[1]À partir du 12 germinal an V [1 avril 1797], les capitaines régents que Monge a rencontrés lors de sa mission à Saint-Marin Antonio ONOFRI et Marino FRANCESCONI sont remplacés par Giuliano BELLUZI ( ?- ?) et Girolamo PAOLINI ( ?- ?).
[3] La lettre de Monge à Bonaparte n’a pas pu être insérée au corpus ; de même la lettre de Bonaparte au Directoire à ce sujet ne figure pas dans l’édition de la CGNB.
1 double folio ; 242 x 176 mm
[1] Monge développe et précise ce point dans sa lettre au ministre des relations extérieures du 26 thermidor an V [13 août 1797]. Voir la lettre n°120. Sur le choix des manuscrits et la rédaction de la liste voir les lettres n°23, 25, 26, 27, 70, 76, 79, 99, 100, 104, 110, 111, 113 et 140.
[2] Monge quitte Rome pour Naples 16 juin 1797 et est de retour le 28 juin. Voir les lettres n°107 et 108.
[3] À Rome ne restent de la commission que Monge, Jean-Simon BERTHÉLÉMY (1743-1811)
et Jean-Guillaume MOITTE (1746-1810).
[4] Les adjoints à la commission à partir de février 1797 le peintre, Jean-Baptiste-Joseph WICAR (1762-1834), le musicien Rodolphe KREUTZER (1766-1831). Les autres jeunes adjoints Gerli, Gaulle et Gros sont déjà partis accompagnés le deuxième et le troisième convoi de Rome. Voir les lettres n°81 et 103.
[5] Monge tire sans doute cette réflexion de sa lecture récente de l'Origine de tous les Cultes, ou la Religion universelle, ouvrage publié en 1795, dans lequel Charles-François Dupuis développe une étude comparative des positions religieuses et astronomiques chez les Égyptiens, les Grecs, les Chinois, les Perses et les Arabes. Au sujet de l’anticléricalisme de Monge, voir aussi la lettre n°39.
[1] Le 12 germinal an V [1 avril 1797], Marino FRANCESCONI ( ? - ? ) et Antonio ONOFRI ( ? - ? ), les capitaines régents que Monge a rencontrés lors de sa mission à Saint-Marin ont été remplacés par Giuliano BELLUZI ( ? - ? ) Girolamo PAOLINI ( ? - ? ).
[2] Voir les lettres n°91 et 96.
[3] La république Cispadane est constituée des villes de Reggio, Bologne, Modène et Ferrare en décembre 1796. Voir les lettres n°40, 48, 53, 63, 65, 76 et 84.
[4] Voir les lettres n°55, 56, 57, 58 et 64.
Bibliothèque de l'Institut de France (Paris)
Images : Collections École polytechnique (Palaiseau, France). Reproduction sur autorisation.
[1] Le 12 germinal an V [1 avril 1797], Marino FRANCESCONI ( ? - ? ) et Antonio ONOFRI ( ? - ? ), les capitaines régents que Monge a rencontrés lors de sa mission à Saint-Marin ont été remplacés par Giuliano BELLUZI ( ? - ? ) et Girolamo PAOLINI ( ? - ? ).
[2] Napoléon BONAPARTE (1769-1821).
[3] Lettre de Bonaparte à Francesconi et Onofri, capitaines régents de la République de Saint-Marin, Modène, le 10 ventôse an V [28 février 1797] (1413, CGNB).
[4] Voir les lettres n°64 et 65 mais aussi les lettres n°55, 56, 57 et 58.
[5] Voir les lettres n°96 et 97.
1 double folio ; 230 x 190 mm
Images : Collections École polytechnique (Palaiseau, France). Reproduction sur autorisation.
[1] Le 6 ventôse an V [24 février 1797], Napoléon BONAPARTE (1769-1821) est à Bologne, puis Modène et Mantoue. Bonaparte prépare sa campagne vers Vienne. Voir les lettres n°61, 63, 76 et 81.
[2] François CACAULT (1743-1805) chargé en juin 1796 de veiller à l’exécution des clauses de l’armistice de Bologne, il est désormais chargé de veiller à la bonne exécution du traité de Tolentino signé avec le pape Pie VI le 1er Ventôse an V [19 février 1797]. Voir lettre n°25 et 40.
[3] Jacques-Pierre TINET (1753-1803), peintre. C’est 35 tableaux de Pérouse que le gouvernement du Pape avait essayé de faire comprendre au nombre des 100 objets d’art à fournir en exécution du traité de Tolentino, ils en furent exceptés par décision du général Bonaparte qui fit observer qu’ils avaient été enlevés par les droits de la guerre, antérieurement au traité de paix. Voir les lettres n°63, 69, 71 et 80.
[4] Raffaello SANZIO DA URBINO (1483-1520).
[5] Dans une lettre de Tolentino, le 1er ventôse an V [19 février 1797] à Monge et Berthollet, membres de la commission des sciences et des arts, Bonaparte leur spécifie la nature de leur mission à Rome : en plus de reprendre l’exécution des dispositions non remplies de l’armistice de Bologne, Monge et Berthollet sont chargés de contrôler le paiement des 30 000 000 en lingots, en diamants et en monnaie. Bonaparte ajoute en Post-Scriptum ; « Il serait possible qu’il y eût à Rome des objets qui pourraient être utiles à l’armée et faciliter lesdits paiements. Vous vous concerteriez alors avec le citoyen Cacault et vous accepteriez les objets au lieu des diamants. » (1397, CGNB). Au sujet de la mission des diamants. Voir les lettres n°66, 70, 71, 73, 75, 77, 79, 81 et 93.
[6] Monge justifie la paix signée avec le pape et les conditions fixées dans le traité de Tolentino du 1er ventôse an V [19 février 1797]. Il a d’abord défendu l’idée d’une Révolution à Rome. Et il est vrai que Monge modifie son jugement après ses rencontres avec Bonaparte. Voir les lettres n°40, 51, 53, 62 et 63.
[7] François II (1768-1835).
[8] La Cispadane est constituée des villes de Reggio, Bologne, Modène et Ferrare. Le congrès qui réunit les représentants des villes s’ouvre en décembre 1796. Voir les lettres n°40, 48, 53 et 84.
[9] Si Monge nuance sa position sur l’action française à mener à Rome après le Traité de Tolentino, il n’abandonne pas l’espoir de la libération de Rome du pouvoir papal. Voir supra.
[10] Émilie MONGE (1778-1867), son mari Nicolas-Joseph MAREY (1760-1818) et leur fils Guillaume-Stanislas MAREY-MONGE (1796-1863) n’ont pas encore quitté Paris pour Nuits. C’est le 15 ventôse an V [5 mars 1797] que Catherine prévoit le départ de ses enfants dans ses lettres de Paris, du15 et 28 pluviôse an V [3 et 16 février 1797].
[11] Marie-Marguerite BAUR (1745-1829).
[12] Bonaparte au Directoire, Tolentino, le 1er Ventôse an V [19 février 1797] (1394, CGNB).
[13] Voir les lettres n°55, 56, 57, 58 et spécialement 64. Sur le même sujet voir la lettre n°91 et la lettre de Bonaparte à Francesconi et Onofri, aux capitaines régents de la République de Saint-Marin, Modène, le 10 ventôse an V [28 février 1797] (1413, CGNB).
Bibliothèque centrale de l'École polytechnique / Centre de Ressources Historiques. (Palaiseau, France).
[1] Marino FRANCESCONI ( ? - ? ) et Antonio ONOFRI ( ? - ? ).
[2] Napoléon BONAPARTE (1769-1821).
[3] Voir les lettres n°55, 56, 57 et 58. En réponse à son discours prononcé le 21 pluviôse an V [9 février 1797], le 30 pluviôse an V [18 février 1797], Monge reçoit une lettre des deux capitaines régents de Saint-Marin accompagnée de la réponse du Conseil général de la République de Saint-Marin après son assemblée du 12 février 1797. « Citoyen député, Nous regardons encore comme un songe l’instant ou nous vous avons vu arriver revêtu du caractère de député. C’est la première fois que, distingués de la foule de vils esclaves, nous avons reçu un honneur que votre grande nation pouvait seule nous faire : nous vous remettons la réponse du consul général à la précieuse lettre que vous nous avez apportée. Si vous eussiez été présent à sa réception, vous auriez vu de quelle sensibilité nous avons été pénétrés. Daignez être près du général en chef l’interprète de notre reconnaissance et de nos sentiments pour lui et pour la grande nation qu’il représente. Soyez aussi auprès de lui l’intercesseur des grâces que nous lui demandons, et dont une est indispensable pour notre existence ; la réussite de cette affaire ne pourra qu’être heureuse, si vous appuyez de votre crédit nos demandes. Puisse ceci être le commencement des relations que nous désirons d’avoir avec vous ! Et soyez persuadé que notre estime pour vous égale notre reconnaissance. ».
Réponse du Conseil général de la République de Saint-Marin : « Nous mettons, citoyen envoyé, au nombre des époques des plus glorieuses parmi les fastes de notre liberté, le jour de votre mission près notre République ; la vôtre sait non seulement vaincre ses ennemis par la force de ses armes, mais encore étonner ses ennemis par sa générosité. Heureux de pouvoir nous compter parmi les modèles qui excitèrent votre noble émulation, et plus heureux encore d’être trouvés dignes de votre amitié, dont vous venez de nous donner une si grande preuve ! Nous ne pouvons voir, sans le plus grand intérêt les armes de la République française rappeler en Italie les beaux jours des Républiques grecque et romaine. L’amour de notre liberté nous fit sentir le prix des efforts magnanimes d’une grande nation qui veut recouvrer la sienne. La votre a surpassé l’attente commune ; seule contre le reste de l’Europe, elle a donné au monde un de ces exemples étonnants de ce que l’énergie produite par le sentiment de la liberté. Votre armée, marchant sur les traces d’Annibal et surpassant par ses faits tout ce que l’Antiquité a de plus merveilleux, conduite par un héros qui réunit à toutes les vertus les talents d’un grand génie, a tourné ses regards sur un coin de ce globe où s’est réfugié un reste de l’ancienne liberté, et où l’on trouve plutôt la simplicité des mœurs spartiates que l’élégance d’Athènes Vous le savez citoyen envoyé, la simplicité de nos usages, l’intime sentiment de notre liberté, c’est là le seul héritage qui nous a été transmis par nos pères que nous avons su conserver intact au milieu du choc politique occasionné par une révolution de plusieurs siècles et que l’ambition et la haine ne saurait détruire. Retournez donc auprès du héros qui vous envoie, rapportez-lui l’hommage libre, non pas de cette admiration que nous partageons avec l’univers, mais de notre reconnaissance. Dites-lui que la République de Saint-Marin contente dans sa médiocrité craint d’accepter l’offre généreuse qu’on lui fait d’agrandir son territoire, ce qui pourrait par la suite compromettre sa liberté ; mais dites-lui aussi qu’elle croirait tout devoir à la générosité de la République française et à celle de son invincible général, si elle obtenait pour le bonheur public, de resserrer avec elle ses rapports commerciaux, et de conclure un traité qui assurât son existence. C’est là que se bornent tous ses vœux, et nous vous prions d’en être l’interprète auprès du général en chef de l’armée d’Italie. Quant à vous, illustre envoyé, nous vous estimons d’autant plus heureux, dans ce moment-ci, de vous avoir parmi nous, que vous réunissez aux vertus du citoyen les talents de l’homme de lettres. L’objet de votre mission, la manière dont vous la remplissez, et le nom de celui qui vous en a chargé, tout cela sera un monument éternel de la magnanimité des conquérants de l’Italie, qui rappellera à jamais dans nos cœurs les sentiments dont ils sont pénétrés. [Saint-Marin le 12 février 1797].
[4] Bonaparte à Francesconi et Onofri, capitaines régents de la République de Saint-Marin, Modène, le 10 ventôse an V [28 février 1797] (1413, CGNB). « Le citoyen Monge m’a rendu compte, citoyen, du tableau intéressant que lui a offert votre petite république. Je donne ordre que les citoyens de Saint-Marin soient exempts de contributions et respectés, dans quelque endroit des États de la République française qu’ils se trouvent. Je donne ordre au général Sahuguet qui a son quartier général à Rimini de vous donner quatre pièces de canons de campagne dont je fais présent au nom de la République française à votre petite république. Il mettra également à votre disposition mille quintaux de blé qui serviront à l’approvisionnement de votre république jusqu’à la récolte. Je vous prie de croire, citoyens, que dans toutes les circonstances je m’empresserai de donner au peuple de Saint-Marin des preuves de l’estime et de la considération distinguée avec lesquelles je suis. ». En note, dans l’édition de la correspondance, est indiqué que seul Antonio Onifri répond à la lettre de Bonaparte.
[5] Alors que Monge est avec Bonaparte à Tolentino, le même jour le général adresse une lettre à Monge et Berthollet pour signifier le début d’une nouvelle mission à Rome « Le Directoire exécutif, citoyens, vous a chargés de la mission essentielle que vous remplissez avec autant de zèle que de succès. Le traité de paix que nous venons de signer avec le Pape exige votre présence à Rome. […] » Bonaparte à Monge et Berthollet, membres de la commission des sciences et des arts Tolentino, le 1er ventôse an V [19 février 1797] (1397, CGNB).
[6] Voir les lettres n°91, 97 et 105.
[1] Des membres de la commission, seuls Monge et Jacques-Pierre TINET (1753-1803) étaient à Ancône. Voir la lettre n°54.
[2] Dans la ville de Loreto, se trouve une maison dite de Marie elle est à la fois la maison des parents de Marie, Anne et Joseph, celle dans laquelle Jésus a grandi mais elle est aussi le lieu du mystère de l’Incarnation. Elle aurait été miraculeusement transportée de Nazareth en Croatie, puis de Croatie jusqu’en Italie. Les résultats des fouilles archéologiques et des études historiques indiquent qu’il s’agirait du rapatriement de Palestine en Italie des biens d’une famille italienne les Angeli. Au XIIIe siècle, cette branche de la famille impériale de Constantinople craignant la menace musulmane décide de faire revenir ses biens dont la Santa Casa fait partie. Elle aurait donc été démontée pierre par pierre et remontée selon le plan d’origine.
[3] Michelangelo Alessandro COLLI-MARSHI (1738-1808), général au service du Pape, chargé de la défense des États pontificaux.
[4] Il s’agit en fait d’une copie de « La madone de Lorette ». Le tableau authentique réalisé entre 1508 et 1509 était initialement à l’Église Santa Maria del Popolo à Rome. Cette madone de Raphaël tient son nom de sa copie qui était à la Basilique de Notre Dame de Lorette.
[5] Napoléon BONAPARTE (1769-1821).
[6] Bonaparte indique au Directoire exécutif un montant différent dans une lettre d’Ancône le 22 pluviôse an V [10 février 1797] « Il y avait dans le trésor une valeur de sept millions de francs en or ou argent, et du blé, que nous avons pris. Avant l’arrivée de Colli il y en avait pour 8 ou 9 millions. » (1367, CGNB)
[7] « La Madone de Lorette » [1508-1509] de Raffaello SANZIO DA URBINO (1483-1520) Voir la lettre n°61. Sur les saisies effectuées à Notre-Dame de Lorette voir les lettres n°55, 59, 60, 61, 62, 66.
[8] La Santa-Casa est un lieu de pèlerinage extrêmement célèbre et fréquenté, ce qui représente un intérêt économique considérable pour la ville et ses habitants. Voir BERCÉ Y.M. (2011), Lorette aux XVIe et XVIIe siècles: Histoire du plus grand pèlerinage des Temps modernes, Paris, P.U.F.
[9] SENSI ( ?- ?) archidiacre de Lorette, L’attitude de Sensi envers les Français le conduit à être emprisonné à Rome par le Pape. Le 11 prairial an V [30 mai 1797] Bonaparte écrit à Cacault ministre de la République à son sujet « Je vous prie, citoyen, de réclamer la liberté du citoyen Sensi qui est à présent dans les prisons de Rome ; ce citoyen nous a rendu de très grands services à Lorette. » (1599, CGNB).
[10] En réalité ne sont saisis que trois tableaux voir lettre n°61.
[11] Voir la lettre n°81.
[12]Claude-Louis BERTHOLLET (1748-1822), André THOÜIN (1747-1824) et Jean-Simon BERTHÉLÉMY (1743-1811). Voir la lettre n°54.
[13] Marino FRANCESCONI ( ? - ?) et Antonio ONOFRI ( ? - ? ).
[14] Monge écrit à Bonaparte la veille, lettre n°57. Voir les lettres 55, 56 et 64.
[15] Dans ses notes biographiques, Eschassériaux montre la différence de représentation de la mission de Saint-Marin à partir d’un tableau dans la section de Saint-Marin à l’exposition universelle de 1889, à Paris. Il s’agit d’un tableau à l’huile représentant Monge à cheval, le chapeau à la main, prenant congé du général Bonaparte. Le général est à pied, au milieu de son état major et montre au loin Saint-Marin au haut d’une montagne à Monge. À côté de Monge sont des canons attelés qui semblent prêts à partir. Ce tableau porte en légende : « Monge porte à la République de Saint-Marin le salut de la paix de la jeune République française. » Eschassériaux ajoute qu’avec le tableau est présentée la lettre de Bonaparte aux capitaines régents datée de Modène du 10 Ventôse an V. Seule une impression qui correspond à la description d’Eschassériaux a pu être retrouvée. Elle est datée approximativement de la fin du XVIIIe siècle mais elle date plus certainement du XIXe siècle. Elle n’est pas attribuée à un auteur et provient des archives d’État de la République de Saint-Marin.
[16] Monge et Tinet quittent ensemble Bologne le 16 pluviôse an V [4 février 1797]. Voir les lettres n°54 et 55.
[17] Monge n’est pas bon en équitation. Il le reconnait lui-même. Sans doute est-ce aussi cette expérience qui le pousse à s’entraîner à monter à cheval avant de s’embarquer pour l’Égypte. Voir la lettre n°182.
[18] Monge part le 20 et rentre le 21 pluviôse an V [8 et 9 février 1797].
[19] Louis MONGE (1748-1827).
[20] Louise MONGE, (1779-1874), Émilie (1778-1867) et Nicolas-Joseph MAREY (1760-1818).
[21] Barthélémy BAUR (1752-1823) et Anne Françoise HUART (1767-1852).
Images : Collections École polytechnique (Palaiseau, France). Reproduction sur autorisation.
[1] Napoléon BONAPARTE (1769-1821).
[2] Voir la lettre n°55.
[3] Le 20 Pluviôse an V [8 février 1797].
[4] Voir la lettre n°58 dans laquelle Monge fait le récit de sa mission à sa femme.
[5] Les deux lettres de Monge écrites aux capitaines régents Marino FRANCESCONI ( ? - ?) et Antonio ONOFRI ( ? - ? ), le 20 Pluviôse an V [8 février 1797] n’ont pas été retrouvées et ne sont donc pas intégrées au corpus.
[6] Par souci de représentation un régent est issu de la ville et l’autre de la campagne.
[7] Voir lettre n°58 sur la composition du conseil et le choix des capitaines régents de la République.
[8] Voir les lettres n°56 et n°58 dans laquelle Monge effectue le récit de son ambassade. Bonaparte l’envoie à son tour au Directoire avec sa lettre du 1er ventôse an V [19 février 1797] de Tolentino. (1394, CGNB). Ce discours a été publié dans le Moniteur universel en faisant de Bonaparte son auteur. Voir la lettre n°56.
[9] Réponse reçue par Monge le 18 février 1797 [30 pluviôse an V], rédigée par les deux capitaines régents de Saint-Marin après l’assemblée du conseil du 12 février 1797. Voir la lettre n°64.
[10] Voir les lettres n°104 et 105.
[11] Voir la lettre n°54 et la lettre de Bonaparte au Directoire de Faenza du 15 pluviôse an V [3 février 1797] (1352, CGNB).
Bibliothèque centrale de l'École polytechnique / Centre de Ressources Historiques. (Palaiseau, France).
[1] Une discrète référence à l’idée de progrès en associant le régime républicain et progrès des sciences et des arts. Voir les lettres n°4 et 5.
[2] Deuxième référence à l’idée de progrès qui associe perfectionnement de l’esprit et bonheur de l’espèce humaine. Voir supra.
[3] L’Autriche, l’Angleterre et le Pape.
[4] L‘armée papale.
[5] Voir la lettre n°55.
[6] Napoléon BONPARTE (1769-1821). Voir la lettre n°57.
[7] Voir les lettres 57, 64 et 91.
[8] Voir le récit de sa mission à sa femme, lettre n°58.
[1] Monge est avec Napoléon BONAPARTE (1769-1821) au quartier général de Pesaro. Le même jour Bonaparte écrit au Directoire et au ministre des Relations extérieures. (1359 et 1361, CGNB)
[2] Bonaparte écrit au Directoire le 22 pluviôse an V [10 février 1797]. Nous avons, citoyens directeur, conquis en peu de temps la Romagne, le duché d’Urbino et la marche d’Ancône. Nous avons fait à Ancône 1200 prisonniers de l’armée du Pape. » Bonaparte complète sa lettre le même jour à six heures le soir : « Nous sommes maître de Notre Dame de Lorette. » (1367, CGNB). La question des trésors de Notre Dame de Lorette est déjà présente lors des négociations des conditions de l’armistice avec le Pape en juin 1796. Bonaparte écrit au Directoire le 8 Messidor an IV [26 juin 1796] « J’avais toujours mis pour clause que les trésors de Notre Dame de Lorette seraient donnés […] » (725, CGNB). Voir les lettres n°58, 59, 60, 61, 62, 66.
[3] Ils ne sont que deux membres de la commission à partir pour Ancône, Monge et Jacques-Pierre TINET (1753-1803). Voir la lettre n°54. Bonaparte écrit au Directoire le 1er ventôse an V [19 février 1797] « La commission des savants a fait une bonne récolte à Ravenne, Rimini, Pesaro, Ancône, Lorette et Perugia. Cela sera incessamment expédié à Paris. Cela joint à ce qui sera envoyé de Rome, nous aurons tout ce qu’il y a de beau en Italie, excepté un petit nombre d’objets qui se trouvent à Turin et Naples. » (1395, CGNB).
[4] Monge n’est pas si proche de la République de Saint-Marin et c’est en s’y rendant qu’il le comprend. La distance qui sépare Pesaro de Saint-Marin est de près de quarante kilomètres. Voir la lettre n°58.
[5] Monge part le 20 et rentre le 21 pluviôse an V [8 et 9 février 1797]. Voir les lettres n° 56, 57, 58, 64, 65, 91, 96, 97, 104 et 105.
[6] Monge écrit à sa femme le jour même de la prise de Mantoue le 15 pluviôse an V [3 février 1797]. Voir la lettre n°54. Voir les lettres n°12, 18, 21, 22, 30, 42, 45, 51 et 53.
Images : Collections École polytechnique (Palaiseau, France). Reproduction sur autorisation.
[1] Sur le manuscrit est noté : « reçu le 28 prairial ».
[2] Monge quitte Paris le 23 mai 1796. Au printemps 1796, Monge est à Paris occupé par l’École polytechnique et l’Institut national. C’est alors Catherine qui aurait été longuement absente. Après le mariage de sa fille Émilie à la fin de l’année 1795, Catherine et Louise l’accompagnent s’installer à Nuits avec son mari Nicolas-Joseph Marey. Voir la lettre n°3.
[3] Durant leur deuxième séjour à Rome, après le traité de Tolentino les commissaires sont aidés dans leur tâche par de jeunes adjoints les peintres Jean-Baptiste-Joseph WICAR (1762-1834), Antoine-Jean GROS (1771-1835) et GERLI (? -?) ; le musicien Rodolphe KREUTZER (1766-1831) et le dessinateur Edme GAULLE, (1762-1841). Monge exprime toujours du plaisir à être en compagnie de jeunes gens. (Voir la lettre n°104.) À cette date, il ne reste plus que Wicar et Kreutzer. Les autres jeunes adjoints Gerli, Gaulle et Gros sont déjà partis accompagnés le deuxième et le troisième convoi de Rome. Voir les lettres n°81 et 103.
[4] Jean-Baptiste-Camille CANCLAUX (1740-1817) officier de cavalerie épouse l’aristocrate Claudine de SAUVAN D’ARAMON (1755-1786) arrière petite-fille du seigneur d’Aramon, Jacques de Sauvan d’Aramon (1645-1687).
[5] François CACAULT (1743-1805), ministre plénipotentiaire à Gênes envoyé en mission à Rome.
[6] Aucune référence à Saint-Marin n’apparaît dans les lettres de Catherine qui sont conservées. Il manque celles qui datent du début mars jusqu’au début du mois de mai 1797. Catherine réagit certainement à la description que Monge lui a faite de la République de Saint-Marin lors de son ambassade. Voir les lettres n°55, 56, 57, 58, 64 et 65.
[7] Deux semaines plus tôt dans une lettre à Marey, Monge exprime clairement qu’il n’envisage jamais de quitter la France. Voir la lettre n°90.
[8] Voir la lettre n°91.
[9] Voir la lettre n°97.
[10] Jean-Claude NAIGEON (1753-1832). Peintre, il demande à Monge des couleurs. Voir lettre n°116.
[11] Bonaparte écrit au Directoire le 1er prairial an V [20 mai 1797] : « Le général Baraguay d’Hilliers a pris possession de la ville de Venise, de tous les forts, des toutes les îles qui en dépendent. Cette malheureuse ville était en proie à l’anarchie et à la guerre civile. Les Français y ont été reçus aux acclamation de tout le peuple, et chacun, depuis l’instant qu’ils sont entrés, tient sa personne et sa propriété pour sûres. » (1565, CGNB). Sur les relations et la guerre entre la France et Venise voir les lettres n°40, 45, 76, 84, 89, 90, 93 et 99.
[12] Après le Traité de Tolentino du 1er ventôse an V [19 février 1797], la France peut rester en garnison à Ancône. Voir la lettre n°63. Le 4 germinal an V [24 mars 1797], Bonaparte indique au Directoire que c’est sous l’autorité papale que le peuple d’Ancône ne veut pas retourner : « Les villes d’Ancône et du duché d’Urbino, de la provience de Macerata m’accablent de pétitions pour me demander à ne pas retourner sous l’autorité papale. La révolution gagne véritablement toutes les têtes en Italie ; mais il faudrait encore bien du temps pour que les peuples de ces pays pussent devenir guerriers et offrir un obstacle sérieux. » (1472, CGNB).
[13] Le pouvoir pontifical.
[14] Bonaparte écrit au Directoire le 19 floréal an V [8 mai 1797] : « J’ai fait occuper par les divisions des généraux Victor et Baraguay d’Hilliers toutes les extrémités des lagunes. Je ne suis éloignée actuellement que d’une petite lieue de Venise et je fais les préparatifs pour pouvoir y entrer en force, si les choses ne s’arrangent pas. J’ai chassé de la Terre ferme tous les Vénitiens, et nous en sommes en ce moment exclusivement les maîtres. Le peuple montre une grande joie d’être délivré de l’aristocratie vénitienne. Il n’existe plus de lion de Saint-Marc. […] Les inquisiteurs sont arrêtés ; le commandant du fort du Lido, qui a tué Laugier est arrêté ; tout le corps du gouvernement a été destitué par le Grand conseil, et celui-ci lui-même a déclarait qu’il allait abdiquer sa souveraineté et établir la forme de gouvernement qui me paraitrait le plus convenable. Je compte, d’après cela, y faire établir une démocratie, et même faire entre dans Venise 3 ou 4 000 hommes de troupes. […] Depuis que j’ai appris le passage du Rhin par Hoche et Moreau, je regrette bien qu’il n’ait eu lieu quinze jours plus tôt, ou que du moins Moreau n’ait pas dit qu’il était dans le cas de l’effectuer. » (1538, CGNB).
Bibliothèque centrale de l'École polytechnique / Centre de Ressources Historiques. (Palaiseau, France).