La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)

La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)


13. Monge à sa femme Catherine Huart

Auteurs : Monge, Gaspard

Transcription & Analyse

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Bologne, le 22 messidor de l'an IV de la République

Mes collègues, ma très chère amie, ont été plus heureux que Berthollet et moi ; ils ont reçu hier les premières nouvelles de leurs familles en date du 10 de ce mois, et nous, nous n'avons rien reçu[1] ; mais nous n'avons pas d'inquiétude parce que la citoyenne Moitte parle de toi et de la citoyenne Berthollet[2] comme étant en bonne santé.[3] Carnot qui a répondu à une lettre de Milan[4] me mande qu'il vous a fait passer les lettres que nous avions insérées dans celle qui lui était adressée ; ainsi nous sommes sûrs au moins que vous avez de nos nouvelles.[5] Nous vous avons écrit plusieurs fois depuis ; mais alors nous n'étions pas à portée de profiter de courriers extraordinaires, et nos lettres, qui auront vraisemblablement passé par Bâle, vous arriveront quand il plaira à Dieu. Saliceti,[6] qui est ici en passant, viendra dîner aujourd'hui avec nous; nous lui remettrons celle-ci et il l'expédiera par le premier courrier extraordinaire si toutefois, dans ses courses rapides, il ne l'oublie pas.[7]

Nous avons encore à faire ici pour trois ou quatre jours ; nous sommes fort occupés de nos emballages qui contiennent des objets très précieux en tout genre. Indépendamment des beaux tableaux de Bologne, nous envoyons à Paris une donation manuscrite faite à l'église de Ravenne, sur papyrus en l'an 490, c'est-à-dire il y a 1306 ans,[8] [beaucoup de manuscrits anciens et de premières éditions imprimées.][9] Je crois que la Bibliothèque nationale sera très contente de notre envoi.[10]

Nos affaires terminées ici, nous nous rendrons à Florence où nous serons sans fonction et où nous attendrons que notre ambassadeur à Rome[11] nous avertisse qu'il est temps de nous rendre dans cette capitale du monde chrétien. Je crois que nous y serons dans une quinzaine de jours.[12]

Depuis que nous avons descendu le Mont-Cenis, nous sommes constamment dans la même plaine parfaitement unie et dans laquelle, pour peu qu'on s'élève au-dessus des arbres, la vue se porte à des distances immenses, et ne se termine qu'aux Alpes ou aux Apennins. Mais nous sommes au pied de ces dernières montagnes, et nous allons commencer à y entrer pour aller à Florence, et de là à Rome. Tout le pays que nous venons de parcourir est d'une richesse incroyable. Il n'y a pas un pouce de terre qui ne rapporte tous les ans ; la plupart des champs donnent deux récoltes chaque année, et les prés que l'on arrose à volonté en donnent quelquefois 5 ou 6. Cette fécondité, pour toute la Lombardie est, en grande partie, due à l'industrie des habitants qui, par le moyen de leurs canaux multipliés d'une manière incroyable, ont converti en prairies immensément productrices des terres qui sans cela ne seraient qu'un sable stérile comme les landes de Bordeaux. C'est aux Français qu'ils en ont l'obligation. C'est François ler qui, dirigé par Léonard de Vinci, a fait creuser le premier canal au moyen duquel on tire du Tessin une énorme quantité d'eau qui se distribue ensuite dans toute la Lombardie, et dont il ne va pas une goutte à la mer.[13]

Je te mandais dans ma dernière lettre que j'irai à Ferrare.[14] C'est Berthollet[15] qui y est allé ; il en est revenu hier soir. Il se porte bien et nous sommes en général tous en parfaite santé. Nous ne sommes contrariés que par les cousins qui nous piquent tous plus ou moins. Quant à moi, j'ai la peau à peu près comme si je sortais d'avoir la petite vérole ; mais je crois que cela me fait du bien; il y a bien longtemps que je n'ai eu autant de force.[16]

Présente mes respects à la citoyenne Berthollet et à la citoyenne Moitte, si tu as lieu de la voir. Son mari se porte aussi parfaitement. Quand nous étions dans la vallée de la Maurienne, il avait quelques hémorroïdes qui lui donnaient de l'inquiétude ; mais depuis que nous avons passé le Mont-Cenis, il n'en est plus question.[17] Il est fort gai, surtout depuis qu'il a reçu des nouvelles de la citoyenne Moitte.
Mille caresses de ma part à mon frère et ma belle-sœur,[18] au citoyen et à la citoyenne Baur ; le petit Émile doit être bien content de ne plus être contrarié par le papa Monge, dont on ne fait pas ce qu'on veut.[19]

Embrasse pour moi la bonne Louise ; je voudrais bien l'avoir ici pour lui faire faire connaissance avec un beau pays.[20] Comme elle se moquerait des pauvres habitants qui ne sont pour ainsi dire occupés toute la journée qu'à des actes du culte qui ne produisent rien.[21]
Mille choses à Victoire et à Paméla,[22] et compte sur les tendres sentiments de ton ami.
                                                 Monge

[1] Catherine reçoit cette lettre le 25 Thermidor. Elle y répond le 26 Thermidor an IV  [13 août 1796] : « Il est bien surprenant, mon cher ami, qu’il n’y ait que vous deux, Berthollet [et toi] qui ne receviez  pas de lettre, nous avons cependant employé la même voie que la C[itoyenne] Moitte. J’ai été en affranchir deux autres jusqu’aux sorties de France, d’autres par les relations extérieures  et enfin deux petits mots que Louise et moi t’avons écrits chez Carnot qui nous dit qu’un courrier  allait partir  pour le quartier général. Je ne sais si celle-ci aura le même sort, nous allons la porter au C[itoyen] Carnot, et une autre que je donnerai à une sœur du C[itoyen] Miot  qui a eu la bonté de m’offrir ses services. Elle m’a aussi donné de vos nouvelles indirectement, elle savait déjà que vous aviez  été chez son frère. Je me mets à ta place mon cher ami, je serais très affligée de ne pas recevoir de tes nouvelles, notre position est moins inquiétante que la vôtre, nous sommes à poste fixe, mais vous qui êtes ambulants, vous courez plus de dangers. »  L’adjectif « ambulant » sera repris par Monge plus tard pour caractériser son frère et lui-même auprès de leur femme dans l’expression « mari ambulant ». Voir les lettres n°164 et 187.

[2] Marie-Marguerite BAUR (1745-1829).

[3] Adélaïde-Marie-Anne MOITTE née CASTELAS (1747-1807). Dans sa lettre du 8 messidor [an IV] [26 juin 1796], Catherine indique la nature familiale de sa correspondance en soulignant sa différence avec celle de la femme du sculpteur Moitte. « La Citoyenne Moitte que j’ai le plaisir de voir deux ou trois fois depuis votre départ a dû écrire déjà deux fois à son mari, elle lui envoie une espèce de journal. Si ses lettres lui sont parvenues, elles vous mettront un peu au courant de Paris. Quant à moi je ne sors pas, je ne vois personne, et je ne sais rien. J’ai vu ton frère hier il se portait bien, il était venu pour avoir de tes nouvelles […]. » Les lettres de Catherine montrent que les femmes des commissaires Monge et Moitte se voient régulièrement, afin d’échanger des informations ou suppléer au manque de nouvelles de l’une ou de l’autre. Catherine écrit le 27 thermidor an IV [14 août 1796] : « La C[itoyenne] Moitte  est venue hier me dire qu’elle avait aussi reçu des nouvelles de son mari, elle m’a lu une page de sa lettre qui ne contient que des éloges de Berthollet et de toi. Il se loue bien d’être votre collègue […] ; ces éloges de la part d’un artiste aussi distingué que le C[itoyen] Moitte ont flatté mon petit amour propre, et ému ma sensibilité ; sa femme a mis une grâce charmante à me lire ce passage de sa lettre de huit pages. C’est une femme d’esprit extrêmement  honnête, je désirerais bien cultiver sa connaissance, j’ai le plaisir de la voir assez souvent. Je vais lui faire part des nouvelles que je reçois, et quelques fois des inquiétudes que le retard me cause. »    

[4] Lazare CARNOT (1753-1823), membre du Directoire chargé des questions militaires. Monge est à Milan du 6 au 16 juin 1796 puis du 23 au 28 juin 1796. C’est au cours de ces périodes que Monge a écrit à Carnot. La seule lettre à Carnot retrouvée et présentée dans le corpus est celle de Florence du 5 thermidor an IV [23 juillet 1796]. Voir la lettre n°16.

[5] Si Carnot est Bourguignon comme Monge, a été son élève à Mézières et un des promoteurs et des organisateurs de l’œuvre  collective des savants pour la défense nationale sous le Comité de Salut public en 1793 et 1794, les deux hommes ne semblent pas être liés par des sentiments d’amitié. Après le coup d’état du 18 fructidor an V [4 septembre 1797], Monge se réjouit des changements effectués par le Directoire en son sein même qui conduisent à la déportation de Barthélémy et à l’exil de Carnot. Voir la lettre n°132. Par contre, la correspondance de Catherine Monge prouve les rencontres fréquentes avec le couple Carnot. En 1791, Lazare épouse Sophie du Pont de Lierdt (1764-1813). Les 17 ans qui séparent Catherine et Sophie ne les empêchent pas d’entretenir des relations chaleureuses. Ainsi Catherine fait passer à Carnot des lettres pour Monge, elles empruntent alors la voie la plus sûre, celle officielle du Directoire.  Il lui arrive de profiter d’une visite à son amie Sophie pour écrire une brève lettre à son mari. C’est Catherine qui rappelle à Monge d’écrire à Carnot. L’aide apportée par Carnot apparaît clairement dans la correspondance échangée entre Gaspard et Catherine, mais elle est beaucoup plus manifeste dans les lettres de Catherine. Voir les lettres n°14 et 16.  La forte amitié qui lie Monge et Pache pourrait être un élément qui nuise à la relation entre Monge et Carnot. Carnot attaque violemment Pache lorsque ce dernier est ministre de la Guerre en même temps que Monge est ministre de la Marine en 1792 et 1793. Une anecdote symptomatique est rappelée par Grison dans sa notice biographique de Monge. Le 20 floréal an II (9 mai 1794), Pache et Carnot sont réunis chez Monge. Carnot et la fille de Pache, Madame Audouin, ont un violent échange. Le lendemain Pache, sa fille et son gendre, sont arrêtés. C’est sans doute à Monge que Pache et les membres de sa famille doivent d’éviter le tribunal révolutionnaire. GRISON E. (2000), « Gaspard Monge », Bulletin de la Société des Amis de la Bibliothèque de l’École polytechnique, n°23. [en ligne consulté le 27 septembre 2012] http://www.sabix.org/bulletin/b23/monge.html.

[6] Antoine-Christophe SALICETI (1757-1809) commissaire du gouvernement près de l’armée d’Italie. Il doit se rendre à Livourne afin de préparer les opérations de libération de la Corse en en chassant les Anglais.

[7] Catherine la reçoit deux semaines plus tard, le jour où elle lui écrit de Paris le 7 thermidor an IV  [25 juillet 1796].

[8] En 490-491, Giovanni Spatario offre l’ouvrage Chartula Donationis à l’Eglise de Ravenne ; elle se trouve ensuite à la bibliothèque de l’Institut des sciences de Bologne. (Voir PEPE L. (1993)) Voir lettres n°22 et 42.

[9] Passage ajouté et signalé par un dièse. Voir lettre n°12.

[10] Monge ne montre pas grand enthousiasme après sa visite de l’Institut de Bologne. Thoüin dans son récit souligne que la bibliothèque est constituée majoritairement par des ouvrages de théologie, de droit et d’histoire. THOUIN A. (1841), p. 193.

[11] André-François MIOT DE MELITO (1762-1841) Diplomate du Directoire, il est envoyé en 1795 en tant que ministre de la République française à Florence. Dans deux lettres du 14 messidor an IV [2 juillet 1796], Bonaparte le charge de l’exécution de l’armistice de Bologne signé le 5 messidor an IV [23 juin 1796] par lequel le pape s’engage à laisser librement circuler les troupes françaises et à fermer ses ports aux Anglais. Il semblerait que Miot se soit proposé d’effectuer cette mission. En effet Bonaparte lui écrit : « Je profite avec plaisir citoyen ministre, de l’offre que vous m’avez faite de vous charger d’une mission pour Rome. Je vous engage à partir sur-le-champ, vu la circonstance qui se passe dans la Romagne. » (746, CGNB). Miot doit veiller à « prendre toutes les mesures nécessaires pour l’exécution de l’armistice », de « requérir la cour de Rome de rétablir l’ordre dans la Romagne » et d’ « activer la rentrée des contributions ». Sa mission est associée à celle des commissaires des sciences et des arts. Voir les lettres de Bonaparte à Miot (747, CGNB) et au Directoire exécutif (779, CGNB).

[12] La commission arrive à Rome le 29 juillet 1796 à dix heures du matin.

[13] Monge dispose de plus d’informations que pour la lettre n°10. Sur la question des canaux d’irrigation voir les lettres n° 9 et 10 à Catherine et n°22 à N.J. Marey, mais aussi les lettres n°16 et 17 à Carnot et à Prieur. Thoüin indique que le naturaliste Luiggi Castiglioni lui donne des  informations supplémentaires. (Voir la lettre n°16.) Selon Catherine, il semble aussi que ce soit Berthollet qui après sa visite à Ferrare revienne avec de nouveaux éléments. Monge n’est pas le seul à exprimer son admiration pour le système de canaux de la Lombardie, même Berthollet le chimiste, membre aussi de la commission ne manque pas de le faire.Catherine écrit de Paris le 20 messidor an IV [8 juillet 1796] « Le C[itoyen]  Berthollet va recueillir de nouvelles lumières sur la manière de cultiver les eaux, il paraît que vous êtes tous deux émerveillés des arrosements de ce pays. » Dès la Renaissance, l’hydraulique  est un domaine qui connaît un intense développement en Italie notamment par le biais de recherches expérimentales et de grands travaux. Un passage du Mémorial de Sainte-Hélène est consacré à la « Topographie de L’Italie ». Y sont soulignés le système naturel d’irrigation de la Vallée du Pô et l’habileté des Italiens dans la science hydraulique. (LAS CASES (1956-57), Mémorial de Sainte-Hélène, ed. G. Walter, La Pleiade, N.R.F. Gallimard, Paris, pp. 363-364.)

[14] Ville sur la route de Bologne à Venise, occupée par les Français le 19 juin 1796. Voir la lettre n°12.

[15] Claude-Louis BERTHOLLET (1748-1822).

[16] Monge va bien et sa femme lui répond à ce sujet de Paris, le 7 thermidor an 4 [25 juillet 1796]: « […] j’ai reçu ce matin ta lettre de Bologne datée du 22. J’y vois avec plaisir combien tu es heureux ; cela influe aussi sur mon bonheur […]. […] je ne t’engage pas à revenir vite. Tu es trop heureux ; jouis bien tranquillement et rapporte une bonne dose de gaieté […]. »

[17] Jean-Guillaume MOITTE (1746-1810). Voir lettre n°7.

[18] Louis MONGE (1748-1827) et Marie-Adélaïde DESCHAMPS (1755-1827).

[19] Anne Françoise HUART (1767-1852), son mari Barthélémy BAUR (1752-1823) et leur fils Émile BAUR (1792- ?).

[20] Louise MONGE (1779-1874). Monge exprime de nombreuses fois qu’il préfère voyager accompagner d’un enfant comme il en avait l’habitude lors de ses tournées d’examinateur de la Marine. Sur la posture pédagogique de Monge avec ses enfants et les membres de sa famille voir les lettres n°4, 9, 20, 48, 107, 108, 171, et 173.

[21] Voir les lettres n°17 et 21.

[22] Victoire BOURGEOIS (17 ? -18 ?) et Marie-Élisabeth Christine LEROY (1783-1856) appelée Paméla, nièce de Catherine HUART.

AnalyseLettre datée et signée par G. Monge ; cette lettre comporte des mentions de nombreux objets, tableaux et livres anciens envoyés d’Italie à la Bibliothèque nationale de France

Relations entre les documents


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Notice créée par Marie Dupond Notice créée le 12/01/2018 Dernière modification le 11/02/2022