CARTOMAC : Archives littéraires d'Afrique

CARTOMAC : Archives littéraires d'Afrique


Votre recherche dans le corpus : 72 résultats dans 72 notices du site.

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Auteur : Gordimer, Nadine
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Les archives de Nadine Gordimer ont été déposées à la Lilly Library:  
   La collection Gordimer contient environ 6 700 documents couvrant les années 1934 à 2001 et comprend de la correspondance, des nouvelles, des romans, des articles, des conférences et des discours, un journal d'enfance, des carnets de notes et des documents de recherche. On y trouve également des scripts, dont beaucoup sont adaptés des nouvelles et des romans de Gordimer. La correspondance est abondante avec ses collègues, des agents littéraires et des éditeurs, y compris des magazines tels que The New Yorker, où nombre de ses nouvelles et articles ont été publiés pour la première fois.

The Lilly Library,
1200 East Seventh Street,
Bloomington,
Indiana
Etats-Unis


Ainsi qu'au Harry Ransom Humanities Center de l'Université du Texas:

Harry Ransom Center
The University of Texas at Austin
P.O. Drawer 7219
Austin, Texas 78713-7219

N.B.: Cette collection contient les copies dactylographiées de treize nouvelles et roman.

Lien utiles:
http://www.indiana.edu/~liblilly/guides/gordimer/inform.shtml

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Auteur : BONI, Nazi
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   Des travaux ont été menés sur la vie et les œuvres de celui qui passe dans son pays le Burkina Faso pour être le premier écrivain et figure politique élevée au rang de héros national. Les auteurs de ces travaux recourent aux témoignages de ses contemporains, les membres de sa famille pour obtenir des témoignages oraux. Pour les sources écrites ou iconographiques plusieurs lieux sont visités : les fonds d'archives de l'Assemblée nationale du Burkina Faso, les Archives nationales du Burkina Faso, la maison mémorial de nazi Boni à Bwan son village natal et des fonds d'archives ( de l'ancienne école William-Ponty) à Dakar, de l'Assemblée nationale française... Il va sans dire qu'il n'existe à ce jour un fonds d'archives constitué sur les manuscrits et les documents sur la vie et l’œuvre du romancier, historien et homme d'Etat Nazi Boni.
   On ne peut à ce jour noter aucun programme de conservation et de valorisation des archives de la vie de cette figure tutélaire du Burkina Faso au triple plan politique, littéraire et éducatif. La mort prématurée de Nazi Boni nous confie la mission de répertorier et promouvoir des archives dispersées du Burkina Faso à l’Assemblée nationale française en passant par des pays d’exil et de combat politiques comme le Sénégal et le Mali.

N.B.: Nous rappelons que les sources concernant la vie et l’œuvre de Nazi Boni sont éparses et les lieux documentaires qui les conservent jalonnent l'itinéraire de sa vie de sa naissance en 1912 à sa mort en 1969 en passant son exil à Dakar, son cursus scolaire et ses lieux d'affectation en tant qu'instituteur dans l'Ancienne Afrique Occidentale Française (AOF). La période d'exil politique de Nazi Boni qui a vu l'écriture de Crépuscule des temps anciens se situe entre 1960-1966 à Dakar de l'accession de Maurice Yaméogo au pouvoir à l'acquisition de l'indépendance du Burkina Faso (l'ancienne Haute-Volta) à sa chute à la suite d'un soulèvement populaire.


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Auteur : Frédéric Titinga, Pacéré
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   Conserver, décrire, rendre accessible les fonds d'archives qui témoignent de l’œuvre magistrale de ce poète au cœur du renouvellement de la poésie et de l'engagement postnégriturienne vise en premier lieu à guider la documentation des exégèses qui cherchent à comprendre sa production multidisciplinaire, les fondements de la construction d'une démarche originale d'homme de culture et de poète de la construction identitaire. Ces fonds d'archives comprennent tant des supports audiovisuels (enregistrements sonores et visuels) sur l'oralité et les rites mossé, les collections et objets culturels de musée, les manuscrits de ses productions et tous les témoignages et reconnaissances de la communauté internationale. En plus de la sphère privée de la vie du poète et homme de culture originaire de Manéga, trois lieux documentaires et mémoriels se prêtent à la caractérisation de fonds d'archives qui témoignent d'un engagement diversifié à la source duquel se nourrit l’œuvre originale du poète-tambourinaire célèbre pour son apophtegme "si la termitière vit, qu'elle ajoute la terre à la terre". Ces lieux documentaires et mémoriels sont le cabinet d'avocat de celui qui a été le premier bâtonnier de l'ordre, le musée de Manéga où se dresse la dalle du quart-monde, la Fondation Pacéré.
   Titinga Pacéré s'illustre comme un intellectuel prolixe, poète et homme de culture, dont le nom s'associe à une soixantaine d'écrits traitant de domaines aussi divers que la poésie et l'ethnographie, la justice, la sociologie. Le musée de Manéga à 45 km de Ouagadougou (Burkina Faso) constitue un sanctuaire comprenant les pavillons et galeries d'exposition de documents ethnographiques et culturels (dix mille objets comprenant reliques de masques, pierres tombales, scénarisation d'évenements historiques au moyen de figurines de bronze, exposés dans soixante salle d'exposition).
   Il a été installé dans l'espace du plus grand musée privé d'Afrique avec une superficie de quatre hectares la Dalle Africaine du Quart Monde pour la conscience de l’Afrique à la lutte contre la misère (12 février 1996). replique de la Dalle du Trocadéro,  par le Mouvement ATD Quart Monde. Le complexe culturel de Manéga compte outre le musée privé de Manéga, la Fondation Pacéré et le principal fonds d'archives relatives à ses manuscrits et à la critique de ses œuvres, ses distinctions, l'importante collection de documents multimédia sur les cultures africaines en général et en particulier le patrimoine culturel et historique moaaga que l'homme de culture constitue depuis quatre décennies. Le cabinet de l'avocat homme de lettres et son domicile constituent des lieux de conservation pour certaines archives.

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Auteur : Dib, Mohammed
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"Le fonds est arrivé au département des Manuscrits en bon état : les documents sont peu abîmés, lisibles et les ensembles (c’est-à-dire les différents états d’un même texte) sont souvent complets. Le fonds offre une belle matière pour la recherche en génétique des textes. Il contient aussi quelques inédits.
A l’exception de quelques feuillets manuscrits issus de la trilogie algérienne, le fonds ne contient pas les manuscrits des premières œuvres. Mais il couvre, de manière continue, le reste de la carrière littéraire de l’auteur depuis son départ d’Algérie pendant la guerre d’indépendance jusqu’à la rédaction de ses tout derniers écrits en France.
Pour la majeure partie des œuvres de cette période - romans, poésie, théâtre, essais, articles ou albums jeunesse - on trouve des notes préparatoires, les tout premiers brouillons manuscrits, les différentes étapes dactylographiées et parfois les épreuves corrigées." 

Extrait de Les manuscrits de Mohammed Dib : une invitation à explorer les chemins de la création littéraire, Isabelle Mette, Expressions Maghrébines, 2013.

Les archives de Mohammed Dib ont été conservées dans sa famille jusqu'en 2012 où elles furent données à la Bibliothèque nationale de France, au moins pour ce qui concerne sa vie hors d'Algérie, après 1959, et compte non tenu de sa correspondance ainsi que de documents plus personnels.

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Auteur : Amrouche, Taos
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   Les manuscrits conservés concernent à la fois ses romans, les émissions radiophoniques qu’elle a animées à l’ORTF et des articles pour la presse. Plusieurs cahiers de notes manuscrites révèlent le travail de préparation pour ses romans ou ses émissions radiophoniques. Des enregistrements, bandes magnétiques ou disques vinyles 33 tours, permettent d’avoir accès à quelques émissions radiophoniques, à des entretiens, notamment avec sa mère Fadhma Aït Mansour, mais aussi à ses chants ou à des conférences. Une correspondance abondante vient enrichir ce fonds (nombreuses lettres à sa famille, à son mari André Bourdil, à son frère Jean Amrouche, mais surtout à sa mère Fadhma Aït Mansour). À noter d’autres échanges épistolaires remarquables avec Jacqueline Arnaud, Jean Giono, ou encore avec Mohammed Dib, René Étiemble, Gabriel Audisio, Léopold Sédar Senghor et Kateb Yacine. Des travaux importants concernant l’œuvre de Taos Amrouche, notamment ceux de Jacqueline Arnaud et de Denise Brahimi, un dossier de presse très fourni sur la réception de son œuvre ainsi que des photographies viennent se joindre à cet ensemble. Plusieurs dossiers d’hommages posthumes, dont ceux concernant les deux hommages rendus en 1994 et 1995 à Taos Amrouche par l’Institut du Monde arabe, ont été déposés avec le fonds. Historique de la conservation : Certains ensembles déjà constitués ont été annotés par Laurence Bourdil, fille de Taos Amrouche, apportant de précieuses indications sur la datation des documents et le contexte de leur production. Modalité d’entrée : Fonds déposé à l’IMEC par Laurence Bourdil en 2007.

N.B.: Manuscrits, cahiers de notes, correspondances, bandes magnétiques ou disques vinyles 33 tours, dossier de presse sur la réception de son œuvre, photographies, dossiers d’hommages posthumes.

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Auteur : Okoundji, Gabriel
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Auteurs : N'Debeka, Maxime
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N.B. : Ce fonds n'est pas encore en dépôt. Il appartient à la collection privée de l'auteur

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Auteur : Loutard, Jean-Baptiste Tati
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N.B. : Ce fonds n'est pas encore en dépôt. Il appartient à la collection privée de l'auteur

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Auteur : Dao, Bernadette
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  Le fonds Bernadette Dao comprend des manuscrits de poésie et de textes en prose.
Le fonds Bernadette Dao n'a pas été classé, ni inventorié. Il est en grande partie conservé avec soin par l'auteur dans du mobilier domestique. La question de la conservation du fonds d'archives de Bernadette Dao rejoint la problématique plus générale de la place de l'archive et du manuscrit spécifiquement dans la littérature africaine en tant que patrimoine à conserver dans le cadre de politiques publiques de soutien à la conservation et l'exploitation des sources archivistiques.
Bernadette Dao souligne que ses archives sont constituées aussi bien de manuscrits de ses œuvres publiées que d'inédits. Parce qu'elle retravaille constamment ses manuscrits inédits, il serait prématuré d'en rendre l'exploitation publique extenso. Elle précise, "je souhaiterais que ces informations soient classées dans la rubrique « Privé » (accessibles aux seuls membres de l’Equipe Manuscrits Francophones)". L'écrivaine ajoute : "ce fonds n’a pas encore été inventorié mais j’aurais encore une certaine réticence à l’ouvrir à des chercheurs parce que j’y travaille encore et que les manuscrits peuvent donc évoluer d’un moment à l’autre".
Les archives des manuscrits de l'auteur, à l'exception des inédits sur lesquels elle travail, sont conservés à son domicile familial à Ouagadougou dans le quartier Zogona, non loin de l'Université de Ouagadougou.

N.B.: Les archives de Bernadette Dao sont conservées sous forme de fichiers numériques, de papier de formats divers (littérature, dessins).

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Auteur : Albany, Jean
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   Le fonds comprend également une documentation sur les relations de Jean Albany avec l’ADELF et l’AEFMOM (Association des Écrivains de Langue Française, Association des Écrivains de Mer et d’Outre-Mer), l’Amicale des Réunionnais en métropole. On y trouve des invitations et les traces de participations à des manifestations comme des expositions (en tant que dessinateur et peintre), des conférences et des rencontres. Des dossiers de presse concernant l’œuvre publiée et des questions touchant à la culture réunionnaise. Ainsi apparaissent les relations sociales d’un écrivain et d’un artiste dans ses rapports avec les autorités, le monde littéraire et culturel du moment, comme à l’occasion de l’attribution du Grand Prix Littéraire de La Réunion (1964). D’autres dossiers archivent des textes et documents portant sur les débats et controverses à propos du créole et de la « créolie ». D’autres concernent des sujets de curiosité comme l’astrologie, l’hypothèse du continent Mû, les OVNI, la mode, des questions de botanique et de médecine et il y a, parmi eux, les archives mêmes du dentiste… Une correspondance privée accompagne ces documents (que Mme Albany souhaite pour l’instant réserver).
N.B.: A noter dans le dossier Zamal : une lettre de Joseph Zobel (6/8/1951).

   Après le décès du poète, lors du déménagement de l’appartement de la rue du Dragon, livres, dessins, œuvres peintes, manuscrits des œuvres et documentation personnelle sont « rapatriés » fin 1993, précédant de peu l’exposition Jean Albany : « Art vavangue » – retour d’exil, qui se tient à l’Artothèque de Saint-Denis du 15 décembre 1994 au 15 février 1995 (Wilhiam Zitte, commissaire).
Les livres publiés par Jean Albany, la musique et les documents sonores, sa bibliothèque ainsi que les dossiers de papiers et de manuscrits, concernant les œuvres éditées et comprenant la documentation de l’artiste et homme de lettres (et même du dentiste), sont déposés à la Bibliothèque Universitaire de l’Université de La Réunion en 1995, accueillis par Mme Roucaya Safla alors responsable du Fonds Océan Indien.
Ces archives seront inventoriées, classées et appareillées entre 2002 et 2004 par Mme Sylvie Albany et Mme Jacqueline Ricquebourg, sous le regard bienveillant de Mme Valérie Mesgouez et avec l’aide d’une étudiante de maîtrise, Marie-José Matiti Picard (Mme Anne-Marie Blanc étant directrice du Service Commun de la Documentation).

( Source: Extrait de l'article de Serge Meitinger détaillant la richesse du fonds, dans la revue en ligne "Continents manuscrits", octobre 2016.)

   Dans ce fonds Jean Albany, parmi la cinquantaine de dossiers constituant des ensembles identifiés et inventoriés, se trouvent les archives de l’œuvre littéraire, de l’ensemble des recueils parus : Zamal (1951, 1980), Miel vert (1963, 1966), Bleu Mascarin (1969), Bal Indigo (1976), Aux belles créoles (1977), Fare Fare (1978), Percale (1979), Indiennes (1981), Amour Oiseau Fou (posthume, 1985) ; des volumes de prose : Outremer (1966), Archipels (1967), Vavangue (1972) et du P’tit glossaire : le piment des mots créoles (1974) comme de son supplément (1983). 

Les dossiers de certaines parutions posthumes, par contre : La Croix du Sud : le retour aux Isles, journal 1945-1946 (1991) et Margozes sont les saisons : variation sur un thème fané (1992) ne figurent pas dans ce regroupement. 

C/O Service Commun de Documentation
15 Avenue René Cassin
CS 92003
97744 Saint-Denis Cedex 9

Tél.: 02 62 93 83 79 | Fax: 02 62 93 83 64

Contact : scd(at)univ-reunion.fr
Assistance : info-bu[at]support.univ-reunion.fr

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Auteur : Marechera, Dambudzo
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Les archives de Dambudzo Marechera à l'université Humboldt

Des archives complètes de la succession de Dambudzo Marechera ont été constituées à l'université Humboldt de Berlin. Elles ont été remises par l'exécuteur littéraire et biographe de l'écrivain zimbabwéen décédé, Flora Veit-Wild,  professeure de littérature africaine à Humboldt jusqu'en 2012.

 Les archives comprennent tous les manuscrits que Marechera a laissés à sa mort en 1987, ainsi qu'une multitude de documents et de photographies relatifs à sa vie et à son œuvre, tels que des transcriptions d'entretiens, des lettres, des dossiers scolaires, le carnet de recherche de Veit-Wild et bien d'autres encore. Les documents originaux ayant été déposés aux Archives nationales du Zimbabwe en 1992, la majeure partie du corpus écrit de Berlin est constituée de photocopies.

Le total de 23 dossiers et boîtes est conservé à la bibliothèque départementale d'études asiatiques et africaines de l'université Humboldt et peuvent être recherchés sous la rubrique "Dambudzo Marechera Archive" dans le catalogue électronique de la bibliothèque universitaire. Les chercheurs peuvent demander l'accès aux documents physiques de la « Collection Rara ». La bibliothèque abrite également une collection complète, en accès libre, de tous les ouvrages publiés par Marechera, y compris les traductions en allemand, français, espagnol, néerlandais et suédois, ainsi que toutes les différentes éditions de son premier livre, The House of Hunger .

En plus des archives physiques, un dépôt numérique des médias de Dambudzo Marechera a été créé, qui comprend des scans de la majorité des documents et des photographies et, en outre, des versions complètes de tout le matériel audio et vidéo mettant en scène Marechera ou lié à sa vie et à son œuvre, comme le film de Chris Austin "House of Hunger" du début des années 1980.

 Les archives physiques, ainsi que le dépôt numérique et la numérique et la collection de toutes les éditions de Marechera représentent un fonds unique pour la recherche sur un écrivain qui a fait ses preuves au cours de sa courte vie. Il a radicalement changé le paysage littéraire de l'Afrique et reste jusqu'à aujourd'hui une inspiration légendaire pour des masses d'adeptes dans le monde entier.


Historique de la préservation de l'archive Marechera

   Dans sa biographie de Marechera, Flora Veit-Wild rend compte des origines du Trust et de son fonctionnement :
In 1988, the Dambudzo Marechera Trust was founded. It was set up in order to preserve and promote Marechera’s work, collect and publish unpublished writings and honour his memory by encouraging young writers. The heir of the literary estate, Michael Marechera, donated the copyright of all his brother’s work to the Trust. All royalties from works published prior to the writer’s death are disbursed to his family as well as 50 per cent from the posthumous publications; the other 50 per cent stays in the Trust. (Veit-Wild, Flora, Dambudzo Marechera, a Sourcebook on his Life and Work, Africa World Press, 2004, p. 382-3).
   Entre 1990 et 1994, trois volumes ont été publiés, d’abord par Baobab Books à Harare, puis par Lawrence and Wishart pour The Black Insider (1992) et enfin par Africa World Press pour les trois en 1999 (Ibid, p. xvii). Ces publications, réalisées avec l’aides financière du gouvernement fédéral allemand, suivent une logique bien précise. The Black Insider comprend un long récit suivi de trois nouvelles et de deux poèmes. Le manuscrit original correspond à l’une des versions primitives de Black Sunlight. Après la publication de La Maison de la faim, James Currey avait en effet encouragé Marechera à écrire un roman qui puisse s’insérer plus facilement dans la collection « Africa Writers Series ». Deux autres versions ont été refusées par Heinemann – A Bowl of Shadows et The Black Heretic – mais ces dernières n’ont pu être retrouvées (Marechera, Dambudzo, The Black Insider, Africa World Press, 1999, p. 11.) L’édition du Black Insider présente un texte qui n’a pas grand chose à voir avec Black Sunlight et les éléments qui se retrouvaient d’un manuscrit à l’autre ont été supprimés pour alléger la lecture.
Le cas de Cemetery of Mind, deux ans plus tard, est différent. Il s’agit alors de faire connaître la poésie de Marechera. Aucun recueil n’ayant été publié du vivant de l’auteur, des textes parus en revues côtoient des feuillets épars et des manuscrits refusés. Notons que la section « Buddy’s selected poems » reprend, à quelques écarts près, une des parties de Mindblast, dernier ouvrage publié du vivant de Marechera (The College press).
Ensemble constitué de nouvelles (ou novellas pour les plus longues), de courtes pièces de théâtre et de récits destinés aux enfants, Scrapiron Blues clôt la trilogie en donnant un aperçu des talents variés de Marechera. Ecrits pour la plupart entre 1982 et 1986, ces textes témoignent du chemin parcouru par l’auteur depuis La Maison de la faim et Black Sunlight. Pour composer ce volume, Flora Veit-Wild a dû choisir et réarranger différents textes. Par exemple, la section « Tony Fights Tonight – Pub Stories », la pièce « Killwatch » l’histoire pour enfants « Tony and the Rasta » faisaient partie, à l’origine, d’un même projet – « Killwatch or Tony Fights Tonight » – refusé par Longman en 1983(Marechera, Dambudzo, Scrapiron Blues, Africa World Press, 1999, p. xi.) Le travail de compilation vise ici l’efficacité plutôt que l’exhaustivité et l’approche génétique du texte est cantonnée à l’introduction.
Dans la dernière édition de House of Hunger (Heinemann, 2009) trois courts essais sur Harare, dont l’un daté du 23 avril 1985, ont été ajoutés au recueil de nouvelles. Les différents dossiers sont classés en fonction de leur nature (poésie, entretiens, documents administratifs) et de leur contenu (manuscrit de Killwatch, poésie de Black Sunlight). Plusieurs textes sont à ce jour encore totalement inédits, nous ne nous attarderons ici que sur les trois plus significatifs. The Depth of Diamonds (67 pages dactylographiées dont certaines sont peu lisibles) a été rejeté par College Press à Harare et Heinemann à Londres en 1985. Ce récit déroutant qui passe sans transition d’un personnage à l’autre met en scène les manipulations et l’ascension sociale d’un psychiatre, le Dr Lengeme, qui souhaite devenir maire. Un éditeur forcé de faire des concessions au régime, une actrice, un auteur alcoolique ou encore une troupe de motards, évoluent dans cette ville sur fond d’émeutes.
Prince Street (42 pages) aurait été écrit en 1986. Selon Mike Murray, un ami de Marechera, ce dernier aurait laissé le manuscrit inachevé (Source Book, p. 325). La fin semble effectivement un peu brutale mais on pourrait aussi supposer qu’il s’agit d’une ouverture volontaire du récit. Ce petit roman qui comprend sept chapitres prend comme point de départ le couple incestueux formé par Iris et Moses. Ils sont frère et soeur, elle est peintre, lui est écrivain. Ils évoluent parmi d’autres personnages hauts en couleur dans le quartier bohème de Prince Street. Entre leur petit appartement et le bar BLITZ se dessinent les contours d’une communauté à la marge qui trouve dans l’alcool et la création artistique une source de cohésion. L’image de la rue qui, par ses méandres, trace le profil d’un fœtus, semble bien convenir à ce récit étrange et décousu qui cherche dans le dessin de la ville un espace rassurant qui serait le contraire de la maison de la faim.
Confessions of a Rusty Dread (Hamered yet again into a nail) (45 pages) sous-titré « a novel by Dambudzo Marechera » explore, toujours dans un cadre urbain, les relations entre un auteur noir désargenté et ses maîtresses, blanches et aisées. Le narrateur à la première personne, appelé « Zoo » ou plus loin « Dambudzo » est un alter ego assez évident de l’auteur. Sexe, alcool et considérations artistiques s’entremêlent au cours des cinq chapitres. Les deux points qui terminent le manuscrit suggèrent qu’il s’agit d’un texte inachevé. Huit cartons et deux dossiers contenant les documents originaux sont conservés aux Archives Nationales du Zimbabwe. Un fonds constitué de photocopies est lui disponible à la Humboldt Universität à Berlin. L’organisation est un peu différente, on y trouve vingt dossiers dont certains sont reliés, ainsi qu’un microfilm et un disque dur contenant une copie numérique du microfilm et divers documents audio et vidéo. Les documents photocopiés (Berlin) sont lisibles sauf exception (encre très pâlie). Dans les cas des pages numérisées à partir du microfilm, certains endroits sont illisibles car trop clairs ou masqués par un trait noir. La qualité des documents conservés à Harare est globalement bien meilleure même si quelques ensembles comme le tapuscrit du Black Insider n’existent que sous forme de photocopies.
   L’accès aux originaux confiés aux Archives Nationales du Zimbabwe entre 1989 et 1994 est limité pour les chercheurs non-zimbabwéens. Un visa de recherche est demandé pour pouvoir consulter le fonds. Cependant, Flora Veit-Wild conserve à la Humboldt Universität (Berlin), plusieurs paquets de photocopies classés par genres et reliés pour certains. Au moins deux de ces volumes sont eux aussi manquants mais le microfilm mentionné plus haut regroupe la plupart des textes inédits. Le fonds est accessible sur demande auprès de Flora Veit-Wild.

NB : présentation du fonds Marechera sur le carnet de recherche "Crier écrire" : http://kouroumanus.hypotheses.org/180

To access the media repository :
https://rs.cms.hu-berlin.de/marecheraarchive/pages/home.php?login=true

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Auteur : Maran, René
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Les archives de René Maran sont relativement dispersées. Une partie est consultable à la bibliothèque municipale de Bordeaux via la plateforme MANIOC, une autre à la bibliothèque universitaire de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). D'autres documents sont dispersés dans plusieurs bibliothèques. Un inventaire complet serait bienvenu.

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Auteur : Gamaleya, Boris
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   Boris Gamaleya est un poète français né le 18 décembre 1930 à Saint-Louis de La Réunion d'une mère originaire de l'île et d'un père ukrainien émigré sur place après la Révolution d'Octobre. Il est décédé le 30 juin 2019.
Le poète conservait ses archives chez lui, à Barbizon. On y trouve peu de manuscrits des ouvrages de Gamaleya (brouillons, épreuves corrigées) ; ils sont probablement restés chez les éditeurs.
Ce fonds d'archives sera sans doute versé prochainement dans une institution de conservation.
Voir la base de données Gamaleya en format Excel (accessible sur demande à Claire Riffard, claireriffard(a)cnrs.fr).

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Auteur : Millogo, Léopold Nia
CARTOMAC : Archives littéraires d'Afrique


   L'oeuvre de Millogo Nia Léopold est restée peu visible jusqu'à présent.
L'étude de ses archives est encore à faire, mais l'existence de ce gisement au domicile de l'écrivain est avérée.

Millogo Nia Léopold atteste en effet de l'existence d'un fonds d'archives de manuscrits en constitution à partir de son premier texte en prose publié et du second volume inédit.

N.B. : L'auteur utilise des fichiers numériques ainsi que des supports papier (impression de fichiers numériques) pour la rédaction de ses textes.

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Auteur : Roy, Jules
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Auteur : Senghor, Léopold Sédar
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L. S. Senghor épouse en 1959 Colette Hubert, issue d'une vieille famille de Verson. En 1960, il devient Président du Sénégal. Néanmoins, le couple prend l'habitude de venir passer ses vacances d'été à Verson, dans la maison de famille. En 1980, Senghor quitte la présidence du Sénégal et s'installe définitivement en France, à Paris puis à Verson, développant avec la commune et ses habitants des liens étroits.
En 1994, Léopold Sédar Senghor inaugure l'Espace Senghor, qui abrite la bibliothèque municipale et la maison des associations. Trois donations du couple Senghor (1996, 2000, 2002) permettront la constitution d'un fonds Senghor à la bibliothèque de Verson.
En 1998, une salle baptisée Djilor (village natal de Senghor) est inaugurée. Elle offre au visiteur une vue d'ensemble du fonds constitué essentiellement de monographies et de revues, de revues de presse, discours officiels, tableaux et objets d'art de l'Afrique de l'Ouest, ainsi que de nombreuses photographies.
Colette Senghor décède en 2019.

La demeure normande des époux Senghor a été ouverte pour la première fois au public lors des Journées du patrimoine de septembre 2022.
Un inventaire des objets et documents conservés dans les lieux a été initié en 2023. 

On peut signaler, entre autres trésors à valoriser, des ouvrages dédicacés aux amis (Césaire, Damas par exemple), un cahier de brouillon contenant une première version manuscrite de Chants pour Naëtt, ou encore des lettres échangées entre les deux époux datant de 1968. 

Auteur : Senghor, Léopold Sédar
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Cette page présente les documents issus du fonds Alfred Manessier liés à son exposition monographique de 1976 au musée dynamique, ainsi qu'à son voyage au Sénégal.

Alfred Manessier (1991-1993) était l’un des plus célèbres représentants de la « seconde école de Paris » et du courant de l’abstraction lyrique, que Senghor affectionnait particulièrement. En 1976, grâce au soutien de la Galerie de France, une exposition Manessier fut présentée au musée dynamique de Dakar. Le peintre fit le déplacement avec sa fille, Christine Manessier.
Le fonds d’archives privées Alfred Manessier, conservé par sa fille, présente des documents très rares, comme le catalogue de l’exposition, le texte de l’allocution inaugurale de Senghor (reproduit par la suite dans la revue Ethiopiques), celui du toast de l’artiste, mais également une lettre datant de 1962 que le président lui avait adressée. En effet, au début de sa présidence, Senghor a manifestement cherché le soutien des grands artistes français, comme en témoigne sa correspondance avec Marc Chagall, Pierre Soulages, ou encore Jean Lurçat. Alfred Manessier et Léopold Sédar Senghor se sont en outre vraisemblablement retrouvés autour du choc que leur a causé la mort de Martin Luther King en avril 1968. Alfred Manessier peint dans la foulée un saisissant Hommage à Martin Luther King, aujourd’hui conservé au Musée national d’art moderne à Paris. En 1976, Manessier illustre l’Elégie à Martin Luther King composée par Senghor, qui avec l’Elégie des Alizés, l’Elégie pour Jean-Marie, l’Elégie pour Georges Pompidou, l’Elégie de Carthage et l’Elégie pour la Reine de Saba forment ses six Elégies majeures.
En plus des documents liés à l’exposition, le dossier comprend aussi le programme du séjour d’Alfred et Christine Manessier, qui incluait une visite aux étudiants de l’école des arts de Dakar, une rencontre avec les peintres sénégalais et la visite d’un parc naturel. Enfin, on y trouve un exceptionnel petit carnet à croquis, dans lequel Manessier esquisse et commente les paysages qu’ils survolèrent en avion.

Coline DESPORTES

Auteur : Senghor, Léopold Sédar
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Le « fonds muséographique Léopold Sédar Senghor » est composé de correspondances (principalement entre Senghor et Bosio), de feuillets manuscrits (appartenant aux recueils illustrés des Elégies majeures ou au projet de préface à l'ouvrage Les Affiches de Chagall), de tapuscrits de Teilhard de Chardin, d’œuvres d’art d’artistes de l’école de Dakar, d’ouvrages de la bibliothèque personnelle de Senghor, d’affiches des expositions Soulage ou encore Picasso à Dakar, de photographies de vernissage d’exposition, ou encore de films documentaires sur Senghor. Pour la plupart inédites et originales, ces pièces ont été collectées depuis 1969 et sont conservées par Jean-Gérard Bosio, certaines d’entre elles ayant fait l’objet d’une sélection de la part de Léopold Sédar Senghor lui-même. Sur recommandation de Georges Pompidou à son ami Senghor, Jean-Gérard Bosio a travaillé aux côtés du président sénégalais à partir de 1968, avec pour mission de faire reconnaître les artistes et l’art sénégalais sur le plan international. Il est officiellement nommé conseiller culturel, artistique et diplomatique du président sénégalais de 1972 à la fin de son mandat en 1981 et fut ainsi l’un des maître d’œuvre de la diplomatie culturelle de Senghor. Il est notamment l’initiateur des expositions d’artistes mondialement reconnus (Chagall, Soulages, Picasso, Manessier…) au Musée dynamique de Dakar ainsi que de l’exposition « l’art sénégalais » qui s’est tenue au Grand Palais à Paris en 1974. Ses relations avec le président Senghor se sont prolongées au-delà du mandat du président du Sénégal : il a en effet poursuivi son travail d’édition et d’illustration de textes de Senghor, et a continué la collection de pièces pour enrichir ce fonds dans une perspective de valorisation et de transmission de ce patrimoine. Une partie de ces fonds a fait l’objet d’une donation au Musée du Quai Branly Jacques Chirac en 2021, l’autre a vocation à rentrer au Sénégal où elle serait conservée et exposée au Musée des civilisations noires.

Céline LABRUNE-BADIANE

Auteur : Senghor, Léopold Sédar
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Quelques 600 feuillets manuscrits et tapuscrits de l'oeuvre poétique sont consultables à la Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, sous les cotes NAF 28103 (1-2) et NAF 17884-17886.
Voir https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/

Demande d'accès à adresser à : guillaume.delaunay(a)bnf.fr

Auteur : Senghor, Léopold Sédar
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S'il n'existe pas de fonds Senghor à proprement parler à l'IMEC, plusieurs fonds contiennent des documents intéressants sur le Poète-Président.

  • Fonds Éditions du Seuil
Correspondance avec son éditeur Paul Flamand (1960-1966), avec Alioune Diop, avec Jean Cayrol, avec Pierre Seghers...
Inventaires de fabrication de plusieurs ouvrages.

  • Fonds Michel Deguy (DGY 71.54)
Lettres de LSS datant de 1977, 1978 et 1988, évoquant notamment pour l'une d'entre elles l'"Élégie pour la Reine de Saba".

  • Fonds Jacqueline Leiner (301CSR/)
Dossier sur LSS.
Lettres de LSS datant de 1972, 1976 et 1978.

  • Fonds Max-Pol Fouchet (FCH 23.30)
Lettres de LSS datant de 1968 et 1972.

  • Fonds Communauté africaine de culture

Lettre ouverte de la FEANF au Président Senghor
Lettre de Roland Depret à Léopold Sédar Senghor
Lettre de Kala-Lobé au Dr. Saunders REDDING, Président de l’AMSAC.



Enquêtes dans les fonds :

  • Maëlle Gélin
  • Céline Labrune-Badiane

 

Auteur : Senghor, Léopold Sédar
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La Fondation Senghor a été créée en 1974.
La villa de la Fondation, sise dans le quartier du Plateau à Dakar, abrite des bureaux et une salle d'exposition au rdc, au premier étage une bibliothèque spécialisée ainsi qu'une salle de lecture et un réduit dédié aux archives administratives.
La villa renferme également une pièce contenant une cinquantaine de cartons d'archives. L'inventaire exhaustif de ces cartons n'est pas fait, même si l'archiviste de la Fondation, Doudou Joseph Ndiaye dit Joe, a déjà effectué un inventaire conséquent des discours de Senghor conservés à la Fondation.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2