Lettre non signée relative aux difficultés à trouver des manuscrits et au trajet prévu pour son retour vers la France
Images : Collections École polytechnique (Palaiseau, France). Reproduction sur autorisation.
[1] Traité de Milan entre la France et Venise signé le 16 mai 1797 [27 floréal an V]. L’article 3 stipule la remise de 20 tableaux et 500 manuscrits. Sur le choix des manuscrits, voir les lettres n°110, 114, 117, 118, 123, 127, 128, 130, 131 et 140.
[2] Voir la lettre n°140.
[3] Claude-Louis BERTHOLLET (1748-1822) a accompli seul une grande partie de la mission à Venise. Voir la lettre n°99. Il est le dernier membre de la commission à quitter l’Italie. Voir la lettre n°138.
[4] Jean-Simon BERTHÉLÉMY (1743-1811). Il part finalement seul pour la France. Voir les lettres n°122 et 132.
[5] Les projets de Monge ne se réalisent pas. Voir les lettres n°119 et 125.
[6] Guillaume-Charles FAIPOULT DE MAISONCELLES (1752-1817) ministre plénipotentiaire à Gênes.
[7] Il s’agit en fait de la lettre de Paris du 17 messidor an V [5 juillet 1797]. Catherine écrit : « J’ai, 4 lettres en route pour toi, à l’adresse du C[itoyen] Cacaut, une du 24, une du 28, une du 10 messidor. »
[8] Louise MONGE (1779-1874) et Marie-Élisabeth Christine LEROY (1783-1856) appelée Paméla. Il s’agit en fait de la lettre du 10 messidor an V [28 juin 1797].
[9] Jean-Mathieu-Philibert SÉRURIER, (1742-1819). Catherine écrit de Paris le 17 messidor an V [5 juillet 1797] : « Ne vous alarmez pas de ce que je dis. Mais je vois avec une vraie douleur que la paix ne se termine pas ; tu sais que les Républicains ne sont jamais si grands que dans le danger. Les ennemis de l’intérieur sont lâches. Lorsqu’ils voient les Républicains se réunir, ils se cachent, et se taisent. Les Cercles constitutionnels qui se forment, commencent à leur en imposer, mais les armées sont en présence, il ne faut qu’une étincelle pour allumer la guerre civile, la victoire restera comme de coutume aux amis de la patrie, mais c’est toujours avec du sang répandu. Nous avons assez arrosé l’arbre de la Liberté pour le faire prospérer. »
[10] Louise Monge dans sa lettre du 10 messidor an V [28 juin 1797] écrit : « Vous avez sûrement un bien beau temps à Rome et vous jouissez de l’été, tandis qu’ici nos mois de prairial et de messidor ressemblent au mois de brumaire et qu’il fait très froid. La pluie est continuelle dans ce pays depuis longtemps cela est fort malheureux pour les fruits, le foin et surtout pour la vigne on assure qu’il n’y aura pas de vin cette année. Ainsi si par hasard nous faisions les vendanges ensemble cette année nous ne jouirions pas de la joie qu’éprouvent tous les propriétaires lorsqu’ils font une bonne récolte. » Monge donne au commentaire personnel et familial de Louise une dimension plus « politique ». Voir la lettre n°118.
[11] Charles-Maurice de TALLEYRAND-PÉRIGORD (1754-1838). Catherine répond de Paris le 11 thermidor an V [29 juillet 1797] : « J’ai bien soupiré après ta lettre du 11 messidor, mon cher ami, l’événement du château Saint-Ange nous a été annoncé par les journaux plus de 8 jours avant la réception de cette lettre qui n’est arrivée que le 8 au soir, il y avait déjà 24 heures que les hoquets allaient bon train lorsqu’elle arriva. Je n’ai pas pu la lire tout de suite, Mad[ame] Moitte était dans la même inquiétude, elle avait déserté sa maison. » Voir la lettre n°108.
[12] Joseph ESCHASSÉRIAUX (1753-1824), GUYOT DE SAINT-FLORENT (1755-1834), Étienne-Marie BARRUEL (1749-1818) et Jean-Claude NAIGEON (1753-1832).
[13] Barthélémy BAUR (1752-1823) et sa femme, jeune sœur de Catherine, Anne Françoise HUART (1767-1852),
[14] Le fils du couple BAUR Émile BAUR (1792- ?).
[15] Louis MONGE (1748-1827) épouse en février 1796 Marie-Adélaïde DESCHAMPS (1755-1827). Parti au mois de mai 1796, Monge n’a pu la fréquenter que quelques mois. Voir la lettre n°156. Le 11 thermidor an V [29 juillet 1797], Catherine lui écrit : « Ton frère et ta sœur sont toujours à la maison. Ils sont allés coucher chez eux aujourd’hui ils reviendront demain, c’est une gentille femme, ton frère a l’air heureux. J’en suis bien contente. »
Huart, Catherine (1748-1847)