Espace Afrique-Caraïbe

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Collection : Le polémiste (Le critique)

Collection : Le polémiste
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU MAN1 Cahier malgache 1 recto.jpg
Réponse à un article de l'Aurore malgache du 5 février 1932 à propos de l'affaire des rapts d'enfants. JJR y est présenté comme "correspondant de quelques journaux français de répression des indigènes", comme "un as ! ... Mais un as à la remorque de la grosse colonisation". En somme "il prête le concours de son talent à l'esclavagisme" ; son œuvre s'inscrit en porte à faux du mouvement d'émancipation !
Si le Service de la Main-d'Œuvre des Travaux Publics d'Intérêt Général (SMOTIG) ne semble pas avoir préoccupé JJR - en tout cas nulle trace dans ses archives, à ce jour, ne permet de l'attester - il n'est pas un chien de garde du système totalitaire mis en place dans la Colonie. Qu'il ne soit pas un révolutionnaire marxiste n'enlève rien à son œuvre de valorisation du fond culturel malgache, première étape à une éventuelle indépendance.

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Collection : Le polémiste
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM PRO MAN1 Sobriquet.jpg
Fragment de feuillet volant.
Lien possible avec les CB, à la date du 2 mai 1936 ?

Collection : Le polémiste
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM PRO MAN1 Envier.jpg

Collection : Le polémiste
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
PRO MAN1 Famonjena isa.jpg
Texte incomplet et difficile à déchiffrer. Traduction en fichier attaché, par Josiane Rabenoro, avec ses commentaires.

Collection : Le polémiste
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU MAN1 Fête village 1.jpg

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Lettre de Tananarive.pdf
Cahiers du Sud, n°137, janvier-février 1932, 2 pages non chiffrées, dans le cahier supplémentaire inséré en fin de volume.

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU MAN1 Lettre Tananarive 1.jpg
Rabearivelo se fait l'écho de la vie artistique tendue entre Vincennes - lors de l'Exposition 31 - et Tananarive. Il rebondit sur les discours officiels d'un Pierre Camo souhaitant que l'on "songeât sur place, et le plus tôt, à disputer à l'oubli déjà commençant l'âme même de ce pays enclose, dans sa vieille musique" et qu'à cet effet, l'on ouvrît un conservatoire. Gageant que cela ne saurait tarder avec "l'arrivée d'un gouverneur artiste et lettré, Léon Cayla", il joue son rôle de critique journaliste, avant que ce "proconsul" ne se révèle un autre "pontife", un "snob" luttant "des pieds et des mains – du postérieur et de la queue même, s’il le faut – pour que son vernis d’homme cultivé soit intact et même reluise davantage !"
Rabearivelo fit-il le pari de croire à ces rodomontades artistiques alors que l'Exposition n'était que la vitrine d'une propagande commerciale ; fallut-il que l'indigénat lui dessille les yeux, qu'un bref séjour en prison le rende moins optimiste sur l’œuvre humanitaire de la France à Madagascar ? Regard paradoxal d'un "intellectuel colonisé" vitupérant contre l'hypocrisie de la Civilisation et la guerre du Maroc, et cependant, qui salue les peintres Pierre Heidman, Jeanne Delmas, les mécènes, autant de gens qu'il veut croire désintéressés et qui concourent à la mise en contact des cultures et des peuples. Utopie, en somme, d'une colonisation qui n'aurait pas été une entreprise de prédation. Fallait-il être "fou de langue française" et résigné à la Force militaire de l'Europe pour espérer des musées et de grandes écoles dans les Colonies ! Ou bien était-ce déjà de l'ironie désabusée quand il brise là : "certains comme nous le sommes que ce vœu ne tardera pas à être exaucé" ? Faut-il le rappeler, la censure d'un état totalitaire s'y exerçait - témoins les exilés de la VVS. En tout cas, ironie rétrospective...

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU TAP1 Lettre Tananarive 1.jpg
Rabearivelo se fait l'écho de la vie artistique tendue entre Vincennes - lors de l'Exposition 31 - et Tananarive. Il rebondit sur les discours officiels d'un Pierre Camo souhaitant que l'on « songeât sur place, et le plus tôt, à disputer à l'oubli déjà commençant l'âme même de ce pays enclose, dans sa vieille musique » et qu'à cet effet, l'on ouvrît un conservatoire. Gageant que cela ne saurait tarder avec "l'arrivée d'un gouverneur artiste et lettré, Léon Cayla" il joue son rôle de critique journaliste, avant que ce « proconsul » ne se révèle un autre "pontife", un "snob" luttant « des pieds et des mains – du postérieur et de la queue même, s’il le faut – pour que son vernis d’homme cultivé soit intact et même reluise davantage ! " Rabearivelo fit-il le pari de croire à ces rodomontades artistiques alors que l'Exposition n'était que la vitrine d'une propagande commerciale ; fallut-il que l'indigénat lui dessille les yeux, qu'un bref séjour en prison le rende moins optimiste sur l’œuvre humanitaire de la France à Madagascar ? Le regard paradoxal d'un "intellectuel colonisé" vitupérant contre l'hypocrisie de la Civilisation et la guerre du Maroc, et cependant, qui salue les peintres Pierre Heidman, Jeanne Delmas, les mécènes, autant de gens qu'il veut croire désintéressés et qui concourent à la mise en contact des cultures et des peuples. Utopie, en somme, d'une colonisation qui n'aurait pas été une entreprise de prédation. Fallait-il être « fou de langue française » et résigné à la Force militaire de l'Europe pour espérer des musées et de grandes écoles dans les Colonies ! Ou bien était-ce déjà de l'ironie désabusée quand il brise là : « certains comme nous le sommes que ce vœu ne tardera pas à être exaucé » ? Faut-il le rappeler, la censure d'un régime totalitaire s'y exerçait, témoins les exilés de la VVS. En tout cas, ironie rétrospective...

Collection : Le polémiste
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM ETU MAN1 Procès.jpg

INCOMPLET. Fin d'un texte sur la nécessité de l'amnistie pour la VVS.
Les membres de la Vy Vato Sakelika (VVS, Fer, Pierre, Ramification) – société secrête d’intellectuels malgaches animés par le souci de préserver leur culture tout en assimilant les connaissances scientifiques du monde moderne – ont fait l’objet d’un procès en février 1916 et ont été déportés.
Suite a l’amnistie prononceée le 22 novembre 1922, ils sont tous revenus en 1923. Le monde intellectuel tananarivien est alors en pleine effervescence: les échanges se font plus libres, les revues foisonnent, éditées à Tananarive même ou en provenance de l’extérieur. Le petit groupe surnommé « la Phalange Rabearivelo » rassemble divers amis malgaches de même génération, dont Joseph-Honoré Rabekoto (Lys-Ber), Raharolahy, James Raoely et Razafitsifera, également préoccupés de l’avenir de la culture et de la littérature malgaches dans le contexte de la colonisation et dans un environnement bilingue.

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Le journal Vendémiaire mène périodiquement de grandes enquêtes. Début 1935, le Prix Moréas 1933, Jean Lebrau, Mac-Orlan et d'autres écrivains répondent à trois questions sur la jeunesse paysanne. Le 10 avril, un autre questionnaire, sur la jeunesse noire. On interroge des hommes de terrain, des experts et des hommes de couleur. Au rang des spécialistes, l'incontournable Pierre Mille en sa qualité de Président de la Société des Écrivains coloniaux et membre de l'Académie des sciences coloniales ; Marius-Ary Leblond, Prix Goncourt 1909 et Président du Syndicat des Directeurs de Journaux de la France extérieure mais surtout, faut-il ajouter, chantre de la plus Grande France et de la nécessité de faire de l'Outremer des terres de peuplement. C'est au milieu de ce concert qu'intervient Rabearivelo, aux côtés de son confrère et ami guyannais René Maran.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Rabearivelo, interrogé au nom de la jeunesse malgache - pour le journal Vendémiaire -, s'excuse d'en être déjà trop éloigné. Il déplore néanmoins ce penchant qu'il observe autour de lui, une fascination irréfléchie vers tout ce qui provient de Là-Bas. Les jeunes ne rêvent que d'aller visiter Paris. Mais pour y faire quoi s'inquiète-t-il ?
Au détour de cette réponse, bien qu'établissant la différence entre " chamites " et " malayo-polynésiens ", il se solidarise avec les animateurs de la revue du Monde Noir à partir d'un commun dénominateur : ne sommes-nous pas des " mélaniens " ? Tous autant invus par le monde Blanc qui ne les considère qu'à partir de leur statut d'indigène.
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