Transcription & Analyse
[1] Claude-Louis BERTHOLLET (1748-1822) et Jean-Simon BERTHÉLÉMY (1743-1811).
[2] Monge après avoir suivi Saliceti dans ses missions politiques à Modène et à Livourne, le quitte pour revenir à Florence avec Miot. Voir les lettres n°38 et 39.
[3] Pierre-Anselme GARRAU (1762- 1819).
[4] André-François MIOT (1762-1841), ministre plénipotentiaire à Florence.
[5] François CACAULT (1743-1805) ministre plénipotentiaire à Gênes chargé de veiller à l’exécution des clauses de l’armistice de Bologne signé avec le pape Pie VI relatives aux indemnités financières. Voir lettre n°25.
[6] Miot a toute sa famille en Italie avec lui : sa femme Adélaïde-Joséphine ARCAMBAL (1765-1841) et leurs deux très jeunes enfants Rosalie Françoise Caliste MIOT (1792-1866) et René Hyacinthe MIOT (1795-1815).
[7] L’exécution de l’armistice de Bologne du 23 juin 1796 relativement aux objets d’art et de sciences est suspendue le 3 vendémiaire an V [24 septembre 1796]. Voir les lettres n° 29 et 30.
[8] Louise MONGE (1779-1874) et Anne Françoise HUART (1767-1852), jeune sœur de Catherine, son mari Barthélémy BAUR (1752-1823) et et leur fils Émile BAUR (1792- ?).
[9] Jean-Baptiste LALLEMENT (1736-1817).
[10] Monge n’envisage pas encore d’aller en tant que commissaire à Venise. Il y est en mission en aomut 1797. Voir les lettres n° 118 à 127. C’est au printemps 1797 que la situation diplomatique entre la France et la République de Venise se tend jusqu’à la déclaration de guerre de la France le 15 Floréal an V [2 mai 1797]. Voir les lettres 84, 89, 90 et 93.
[11] Voir la lettre n°46.
[12] Nicolas-Joseph MAREY (1760-1818) et Émilie MONGE se trouvent à Paris lorsque Catherine reçoit cette lettre. Et c’est Marey qui y répond. Cela montre la dimension familiale de la correspondance. Voir la lettre n°84. De Paris le 6 frimaire an V [26 novembre 1796], le négociant bourguignon en profite pour répondre à la lettre que Monge lui avait envoyée de Rome, le 30 thermidor an IV [17 août 1796](lettre n°22) : « J’approuve beaucoup les projets que vous avez de visiter la ville de Venise. Elle vous offrira outre mille morceaux précieux de peinture des Paul Véronèse, Bassanoti, des palais superbes de Palladio, l’image parfait d’un vaisseau à l’ancre dont le clocher de l’Église Saint Marc paraît être le mat. N’oubliez pas de voir la belle manufacture de glace de Murano dans l’une des lagunes à une lieue de Venise, ni les îles Borromées à quelques lieues de Milan ces dernières sont un véritable séjour de féérie. Vous trouverez à moitié chemin du lac Majeur un petit colosse de Rhodes, la statue de Saint Charles Borromée. »
[13] Pie VI, Giannangelo BRASCHI (1717-1799).
[14] Dans la réponse de Catherine du 9 frimaire an V [29 novembre 1796] apparaît une différence d’opinion entre Monge et Carnot au sujet de l’attitude à adopter vis à vis du Pape et des États pontificaux : « J’ai fait part à C[arnot] de tes réflexions, le jour même que je l’ai reçu, il était fort triste et me dit : « Cela est bien aisé à dire. Dans le moment où nous parlons Mantoue est peut-être débloquée, le sort de l’armée est très incertain. » Il avait reçu des dépêches du 22, qui n’étaient pas tranquillisantes. »
[15] Antoine-Christophe SALICETI (1757-1809) .
[16] Pour Bonaparte cela ne semble pas si certain. Voir lettres n°26, 27, 34, 35 et 36.
[17] Marey commente dans sa lettre de Paris le 6 frimaire an V [26 novembre 1796] : « Il paraît par vos lettres que vous renaissez à l’enthousiasme et que vous comptez beaucoup sur celui que les succès de nos armées ont fait naître parmi les habitants de quelques villes d’Italie. J’avoue que je doute beaucoup de la sincérité de toutes ces belles démonstrations d’attachement et de républicanisme et j’attends pour les juger un premier revers dont le génie de la liberté veuille toutefois nous préserver. » Voir les lettres n°48, 53 et 84.
[18] Charles-Godefroy REDON DE BELLEVILLE (1748-1820) Consul de France à Livourne.
[19] Dans sa lettre de Paris le 6 frimaire an V [26 novembre 1796], Marey lui écrit à ce sujet : « Quand au projet de révolutionner Rome, [je] le regarde comme chimérique. Que peut-on espérer d’une ville qui n’est composée que de Capucins, de pénitents, de confrères, de castrats et de fainéants ! « Veuve d’un peuple roi mais reine encore du monde. » Cette orgueilleuse cité tient encore le sceptre du fanatisme et de l’intolérance. Vous connaissez mal les Romains, si vous espérez retrouver parmi eux quelques étincelles du feu de l’enthousiasme républicain. Bornons-nous à recueillir les chefs d’œuvres des Scoppa, des Praxitèle, des Guides, des Raphaël et laissons ce peuple ignorant et superstitieux à ses madones et à ses prêtres. Vous ne dites pas si vous avez été à Naples. Faites en sorte d’aller voir ce beau pays peuplé de merveilles de l’art et de la nature. » Après ses rencontres avec Bonaparte à Milan, Bologne et après la signature du traité de Tolentino de février 1797, Monge introduit des changements dans son discours sur la position à adopter face à Rome. Voir les lettres n°51, 53, 62, 63 et 65. En 1798 alors qu’il œuvre à l’établissement de la République romaine, il s’étonne d’y parvenir aussi facilement. Voir la lettre n°156.
Relations entre les documents
Collection 1798 : Seconde mission en Italie Institution de la République romaine et préparation de l’expédition d’Égypte Pluviôse – prairial an VI |
Ce document a pour thème CSA- Fondation République romaine comme : |
156. Monge à sa femme Catherine Huart
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Collection 1796-1797 : Première mission en Italie, La commission des sciences et des arts Prairial an IV - vendémiaire an VI |
132. Monge à sa femme Catherine Huart |
a pour thème Campagne militaire (Italie) comme ce document |