Espace Afrique-Caraïbe

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Votre recherche dans le corpus : 147 résultats dans 1126 notices du site.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 AMITIE MORT1.jpg
Série de pages manuscrites préparant les exergues et dédicaces définitifs.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV ES  1926-05-15 A la mémoire de Thomas 00.jpg
« À la mémoire de Thomas (peintre hova mort à 19 ans) » (poème), in L’Essor, n° 79, Port-Louis (Île Maurice), 15 mai 1926, pp. 109-110 (Rv1).

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe
Poème publié au Mercure de France

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Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Fenetre domine 1.jpg
Rabearivelo est à son bureau, son regard embrasse l'entour : sa bibliothèque où trônent les Noms de Théocrite et de Virgile dont les églogues s'épanchent sur l'Imerina, et André Chénier, enfin tous ces poètes ayant célébré la nature alors que, soudain songeant aux " campagnes d'Iarive ", les grands travaux de l'Administration percent des voies de communication pour le contrôle du territoire, nivelle, édifie, installe cette belle " Civilisation " et étouffe les derniers " parfums " sous le " ciment de la Cité future ". Rabearivelo, témoin de son époque, en marge de l'Histoire, se fait le chantre d' " un monde qui doit finir ".

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE EDIT CARTES POSTALES.jpg
Les deux petits poèmes, intitulés dans Chants d'Iarive « Pose » et « Fumeuse », furent des « Cartes postales » qui existent aussi sur un feuillet imprimé. Ils accompagnèrent des photos, le premier est dédié à Marguerite Rabako, dite Mary, la future femme du poète, l’autre à sa cousine tendrement aimée, Sahondra Razafindrafara.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN Carte postale 1.jpg

Les deux petits poèmes, intitulés dans Chants d'Iarive « Pose » et « Fumeuse », furent des « Cartes postales » qui existent aussi sur un feuillet imprimé. Ils accompagnèrent des photos, le premier est dédié à Marguerite Rabako, dite Mary, la future femme du poète, l’autre à sa cousine tendrement aimée, Sahondra Razafindrafara.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Terre nouvelle 1.jpg
L'épitaphe - " Il est un monde qui doit mourir " - montre un Rabearivelo au carrefour des mouvements culturels : la citation est de Paul Husson, fondateur de la revue Montparnasse ; au cœur des modernités picturales de l’entre-deux-guerre, celle-ci publia notamment les premiers calligrammes de Guillaume Apollinaire ; ouverte sur le monde, l’équipe de rédaction proclamait dans le premier numéro, du 20 juin 1914 : '' nous saurons accueillir l’artiste isolé qui travaille loin des coteries : et si son œuvre est belle, nous lutterons de toutes nos forces pour qu’il soit donné la place qui lui est due ''. Le récipiendaire est en effet tout trouvé (!) pour un Rabearivelo qui vise à se faire un Nom et une place dans les milieux artistiques parisiens, et plus largement européens. D’autant qu’en juillet 1921, après l’interruption de la Grande Guerre, le comité de rédaction clame en larges lettres que l’objectif reste inébranlable ; et mieux, se pose au sein de '' ce grand carrefour intellectuel où se coudoient les fils de toutes les races unis en un commun idéal d’art ''.
Du quartier du Montparnasse à Tananarive, par voie de presse et de correspondance, se crée un salon virtuel, un forum '' où l’art de demain s’élabore, où se prépare peut-être la fusion des peuples de l’Europe et du Monde ''. Encore une fois, la mise en exergue, l’épitaphe, la citation, n’a rien du hasard ou de la pose, tout concourt à une stratégie - astucieuse parfois jusqu’à mettre en jeu sa " probité littéraire " (Carnets Bleus). Derrière ces procédés, se lit la volonté non plus seulement d’écrire mais d’être écrivain.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Nomme la sœur.jpg
On ne rappellera jamais assez combien Rabearivelo taquinait la Muse, et insistons sur le mot, taquin, c'est-à-dire que la plume caresse une image, ici de l'imaginaire occidental : " automne d'une race inconnue et primitive ". Extinction, oubli.. cliché dont Rabearivelo prend le parti d'en sourire. Il le répète à l'envi : il ne fait pas de politique. Il fait dans la subversion ; il ironise, fait de l'esprit. Des vers joliment troussés sur le panorama de l'Empire.
Alors oui, il y a en Rabearivelo un malin plaisir à mettre en rime plutôt qu'à déconstruire le discours colonial - le " lacérer " dirait-il. Les numéros en marge de chaque vers attestent bien quel souci le retient : le décompte des syllabes moins que la contestation. Le compte y est : 12, 13, la métrique suit son cours.
Cela dit, ce serait perdre une dimension de l'oeuvre : le Rabearivelo qui compose ces vers est le personnage de ses propres églogues - Virgile, Théocrite... - qui, à force, se dressent comme un immense réservoir de poésie où s'abreuve un " fils de sang royal ". En somme, il s'agit d'une rêverie en marge de l'Histoire où, dans la paix du coeur, se délecte, pareil à tel vieux sage en pleine nature, un prince merina de légendes et de fables.
Enfin, ne perdons pas de vue qu'il fait métier d'être écrivain ; et donc, qu'il lui faut trouver son public. Or, si Rabearivelo est le premier indigène à sortir des presses de l'Imerina pour des œuvres de l'esprit, ainsi acquérant une propriété intellectuelle, sûrement cette posture qu'il endosse complaisamment n'est-elle pas si étrangère... Outre que ses poèmes sont de très bone facture, ceux-ci embrasssent un faisceau d'attentes.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Nuage clair.jpg
Souvent revient ce motif du Livre : depuis les hauteurs de Tananarive et de sa Grande Île, Rabearivelo aspire à prendre le large, voguer vers l'Ailleurs ; mais cela, pour aussitôt mieux affirmer sa tension d'esprit, une présence toute littéraire. Rabearivelo, comme à son accoutumée, dialogue avec les morts. Ici, le poète et philosophe Lucrèce et son De rerum Natura, De la nature des choses.
Il est doux, quand la vaste mer est troublée par les vents, de contempler du rivage la détresse d’un autre ; non qu’on se plaise à voir souffrir, mais par la douceur de sentir de quels maux on est exempt. Il est doux encore d’assister aux grandes luttes de la guerre se développant dans les plaines, sans prendre sa part du danger. Mais il n’est rien de plus doux que d’habiter ces sommets élevés et sereins, ces forts construits par la doctrine des sages, d’où l’on peut apercevoir au loin le reste des hommes égarés dans les routes de la vie, y luttant de génie, y contestant de noblesse, s’épuisant en efforts et le jour et la nuit, surnageant enfin pour saisir la fortune et la puissance. Ô malheureuses pensées des humains ! esprits aveugles !*
Célèbre cadence avec laquelle Rabearivelo entre, par dessus les mers et les siècles, en correspondance. Le thème du " Suave, mari magno " - suave, par la grande mer - constitue un lieu commun où, justement, se rencontrent un latin du Ier siècle avant Jésus-Christ et un mélanien fou de latinités.. tout en n'ayant jamais quitté son île australe ! C'est à cet entrelacs que s'initie l'écriture - et la lecture - de Rabearivelo ; c'est le lieu de l'écrivain.
* Traduction de M. Patin, 1876 mise en ligne par Yoto Yotov sur http://www.notesdumontroyal.com/note/190, ensemble de "Comptes rendus sur la littérature ancienne et moderne de toutes les nations."

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN IARIVE SNOBO Couv 1.jpg
Projet d'un choix de poèmes provenant des recueils précédents et traduisant le rapport authentique au natal du poète.
Le titre de la première partie (Snoboland) doit son nom à un néologisme inventé par Fernand Divoire (auquel cette partie est dédiée) à propos de l'œuvre de Paul Claudel, qui "n'a conquis que le Snoboland" (les gens de lettres, notamment parisiens ; Introduction à l'étude de la stratégie littéraire, 1912).

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Folle pensee.jpg
Toujours, dans cette intimité éclose sur la page du Livre, Rabearivelo épanche ses vers. Le poème épouse un rythme mallarméen, allusif à souhait, - " élusif " comme il l'écrit dans ses Calepins Bleus d'après le Maître de Valvins. S'en dégage " un ton, une voix, s'élevant de la rumeur confuse " (C.B, 6/1/34) : foule de réminiscences, de glanes (le nom de ses conseils de lecture, revues, livres... dans la revue Capricorne), de cueillette, choses lues et entendues à travers les " gazety tonga hatraina hatraina / imprimés de partout " et les conversations à bâtons rompus - sur les marches des escaliers d'Analakely, place Colbert avec le frais émoulu du séminaire Jacques Rabemananjara, lors de promenades avec Paula autour du lac Anosy, de parties de campagne...
Au détour de ces errances à travers le paysage, une fois à son bureau, quelle folle pensée le tourmente sinon celle qui ploie sur l'esprit du poète, " Tel vieux Rêve " d'un temple à la gloire du " solitaire ébloui de sa foi " ?
Mallarmé sourd en Rabearivelo dont " le ferme et noble désir de passer à jamais " résonne avec ce " désir et mal de mes vertèbres " qui caresse l’orgueil de son homologue français. Voilà le sonnet en question, de Mallarmé dont, ici, la première strophe :
Quand l'ombre menaça de la fatale loi
Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,
Affligé de périr sous les plafonds funèbres
Il a ployé son aile indubitable en moi.
...
Alors on perçoit mieux l'architecture de cet " obscur et discret mausolée " auquel aspire Rabearivelo. Ne nous confie-t-il pas que " la saison est propice aux rêves " ? Il déambule, " sous le manguier où quelque oiseau bleu se lamente ", dans le royaume de l'Imerina, parmi des " morts aimés "... Mais lesquels ? Ceux de sa lignée royale ou, tout aussi nobles, ceux qui émargent sur la feuille d'écriture, Mallarmé, Baudelaire.. ?

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 Parfum jardin.jpg
Premier manuscrit d'un poème qui célèbre " le bonheur des derniers jours de l'été " : c'est Rabearivelo au milieu des siens, sa femme Mary - la dédicataire -, ses enfants, et le jardin, celui de sa chère maison dans Tananarive. Rabearivelo s'installe, met en scène un idéal bucolique mais qui se veut quotidien autant que naturel.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Vers dorés
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe
Reprend un seul des « Chants pour l’Amitié » de Vers dorés, le poème dédié à Marcel Ormoy, l’autre poème, également dédié à Pierre Camo, n’est pas le même que dans notre recueil).

Collection : Quelques sonnets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP Poèmes 1925 1.jpg
Cinq sonnets inédits du vivant de l'auteur : Le tombeau de Samuel Jafetra, Exhortation, Fausse marine, Eloge des déchéances. Ce tapuscrit témoigne de l'intention de Jean-Joseph Rabearivelo de réunir ces poèmes.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Quelques sonnets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 SONNETS.jpg
Deux sonnets inédits du vivant de l'auteur : Fausse marine, Éloge des déchéances.

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 DIXAINS 1.jpg
La section "Dixains" de Sylves comporte douze poèmes, en mètres classiques. Toutes les pièces impaires sont en alexandrins. Les autres ont des mètres plus courts : de sept à dix syllabes sauf pour le n° 8 où alternent octosyllabes et alexandrins.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU MAN1 Fiches lecture 1.jpg

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU TAP1 Fiches lecture 1.jpg

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 FIN DE MUSIQUE.jpg
Jean-Joseph Rabearivelo évoque l'atmosphère d'une après-midi autour du kiosque à musique où les "voix rauques, / De leurs rythme brisés [...] s'en vont résonner encor jusqu'au fond des jardins, / Étouffer leurs échos dans les lumières glauques". À Tananarive, dans le parc de la Résidence, la Société Philharmonique, musiciens amateurs européens et indigènes, y donnait presque mensuellement des "concerts intéressants" relate la Revue de Madagascar. En outre, les cérémonies officielles venant rythmer la vie tananarivienne s'adjoignaient souvent d'une troupe de mpilalao, de hira-gasy, d'artistes indigènes - après avoir, évidemment ! passé, ou biaisé, la censure. Le sonnet se donne à lire comme une scène de genre.

Collection : Fleurs d'extase
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 FLEURS D EXTASE 4b 15.jpg
Cahier d’écolier en mauvais état (encre très pâlie et nombreuses ratures), sans couverture et numéroté 4. Il comprend 18 feuillets manuscrits, écrits recto verso, et des poèmes de 1922, entre lesquels « Oubliez-moi ! », n° 157, daté du 12/2/22.

Collection : Vin lourd [Le]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 FLEURS D EXTASE Cal 1.jpg
15 feuillets manuscrits recto verso, sous forme de calepin très raturé, non signé
Diverses dates de l'année 1921, liasse indiquée 2/
Comprend : « Chez le marchand de femmes », 17/12/21.

Collection : Fleurs d'extase
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 FLEURS D EXTASE 1_1.jpg
Dans une couverture de cahier d’écolier, plusieurs groupes de feuillets au même format, en assez mauvais état (extrêmement raturés, cornés, encre délavée, presque illisible par endroits). Un premier groupe de 7 pages contenant des poèmes de 1922 numérotés de 171 à 211 ; un deuxième de 11 pages avec les poèmes 212 à 259 ; et un troisième de 15 pages avec les poèmes 261 à 317, datés de 1923. Sont inclus les poèmes « Consolation » devenu « À l’oubliée », n° 184, daté du 15/3/22 ; « Qu’as-tu… » devenu « À mon souvenir », n° 209, daté du 14/4/22 ; et « Le poème des Désenchantements » devenu « Désenchantement », n° 299, daté du 10 ou 12/4/23.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP1 Francis Jammes.jpg
Une bucolique très virgilienne où "les paysans" ont "des rayons de miel roux [...] dégouttant" sur "les panses [des] joues". Pastoralement vivent les indigènes de l'île Heureuse - slogan mis en vogue par le Gouverneur Général - tous "pareils aux pages de vos livres", vous Francis Jammes, chantre d'un exotisme vivifiant. Rabearivelo n'est pas allé plus loin que sa "demeure", sa cour intérieure où du "lilas fleurit", pour voir "les filles du pays" et "les garçons aux yeux vifs", émanations d'une après-midi de lecture en son bureau ; les travailleurs du SMOTIG et des propriétés domaniales n'auguraient pas un si bel air...

Collection : Galets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 GALETS II 1.jpg
Cahier d’écolier Le Petit Boy-scout, avec 4 feuillets manuscrits recto verso (poèmes numérotés de 1 à 17, portant d’autres annotations de chiffres au crayon noir ou rouge), datés de 1933 et 1934.

Collection : Galets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN Lourdes.jpg

Un feuillet manuscrit recto (21 x 27), sans date et non signé. Poème marqué " I (Pour Armand Guibert)" et contenu dans une chemise intitulée Proses pour Durtal. Quasiment identique à la version de Ms3, écrit de façon plus hâtive.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE EDIT1 Gratitude.jpg

Un poème de Cour dans lequel Rabearivelo témoigne "au nom de toute la tribu" de la "gratitude" envers le seigneur de ces lieux, le Gouverneur Général Léon Cayla. 
Rabearivelo s'amuse à endosser l'habit de "poëte... national" au risque de "déchoir dans la virtuosité".
Clairement, l'homme de lettres se livre à un exercice d'apparat tel un José-Maria de Heredia lançant au tsar de Russie, en 1896, du haut du pont Alexandre III, des vers français rondement tournés. Rabearivelo prend un malin plaisir à saluer "dans la langue des Dieux", la magnanimité de la Mère-Patrie "car le poète seul peut tutoyer les rois".
Thuriféraire ? Cela n'effleure pas l'esprit de Rabearivelo : il apostrophe, du moins veut-il le croire, un mécène des arts ; son unique "appréhension" est de pêcher dans "les jours heureux et quelque peu bonhommes de Verlaine" ; subir une influence, non politique, mais poétique toujours.
L'ironie, peut-être, sera, à la marge, ce début de version espagnole qui ébranle la ligne de démarcation entre "indigène" et français et assigne le malgache à sa seule malgachéité - l'objectif étant de façonner une âme bien typique afin d'en estampiller les produits locaux pour l'export et lors des Expositions universelles vitrines de l'Outre-mer.
Rabearivelo y exhibe son talent rhétorique, flattant son ego et sa "race" ; et sa prise de parole, à l'occasion de la fête des enfants - cérémonie de propagande initiée par Gallieni - l'intronise au sein de la Pléiade universelle.
Gratitude, oui.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe
Article collectif de Ny Avana Ramanantoanina, Charles Rajoelisolo, J.-J. Rabearivelo, 1934.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV ES  1927-07-15 Le Chant Inconnu de Childe-Harold 00.jpg

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Collection : Soirs malgaches
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
DOC140317-14032017100551.pdf
Premier poème publié par Rabearivelo en vers français.

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE REV 18LS Amours royales 1.jpg
Le premier poème célèbre les collines sacrées d'Ambohimanga où "est enfoui tout un secret, / hors de l'Histoire écrite" que les sens et l'imaginaire seuls peuvent excaver. Le second poème fait l'éloge d'un fruit royal concourt à la "légende" de l'Imerina. Jean-Joseph Rabearivelo se fait le chantre du royaume déchu : il invite non seulement ses compatriotes, mais n'importe quel étranger, voyageur, touriste à "faire son salut", ainsi que l'écrit Maurras devant Athènes, "bien voir le paysage en concevant à ce propos les plus belles pensées". Encloses dans la nature et les vestiges, "les idées que l’esprit a / depuis longtemps conçues / et qui naissent enfin et grandissent / avec des mots pour langes" ; tonon-kira - tonona parole et hira chant - fondent, dans l'esprit de Jean-Joseph Rabearivelo, le "fond poétique de la race" où gît la "personnalité" et "l'âme malgache". En ce sens, l'article "Monuments aux morts" juste après, s'accorde avec les vœux de Jean-Joseph Rabearivelo : la politique de la ville menée par l'Administration, en faisant d'un "coin charmant du vieux Tananarive" un lieu de commémoration de la Grande Guerre, substitue l'Histoire de France à la "rêverie historique" ; la propagande heurte la sensibilité des vazahas amoureux de l'île et porte atteinte au potentiel touristique. Jean-Joseph Rabearivelo est l'auteur avec Eugène Baudin de Tananarive, ses quartiers et ses rues publié aux presses de l'Imerina en 1937.

Collection : Solitudes [Les]
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 AMOURS ROYALES.jpg
Un poème qui évoque la légende du royaume d'Imerina en latence " sous [les] rochers moussus qu’abrite / un bel arbre " ; l’Histoire-à-délivrer du paysage que le poète seul peut sortir de terre. Le sonnet aura trouvé son public avec sa diffusion dans la Revue de Madagascar et Latitude-sud 18°. Rabearivelo y chante le mystère royal de l'Île Rouge, horizon d'attente d'un lectorat et d'un tourisme en plein essor.
La flânerie, cette envie de découvrir des peuples lointains et d'autres mœurs, fonde un nouvel habitus qu'incarne, par excellence, un Jean Paulhan, auteur du Repas et l’amour chez les Merina, un Jean d’Esme ; ou encore Pierre Benoît, Maurice Martin du Gard – que Rabearivelo fréquente lors de leur bref séjour à Tananarive -, deux écrivains " délaissant momentanément " la vie parisienne pour demander " au dépaysement colonial […] une occasion de renouvellement personnel ". Ils représentent ces hommes modernes de la plus Grande France " épris d'idéalisme à la fois et d'ordre matériel " qui ne poursuivent " d'autre espoir que de se perfectionner soi-même ".
La nostalgie des époques et des rois déchus s’accordent donc avec ce désir de perfectionnement moral ; après le temps de la conquête, règne la PAX ROMANA ; l’Esprit européen promène son cœur gonflé de songes à travers l’Empire...

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