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Claire Riffard, équipe francophone, Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle).
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Fiche : Claire Riffard, équipe francophone, Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l’Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).
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Photo: http://www.colby.edu/french/fr128/cldelano/biographie.htm
Biographie de l'auteur
Biographie de l'auteur
<br /> Ecrivain, dramaturge et homme politique ivoirien. Bernard Binlin Dadié est né vers 1916 à Assinie en Côte d'Ivoire. Son père, Gabriel Binlin Dadié, fondateur de l’association « Syndicat des Planteurs Africains » qui a joué un rôle dans le Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire, et son oncle Melantchi, fermier à Bingerville, l'ancienne capitale de la Côte d’Ivoire, ont élevé Dadié. À cette époque, Dadié a développé ses croyances philosophiques sous l'influence de la culture et de la société. Tour à tour commis administratif, membre du Rassemblement Démocratique Africian luttant pour l'Indépendance, journaliste militant, prisonnier politique, Inspecteur des affaires culturelles, ministre de la culture (1977-1986), Bernard Dadié a mené parallèlement une carrière de dramaturge, poète, romancier. Il est reconnu pour ses écrits et ses efforts de défendre la culture africaine. Dadié a grandi sous l’influence française et les effets de la colonisation sont un thème principal de ses écrits. Il écrit de l’importance de préserver la culture et l’identité africaines. Selon Dadié, il est important que les Africains rappelent leur héritage. Dadié a publié des textes anticolonialistes et des contes qui montrent la beauté d’être Africain. Il valorise son peuple avec ses mots. Aujourd’hui, Dadié est considéré une des figures les plus importantes d’Afrique et l’écrivain ivoirien le plus important. Pendant la première partie de sa vie, Dadié a connu la colonisation. Il a étudié en Côte d’Ivoire à Grand Bassam et puis à Bingerville. <br /> Après, Dadié est devenu écrivain au Sénégal. Là-bas, il a étudié à l’Ecole William Ponty où il a écrit des scénarios. Assémien Déhylé (1936), le plus connu, est l’histoire d’un village avant la colonisation. Après avoir terminé ses études, Dadié a travaillé pour Le Réveil, un journal du Rassemblement Démocratique Africain (RDA). Dadié a été un membre actif de la RDA au Sénégal jusqu'en 1947. A ce moment, Dadié est devenu activiste en Afrique et a participé à la création du mouvement de la négritude et a essayé de déconstruire le colonialisme français. Il a travaillé pour l’indépendance avec le Parti Démocratique de la Côte d’Ivoire, et en 1950, a été emprisonné pour ses efforts. <br />En prison, Dadié a écrit son Carnet de Prison où il s’adresse à la lutte africaine. Son respect pour la culture africaine a inspiré Dadié à établir le Cercle Culturel et Folklorique de la Côte d’Ivoire en 1953. La même année, Dadié a publié son premier roman, Climbié, qui décrit la vie d’une société rurale de la Côte d’Ivoire. Il a servi comme ministre des Affaires Culturelles de 1977 jusqu'en 1986, et a fait des efforts pour promulguer les arts africains. Avec les publications Un Négre à Paris (1959), Patron de New York (1964), et La Ville ou nul ne meurt (1968), Dadié a créé un nouveau genre de littérature africaine qui s’appelle les chroniques. Ses chroniques sont les études des autres cultures et ce sont des efforts de préserver ces cultures. Les poèmes Dans tes yeux et Je vous remercie, mon Dieu (tirés du recueil La Ronde des jours 1956) montrent les croyances de Dadié qui a beaucoup d’espoir pour l’avenir.
Bibliographie de l'auteur
Bibliographie de l'auteur
<br />Œuvres de l'auteur : <br /><br />Autobiographie <br /><br /><em>Climbié</em> (1953) Paris: Seghers.<br /><em>Carnet de prison</em> (1984); Abidjan: 1949-1950 <br /><br />Chroniques <br /><br /><em>Les Villes</em> (1933) <br /><em>Un Nègre à Paris</em> (1959) Paris: Présence africaine. <br /><em>Patron de New York</em> (1956) Paris: Présence africaine. <br /><em>La Ville où nul ne meurt</em> (1968) Paris: Présence africaine. <br /><br /><em>Assémien Déhylé, roi du Sanwi</em> (1936). <br /><br />Théâtres<br /><br /><em>Monsieur Thôgô-Gnini</em> (1970) Paris: Présence africaine. <br /><em>Mhoi cheul</em> (1979) Paris: Présence africaine. <br /><em>Béatrice du Congo</em> (1995) pièce en 3 actes. Paris: Présence Africaine. <br /><em>Les voix dans le vent</em> (1970). <br /><em>Iles de tempêtes</em> (1973). <br /><em>Papassidi maître-escroc</em> (1975). <br /><br />Poésie <br /><br /><em>Afrique debout</em> (1950) Paris: Présence africaine. <br /><em>La Ronde des jours</em> (1956) Paris: Seghers. <br /><em>Hommes de tous les continents</em> (1967) Paris: Présence africaine. <br /><em>Nouvelles Légendes africaines</em> (1954) Paris: Seghers. <br /><em>Le Pagne noir</em> (1955) Paris : Présence Africaine. <em>Commandant Taureault et ses nègres</em> (1980) <br /><em>Les Jambes du fils de Dieu</em> (1980) Abidjan, Paris: Ceda / Hatier <br /><em>Les Belles histoires de Kacou Ananze l’Araignée Légendes africaines</em>, (1973)<br /><em>Les contes de Koutou-as-Samala</em>, (1982), <br /><em>Articles Le Sens de la lutte</em>, (1949) <br /><em>Opinions d'un nègre</em>, (1979)<br /><br />Bibliographie secondaire :<br /><br />Kotchy, Berthélémy, <em>La Critique sociale dans l’œuvre théâtrale de Bernard Dadié,</em> Paris : l’Harmattan, 1984.<br /><br />Lomax, Alan and Raoul Abdul, <em>3000 Years of Black Poetry ; an anthology,</em> New York, NY: Dodd, Mead & Co., 1970. <br /><br />Maunick, Edouard J., <em>Poèmes et récits d’Afrique noire, du Maghreb, de l’océan Indien et des Antilles, </em> France: Le Cherche-midi Editeur, 1997. <br /><br />Vincileoni, Nicole, <em>Comprendre l’ouvre de Bernard B. Dadié, </em>Abidjan : Les classiques africains, 1979.<br /><br />« Le colonialisme » http://www2.smumn.edu/deptpages/~language/francophone%20societies/fchap6.htm <br />Suivre le lien pour lire le poème : « Je vous remercie, mon Dieu », en intégralité .<br /><br />« Penser la diversité culturelle francophone de l’Afrique aux Antilles : les exemples de Bernard Dadié et de Patrick Chamoiseau » <br />http://www.ulaval.ca/afi/colloques/colloque2001/actes/textes/grogan.htm <br /><br />« Information de fond sur la Côte d’Ivoire » http://www.tulane.edu/~sfps/french/ivgeof.htm « La crise ivoirienne, un texte de Bernard Dadié » http://www.africultures.com/index.asp?menu=affiche_article&no=2836 « Qu'est-ce que la négritude?» <br /><br />http://www.unc.edu/depts/europe/francophone/negritude/fren/introduction.htm
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Type
The nature or genre of the resource
Fonds d'archives
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
DADIE, Bernard Binlin
Title
A name given to the resource
Fonds Bernard Dadié
Subject
The topic of the resource
Fables
anticolonialisme
Côte d'Ivoire
colonisation
légendes
théâtre
nouvelles
poésie
contes
littérature ivoirienne
Language
A language of the resource
Français
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Côte d'Ivoire
Rights
Information about rights held in and over the resource
Nicole Vincileoni
Fiche : Claire Riffard, équipe francophone, Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN, Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l’Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Côte d’Ivoire
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Sanou, Noël (rédaction)
Walter, Richard et Tricoche, Agnès (édition électronique)
Description
An account of the resource
<br /> Dans un livre consacré à la littérature ivoirienne, Bruno Gnaoulé-Oupoh situe l'origine de l'histoire littéraire de son pays à Bingerville, l'ancienne capitale de Côte d'Ivoire, où Bernard Dadié étudie dans les années 1930. Né en 1916, il inaugure successivement le genre théâtral, le conte et la poésie, avant d'écrire en 1948 la première nouvelle ivoirienne, Mémoire d'une rue, puis le premier roman, Climbié, édité en 1956. Combattant le colonialisme, journaliste, militant politique, Bernard Dadié est une référence artistique en Afrique francophone. Il était l'invité d'honneur des Rencontres théâtrales internationales du Cameroun, en novembre dernier, et s'apprête à publier une autobiographie. Bernard Dadié, figure de proue de la littérature ivoirienne, est l'auteur d'une œuvre véritablement prolifique, qui aborde tous les genres littéraires: poésie, roman, théâtre, chroniques, contes traditionnels, le plus significatif étant le théâtre. Après des études à l'école normale William-Ponty de Gorée, il travaille pendant dix ans à l'IFAN de Dakar. En 1947, il retourne dans son pays et milite au sein du RDA (Rassemblement démocratique africain). Les troubles de février 1949 le conduisent en prison pour seize mois, où il tient un journal qui ne sera publié qu'en 1981, Carnets de prison. À l'indépendance, il exerce tour à tour les fonctions de chef de cabinet du ministre de l'Éducation nationale, de directeur des Affaires culturelles, d'inspecteur général des Arts et Lettres, et, en 1977, il devient ministre de la Culture et de l'Information. Sa création littéraire s'est développée parallèlement à cette brillante carrière politique et gouvernementale. Il s'essaye au théâtre dès ses années d'école normale, et écrit plusieurs saynètes, dont Assémien Déhylé (1937) qui sera jouée l'année suivante à Paris. Il revient au genre théâtral à la fin des années 1960 avec des pièces d'inspiration historique (Béatrice du Congo, 1970) ou militante (Îles de tempête, 1973), et des comédies qui frôlent la bouffonnerie comme Monsieur Thôgô-Gnini (1970), caricature d'un nouveau riche Africain, amoral et cupide. Pétri des idées humanistes et de celles de la négritude, il rédige une série de poèmes à caractère patriotique (Afrique debout !, 1950; la Ronde des jours, 1956) dont plusieurs font désormais partie des programmes scolaires en Afrique. À la même époque il donne deux recueils de contes, Légendes africaines (1954) et le Pagne noir (1955), devenant ainsi l'un des précurseurs du mouvement de sauvegarde et de transmission du patrimoine culturel africain. Avec Climbié (1956), roman largement autobiographique qui s'inscrit dans la thématique classique du jeune héros qui s'affronte au monde moderne, il donne l'une de ses meilleures œuvres. Dadié excelle surtout dans ses chroniques, inspirées par ses séjours à Paris, New York et Rome (Un Nègre à Paris, 1959; Patron de New York, 1964; la Ville où nul ne meurt, 1968). Sur un ton vif et sarcastique, elles mettent en scène un touriste africain dont le regard ingénu fait ressortir le côté étrange et paradoxal des grandes villes modernes. Ses dernières œuvres sont plus engagées politiquement et s'emploient à dénoncer l'injustice du colonialisme (les Jambes du fils de Dieu, 1980; Commandant Taureault et ses Nègres, 1980).
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