Espace Afrique-Caraïbe

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Votre recherche dans le corpus : 147 résultats dans 1126 notices du site.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN SUR 3 CORDES dedi 1.jpg
Inspirés par le haïku, les poèmes des Trèfles ne s'alignent pourtant sur leur modèle japonais ni en matière de mètre, ni en matière de tonalité. En jouant sur les mètres de 9, 12, 14, 16, voire 18 syllabes, le poète aborde les thèmes de ses premiers recueils - l'amour et la mélancolie pour passer ensuite à une réflexion esthétique.

Collection : Traduit de la nuit
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 PRESQUE SONGES 29.jpg
Phase rédactionnelle : état 1 ? (nous n'avons pas retrouvé d'état antérieur).
La présentation des poèmes sur la page suit toujours le même principe directeur : la page est scindée en deux parties approximativement égales, par un trait tracé après l'écriture. 
La version malgache figure à gauche, la version française à droite, souvent serrée sur le bord du feuillet. Les poèmes sont très souvent raturés, avec la même encre utilisée pour l'écriture, à tel point qu'il est parfois difficile de lire la version définitive. 
La date d'écriture, identique, est portée à la fin des deux versions.
Le premier poème est daté du 19/9/31, le dernier du 22/5/32. 

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 MATUTINALES.jpg
Ces vers tendent à exprimer l'état de fièvre, poétique dirions-nous, car le corps, chétif, l'enveloppe corporelle amenuisée, la réceptivité sensorielle est accrue. Jean-Joseph Rabearivelo regrette sa convalescence ayant été l'égérie des premiers poèmes de Galets ; or, il ne retrouve plus cette "fièvre âpre de matutinal" sans laquelle il ne saurait poursuivre le recueil. Il s'interroge, dans les Calepins Bleus, sur les rapports de la maladie avec l'écriture.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU TAP1 Mada littérature fr 0.jpg

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN IARIVE SNOBO Couv 1.jpg
Projet d'un choix de poèmes provenant des recueils précédents et traduisant le rapport authentique au natal du poète.
Le titre de la première partie (Snoboland) doit son nom à un néologisme inventé par Fernand Divoire (auquel cette partie est dédiée) à propos de l'œuvre de Paul Claudel, qui "n'a conquis que le Snoboland" (les gens de lettres, notamment parisiens ; Introduction à l'étude de la stratégie littéraire, 1912).

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 DIXAINS 1.jpg
La section "Dixains" de Sylves comporte douze poèmes, en mètres classiques. Toutes les pièces impaires sont en alexandrins. Les autres ont des mètres plus courts : de sept à dix syllabes sauf pour le n° 8 où alternent octosyllabes et alexandrins.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE TAP1 PRESQUE SONGES 1.jpg
Cette version contient de nombreuses fautes de frappe, corrigées à la main par Jean-Joseph Rabearivelo, et présente nombre de variations par rapport au manuscrit, qui constituent de nouvelles orientations du vers.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Poème départ.jpg
Ce feuillet manuscrit présente un brouillon du "poème du départ et du regret", qui sera intégré à la section "Gloses musicales".
Il n'a pas été classé dans l'édition papier (2012) de Chants pour Abéone.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP1 Poème départ 0.jpg
Cet ensemble poétique, thématiquement le plus homogène depuis La Coupe de Cendres et intitulé tout d’abord « Le poème du départ et du regret », trouva assez vite le nom d’une déesse romaine mineure, divinité présidant au départ, Abéone, dont Jean-Joseph Rabearivelo s’obstine à orner le nom d’un accent, et l’affuble ainsi d’un exotisme imprévu. Car la façon de traiter le thème du départ et de l’adieu y est typiquement malgache : le jeune poète, tout comme d’autres jeunes hommes de sa génération, ressent sans cesse en lui l’appel de l’ailleurs, qu’il s’agisse de l’Europe et de la France vers lesquelles Jean-Joseph Rabearivelo rêva de voguer un jour ou du retour vers les sources ancestrales, la Polynésie des origines.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE  MAN2 TREFLES TOUJOURS 1.jpg
Inspirés par haïku, les poèmes des Trèfles ne s'alignent pourtant sur leur modèle japonais ni en matière de mètre, ni en matière de tonalité. En jouant sur les mètres de neuf, 12, 14, 16, voire 18 syllabes, le poète aborde les thèmes de ses premiers recueils - l'amour et la mélancolie pour passer ensuite à une réflexion esthétique.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
SAI ETU REV TH  Manoratra.TradHO.pdf
Traduction par Hanitr'Ony d'une chronique de Rabearivelo

Mots-clés : ,

Collection : Fleurs d'extase
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 FLEURS D EXTASE 1_1.jpg
Dans une couverture de cahier d’écolier, plusieurs groupes de feuillets au même format, en assez mauvais état (extrêmement raturés, cornés, encre délavée, presque illisible par endroits). Un premier groupe de 7 pages contenant des poèmes de 1922 numérotés de 171 à 211 ; un deuxième de 11 pages avec les poèmes 212 à 259 ; et un troisième de 15 pages avec les poèmes 261 à 317, datés de 1923. Sont inclus les poèmes « Consolation » devenu « À l’oubliée », n° 184, daté du 15/3/22 ; « Qu’as-tu… » devenu « À mon souvenir », n° 209, daté du 14/4/22 ; et « Le poème des Désenchantements » devenu « Désenchantement », n° 299, daté du 10 ou 12/4/23.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 AMITIE MORT1.jpg
Série de pages manuscrites préparant les exergues et dédicaces définitifs.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN2 Dédicaces 1.jpg

Titre général : Dédicaces - f°1 : A Sahondra ("D'un âge ingrat fleuri"), f°2 : A Pierre Camo ("Du signe de vieillir"), f°3 : A Marcel Ormoy ("Un miracle ennuyant"), f°4 : A Jean Lebrau ("Jean Lebreau, j'ai cuilli), f°5 : A Ramlijaona ("Le vent pourra souffler")

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 PRESQUE SONGES 1.jpg
Phase rédactionnelle : état 1 ? (nous n'avons pas retrouvé d'état antérieur).
La présentation des poèmes sur la page suit toujours le même principe directeur : la page est scindée en deux par un trait en deux parties approximativement égales. Ce trait est tracé préalablement à l'écriture dans les premiers poèmes, puis après l'écriture à partir de f.2v. 
La version malgache figure à gauche, la version française à droite, souvent serrée sur le bord du feuillet. Les poèmes sont très souvent raturés, avec la même encre utilisée pour l'écriture, à tel point qu'il est parfois difficile de lire la version définitive. 
La date d'écriture, identique, est portée à la fin des deux versions. Chaque poème est numéroté en chiffres romains, de I à XXX.
Le premier poème est daté du 22/6/31, le dernier du 19/9/31. Les poèmes sont classés dans un ordre différent de celui retenu pour l'édition originale.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM PRO TAP1 Mépris.jpg
Un travail de collecte et de réécritures du fond poétique de Madagascar. Jean-Joseph Rabearivelo assure le passage à l'écrit d'une culture traditionnelle, ici les hain-teny, menacée par la domination française peu à l'écoute des peuples qu'elle colonise et de leurs personnalités pour reprendre un mot cher à Jean-Joseph Rabearivelo. La transcription, plutôt que traduction comme le précise le poète, est une forme de résistance, à l'érosion du temps oui, et surtout face à l'hégémonie occidentale. Sans ce jeu de passage des langues, il craint que le peuple malgache ne devienne des "déracinés" comme une génération d'intellectuels assimilés, en exil sur leur propre terre (Barrès) ; ou encore, des "immémoriaux", à la manière de cette communauté tahitienne, perdant la mémoire, dévoyée de son bon sens, décrite  par Victor Segalen. D'où le manifeste "Hitady Ny Very" ('à la recherche de ce qui est perdu') lancé dans la revue Ny Fandrosoam-Baovao.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Coeur végétal 1.jpg
Jean-Joseph Rabearivelo invoque la terre d'Iarive : qu'elle jaillisse et infuse les veines du poète afin que s'exauce " l'âme des Ancêtres ". Le poète se place sous le " signe ardent " de Charles Maurras à l’écoute du " pays réel " ; c’est la figure de l’homme du cru vivant le pays de manière spontanée, en parfait accord avec l’esprit du lieu et le prolonge à travers les âges. Ainsi donc à la Nature : " tel, pénètre mon sang et mûris ma pensée " pour qu’elle s’immerge dans " l’âme éternelle et première / des chantres d’Iarive ". Le Chant se pose comme l’égérie d’un nationalisme, intégral car indigène - éloge du terroir - et auréolé du culte des Morts ; c'est un appel à se recueillir sur la " série des autels aux divinités indigènes " (Barrès) ; ici est le cœur de toute poésie vraie et primitive.

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 AMOURS ROYALES.jpg
Un poème qui évoque la légende du royaume d'Imerina en latence " sous [les] rochers moussus qu’abrite / un bel arbre " ; l’Histoire-à-délivrer du paysage que le poète seul peut sortir de terre. Le sonnet aura trouvé son public avec sa diffusion dans la Revue de Madagascar et Latitude-sud 18°. Rabearivelo y chante le mystère royal de l'Île Rouge, horizon d'attente d'un lectorat et d'un tourisme en plein essor.
La flânerie, cette envie de découvrir des peuples lointains et d'autres mœurs, fonde un nouvel habitus qu'incarne, par excellence, un Jean Paulhan, auteur du Repas et l’amour chez les Merina, un Jean d’Esme ; ou encore Pierre Benoît, Maurice Martin du Gard – que Rabearivelo fréquente lors de leur bref séjour à Tananarive -, deux écrivains " délaissant momentanément " la vie parisienne pour demander " au dépaysement colonial […] une occasion de renouvellement personnel ". Ils représentent ces hommes modernes de la plus Grande France " épris d'idéalisme à la fois et d'ordre matériel " qui ne poursuivent " d'autre espoir que de se perfectionner soi-même ".
La nostalgie des époques et des rois déchus s’accordent donc avec ce désir de perfectionnement moral ; après le temps de la conquête, règne la PAX ROMANA ; l’Esprit européen promène son cœur gonflé de songes à travers l’Empire...

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU REV Ocean indien 1.jpg

Mots-clés :

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV CS POEMES.jpg
Quatre poèmes "extraits de Sari-nofy / Presque-Songes, et traduits du hova par l'auteur donnés dans la revue de son ami de France - ses "amis de France" ainsi qu'il les invoque. En l'occurrence Jean Ballard : Rabearivelo sollicite le directeur des Cahiers du Sud afin d'y être publié.
"Excusez-moi de paraître ou impatient, ou gonflé de suffisance - mais je suis sûr d'être dans le ton de votre revue, et puis j'estime qu'il est temps de nouer des relations avec Madagascar." (Lettre du 15 août 1931).
L'édition  de CNRS Éditions (collection Planète Libre), reproduit la correspondance entre les deux hommes qui s'ensuit. Rabearivelo s'intronise correspondant de Madagascar. Et de choix ! Puisqu'ainsi que la signature l'atteste, il traduit du hova. Rabearivelo offre donc au lecteur francophone un accès privilégié à la culture hova dont il se revendique : il cherche à faire entrer son île sur la "carte de l'Esprit" (Calepins Bleus).

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 TERRES SOLEIL 1.jpg
Malgré ses 24 ans, le poète se voit déjà dépossédé des richesses exubérantes du jeune âge comme de ses excès flatteurs ; il se sent entrer dans une maturité qui l’inquiète en raison de l’incertitude qui plane sur le temps qu’il lui reste. La pensée de la mort en lien avec certains de ses modèles préférés comme Laforgue, décédé précocement, et avec le respect dû aux ancêtres, comme à leurs tombeaux, continue à l’obséder. Il se fait le chantre d’une esthétique désabusée et dédaigneuse qui renie tant les illusions faciles que les souvenirs complaisants pour affronter la vérité de son destin ou de sa situation et il fait montre alors d’une lucidité déchirante : il se sait et se voit s’éloigner de la langue de ses ancêtres pour se couler de plus en plus résolument dans un idiome étranger qu’il aime profondément, bien qu’il le sente et le sache parfois incompatible avec ce qu’il souhaiterait exprimer. Et même si, par la thématique mise en œuvre, chacun des ensembles poétiques qu’il va désormais concevoir s’accomplira de plus en plus distinctement en apothéose du monde ancestral, celle-ci, hésitant entre le thrène et l’éloge, laissera le poète dans la position inconfortable d’un exilé de l’intérieur.

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP Poèmes Lova 1.jpg

7 feuillets disparates qui se présentent de la manière suivante :

- folios 1 et 2 : deux feuillets (21 x 27), tapuscrit recto, non signés et datés. Le folio 1 comprend « Eritreritra fahavaratra » (Ny Mpandinika, 19/2/26) et le folio 2, « Ao an’ala » (15/5/25).

- folio 3 : un feuillet (21x24) découpé en haut, écrit recto verso et daté, avec « Nosoratana » (Ny Mpandinika, 7/5/26).

- folio 4 : un feuillet (21 x 27), papier bleu, tapuscrit recto, comportant deux poèmes : « Alahelo » signé J. J. Rabearivelo (Gazetim-panjakana, n° 1496, 25/9/25) et « Fahatsiarovana » signé J. J. Rabearivelo (Gazetim-panjakana, n° 1504, 20/11/25).

- folios 5 (20 x 24,5), 6 (20,5 x 27) et 7 (20 x 20,5) :  tapuscrits recto, copie pelure, non signé, daté et portant le même texte : poème « Aza anontaniana » (Ny Mpandinika, 3/9/26) ( = Tps2, Tps2b et Tps2c, respectivement).

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe
Poème publié au Mercure de France

Mots-clés : ,

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN Masque Bijou Gauguin Fuite 1.jpg
Poèmes :
I. "Quoi te finir avec des masques" 
II. "Le charme inattendu d'un bijou rose et noir"
III. "Ô pour quel Gauguin"
IV. "Fierté rapide et décevante"

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE TAP1 Ponctuelle 1.jpg

6 feuillets manuscrits (13 x 22, fos 3 à 8), datés du 22/7/27 au 28/8/27 contenant « À Philippe Chabaneix », « Ô toi qui l’aurais lu pour sa grande tendresse… », « À J.-H. Rabekoto », « À G.-Henri de Brugada », « À Robert-Edward Hart », « À Tristan Derème » regroupés dans « La Guirlande à l’amitié », accompagnés de 13 feuillets tapuscrits.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
PRO MAN1 Ombres falotes.jpg
L'amorce d'une "prose prose poétique, musicale [...] assez souple et assez heurtée pour s’adapter aux mouvements lyriques de l’âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience". Jean-Joseph Rabearivelo fait résonner l'expression toute faite "ombre-falote" en y adjoignant un mot cher : "aboli", réminiscence littéraire. Ce bout de manuscrit donne à voir l'amplitude que confère Jean-Joseph Rabearivelo à ses états d'âmes, les émotions agrandies par le style.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 TERCETS 1.jpg
Inspirés par le haïku, les poèmes des Trèfles ne s'alignent pourtant sur leur modèle japonais ni en matière de mètre, ni en matière de tonalité. En jouant sur les mètres de neuf, 12, 14, 16, voire 18 syllabes, le poète aborde les thèmes de ses premiers recueils - l'amour et la mélancolie pour passer ensuite à une réflexion esthétique.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 FIN DE MUSIQUE.jpg
Jean-Joseph Rabearivelo évoque l'atmosphère d'une après-midi autour du kiosque à musique où les "voix rauques, / De leurs rythme brisés [...] s'en vont résonner encor jusqu'au fond des jardins, / Étouffer leurs échos dans les lumières glauques". À Tananarive, dans le parc de la Résidence, la Société Philharmonique, musiciens amateurs européens et indigènes, y donnait presque mensuellement des "concerts intéressants" relate la Revue de Madagascar. En outre, les cérémonies officielles venant rythmer la vie tananarivienne s'adjoignaient souvent d'une troupe de mpilalao, de hira-gasy, d'artistes indigènes - après avoir, évidemment ! passé, ou biaisé, la censure. Le sonnet se donne à lire comme une scène de genre.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 TREFLES couv.jpg
Inspirés par le haïku, les poèmes des Trèfles ne s'alignent pourtant sur leur modèle japonais ni en matière de mètre, ni en matière de tonalité. En jouant sur les mètres de neuf, 12, 14, 16, voire 18 syllabes, le poète aborde les thèmes de ses premiers recueils - l'amour et la mélancolie pour passer ensuite à une réflexion esthétique.

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 Viens de refermer.jpg
Une apostrophe à la Muse de Pierre Camo. Des vers bien troussés entre deux gentilshommes qui, " séparés par les mers ", s'embrassent dans le lieu commun d'une " fleur de grenade " : ah " vous l'aimez cette fleur " pour tout le sang qu'elle suggère à vous et moi qui sommes de noble lignage ! Ce parfum Grand Siècle - d'ailleurs le titre d'un éloge à son " PREMIER et DERNIER ami " : " Camo, figure du grand siècle " - fleurissait dans les îles où, comme le sentait Paul Valéry, s'y conservent " des choses très précieuses dont l’Europe semble se désintéresser aujourd’hui " ; résolument une jouvence française que les Colonies...
Quant à la facture de la pièce, le geste - " je viens de refermer pour la seconde fois / le livre des Regrets " - est très mallarméen : comme son homologue de la rue de Rome, à Paris, ses " bouquins refermés sur le nom de Paphos ", il prend la mer, la poésie ; ces voyageurs-assis, depuis leur bibliothèque, préfèrent " à tout site l'honneur du paysage faux ". Le poème n'appartient-il pas à l'ensemble Les Solitudes ?

Collection : Vin lourd [Le]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 VIN LOURD 1.jpg
Manuscrit 2, dédié à Ramily en nom et place d'un ami défunt cher à tout deux.

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Vent s annonce 1.jpg

Les ratures, la superposition de l'encre bleue sur le crayon papier, le motif du poème et le champ lexical s'enchainent, piétinent... tout cela atteste d'un état premier du brouillon. Nous assistons à la progressive genèse du poème. Rabearivelo y cherche l'équilibre et comme il l'écrit dans ses Calepins Bleus : ce " mouvement élusif tout autant qu’expansif ". C'est ce qu'il prise le plus. Moins qu'un respect métrique, dont il semble avoir épousé le rythme, dans cette " langue adoptive " (voir dans Volumes, "À Robert-Edward Hart"), se dégage un art consumé de la pointe. Rabearivelo prépare une image de clôture à la fin de chacun d'eux. L'écriture fonctionne comme un revenez-y autour d'un même motif, c'est cela qu'il importe d'exprimer selon un art poétique constitué au fil de ses multiples lectures : de Baudelaire à Mallarmé, en passant par les courants les plus contemporains des années 1920-1930 - même si parfois oubliés, n'ayant pas toujours fait école...

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 SOIR A verso.jpg

Un feuillet manuscrit, recto-verso, premier état d'un poème non publié.
Au recto un reçu, daté du 10 janvier 1921, signé par une certaine Mme Razanamanga, domiciliée à Ambondrona, qui reconnaît avoir reçu telle quantité de fil et tant de bobinots de M. Diriquen, lequel Diriquen figure en en-tête du document comme représentant en bois et produits de Madagascar, ayant son siège à Sainte-Marie de Madagascar et des agences à Tananarive et Soanierana-Ivongo. Le reçu est bilingue, un tracé central sépare le texte en français, à gauche, du même texte rédigé en malgache, à droite. L’écriture n’est pas celle de Rabearivelo. Un ajout à l’encre rouge indique que ce reçu est « annulé » ; il a sans doute été écarté des archives et mis dans un coin.
Il est réemployé par Rabearivelo. Plié en deux dans le sens de la longueur, en suivant la ligne centrale qui sépare les deux langues, il est utilisé tête-bêche comme support d’un poème de cinq quatrains intitulé « Soir à » (la suite du titre a disparu, le haut du feuillet est déchiré), de la main de Rabearivelo, et dédié à É. Perrin.
Formats de sortie

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