Espace Afrique-Caraïbe

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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : B. Giauffret
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Cette recension de B. Giauffret pointe la vivacité d'un récit alerte mettant en scène Djouma, chien de Batouala, et permettant de parcourir la brousse africaine, offrant  du coup des  aperçus saisissants sur les mœurs et modes de vie de ses habitants. 

Mais pour l'auteur de l'article, l'essentiel du roman est ailleurs ; il réside dans le dévoilement des exactions coloniales, provoquées en particulier par la volonté d'exploitation effrénée du caoutchouc. L'article met en doute le nouveau visage philanthropique affiché par le système colonial.

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Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Riovine
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Riovine, folio 1r

Nous ne connaissons de cette pièce qu’un vestige partiel : un cahier d’écolier marqué 2, contenant 23 feuillets manuscrits recto verso, couverts d’une écriture appliquée. Le cahier comprend la fin de la pièce (de la scène IX de l'acte II jusqu'à la fin, acte III scène XII.)

Il s’agit d’une intrigue amoureuse. Le jeune Ratovo (neveu du Gouverneur et soldat garde-frontière) aime la belle Ranivo (fille du Gouverneur), mais il ne peut se déclarer et brûle d’un amour impossible ; Ranivo s’apprête à épouser Rasela. À l’acte III, coup de théâtre, l’ennemi sakalava attaque et disperse la noce. Ratovo est blessé ; agonisant, il avoue en public son amour pour Ranivo et meurt en bénissant le nouveau couple.

Le lieu de l’action est la ville de Vohitrarivo (imaginaire ?). Les dialogues sont entrecoupés de chants.

Auteur : Maran, René
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75- Pan

Knut Hamsun, pseudonyme de Hans Pedersen (1859-1952), écrivain norvégien, Prix Nobel de Littérature en 1920. La Faim date de 1890.

 

76- Vibones

Louis de Gonzague Frick (1883-1958) : poète, journaliste. Il était l’ami d’Apollinaire. Poetica date de 1929.

 

77- L’horrible mort de Miss Gildchrist

Jean-Toussaint Samat (1891-1944) : journaliste, auteur de romans policiers et de romans populaires. Parmi ses livres : Sangar Taureau (1922), Camard Gardian (1924), Mangamasch, la fille aux yeux bleus (1927).

Auteur : Feraoun, Mouloud
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ce sont les brouillons des lettres écrites par Feraoun à ses amis, ses collègues et à ses supérieurs. Elles documentent les aléas de la rédaction et de l'édition du Fils du pauvre. Comme certaines de ces lettres sont des réponses, elles permettent de faire des hypothèses sur les conseils de rédaction donnés à Feraoun par les personnes avec lesquelles il avait échangé à l'époque.

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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La section "Dixains" de Sylves comporte douze poèmes, en mètres classiques. Toutes les pièces impaires sont en alexandrins. Les autres ont des mètres plus courts : de sept à dix syllabes sauf pour le n° 8 où alternent octosyllabes et alexandrins.

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 MATUTINALES.jpg
Ces vers tendent à exprimer l'état de fièvre, poétique dirions-nous, car le corps, chétif, l'enveloppe corporelle amenuisée, la réceptivité sensorielle est accrue. Jean-Joseph Rabearivelo regrette sa convalescence ayant été l'égérie des premiers poèmes de Galets ; or, il ne retrouve plus cette "fièvre âpre de matutinal" sans laquelle il ne saurait poursuivre le recueil. Il s'interroge, dans les Calepins Bleus, sur les rapports de la maladie avec l'écriture.

Collection : Journal 1955-1962
Auteur : Feraoun, Mouloud
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Ce premier cahier du Journal 1955-1962 de Feraoun a été publié pratiquement tel quel si l'on ne tient pas compte de quelques corrections d'ordre typographique indiquées par l'écrivain lui-même.
Le contenu de ce manuscrit a d'abord été constitué des notes préparatoires au roman intitulé Témoin à charge (F. 1r.) dont l'action allait se passer pendant la guerre.
Le tout se présente sous une forme romancée et  est divisé en quatre chapitres.

Collection : Chants d'Iarive
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN IARIVE SNOBO Couv 1.jpg
Projet d'un choix de poèmes provenant des recueils précédents et traduisant le rapport authentique au natal du poète.
Le titre de la première partie (Snoboland) doit son nom à un néologisme inventé par Fernand Divoire (auquel cette partie est dédiée) à propos de l'œuvre de Paul Claudel, qui "n'a conquis que le Snoboland" (les gens de lettres, notamment parisiens ; Introduction à l'étude de la stratégie littéraire, 1912).

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

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Ce manuscrit provient du fonds Brazzaville et porte le numéro 47. 
Comporte une page de titre calligraphiée en trois couleurs (noir, rouge et rose), suivie au verso d’une page dédiée à une citation de John Updike mise en exergue : « Un livre est une fenêtre ouverte sur la vie ».
Le recueil, qui occupe 139 pages, est constitué de textes hétérogènes, en majorité des poèmes pourvus d’un titre et parfois d’un sous-titre, et à partir du feuillet 55 de deux proses narratives laissées inachevées au bout de quelques pages ; à la fin du recueil, trois pages ne comportent qu’un numéro et titre de chapitre, voire le numéro seul : « 3. La liste bleue » [f° 71r] ; « 4. Les marchands de paix » [f° 80r] ; « 5. » [f° 87r].  

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE MAN1 Poème départ.jpg
Ce feuillet manuscrit présente un brouillon du "poème du départ et du regret", qui sera intégré à la section "Gloses musicales".
Il n'a pas été classé dans l'édition papier (2012) de Chants pour Abéone.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
NUM POE TAP1 Poème départ 0.jpg
Cet ensemble poétique, thématiquement le plus homogène depuis La Coupe de Cendres et intitulé tout d’abord « Le poème du départ et du regret », trouva assez vite le nom d’une déesse romaine mineure, divinité présidant au départ, Abéone, dont Jean-Joseph Rabearivelo s’obstine à orner le nom d’un accent, et l’affuble ainsi d’un exotisme imprévu. Car la façon de traiter le thème du départ et de l’adieu y est typiquement malgache : le jeune poète, tout comme d’autres jeunes hommes de sa génération, ressent sans cesse en lui l’appel de l’ailleurs, qu’il s’agisse de l’Europe et de la France vers lesquelles Jean-Joseph Rabearivelo rêva de voguer un jour ou du retour vers les sources ancestrales, la Polynésie des origines.

Collection : Poema Verba
Auteur : Sony Labou Tansi
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Poème publié in Christian Descamps, Poésie du monde francophone, Paris, Le Castor Astral/Le Monde, 1986, 221 p ; p. 93., dont Sony envoie une copie à Sônia O. Almeida.

Collection : Chants pour Abéone
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 SUR 3 CORDES 1.jpg
Inspirés par haïku, les poèmes des Trèfles ne s'alignent pourtant sur leur modèle japonais ni en matière de mètre, ni en matière de tonalité. En jouant sur les mètres de neuf, 12, 14, 16, voire 18 syllabes, le poète aborde les thèmes de ses premiers recueils - l'amour et la mélancolie pour passer ensuite à une réflexion esthétique.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN SUR 3 CORDES dedi 1.jpg
Inspirés par le haïku, les poèmes des Trèfles ne s'alignent pourtant sur leur modèle japonais ni en matière de mètre, ni en matière de tonalité. En jouant sur les mètres de 9, 12, 14, 16, voire 18 syllabes, le poète aborde les thèmes de ses premiers recueils - l'amour et la mélancolie pour passer ensuite à une réflexion esthétique.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN SUR 3 CORDES dedi 2.jpg
Inspirés par le haïku, les poèmes des Trèfles ne s'alignent pourtant sur leur modèle japonais ni en matière de mètre, ni en matière de tonalité. En jouant sur les mètres de neuf, 12, 14, 16, voire 18 syllabes, le poète aborde les thèmes de ses premiers recueils - l'amour et la mélancolie pour passer ensuite à une réflexion esthétique.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN2 TREFLES couv.jpg
Inspirés par le haïku, les poèmes des Trèfles ne s'alignent pourtant sur leur modèle japonais ni en matière de mètre, ni en matière de tonalité. En jouant sur les mètres de neuf, 12, 14, 16, voire 18 syllabes, le poète aborde les thèmes de ses premiers recueils - l'amour et la mélancolie pour passer ensuite à une réflexion esthétique.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE  MAN2 TREFLES TOUJOURS 1.jpg
Inspirés par haïku, les poèmes des Trèfles ne s'alignent pourtant sur leur modèle japonais ni en matière de mètre, ni en matière de tonalité. En jouant sur les mètres de neuf, 12, 14, 16, voire 18 syllabes, le poète aborde les thèmes de ses premiers recueils - l'amour et la mélancolie pour passer ensuite à une réflexion esthétique.

Collection : Ici commence ici
Auteur : Sony Labou Tansi
Fac-similé _Ici commence ici_.pdf
Manuscrit du fonds des éditions CLÉ à Yaoundé (Cameroun). Le recueil tel qu’il a été publié comprend 17 poèmes numérotés et sans titre. La 1ère de couverture, qui nous a été transmise dans un document sous format Word daté 13/01/2009, comporte un dessin scanné et une légende tapuscrite : « Pauvre Humanité / Elle souffre de blanc », signée SLT.
Nous n'avons pas eu accès au brouillon de ce recueil, l'éditeur n'ayant pas consenti à nous en transmettre une copie d'usage.

Collection : Trèfles
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Inspirés par le haïku, les poèmes des Trèfles ne s'alignent pourtant sur leur modèle japonais ni en matière de mètre, ni en matière de tonalité. En jouant sur les mètres de neuf, 12, 14, 16, voire 18 syllabes, le poète aborde les thèmes de ses premiers recueils - l'amour et la mélancolie pour passer ensuite à une réflexion esthétique.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE TAP1 Ponctuelle 1.jpg

6 feuillets manuscrits (13 x 22, fos 3 à 8), datés du 22/7/27 au 28/8/27 contenant « À Philippe Chabaneix », « Ô toi qui l’aurais lu pour sa grande tendresse… », « À J.-H. Rabekoto », « À G.-Henri de Brugada », « À Robert-Edward Hart », « À Tristan Derème » regroupés dans « La Guirlande à l’amitié », accompagnés de 13 feuillets tapuscrits.

Collection : Amour des mots (L')
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La page de titre (f° 2r) porte L’Amour des Mots, dessiné en deux couleurs, noire et bleue ; c’est le titre du recueil, suivi au verso par un autre paratexte de cinq lignes, non titré. Alors que le cahier est le support de trois textes de genre, d’encre et sans doute d’époque différents, seul le premier ressortit de la poésie stricto sensu. Le recueil ne contient qu’un poème continu sur quatre feuillets écrits recto et verso, composé de strophes séparées par un alinéa ; en haut et au recto du feuillet 4, un astérisque marque une ponctuation plus forte, sans qu’il soit possible de décider si le texte qui suit constitue un poème autonome. Le poème est écrit à l’encre bleue, semble-t-il d’un seul jet, avec peu de ratures. Cependant il a été intitulé au cours d’une relecture (titre ajouté et souligné au-dessus de l’incipit) : Poema : 170 mots dans un acquarium

Au verso de la dernière page du recueil se trouve, écrit plus tard à l’encre noire, le plan de l’œuvre projetée, de genre indéterminé, avec l’annonce des titres de sections ou chapitres :

1/   L’amour des mots
2/ - Le Quatrième côté du triangle
    - Le Soleil s’est trompé de feu
    - Julienne
3/   La Maison des mots

Au feuillet suivant, sous le titre « Le Quatrième côté du triangle », commence une prose narrative mettant en scène un couple marié de Brazzaville, Lazare et Paulette, et qui occupe deux feuillets et demi.

Dès lors, on peut avancer la conjecture que le titre initial du recueil, L’Amour des mots (AM), ayant changé, en cours de cahier, de destination générique, l’unique poème qu’il contenait, devenu Poema : 170 mots dans un acquarium, se présente comme une première ébauche, sinon l’avant-texte, de 930 Mots dans un AQUARIUM. Ce recueil sera d’ailleurs composé lui aussi de poèmes et de proses, dans lequel « Julienne » se retrouve comme prénom parmi ceux des « Cent femmes », et « La Maison des mots » se reconnaît aussi bien dans « Le Grand Congrès des mots », une prose narrative réaliste, que dans « Le Congrès des mots », titre du dernier poème. Quant au titre initial, L’Amour des mots, il semble avoir été repris et modifié pour intituler un poème autonome, « Le cœur des mots ». Dernière coïncidence, la plus probante pour établir la filiation de 170 Mots… à 930 Mots, c’est la réécriture de celui-là dans celui-ci, notamment dans le premier poème, « Lundi », de « La semaine des mots » : 

J’ai dit hier soir
que j’éplucherais
ton âge et ton cœur…1

1 Références à la version publiée : « 930 Mots dans un AQUARIUM», in Sony Labou Tansi, SLT. L’Atelier de Sony Labou Tansi, vol. II, op. cit., respectivement : pp. 113, 194-203, 213-214, 171-175 et 133.


Collection : Soirs malgaches
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
DOC140317-14032017100551.pdf
Premier poème publié par Rabearivelo en vers français.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Malgré ses 24 ans, le poète se voit déjà dépossédé des richesses exubérantes du jeune âge comme de ses excès flatteurs ; il se sent entrer dans une maturité qui l’inquiète en raison de l’incertitude qui plane sur le temps qu’il lui reste. La pensée de la mort en lien avec certains de ses modèles préférés comme Laforgue, décédé précocement, et avec le respect dû aux ancêtres, comme à leurs tombeaux, continue à l’obséder. Il se fait le chantre d’une esthétique désabusée et dédaigneuse qui renie tant les illusions faciles que les souvenirs complaisants pour affronter la vérité de son destin ou de sa situation et il fait montre alors d’une lucidité déchirante : il se sait et se voit s’éloigner de la langue de ses ancêtres pour se couler de plus en plus résolument dans un idiome étranger qu’il aime profondément, bien qu’il le sente et le sache parfois incompatible avec ce qu’il souhaiterait exprimer. Et même si, par la thématique mise en œuvre, chacun des ensembles poétiques qu’il va désormais concevoir s’accomplira de plus en plus distinctement en apothéose du monde ancestral, celle-ci, hésitant entre le thrène et l’éloge, laissera le poète dans la position inconfortable d’un exilé de l’intérieur.

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Manuscrit autographe conservé par l’IRCrES-CNR (Moncalieri, Italie). 
Le recueil 
réunit 28 poèmes de longueur inégale, numérotés de 1 à 26 (avec répétition des numéros 2 et 21), et un poème dédié à Pascal Bemba inséré entre le deuxième poème 21 et le 22.

Le texte couvre 99 pages d’un cahier grand format, précédées d’une feuille blanche ; le frontispice mentionne le titre, écrit au feutre rouge à pointe carrée, dont le trait est mis en évidence au stylo-bille bleu. La date et la signature sont écrites à l’encre noire, la même que celle utilisée pour transcrire les derniers poèmes. Elles ont été sans doute ajoutées à la fin du processus d’écriture.

Le manuscrit présente des caractéristiques graphiques intéressantes à signaler.
L’écriture n’est pas alignée à gauche mais, en partant normalement de la moitié de la page, elle descend progressivement en oblique vers la droite. Il s’agit d’un artifice pour rendre la parole poétique plus concrète : la transcription imprimée garde ce même aspect en reproduisant une sorte de photographie du texte. Parfois, la ligne oblique est modifiée soit pour apporter des corrections, en occupant aussi la partie de la page à gauche qui reste habituellement blanche, soit pour obvier à un manque d’espace, soit pour d’autres raisons encore.
Les vers sont regroupés en strophes, parfois difficiles à délimiter du fait d’une distinction peu claire entre lesalinéas, surtout en cas de corrections successives. L’utilisation des majuscules n’est pas décisive à cet égard, tantôt parce que leur utilisation ne respecte pas des règles précises, tantôt parce que, parfois, la graphie ne permet pas de se prononcer avec certitude.

Les corrections apportées par l’auteur en des moments successifs constituent un autre sujet d’intérêt génétique. Dans la première partie du recueil, de « 1. Mathématiques » à « 2. Dans le creux… » (fos 3r-14r), l’écriture est à l’encre bleue avec de nombreuses corrections et adjonctions, très évidentes parce qu’elles sont tracées dans une encre plus sombre. On pourrait formuler l’hypothèse qu’il s’agirait ici de la première version des poèmes, tout comme dans le cas de « 3. On m’a dit… » et « 4. Pour Émile Biayenda » (fos14v-21v) – rédigée avec la même encre bleu foncé, mais avec un nombre de remaniements plus modeste. Du poème « 5. Tu m’as pris… » jusqu’à « 18. Au sortir… » (fos14v-42r), l’écriture, à l’encre bleue, est très régulière et présente peu de variations. Par conséquent il est pertinent de supposer qu’il s’agisse de la transcription d’une rédaction antérieure. Avec le poème « 19. Il était une fois… » (de la fin de fo42r), à l’encre noire, la série des textes qui contiennent des révisions successives s’achève. De « 20. Dis-moi… » (fo44v) jusqu’à la fin du recueil (fo52r), malgré quelques modifications, il semble encore question de transcription. De toute façon, dans tout le texte, la graphie apparaît propre et soignée, écrite pour être lue.

Enfin, la numérotation n’est pas séquentielle. La première anomalie réside dans la répétition du numéro 2. Le deux désigne aussi bien « Poétation » que « Dans le creux… ». À cause de la cohérence thématique entre les deux textes, on pourrait considérer ce dernier comme la deuxième partie du texte précédent. En revanche, du fait de leurs tons, de leurs thèmes et de leur collocation géographique divergents, « Il faisait nuit… » et « Nous marchions… » (fos 47v-48r), les deux poèmes affectés du numéro 21, paraissent témoigner des moments et des lieux différents de leur rédaction respective. La transcription dans le manuscrit serait successive. L’ordre des poèmes dans le recueil est sans doute bien défini, mais leur numérotation laisse supposer la nécessité d’une ultime mise au point de l’auteur. En outre, le poème suivant, intitulé « À Pascal Bemba », n’est pas identifié par un numéro, tout en constituant un texte autonome, séparé de celui qui précède de manière nette.

Parfois, certains écarts linguistiques posent problème. La référence en est sans doute une variante non codifiée du Congo, remaniée par l’expérience et par la volonté poétique de l’auteur. Toutefois, en l’absence d’instruments objectifs permettant d’établir avec netteté la variante congolaise, on procédera par contraste avec le français hexagonal en sauvant la forme originelle, et en indiquant, le cas échéant, la coquille conformément aux principes généraux d’édition de ce volume.
 

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN Masque Bijou Gauguin Fuite 1.jpg
Poèmes :
I. "Quoi te finir avec des masques" 
II. "Le charme inattendu d'un bijou rose et noir"
III. "Ô pour quel Gauguin"
IV. "Fierté rapide et décevante"

Collection : Le Banza
Auteurs : Victor Jean-Louis Baghio'o
Le Banza Tps_00001-20230303_163435.jpg

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Un florilège de proverbes, d'images, de lieux communs non ineptes mais le lieu d'une communauté, ici les deux familles des futurs époux. à travers lesquels s'incarne la voix des ancêtres.

Collection : Galets
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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10 feuillets non attachés, datés du 15/3/33 au 25/12/34.
Pour le premier poème :
Ms1a : première version sur Ms1, f° 1r.
Ms1b : deuxième version sur Ms1, f° 1r, en bas de page.
Ms1c : troisième version du poème sur Ms1, f° 1v.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Jean-Joseph Rabearivelo invoque la terre d'Iarive : qu'elle jaillisse et infuse les veines du poète afin que s'exauce " l'âme des Ancêtres ". Le poète se place sous le " signe ardent " de Charles Maurras à l’écoute du " pays réel " ; c’est la figure de l’homme du cru vivant le pays de manière spontanée, en parfait accord avec l’esprit du lieu et le prolonge à travers les âges. Ainsi donc à la Nature : " tel, pénètre mon sang et mûris ma pensée " pour qu’elle s’immerge dans " l’âme éternelle et première / des chantres d’Iarive ". Le Chant se pose comme l’égérie d’un nationalisme, intégral car indigène - éloge du terroir - et auréolé du culte des Morts ; c'est un appel à se recueillir sur la " série des autels aux divinités indigènes " (Barrès) ; ici est le cœur de toute poésie vraie et primitive.

Collection : Volumes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Les ratures, la superposition de l'encre bleue sur le crayon papier, le motif du poème et le champ lexical s'enchainent, piétinent... tout cela atteste d'un état premier du brouillon. Nous assistons à la progressive genèse du poème. Rabearivelo y cherche l'équilibre et comme il l'écrit dans ses Calepins Bleus : ce " mouvement élusif tout autant qu’expansif ". C'est ce qu'il prise le plus. Moins qu'un respect métrique, dont il semble avoir épousé le rythme, dans cette " langue adoptive " (voir dans Volumes, "À Robert-Edward Hart"), se dégage un art consumé de la pointe. Rabearivelo prépare une image de clôture à la fin de chacun d'eux. L'écriture fonctionne comme un revenez-y autour d'un même motif, c'est cela qu'il importe d'exprimer selon un art poétique constitué au fil de ses multiples lectures : de Baudelaire à Mallarmé, en passant par les courants les plus contemporains des années 1920-1930 - même si parfois oubliés, n'ayant pas toujours fait école...

Auteur : Jeanne Marquès
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Cette recension, signée Jeanne Marquès, met l'accent sur l'aspect documentaire d'un récit original qui, dans le prolongement de Batouala, donne à connaître et à apprécier la vie et les mœurs des habitants ainsi que les réalités coloniales de l'Afrique équatoriale des années 1920.

L'article insiste sur la qualité du témoignage d'un roman tout en empathie, dont l'auteur "issu de la même race que les personnages du monde représenté", apporte ainsi un plaidoyer en faveur de ces Africains à la psychologie naïve, doublement victimes de la violence des éléments et de l'exploitation capitaliste, et à qui il sied d'apporter l'héritage du monde des lumières.

Collection : Fleurs d'extase
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
POE MAN1 FLEURS D EXTASE 1_1.jpg
Dans une couverture de cahier d’écolier, plusieurs groupes de feuillets au même format, en assez mauvais état (extrêmement raturés, cornés, encre délavée, presque illisible par endroits). Un premier groupe de 7 pages contenant des poèmes de 1922 numérotés de 171 à 211 ; un deuxième de 11 pages avec les poèmes 212 à 259 ; et un troisième de 15 pages avec les poèmes 261 à 317, datés de 1923. Sont inclus les poèmes « Consolation » devenu « À l’oubliée », n° 184, daté du 15/3/22 ; « Qu’as-tu… » devenu « À mon souvenir », n° 209, daté du 14/4/22 ; et « Le poème des Désenchantements » devenu « Désenchantement », n° 299, daté du 10 ou 12/4/23.

Collection : Le Banza
Auteurs : Victor Jean-Louis Baghio'o
 Le Banza ou la catastrophe_00002.jpg

Auteur : Feraoun, Mouloud
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deuxième cahier de la suite des huit constituant le brouillon du roman.

Auteur : Feraoun, Mouloud
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le feuillet volant est le brouillon de l'incipit connu de l'édition de 1957.

Collection : Sylves
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
4-YE-478.pdf
Édition de 1927, Imprimerie de l'Imerina.
Formats de sortie

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