CARTOMAC : Archives littéraires d'Afrique

CARTOMAC : Archives littéraires d'Afrique


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Auteur(s) : Marechera, Dambudzo
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Les archives de Dambudzo Marechera à l'université Humboldt

Des archives complètes de la succession de Dambudzo Marechera ont été constituées à l'université Humboldt de Berlin. Elles ont été remises par l'exécuteur littéraire et biographe de l'écrivain zimbabwéen décédé, Flora Veit-Wild,  professeure de littérature africaine à Humboldt jusqu'en 2012.

 Les archives comprennent tous les manuscrits que Marechera a laissés à sa mort en 1987, ainsi qu'une multitude de documents et de photographies relatifs à sa vie et à son œuvre, tels que des transcriptions d'entretiens, des lettres, des dossiers scolaires, le carnet de recherche de Veit-Wild et bien d'autres encore. Les documents originaux ayant été déposés aux Archives nationales du Zimbabwe en 1992, la majeure partie du corpus écrit de Berlin est constituée de photocopies.

Le total de 23 dossiers et boîtes est conservé à la bibliothèque départementale d'études asiatiques et africaines de l'université Humboldt et peuvent être recherchés sous la rubrique "Dambudzo Marechera Archive" dans le catalogue électronique de la bibliothèque universitaire. Les chercheurs peuvent demander l'accès aux documents physiques de la « Collection Rara ». La bibliothèque abrite également une collection complète, en accès libre, de tous les ouvrages publiés par Marechera, y compris les traductions en allemand, français, espagnol, néerlandais et suédois, ainsi que toutes les différentes éditions de son premier livre, The House of Hunger .

En plus des archives physiques, un dépôt numérique des médias de Dambudzo Marechera a été créé, qui comprend des scans de la majorité des documents et des photographies et, en outre, des versions complètes de tout le matériel audio et vidéo mettant en scène Marechera ou lié à sa vie et à son œuvre, comme le film de Chris Austin "House of Hunger" du début des années 1980.

 Les archives physiques, ainsi que le dépôt numérique et la numérique et la collection de toutes les éditions de Marechera représentent un fonds unique pour la recherche sur un écrivain qui a fait ses preuves au cours de sa courte vie. Il a radicalement changé le paysage littéraire de l'Afrique et reste jusqu'à aujourd'hui une inspiration légendaire pour des masses d'adeptes dans le monde entier.


Historique de la préservation de l'archive Marechera

   Dans sa biographie de Marechera, Flora Veit-Wild rend compte des origines du Trust et de son fonctionnement :
In 1988, the Dambudzo Marechera Trust was founded. It was set up in order to preserve and promote Marechera’s work, collect and publish unpublished writings and honour his memory by encouraging young writers. The heir of the literary estate, Michael Marechera, donated the copyright of all his brother’s work to the Trust. All royalties from works published prior to the writer’s death are disbursed to his family as well as 50 per cent from the posthumous publications; the other 50 per cent stays in the Trust. (Veit-Wild, Flora, Dambudzo Marechera, a Sourcebook on his Life and Work, Africa World Press, 2004, p. 382-3).
   Entre 1990 et 1994, trois volumes ont été publiés, d’abord par Baobab Books à Harare, puis par Lawrence and Wishart pour The Black Insider (1992) et enfin par Africa World Press pour les trois en 1999 (Ibid, p. xvii). Ces publications, réalisées avec l’aides financière du gouvernement fédéral allemand, suivent une logique bien précise. The Black Insider comprend un long récit suivi de trois nouvelles et de deux poèmes. Le manuscrit original correspond à l’une des versions primitives de Black Sunlight. Après la publication de La Maison de la faim, James Currey avait en effet encouragé Marechera à écrire un roman qui puisse s’insérer plus facilement dans la collection « Africa Writers Series ». Deux autres versions ont été refusées par Heinemann – A Bowl of Shadows et The Black Heretic – mais ces dernières n’ont pu être retrouvées (Marechera, Dambudzo, The Black Insider, Africa World Press, 1999, p. 11.) L’édition du Black Insider présente un texte qui n’a pas grand chose à voir avec Black Sunlight et les éléments qui se retrouvaient d’un manuscrit à l’autre ont été supprimés pour alléger la lecture.
Le cas de Cemetery of Mind, deux ans plus tard, est différent. Il s’agit alors de faire connaître la poésie de Marechera. Aucun recueil n’ayant été publié du vivant de l’auteur, des textes parus en revues côtoient des feuillets épars et des manuscrits refusés. Notons que la section « Buddy’s selected poems » reprend, à quelques écarts près, une des parties de Mindblast, dernier ouvrage publié du vivant de Marechera (The College press).
Ensemble constitué de nouvelles (ou novellas pour les plus longues), de courtes pièces de théâtre et de récits destinés aux enfants, Scrapiron Blues clôt la trilogie en donnant un aperçu des talents variés de Marechera. Ecrits pour la plupart entre 1982 et 1986, ces textes témoignent du chemin parcouru par l’auteur depuis La Maison de la faim et Black Sunlight. Pour composer ce volume, Flora Veit-Wild a dû choisir et réarranger différents textes. Par exemple, la section « Tony Fights Tonight – Pub Stories », la pièce « Killwatch » l’histoire pour enfants « Tony and the Rasta » faisaient partie, à l’origine, d’un même projet – « Killwatch or Tony Fights Tonight » – refusé par Longman en 1983(Marechera, Dambudzo, Scrapiron Blues, Africa World Press, 1999, p. xi.) Le travail de compilation vise ici l’efficacité plutôt que l’exhaustivité et l’approche génétique du texte est cantonnée à l’introduction.
Dans la dernière édition de House of Hunger (Heinemann, 2009) trois courts essais sur Harare, dont l’un daté du 23 avril 1985, ont été ajoutés au recueil de nouvelles. Les différents dossiers sont classés en fonction de leur nature (poésie, entretiens, documents administratifs) et de leur contenu (manuscrit de Killwatch, poésie de Black Sunlight). Plusieurs textes sont à ce jour encore totalement inédits, nous ne nous attarderons ici que sur les trois plus significatifs. The Depth of Diamonds (67 pages dactylographiées dont certaines sont peu lisibles) a été rejeté par College Press à Harare et Heinemann à Londres en 1985. Ce récit déroutant qui passe sans transition d’un personnage à l’autre met en scène les manipulations et l’ascension sociale d’un psychiatre, le Dr Lengeme, qui souhaite devenir maire. Un éditeur forcé de faire des concessions au régime, une actrice, un auteur alcoolique ou encore une troupe de motards, évoluent dans cette ville sur fond d’émeutes.
Prince Street (42 pages) aurait été écrit en 1986. Selon Mike Murray, un ami de Marechera, ce dernier aurait laissé le manuscrit inachevé (Source Book, p. 325). La fin semble effectivement un peu brutale mais on pourrait aussi supposer qu’il s’agit d’une ouverture volontaire du récit. Ce petit roman qui comprend sept chapitres prend comme point de départ le couple incestueux formé par Iris et Moses. Ils sont frère et soeur, elle est peintre, lui est écrivain. Ils évoluent parmi d’autres personnages hauts en couleur dans le quartier bohème de Prince Street. Entre leur petit appartement et le bar BLITZ se dessinent les contours d’une communauté à la marge qui trouve dans l’alcool et la création artistique une source de cohésion. L’image de la rue qui, par ses méandres, trace le profil d’un fœtus, semble bien convenir à ce récit étrange et décousu qui cherche dans le dessin de la ville un espace rassurant qui serait le contraire de la maison de la faim.
Confessions of a Rusty Dread (Hamered yet again into a nail) (45 pages) sous-titré « a novel by Dambudzo Marechera » explore, toujours dans un cadre urbain, les relations entre un auteur noir désargenté et ses maîtresses, blanches et aisées. Le narrateur à la première personne, appelé « Zoo » ou plus loin « Dambudzo » est un alter ego assez évident de l’auteur. Sexe, alcool et considérations artistiques s’entremêlent au cours des cinq chapitres. Les deux points qui terminent le manuscrit suggèrent qu’il s’agit d’un texte inachevé. Huit cartons et deux dossiers contenant les documents originaux sont conservés aux Archives Nationales du Zimbabwe. Un fonds constitué de photocopies est lui disponible à la Humboldt Universität à Berlin. L’organisation est un peu différente, on y trouve vingt dossiers dont certains sont reliés, ainsi qu’un microfilm et un disque dur contenant une copie numérique du microfilm et divers documents audio et vidéo. Les documents photocopiés (Berlin) sont lisibles sauf exception (encre très pâlie). Dans les cas des pages numérisées à partir du microfilm, certains endroits sont illisibles car trop clairs ou masqués par un trait noir. La qualité des documents conservés à Harare est globalement bien meilleure même si quelques ensembles comme le tapuscrit du Black Insider n’existent que sous forme de photocopies.
   L’accès aux originaux confiés aux Archives Nationales du Zimbabwe entre 1989 et 1994 est limité pour les chercheurs non-zimbabwéens. Un visa de recherche est demandé pour pouvoir consulter le fonds. Cependant, Flora Veit-Wild conserve à la Humboldt Universität (Berlin), plusieurs paquets de photocopies classés par genres et reliés pour certains. Au moins deux de ces volumes sont eux aussi manquants mais le microfilm mentionné plus haut regroupe la plupart des textes inédits. Le fonds est accessible sur demande auprès de Flora Veit-Wild.

NB : présentation du fonds Marechera sur le carnet de recherche "Crier écrire" : http://kouroumanus.hypotheses.org/180

To access the media repository :
https://rs.cms.hu-berlin.de/marecheraarchive/pages/home.php?login=true

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Auteur(s) : Achebe, Chinua
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   Les archives de Chinua Achebe sont arrivées à la Houghton Library en 1996, une acquisition réalisée en collaboration entre la bibliothèque et le département des études afro-américaines, alors présidé par Henry Louis Gates, Jr. Les archives comprennent les manuscrits de tous les romans d'Achebe, à l'exception des deux premiers : Things Fall Apart et No Longer at Ease.
   Achebe a été contraint de fuir le Nigéria à plus d'une reprise et, au cours de l'été 1996, lorsque ses archives sont arrivés à Harvard, sa femme, Christine Okoli, est retournée chez elle pour chercher les manuscrits. Elle a découvert que la maison avait été pillée, et tous les manuscrits détruits. Ce fût une perte amère pour les Achebe, ainsi qu'une perte pour l'érudition littéraire.

N.B.: Cette notice comporte deux fonds distincts.

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Auteur(s) : Laye, Camara

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Auteur(s) : Gamaleya, Boris
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   Boris Gamaleya est un poète français né le 18 décembre 1930 à Saint-Louis de La Réunion d'une mère originaire de l'île et d'un père ukrainien émigré sur place après la Révolution d'Octobre. Il est décédé le 30 juin 2019.
Le poète conservait ses archives chez lui, à Barbizon. On y trouve peu de manuscrits des ouvrages de Gamaleya (brouillons, épreuves corrigées) ; ils sont probablement restés chez les éditeurs.
Ce fonds d'archives sera sans doute versé prochainement dans une institution de conservation.
Voir la base de données Gamaleya en format Excel (accessible sur demande à Claire Riffard, claireriffard(a)cnrs.fr).

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Auteur(s) : BONI, Nazi
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   Des travaux ont été menés sur la vie et les œuvres de celui qui passe dans son pays le Burkina Faso pour être le premier écrivain et figure politique élevée au rang de héros national. Les auteurs de ces travaux recourent aux témoignages de ses contemporains, les membres de sa famille pour obtenir des témoignages oraux. Pour les sources écrites ou iconographiques plusieurs lieux sont visités : les fonds d'archives de l'Assemblée nationale du Burkina Faso, les Archives nationales du Burkina Faso, la maison mémorial de nazi Boni à Bwan son village natal et des fonds d'archives ( de l'ancienne école William-Ponty) à Dakar, de l'Assemblée nationale française... Il va sans dire qu'il n'existe à ce jour un fonds d'archives constitué sur les manuscrits et les documents sur la vie et l’œuvre du romancier, historien et homme d'Etat Nazi Boni.
   On ne peut à ce jour noter aucun programme de conservation et de valorisation des archives de la vie de cette figure tutélaire du Burkina Faso au triple plan politique, littéraire et éducatif. La mort prématurée de Nazi Boni nous confie la mission de répertorier et promouvoir des archives dispersées du Burkina Faso à l’Assemblée nationale française en passant par des pays d’exil et de combat politiques comme le Sénégal et le Mali.

N.B.: Nous rappelons que les sources concernant la vie et l’œuvre de Nazi Boni sont éparses et les lieux documentaires qui les conservent jalonnent l'itinéraire de sa vie de sa naissance en 1912 à sa mort en 1969 en passant son exil à Dakar, son cursus scolaire et ses lieux d'affectation en tant qu'instituteur dans l'Ancienne Afrique Occidentale Française (AOF). La période d'exil politique de Nazi Boni qui a vu l'écriture de Crépuscule des temps anciens se situe entre 1960-1966 à Dakar de l'accession de Maurice Yaméogo au pouvoir à l'acquisition de l'indépendance du Burkina Faso (l'ancienne Haute-Volta) à sa chute à la suite d'un soulèvement populaire.


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Auteur(s) : Bernard Zadi , Zaourou

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Auteur(s) : DADIE, Bernard Binlin
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   Dans un livre consacré à la littérature ivoirienne, Bruno Gnaoulé-Oupoh situe l'origine de l'histoire littéraire de son pays à Bingerville, l'ancienne capitale de Côte d'Ivoire, où Bernard Dadié étudie dans les années 1930. Né en 1916, il inaugure successivement le genre théâtral, le conte et la poésie, avant d'écrire en 1948 la première nouvelle ivoirienne, Mémoire d'une rue, puis le premier roman, Climbié, édité en 1956. Combattant le colonialisme, journaliste, militant politique, Bernard Dadié est une référence artistique en Afrique francophone. Il était l'invité d'honneur des Rencontres théâtrales internationales du Cameroun, en novembre dernier, et s'apprête à publier une autobiographie. Bernard Dadié, figure de proue de la littérature ivoirienne, est l'auteur d'une œuvre véritablement prolifique, qui aborde tous les genres littéraires: poésie, roman, théâtre, chroniques, contes traditionnels, le plus significatif étant le théâtre. Après des études à l'école normale William-Ponty de Gorée, il travaille pendant dix ans à l'IFAN de Dakar. En 1947, il retourne dans son pays et milite au sein du RDA (Rassemblement démocratique africain). Les troubles de février 1949 le conduisent en prison pour seize mois, où il tient un journal qui ne sera publié qu'en 1981, Carnets de prison. À l'indépendance, il exerce tour à tour les fonctions de chef de cabinet du ministre de l'Éducation nationale, de directeur des Affaires culturelles, d'inspecteur général des Arts et Lettres, et, en 1977, il devient ministre de la Culture et de l'Information. Sa création littéraire s'est développée parallèlement à cette brillante carrière politique et gouvernementale. Il s'essaye au théâtre dès ses années d'école normale, et écrit plusieurs saynètes, dont Assémien Déhylé (1937) qui sera jouée l'année suivante à Paris. Il revient au genre théâtral à la fin des années 1960 avec des pièces d'inspiration historique (Béatrice du Congo, 1970) ou militante (Îles de tempête, 1973), et des comédies qui frôlent la bouffonnerie comme Monsieur Thôgô-Gnini (1970), caricature d'un nouveau riche Africain, amoral et cupide. Pétri des idées humanistes et de celles de la négritude, il rédige une série de poèmes à caractère patriotique (Afrique debout !, 1950; la Ronde des jours, 1956) dont plusieurs font désormais partie des programmes scolaires en Afrique. À la même époque il donne deux recueils de contes, Légendes africaines (1954) et le Pagne noir (1955), devenant ainsi l'un des précurseurs du mouvement de sauvegarde et de transmission du patrimoine culturel africain. Avec Climbié (1956), roman largement autobiographique qui s'inscrit dans la thématique classique du jeune héros qui s'affronte au monde moderne, il donne l'une de ses meilleures œuvres. Dadié excelle surtout dans ses chroniques, inspirées par ses séjours à Paris, New York et Rome (Un Nègre à Paris, 1959; Patron de New York, 1964; la Ville où nul ne meurt, 1968). Sur un ton vif et sarcastique, elles mettent en scène un touriste africain dont le regard ingénu fait ressortir le côté étrange et paradoxal des grandes villes modernes. Ses dernières œuvres sont plus engagées politiquement et s'emploient à dénoncer l'injustice du colonialisme (les Jambes du fils de Dieu, 1980; Commandant Taureault et ses Nègres, 1980).

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Auteur(s) : Dao, Bernadette
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  Le fonds Bernadette Dao comprend des manuscrits de poésie et de textes en prose.
Le fonds Bernadette Dao n'a pas été classé, ni inventorié. Il est en grande partie conservé avec soin par l'auteur dans du mobilier domestique. La question de la conservation du fonds d'archives de Bernadette Dao rejoint la problématique plus générale de la place de l'archive et du manuscrit spécifiquement dans la littérature africaine en tant que patrimoine à conserver dans le cadre de politiques publiques de soutien à la conservation et l'exploitation des sources archivistiques.
Bernadette Dao souligne que ses archives sont constituées aussi bien de manuscrits de ses œuvres publiées que d'inédits. Parce qu'elle retravaille constamment ses manuscrits inédits, il serait prématuré d'en rendre l'exploitation publique extenso. Elle précise, "je souhaiterais que ces informations soient classées dans la rubrique « Privé » (accessibles aux seuls membres de l’Equipe Manuscrits Francophones)". L'écrivaine ajoute : "ce fonds n’a pas encore été inventorié mais j’aurais encore une certaine réticence à l’ouvrir à des chercheurs parce que j’y travaille encore et que les manuscrits peuvent donc évoluer d’un moment à l’autre".
Les archives des manuscrits de l'auteur, à l'exception des inédits sur lesquels elle travail, sont conservés à son domicile familial à Ouagadougou dans le quartier Zogona, non loin de l'Université de Ouagadougou.

N.B.: Les archives de Bernadette Dao sont conservées sous forme de fichiers numériques, de papier de formats divers (littérature, dessins).

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Auteur(s) : Chedid, Andrée
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   Les archives comprennent les principales œuvres d’Andrée Chedid, ses romans : Le Sixième jour (1959-1960), Néfertiti et le rêve d’Akhnaton (1973-1974), Les Marches de sable (1979-1980), La Maison sans racines (1985), L’Enfant multiple (1988-1989), La Femme de Job (1993), Lucy : la femme verticale (1996-1998), Le Message (2000) ; ses nouvelles : Mondes, miroirs, magies (1987), A la mort, à la vie (1992), Géricault (1992) ; ses œuvres de théâtre : Bérénice d’Egypte (1960-1961), Les Nombres (1964), Le Personnage (1966), Le Montreur (1967), Le Dernier candidat, Echec à la reine (1981), L’Amour aux quatre-vents (1983), La Poupée sans tête (1988) ; sa poésie (1970-1995) ; ses articles (1970-1995) ; ses hommages (1972-1997) ; des notes (1968-1996) ; un récit sous forme de mémoires : Les Saisons de passage (1994-1995) où Andrée Chedid évoque sa mère.
   La correspondance reçue a été classée alphabétiquement par scripteurs, tandis que la correspondance professionnelle, correspondance liée à la gestion des droits d’auteur lors d’évènements telles que les demandes d’adaptations théâtrales de ses œuvres, les adaptations ou projets d’adaptations cinématographiques ou concernant des traductions de l’œuvre en langues étrangères sont conservés au sein des dossiers de gestion de l’œuvre. On trouve également quelques éléments biographiques mentionnant les Prix littéraires reçus. Les adaptations et la gestion de l’œuvre comprennent des dossiers de traductions de l’œuvre d’Andrée Chedid (classés par langue puis, par ordre alphabétique des traducteurs), des travaux scolaires autour de l’œuvre d’Andrée Chedid (classés chronologiquement), des manifestations culturelles autour de l’œuvre d’Andrée Chedid (classement chronologique), des adaptations musicales (classement par ordre alphabétique des adaptateurs musicaux), des adaptations chorégraphiques, des adaptations théâtrales (classement par ordre alphabétique des mises en scènes puis, par compagnie théâtrale), des adaptations cinématographiques (classement par ordre alphabétique des titres mis en scène, puis, par metteur en scène), et les réalisations à la télévision. Le fonds comprend également des dossiers critiques constitués par l’auteure : dossiers de presse, articles parus dans la presse regroupés par année ou thématiquement autour d’une œuvre, contrecollés dans des cahiers richement illustrés. Enfin, l’iconographie comporte des affiches et des photographies.

N.B.: IMEC
Abbaye d’Ardenne
14280 Saint-Germain la Blanche-Herbe
tél. : 02 31 29 37 37 − fax. : 02 31 29 37 36

Consultations archives
– Bibliothèque tél. : 02 31 29 52 33
− e-mail : chercheurs@imec-archives.com

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Auteur(s) : Tutuola, Amos
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Plusieurs fonds existent:

Fonds Harry Ransom Center

La collection Amos Tutuola, 1940-1997, comprend des manuscrits olographes et dactylographiés, des transcriptions, et de la correspondance concernant les œuvres de Tutuola, ainsi que des œuvres sur lui.

Harry Ransom Center
The University of Texas at Austin
P.O. Drawer 7219
Austin, Texas 78713-7219

Fonds Syracuse UniversitY Libraries

Syracuse University Libraries
222 Waverly Avenue
Syracuse NY 13244-5040

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Auteur(s) : Amon d'Aby, Francois-Joseph
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Mots-clés : ,

Collection : Aucune collection
Auteur(s) : Koné, Amadou
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Informations non disponibles

Collection : Aucune collection
Auteur(s) : Fantouré, Mohammed Alioum

Collection : Aucune collection
Auteur(s) : Memmi, Albert
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Fonds Albert Memmi en cours de dépôt à la BnF 
+ Fonds Patrimoine méditerranéen, BU université Montpellier 3, pour les fonds iconographiques et audio-visuels (en cours d'inventaire, responsable du fonds Sandra Blachon, sandra.blachon1(a)univ-montp3.fr). 

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Auteur(s) : Camus, Albert
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   Le 14 avril 2000, Catherine Camus, fille d'Albert Camus et Jean-François Picheral Sénateur Maire de la ville d'Aix-en-Provence signent une convention de dépôt. La bibliothèque Méjanes, installée au cœur de la Cité du livre, accueille en juin de la même année 1200 imprimés et 150 cartons d’archives. Ces documents permettent, depuis les notes de cours de l'université d'Alger et les premiers articles parus dans la revue Sud au début des années trente, de cheminer dans cette œuvre jusqu'à son terme (en 1960) avec la copie du manuscrit inachevé du "Premier homme".

   A ce lot central s'ajoute un dépôt complémentaire de Catherine Camus comprenant 50 cartons d'archives des dossiers de gestion de l'œuvre et de nombreux imprimés et un dépôt de 25 cartons d'archives représentant les travaux préparatoires d’Olivier Todd pour sa biographie Albert Camus : une vie parue chez Gallimard en 1996. Dès réception, cet ensemble de 220 cartons d'archives et 1500 imprimés d'un des auteurs au rayonnement international les plus marquants du XXe siècle fait immédiatement l'objet d'une exposition qui présente au public la richesse et la diversité des documents qui le composent. Cet ensemble, celui d'un des auteurs au rayonnement international les plus marquants du XXème siècle, est remarquable par son contenu mais aussi par le travail considérable de son créateur à la fois romancier, essayiste, penseur, homme de théâtre, journaliste et éditeur. 150 cartons d'archives dont la diversité des documents atteste le travail intense et constant de Camus : manuscrits, tapuscrits annotés, épreuves d'impression, dossiers politiques, articles, préfaces, conférences, notes éparses, abondante correspondance. Elle permet, depuis les notes de cours de l'université d'Alger et les premiers articles parus dans la revue Sud ou Alger-Etudiant de cheminer dans cette oeuvre jusqu'à son terme avec le manuscrit inachevé du « Premier homme ». On trouve aussi dans ces cartons des documents biographiques, de la presse, des albums photographiques, des programmes et affiches de théâtre. 1800 imprimés en français et en langues étrangères qui présentent les oeuvres de Camus : roman, essais, théâtre, adaptations, articles, choix éditoriaux. Les critiques sur l 'oeuvre : des thématiques, colloques et rencontres, hommages, thèses et mémoires, catalogues d'expositions, biographies etc. Des documents audiovisuels disques, films, enregistrements, CD, K7 audio, Dvd, signalés au catalogue de la bibliothèque Méjanes ou sur les inventaires. 25 cartons d'archives rassemblant les travaux préparatoires d’Olivier Todd de nombreux témoignages écrits ou sonores, des notes tapuscrites et manuscrites, des articles de périodiques, des photos accumulés pour sa biographie Albert Camus : une vie (Gallimard, 1996). 50 cartons d'archives d’un dépôt complémentaire de Madame Catherine Camus comprenant essentiellement des dossiers de gestion de l'oeuvre (film, radio, tv, théâtre, traductions, adaptations) mais aussi des copies de correspondances, de manuscrits et de nombreux imprimés intégrés au catalogue informatisé de la bibliothèque. Cet ensemble est décrit dans l'inventaire de Lourmarin. L'ensemble de ces documents ne répond pas à une description normative et complète, mais des inventaires sont là pour aider à cheminer dans cette œuvre précieuse multiple, élaborée dans une grande lucidité.

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Auteur(s) : Loba, Aké

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Auteur(s) : Kourouma, Ahmadou
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Le fonds Ahmadou Kourouma regroupe l’ensemble de documents rassemblés par l’écrivain dans l’exercice de sa profession.
L’archive a beaucoup bougé à cause de la mobilité de son propriétaire, qui a connu l’exil et habité plusieurs résidences dans différents pays (Côte d’Ivoire, Algérie, Cameroun, Togo, France).
Malgré toutes ses pérégrinations, Ahmadou Kourouma a fait l’effort de conserver l’essentiel de ses documents de travail et même sa bibliothèque qu’il a reconstituée à plusieurs reprises du fait de ses nombreux déménagements.
À la mort de l’écrivain, ses ayants droit déménagent en France (Lyon), le fonds se trouvant en Côte d’Ivoire, qui était doublement menacé de disparition : d’abord, la résidence abidjanaise de l’auteur, sise à Cocody II Plateaux, abritant ses archives, a été rétrocédée à son bailleur ; ensuite l’instabilité socio-politique que la Côte d’Ivoire traversait au moment de la disparition de Kourouma plaçait ses documents personnels dans une situation d’insécurité extrême (risque de vols, pillage, destruction).
Suite à une réunion de l’équipe « Manuscrits francophones » de l’ITEM le 22 octobre 2010, le collectif « Kourouma » a été rassemblé afin d’œuvrer à la sauvegarde et à la valorisation des archives de l’écrivain. Invitée à participer à cette réunion, Christiane Kourouma a donné son accord de principe pour rendre accessibles le fonds, qui a effectivement fait l’objet d’un dépôt à l’Institut Mémoire de l’Edition Contemporaine, site de l’Abbaye d’Ardenne, près de Caen (France, Normandie), en janvier 2011. Ces documents ont été collectés au domicile lyonnais de l’illustre écrivain par les services compétents de l’IMEC.
Le fonds comporte une masse considérable d’imprimés et de manuscrits ainsi que plusieurs boîtes d’archives contenant la bibliothèque personnelle d’Ahmadou Kourouma. Ce fonds contient également 68 disquettes. Certaines pièces d’archives, notamment une partie de la correspondance produite ou reçue en mode fax, sont illisibles à cause de la disparition de l’encre. L’humidité a affecté une quantité négligeable de documents longtemps conservés dans des cartons ou dans ces malles inappropriés. Mais l’état matériel du fonds demeure globalement satisfaisant.

Collection : Aucune collection
Auteur(s) : Coetzee, John Maxwell
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Plusieurs fonds existent:

Fonds Harry Ransom Humanities Research Center

Harry Ransom Humanities Research Center,
University of Texas at Austin
P.O. Drawer 7219
Austin, Texas 78713-7219

Fonds National English Literary Museum

National English Literary Museum,
Grahamstown,
87 Beaufort St, Grahamstown, 6139
South Africa
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