Guizot épistolier

François Guizot épistolier :
Les correspondances académiques, politiques et diplomatiques d’un acteur du XIXe siècle


423. Londres, Dimanche 27 septembre 1840, François Guizot à Dorothée de Lieven

Auteurs : Guizot, François (1787-1874)

Relations entre les lettres


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Présentation

Date1840-09-27
GenreCorrespondance
Editeur de la ficheMarie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)
IncipitByng est venu me dire hier qu’il partait aujourd’hui pour l’Italie et qu’il vous verrait en passant par Paris. L’envie m’a pris de vous dire, par lui, un adieu plus tendre que de coutume, bien tendre. Je voudrais bien, mais rien ne contente ma volonté. Vous savez mon mépris pour les illusions. Hier quand l’idée m’en est venue, il me semblait que je serais charmé de vous dire un peu plus, que je vous dirais tant. Me voici. Je suis dans mon lit. Bien seul. C’est dimanche. Je n’entends rien. Si vous étiez là ! Vous n’y êtes pas et je suis triste ! Et c’est tout ce que je trouve à vous dire. […] En ceci encore que de choses que je ne puis vous dire ! Il n’y a pas moyen. L’absence est devenue bien plus amère, bien plus lourde qu’elle n’avait jamais été. Adieu donc ma bien-aimée. Un adieu tendre et triste. Pourtant mille fois plus tendre que triste.
PublicationLettres de François Guizot et de la princesse de Lieven (1836-1846), préface de Jean Schlumberger, Paris, Mercure de France, 1963-1964, vol. 2, n° 544/227-228

Information générales

LangueFrançais
Cote1199, AN : 163 MI 42 AP Papiers Guizot Bobine Opérateur 6
Nature du documentLettre autographe
Supportcopie numérisée de microfilm
Etat général du documentBon
Localisation du documentArchives Nationales (Paris)

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Notice créée par Marie Dupond Notice créée le 29/11/2018 Dernière modification le 18/01/2024