[1] Monge est avec Napoléon BONAPARTE (1769-1821) au quartier général de Pesaro. Le même jour Bonaparte écrit au Directoire et au ministre des Relations extérieures. (1359 et 1361, CGNB)
[2] Bonaparte écrit au Directoire le 22 pluviôse an V [10 février 1797]. Nous avons, citoyens directeur, conquis en peu de temps la Romagne, le duché d’Urbino et la marche d’Ancône. Nous avons fait à Ancône 1200 prisonniers de l’armée du Pape. » Bonaparte complète sa lettre le même jour à six heures le soir : « Nous sommes maître de Notre Dame de Lorette. » (1367, CGNB). La question des trésors de Notre Dame de Lorette est déjà présente lors des négociations des conditions de l’armistice avec le Pape en juin 1796. Bonaparte écrit au Directoire le 8 Messidor an IV [26 juin 1796] « J’avais toujours mis pour clause que les trésors de Notre Dame de Lorette seraient donnés […] » (725, CGNB). Voir les lettres n°58, 59, 60, 61, 62, 66.
[3] Ils ne sont que deux membres de la commission à partir pour Ancône, Monge et Jacques-Pierre TINET (1753-1803). Voir la lettre n°54. Bonaparte écrit au Directoire le 1er ventôse an V [19 février 1797] « La commission des savants a fait une bonne récolte à Ravenne, Rimini, Pesaro, Ancône, Lorette et Perugia. Cela sera incessamment expédié à Paris. Cela joint à ce qui sera envoyé de Rome, nous aurons tout ce qu’il y a de beau en Italie, excepté un petit nombre d’objets qui se trouvent à Turin et Naples. » (1395, CGNB).
[4] Monge n’est pas si proche de la République de Saint-Marin et c’est en s’y rendant qu’il le comprend. La distance qui sépare Pesaro de Saint-Marin est de près de quarante kilomètres. Voir la lettre n°58.
[5] Monge part le 20 et rentre le 21 pluviôse an V [8 et 9 février 1797]. Voir les lettres n° 56, 57, 58, 64, 65, 91, 96, 97, 104 et 105.
[6] Monge écrit à sa femme le jour même de la prise de Mantoue le 15 pluviôse an V [3 février 1797]. Voir la lettre n°54. Voir les lettres n°12, 18, 21, 22, 30, 42, 45, 51 et 53.