Un feuillet manuscrit recto (21 x 27), sans date et non signé. Poème marqué " I (Pour Armand Guibert)" et contenu dans une chemise intitulée Proses pour Durtal. Quasiment identique à la version de Ms3, écrit de façon plus hâtive.
10 feuillets non attachés, datés du 15/3/33 au 25/12/34.
Pour le premier poème :
Ms1a : première version sur Ms1, f° 1r.
Ms1b : deuxième version sur Ms1, f° 1r, en bas de page.
Ms1c : troisième version du poème sur Ms1, f° 1v.
Dans ces poèmes écrits suite à une période de convalescence, le poète, chétif, plus réceptif aux ondes et souffles de la terre, exsude son for intérieur. Si bien qu'il aura du mal à poursuivre, une fois rétabli, cette série de poèmes ; tant, qu'il s'interrogera - dans ses Calepins Bleus - sur les rapports étroits entre maladie et poésie. En tout cas, cette série de poèmes français montre un Jean-Joseph Rabearivelo dans toute sa simplicité ce qui infirme le jugement péremptoire d'un Jean Amrouche assènant que tout était faux chez Jean-Joseph Rabearivelo, toujours noyé de réminiscences et d'artifices littéraires.
Poèmes marqués : I (Pour Armand Guibert) et II (Pour Arsène Yergarth) donc nous n’avons que le début, la page suivante étant manquante.
Dans ces deux poèmes se manifeste toute la vitalité de Jean-Joseph Rabearivelo, sa joie de vivre dont parle son collègue Robert Boudry ; une poésie dépouillée, nue comme un galet, où le poète ne s'enrubanne plus de rhétorique ; s'étant délesté de tout ce qui masque le réel, il dit le monde qui l'entoure, son harmonie entre la lecture et la nature, entre Ici - Madagascar - et Là-Bas - l'Afrique du Nord de Yergath et Guibert - confondus dans "cette minute d'interrègne / au royaume des feuilles / où jeune tout ce qui fait fleur".Dans ces poèmes écrits suite à une période de convalescence, le poète, chétif, plus réceptif aux ondes et souffles de la terre, exsude son for intérieur. Si bien qu'il aura du mal à poursuivre, une fois rétabli, cette série de poèmes ; tant, qu'il s'interrogera - dans ses Calepins Bleus - sur les rapports étroits entre maladie et poésie. En tout cas, cette série de poèmes français montre un Jean-Joseph Rabearivelo dans toute sa simplicité ce qui infirme le jugement péremptoire d'un Jean Amrouche assènant que tout était faux chez Jean-Joseph Rabearivelo, toujours noyé de réminiscences et d'artifices littéraires.