La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)

La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)


171. Monge à sa femme Catherine Huart

Auteurs : Monge, Gaspard

Transcription & Analyse

Transcription linéaire de tout le contenu
Rome, le 7 floréal de l'an VI[1]
 
Ne parle à personne de ma demi-confidence.[2]
J'attends toujours, ma très chère amie, de tes nouvelles avec grande impatience et il y a grande apparence, s'il ne survient pas contre-ordre du Directoire, et il n'y a pas de raison pour que ce contre-ordre ait lieu, ou si je ne suis pas appelé à Paris,[3] et il n'est pas probable que je le sois, que d'ici trois ou quatre jours je serai forcé d'aller joindre Berthollet.[4] Si cela ne me forçait pas de m'éloigner encore plus de toi, et si cela ne reculait pas de plusieurs mois l'époque où je m'étais flatté de te rejoindre pour prendre racine auprès de toi et ne plus te quitter, je ne serais pas grandement contrarié ; parce que l'Italie m'ennuie et que depuis mon départ je n'ai pas encore été accessible à cette exaltation douce qui me faisait battre le cœur l'année passée,[5] et qui pouvait te faire lire quelques unes de mes lettres avec intérêt.[6] J'espère, si je suis forcé à pousser plus loin mon voyage, si je revois Berthollet et beaucoup d'autres personnes que j'aime et que j'estime, si un nouveau spectacle aussi grand et aussi beau que celui de l'année dernière se présente à moi, j'espère, dis-je, que j'y serai sensible et que mes lettres pourront encore t'amuser.[7] Quelque chose qui arrive, celle-ci ne sera pas la dernière que je t'écrirai d'ici, mais la première tardera davantage à t'arriver, parce que celle-ci est portée par un courrier extraordinaire.
Si je m'éloigne davantage, ma chère amie, je t'écrirai le plus souvent que je pourrai. Je profiterai de toutes les occasions dont je pourrai avoir connaissance, et en supposant que les courriers ne partent pas fréquemment, je t'écrirai toujours à mon ordinaire et tu recevras mes lettres par paquet. Oh ! si j'avais avec moi un enfant qui pût profiter de l'instruction qu'il pourrait prendre d'un pareil voyage, et à qui elle serait bien plus utile qu'à moi, je serais enchanté de voir et d'apprendre avec lui.[8] Mais tous les soirs, en me retirant, je te ferais le détail des événements de la journée, je bavarderais avec toi ; je tâcherais de te faire voir les objets par mes yeux ; je chercherais à te faire aimer le pays où je serais, à te donner du regret de ne pas y être et qui sait, si je ne serais pas capable de te donner envie d'y venir.
Quelque part que ce fut, pourvu que la misère ne nous attaque pas, je t'assure que ce serait le paradis pour moi. Tu craignais dans une de tes lettres que je ne retournasse maussade et ennuyé de mon ménage. Tu ne m'as pas bien jugé. Ce qui me donne l'air occupé, c'est le travail dont je suis chargé. Mais si j'étais auprès de toi, sans besogne de commande qu'il fallut faire dans le jour, et enfin dans la même situation où j'étais dans la rue des Petits Augustins avant la Révolution, je suis persuadé que, du moins à beaucoup d'égards, tu me retrouverais comme j'étais alors.
Le secret qu'il faut garder sur l'expédition dont je peux faire partie m'a empêché de t'en parler plus tôt et m'empêche encore de te donner aucune indication.[9] Je le ferai dès que cela pourra avoir lieu sans inconvénients, et, en attendant, faisons des vœux pour la gloire et la prospérité de la République ! Puisse-t-elle marcher toujours avec la même rapidité vers les grandes destinées qui lui sont réservées,[10] et toi, puisses-tu penser quelquefois à moi, ne pas t'inquiéter de mon absence et mener pendant les quatre ou cinq mois qui vont venir une vie heureuse !
Adieu, ma chère amie, tu sais combien je t'aime tendrement.
Monge
 
J'embrasse de tout mon cœur la bonne Louise, son mari, son beau-frère,[11] Paméla,[12] Fillette, son mari, son enfant.[13] Fais mes compliments à toute l'École.[14]
 

[1] Copie de la bibliothèque de l’Institut de France Ms 2192 sur laquelle est inscrit « Archives d’Alphonse Marey-Monge auquel Madame Monge l’a donnée. ». Une autre copie se trouve dans la B.E. T. III pp. 156-157.

[2] L’expédition d’Égypte est préparée dans le plus grand secret. C’est la première fois que Monge aborde le sujet avec sa femme alors que dès le 17 germinal an VI [6 avril 1798­] . Voir infra et les lettres n° 131, 153, 154, 156, 157, 163, 164 et 177.

[3] Ce raisonnement de Monge donne beaucoup d’espoir à Catherine. Elle écrit de Paris le 16 floréal an VI [5 mai 1798] : « Que de plaisir ta lettre du 7 de ce mois, m’a fait mon cher bon ami. Je crois y entrevoir que tu reviendras près de nous quand tu sauras ta nomination au corps législatif, tu dois le savoir maintenant, tu as sûrement reçu ma lettre du 1er  de ce mois, c’est un courrier extraordinaire qui te l’a portée il est parti la nuit du 1er au 2. Je te l’avais adressée à Rome, à tout hasard car je ne t’y croyais plus, mais comme ce courrier devait te voir quelque part que ce fut, j’espère que tu l’a eue, et que tu es en route pour revenir ; oh je ne te lâcherai plus j’ai frisé de trop près, une séparation qui pouvait être éternelle quelle situation ! aucun des voyageurs n’ont encore écrits, juge donc mon cher bon ami être des années sans savoir où tu serais ni ce que tu deviens quelle existence ! » Voir la lettre n°168.

[4] Claude-Louis BERTHOLLET (1748-1822). Voir la lettre n°174. Selon Catherine, Berthollet a plus de raison de s’embarquer pour l’Égypte que Monge. Sa participation à l’expédition semble plus déterminée par sa situation conjugale que par sa pratique scientifique. Elle écrit en réponse le 16 floréal an VI [5 mai 1798] : «  […] tu n’as aucune raison de t’éloigner [de ta famille], si j’en juge d’après moi mon ami il me semble que tu ne dois pas être malheureux avec nous. » L’épouse du chimiste, Marie-Marguerite Baur,  s’est confiée à Catherine et à Monge. Elle écrit à ce dernier  le 30 germinal an VI [19 février 1798] : «J’ai sujet de croire, obligeant ami, d’après ce que vous avez bien voulu faire pour moi près de mon mari que vous ne serez point insensible à la nouvelle marque de confiance que je vous donne en vous faisant un récit succinct de notre existence respective. Il m’a quitté j’ai tout lieu de le croire plus occupé que jamais de l’adroite courtisane qui se fait donner de l’argent qu’elle doit toucher à volonté chez les [Donzonni] à Milan et autres galanteries à souhait que mon nigaud payera, je le crains, au dépend de dettes que nous venons de contracter de très bonne intelligence […], ayant emprunté à des personnes qui connaissent ses nouveaux goûts et qui s’apercevront que cela dérange l’ordre de mes finances si je ne rembourse pas promptement, ce qui sera infiniment humiliant pour tous deux, particulièrement pour moi ; il ne m’a laissé aucunement entrevoir que cela finirait, et j’ai bien sujet de craindre que cela ne nous mette pour la vie très mal à l’aise. Je n’ai point persisté dans le projet de séparation de bien, parce que je suis toujours première créancière, et que par là même je lui conserve ce qui nous reste, ce qui serait une faible ressource, mais un témoignage constant de l’attachement que je lui prouverai jusqu’à mon dernier moment. »

[5] Lors de sa première mission en Italie en tant que savant, menée au rythme des révolutions italiennes, des victoires et des stratégies diplomatiques du général Bonaparte. Les missions strictement politiques, administratives et institutionnelles ennuient Monge. Voir les lettres n°151, 160, 163, 168 et 182.

[6] Monge exprime à plusieurs reprises la différence entre ses lettres de la première mission en Italie et celles de cette dernière mission. Cela devient même un objet de la colère de Catherine dans ses deux lettres du 8 floréal an VI [27 avril 1798]. Voir les lettres n°163, 164 et 182.

[7] Monge emploie aussi le terme de « spectacle » lors du mouvement de révolutions stimulé dans les villes de la région de Modène. Voir la lettre n°35. Sur la nature grandiose de l’expédition voir les lettres n°131, 153, 163, 174, 176, 184 et 187.

[8] Le 16 floréal an VI [5 mai 1798], Catherine exprime en réponse une opinion bien différente sur l’expédition en utilisant la réflexion de Monge. Elle partage bien son avis selon lequel un tel projet s’adresse aux jeunes et cela lui permet de souligner que Monge n’a plus l’âge d’y participer. D’autre part elle semble aussi lui dire qu’elle a compris qu’il avait déjà participé à la conception et la préparation de ce projet  et que cela devrait lui suffire : « […] je ne trouve rien de beau dans une chose que je ne connais pas, nous admirerons bien mieux ici ensemble les grandes et belles choses qui résulteront d’une expédition conçue par d’aussi grands génies, ce n’est pas à ton âge qu’on court tant de hasard surtout lorsque cela fait le malheur de sa famille […]. Voilà bientôt la 21e fois que les genets fleurissent depuis que j’ai le bonheur d’être avec toi il n’y a que tes absences qui m’ont paru longues le reste a passé comme un songe, viens finir le reste de notre carrière ensemble, nous ne nous apercevrons pas de la vieillesse qui arrive à grands pas… » Monge n’aime pas apprendre et découvrir seul et aime se faire accompagner d’un enfant lorsqu’il voyage. Cela apparaît à plusieurs reprises. Voir les lettres n°9, 20, 48 et 173. Il semble que pour « bien voir » Monge ait besoin de « faire voir ». L’acquisition et l’élaboration des connaissances sont étroitement liées à leur transmission. Après sa formation élémentaire en mathématiques chez les Oratoriens de Beaune et de Lyon, Monge poursuit son étude des mathématiques en même temps qu’il commence à les enseigner à Mézières à partir de 1766. Cette caractéristique de sa pratique de recherche permet de saisir la dynamique d’élaboration de son œuvre mathématique. C’est chez les Oratoriens de Lyon dès 1764 qu’il s’initie à cette pratique alors qu’encore élève il est chargé d’un enseignement de Physique. Elle est décrite clairement dans le « projet de Directoire à l’usage des jeunes régents » dont les copies ont été diffusées dans les collèges de 1720 à 1750 : « La congrégation de l’Oratoire emploie ordinairement ses élèves à étudier et enseigner les humanités [...] [parce qu’elle] est convaincue qu’en mêlant l’instruction à l’étude, on s’instruit mieux soi-même [...].» Cité dans COSTABEL P. (1986), « L’Oratoire de France et ses collèges », L’enseignement classique au XVIIIe siècle, Paris, Hermann, pp. 66-100, p. 72. (La copie citée appartient aux archives de l’Oratoire actuel à Montsoult (S.-etO.) Costabel indique en note qu’elle a appartenu à Michel Chasles et paraît dater de 1750.) On retrouve ce trait dès la fondation de l’École polytechnique en 1794 lorsque parmi les élèves les plus brillants sont choisis des « chefs de brigade » qui ont pour tâche de guider les autres élèves.  TATON R. (1951), p. 39. 

[9] Monge justifie son silence auprès de sa femme. Il n’en dit rien pour ne pas l’inquiéter mais c’est le contraire qui se produit : elle se montre particulièrement blessée par cette attitude. Voir les lettres n°163, 164 et 182.

[10] Les femmes des savants tout en connaissant les motifs qui déterminent l’action de leur mari expriment leur difficulté à se positionner comme eux dans ce temps accéléré et orienté vers le progrès et le bonheur futurs. Au sein de l’idée de progrès ce n’est pas le présent qui détermine le futur, mais le futur qui détermine le présent et le rythme. Les femmes revendiquent leur perception ancrée dans le présent qu’elles vivent. Elles en viennent même à penser que ce présent qu’elles subissent est déterminé par l’idée de progrès et les projets mis en œuvre pour les générations futures. Cela montre un décalage entre le temps de la science et le temps à dimension individuelle et personnelle. Marie-Marguerite Baur, la femme de Berthollet écrit à Monge le 30 germinal an VI (voir la lettre n°3) : « L’importance de l’expédition qui doit faire le bonheur de l’univers nous impose des sacrifices, et l’on dira je l’espère, que nous aussi nous avons bien mérité de la patrie. » Catherine à son tour de Paris le 20 brumaire an VII [10 novembre 1798], alors qu’elle ne reçoit pas de nouvelles de Monge, elle exprime son découragement en remettant en cause l’idée du bonheur collectif qui conduit à corrompre le bonheur individuel : « […] je ne sais si le bonheur que vous préparez à la génération future sera apprécié par elle ce qu’il aura couté de larmes et de chagrin à la présente, quant à moi et aux miens qui ne l’éprouverons jamais, je ne fais qu’un vœu c’est celui de te savoir heureux, il paraît qu’il ne sera pas exaucé et que je n’aurais jamais le bonheur de te revoir, encore si je recevais de tes nouvelles directes, je me trouverais heureuse mais je n’y compte plus. » Ainsi, Catherine refuse de partager l’enthousiasme de Monge pour un projet de conquête militaire et d’expédition scientifique Le 20 Prairial an VI [8 juin 1798], elle écrit : « Ces grandes choses sont au-dessus de ma sphère, les heureux résultats seront pour des gens qui ne sauront pas seulement si nous avons existé, ni combien ils auront coûté de larmes. » Elle tient tout de même à lui faire remarquer que c’est la première fois qu’elle est en désaccord avec son action en faisant valoir son bonheur personnel et qu’elle a non seulement soutenu son engagement révolutionnaire mais aussi partagé sa vision et son projet avant même 1789, elle écrit de Paris le 19 germinal an VI [8 avril 1798] « Jouissons du reste de vie que nous avons encore à parcourir, oublions ensemble tous les sacrifices que nous avons faits l’un et l’autre à notre patrie, que je suis prête à recommencer si les mêmes dangers existaient, car sur cela tu sais que nous n’eûmes jamais qu’un [avis], que mon amour pour la liberté a devancé la Révolution. Aujourd’hui que la République a triomphé de tous ces ennemis laisse à d’autres à agrandir ses ressources ne t’en mêle pas. ». Voir les lettres n°181 et 182.

[11] Louise MONGE (1779-1874) et son mari Joseph ESCHASSÉRIAUX (1753-1824) dit l’aîné afin de le différencier de son frère René ESCHASSÉRIAUX (1754-1831).

[12] Marie-Élisabeth Christine LEROY (1783-1856) appelée Paméla.

[13] Anne Françoise HUART (1767-1852), son mari Barthélémy BAUR (1752-1823) et leur fils Émile BAUR (1792- ?).

[14] Catherine occupe le logement de fonction du directeur de l’École polytechnique même en l’absence de Monge. Elle sert alors d’intermédiaire entre Monge et ses collègues. Voir les lettres n°147, 151, 154, 156, 167, 177.

Relations entre les documents


Collection 1796-1797 : Première mission en Italie, La commission des sciences et des arts Prairial an IV - vendémiaire an VI

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120-2052_IMG.JPG 131. Monge à sa femme Catherine Huart

Collection 1798 : Seconde mission en Italie Institution de la République romaine et préparation de l’expédition d’Égypte Pluviôse – prairial an VI

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La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)
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La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)
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Collection 1798-1799 : Le voyage de Civitavecchia à Malte. l'expédition d'Égypte et le retour en France. Prairial an VI – nivôse an VIII

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Collection 1772-1793 : La correspondance de Monge, correspondant et membre de l'Académie des sciences

DSC04825.JPGMonge à Vandermonde [juillet 1783]
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Collection 1795-1796 : Les débuts de l’École polytechnique. Fin de la Convention et premiers mois du Directoire. Thermidor an III - pluviôse an IV

La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)
4. Monge à son gendre Nicolas-Joseph Marey
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Collection 1796-1797 : Première mission en Italie, La commission des sciences et des arts Prairial an IV - vendémiaire an VI

120-2052_IMG.JPG131. Monge à sa femme Catherine Huart
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120-2069_IMG.JPG7. Monge à sa femme Catherine Huart
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Collection 1798 : Seconde mission en Italie Institution de la République romaine et préparation de l’expédition d’Égypte Pluviôse – prairial an VI

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Notice créée par Marie Dupond Notice créée le 12/01/2018 Dernière modification le 11/02/2022