Sur le départ de E. Martens du Familistère. Proposition d'Émilie Dallet de continuer à prêter des livres à E. Martens. Réponse à la lettre de Martens en date du 8 décembre 1892.

À propos d'une lettre lourde et sans adresse remise à Élise Pré pour Marie Moret par un inconnu ; sur la conduite à tenir en pareil cas pendant l'absence de Marie Moret : s'il s'agit d'une demande de visite du Familistère ou des raisons de travail, la remettre à Dequenne ; sinon, attendre son retour.

Réponse à la lettre de François Bernardot en date du 8 décembre 1892. Relecture d'épreuves de la deuxième édition du livre de François Bernardot, Le Familistère de Guise…. (Guise, 1893). À propos d'une apparition de Godin dans un rêve de Bernardot, et sur les divisions au sein de l'Association.

Accuse réception de la lettre d'Offroy et Cie du 14 décembre 1892 et des 2 000 F demandés. Demande d'envoi à Nîmes d'un certificat de dépôt d'obligations Suez 3 % 2e série.

Réponse à la lettre d'Isanie Ducruet en date du 17 octobre 1892. Sur le voyage de la famille Moret-Dallet vers Nîmes depuis Guise en passant par Paris, La Rochelle et Bordeaux. Jules Baré ayant épuisé la patience de Marie Moret, elle fait désormais imprimer Le Devoir à Nîmes. La température et le climat étant plus favorable à Nîmes que dans l'Aisne, la famille Moret-Dallet s'y sent mieux. Ravie que le numéro de septembre 1892 du Devoir ait fait plaisir à Isanie Ducruet, Marie Moret lui envoie le numéro d'octobre 1892. Pascaly toujours à la rédaction du Devoir. Tisserant vient de perdre son fils Lucien, laissant femme et trois enfants. Demande des nouvelles de Maria et de Joseph Ducruet.

Réponse à la lettre de Gaston Piou de Saint-Gilles en date du 22 novembre 1892. À propos d'un éventail envoyé à Nîmes par Gaston Piou de Saint-Gilles. Marie Moret ne peut que mentionner l'Almanach de la paix dans Le Devoir car elle n'a pas le temps de s'occuper autrement de la propagande pacifiste.

À propos des études d'Antoniadès à l'École centrale des arts et manufacture : « Nous ne doutons pas de votre bon succès à vous parce que vous avez - ce qui est l'essentiel - l'amour du travail. » Marie Moret touchée par le mot d'Antoniadès sur Le Devoir. Sur l'exposition de chrysanthèmes que la famille Moret-Dallet a vu aux arènes de Nîmes. Sur les soirées passées en famille à Bordeaux et à Paris. Affirme avoir fait passé le mot d'Antoniadès à Ladislas Sekutowicz, fils de Jules, qui en est très heureux. Précise qu'il n'y a pas besoin de taire la nouvelle adresse de Marie Moret et demande à Antoniadès de prévenir Gaston Piou de Saint-Gilles.

Réponse à la lettre de Jules Delbruck du 17 octobre 1892 : Marie Moret confuse dela bienveillance de son correspondant. Informe que Le Devoir se fait depuis trois mois à Nîmes, où elle réside actuellement. À propos de la seconde édition du livre de François Bernardot, Le Familistère de Guise (Guise, 1893) dont le travail d'édition se fait toujours à Guise mais lentement ; la livraison est attendue dimanche [18 décembre 1892]. Sur la difficulté de diffuser les œuvres et des idées de Godin : « Livres ou brochures, tous les écrits sur le Familistère, tous les ouvrages de M. Godin n'ont été répandus que gratuitement et à grande dépense de temps. Le "Devoir" […] n'a pas d'abonnés, pour ainsi dire. »

Rappelle un précédent envoi de voilettes en tulle pour grand chapeau rond et demande l'envoi d'échantillons de voilette, avec indication des prix. En post-scriptum, demande le prix d'une amazone longue (plume d'autruche).

Donne des nouvelles de Fabre et remercie Juliette Cros pour son envoi. Sur la température clémente du midi qui retient pour encore quelques semaine la famille Moret-Dallet à Nîmes. Sur le concours précieux de Fabre à la préparation des Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin… de Marie Moret. Au sujet de l'alimentation de l'enfant de Juliette Cros : Marie Moret lui suggère de passer progressivement des tétées aux soupes. Annonce qu'une lettre de Fabre se joindra à la sienne.

Commande de plusieurs produits de soin et d'hygiène à envoyer à Nîmes : savons antiseptiques, vaseline blanche, lime à cor, eau dentifrice de Raspail, camphre en morceaux.

Sur la relecture d'épreuves de la biographie de Godin insérée dans le livre de François Bernardot, Le Familistère de Guise, Association du Capital et du Travail et son fondateur, Jean-Baptiste André Godin... (Guise, 1893).

Accuse réception de la lettre d'Offroy et Cie du 17 décembre 1892 et du certificat de dépôt d'obligations Suez 3 % 2e série demandé.

Sur une erreur de Marie Moret concernant sa commande précédente : elle a déjà envoyé un mandat postal de 19,90 F en règlement de la facture de Fumouze frères du 16 novembre 1892.

Demande de renseignements sur le ménage Pierre Meerts-Ancelet, relatifs à leurs qualités d'employés de maison.

Envoi un chèque de 53,85 F en règlement d'une paire de bottines dont elle accuse réception.

Annonce de l'envoi d'un chèque à Henry Herth d'un montant de 53,85 F.

Accuse réception d'échantillons de tulle pour voilettes et envoi un mandat postal de 4,50 F pour la commande de 1,10 mètres de tulle dont elle joint l'échantillon choisi à la lettre.

À propos du réabonnement de Martin Reymond au journal Le Devoir. Envoi d'argent et compte des frais d'envoi du Devoir et des appointements de Doyen pour le mois de décembre 1892. Demande à Doyen de donner ses appointements et ses étrennes à Élise Pré et d'enquêter sur ses dépenses pour le compte de Marie Moret. Sur les numéros du Devoir de décembre 1892 et de janvier 1893. Sur la demande de fonds d'un inconnu.

Informe Élise Pré que Doyen lui versera 30 F pour ses appointements de décembre et 5 F pour ses étrennes. Demande à Élise Pré de remettre à Doyen le carnet et le livre de dépenses de Marie Moret pour qu'il examine ses comptes. Remercie sa correspondante et son mari pour leurs bons soins.

Réponse à une lettre de Franceline Alavoine en date du 30 novembre 1892. Marie Moret envoie 50 F à Franceline Alavoine pour le paiement de ses appointements de décembre, ses étrennes, celles du facteur de Lesquielles[-Saint-Germain] et pour couvrir les dépenses courantes. Sur le froid qu'il doit faire à Lesquielles et sur l'entretien de la maison de Marie Moret à Lesquielles. Que Venet, maçon, n'oublie pas de vérifier le bon état de la maison. Sur les nouvelles du jardin de Lesquielles entretenu par Jules, oncle de Franceline : le jardin est à sa toilette d'hiver ; messieurs Casseleux et Caudron continuent de louer leurs jardins à Marie Moret pour l'année 1893. Nouvelles du couple Roger.

Réponse à une lettre du 16 décembre 1892 : Pierre Meerts-Ancelet ne doit pas compter sur Marie Moret.

Annonce l'envoi de plusieurs chèques : 700 F à Jules Pascaly ; 2 F au directeur du Canal de Suez ; 16 F à Jules Hetzel et Cie ; 14 F à Firmin-Didot ; 25 F à la Société des gens de lettres.

Envoi d'un chèque de 16 F pour solder l'abonnement de Marie-Jeanne Dallet au Magasin d'éducation et de récréation pour l'année 1893.

Envoi d'un chèque de 14 F pour solder l'abonnement de Marie Moret à La Mode illustrée pour l'année 1893.

Envoi d'un chèque de 25 F pour solder le réabonnement du journal Le Devoir à la Société des gens de lettres pour 1893.

Accuse réception des divers envois de Doyen. Demande à Doyen de donner 0,60 F de pourboire au camionneur pour la livraison de trois colis. Marie Moret et Doyen d'accord sur l'état du compte et des abonnements au Devoir. A pris notes des prochains envois de Doyen pour le prochain numéro du Devoir. Donne les instructions pour retrouver, dans son bureau du Familistère, des cartes de visite à mettre de côté si besoin. Donne son accord pour l'envoi d'une image à Miss Lucy R. Latter.

Annonce de l'envoi d'un chèque de 24,50 F à Fumouze frères.

Envoie un chèque de 24,50 F pour solder la facture de Fumouze frères du 22 décembre 1892.

Sur la relecture d'épreuves du livre de François Bernardot, Le Familistère de Guise, Association du Capital et du Travail et son fondateur, Jean-Baptiste André Godin... (Guise, 1893) : sur la faute d'accord du mot « tracées » en page 35, 3ème ligne. Demande de nouvelles de Bernardot. La santé est bonne et le temps est beau.

Demande à Doyen d'attendre les 2 ou 3 janvier 1893 avant de lui envoyer en paquet les cartes qui lui sont adressées et d'en informer la poste à l'avance pour éviter une contravention. En post-scriptum, remercie Doyen de ses envois ; lui fait parvenir le mandat poste de l'abonnement au Devoir de monsieur Boulogne de Compiègne (Oise).

Réponse à une lettre d'Alber Jhouney en date du 23 décembre 1892. Marie Moret donne l'autorisation à son correspondant de publier dans L'Étoile des extraits d'œuvres de Jean-Baptiste André Godin.

Remercie Bessand, Rochard et Cie pour l'envoi de leur catalogue. Demande des échantillons d'étoffes pour un jersey molletonné et une jaquette tailleur croisée et bordée, leur prix et le délai d'exécution. Donne les consignes de confection de ces deux vêtements.

Commande d'un porte-mine Aigle automatique et de douze étuis de mines de plomb.

Marie Moret a tenté depuis trois ou quatre ans de joindre la maison du Petit Saint-Thomas, en vain. Demande le prix et des échantillons de tissu pour une jupe écossaise dont elle donne les consignes de confection. Demande le prix d'une plume d'amazone et celui d'une garniture de chapeau.

Informe Franceline Alavoine qu'elle a télégraphié à Piponnier une demande d'envoi de charbon [pour la maison de Lesquielles-Saint-Germain]. Demande à ce que sa correspondante la prévienne plus en avance la prochaine fois. Voeux de bonne année à Franceline Alavoine et son mari.

Confirme sa demande télégraphiée de livraison de charbon à sa maison de Lesquielles-Saint-Germain. Espère que cela ne causera pas de souci à Piponnier, et qu'elle sera prévenue plus en avance la prochaine fois. Demande l'envoi de l'état de son compte au Familistère au 31 décembre 1892 dès que celui-ci sera clôturé. Demande des nouvelles de l'activité industrielle de l'usine. Température douce à Nîmes.

Nouvelles de la famille de Bernardot. Voeux de nouvelle année à la famille Bernardot et à leurs proches. À propos d'un article court demandé à Bernardot par Édouard de Boyve. Sur le discours prononcé par Bernardot aux funérailles civiles d'un habitant du Familistère, publié dans des journaux quotidiens ou hebdomadaires du département plutôt que dans Le Devoir. Sur la lecture d'épreuves du livre de François Bernardot, Le Familistère de Guise (Guise, 1893) : remerciements pour les renseignements grammaticaux et la promesse d'envoi de la feuille 3e ; émotion à la lecture de la scène du père Alix. La famille de Bernadot enrhumée.

Remercie Alexandre Antoniadès pour ses voeux de nouvelle année et lui adresse les siens en retour. Souhaite que les études d'Antoniadès « se terminent dans les meilleures conditions et que l'année vous voie pourvu de votre diplôme d'ingénieur ! »

Envoi d'un chèque de 108,50 F pour la commande d'une « très belle » plume amazone gris argent, d'une garniture pour chapeau rond et d'une jupe écossaise dont elle donne les indications de confection.

Annonce l'envoi d'un chèque de 108,50 F au Petit Saint-Thomas.

Envoi d'un récepissé de 11 F de la Banque del Rio de La Plata à Buenos Aires, envoyé par Francesco Albarracín [pour le réabonnement au service du Devoir] pour perception du montant en mandat postal.

Voeux de bonheur pour la nouvelle année. Remercie son correspondant pour l'envoi de coupures de presse qu'elle avait déjà, en partie. Gastion Piou de Saint-Gilles a commis une infraction à la loi postale en annotant des imprimés envoyés à prix réduits, ce qui aurait pu causer des ennuis à Marie Moret. Marie Moret veut préparer pour l'avenir la partie intime de la biographie de Godin, qui ne serait pas publiée avant cinquante ou cent ans. Le froid est revenu à Nîmes avec le Mistral. Espère que le rhume de Gaston est passé. Informe qu'elle écrit aussi à Antoniadès.

Commande d'articles de soin et d'hygiène : poudre savon, préparation pour eau quadruple, paire de ciseaux à ongles pour homme, lime à cors.

Marie Moret donne des précisions sur la jaquette commandée par sa lettre du 28 décembre 1892.

Envoie un mandat poste de 10,80 F pour la commande de flacons de brillantine de Goemmer.

Accuse réception du paquet de cartes de visite envoyé par Doyen et d'autres envois. Retourne une carte destinée à Doyen. Sur la carte de monsieur Raoux et son abonnement au Devoir échu en avril 1893 : Marie Moret répondra aux voeux de Raoux par une carte ; « ce cher homme » n'a jamais reconnu que ses livres étaient portés aux « Ouvrages reçus » dans Le Devoir. Rappelle la promesse de Doyen de lui envoyer la liste des « Ouvrages reçus », le « Mouvement des assurances » et l'« État civil ». Sur le service du Devoir : cessation du service à messieurs Morlon et Faniel ; réabonnements de Francisco Albarracín et monsieur Dubos-Foy. En post-scriptum, accuse réception de la carte du nouvel an de Doyen, lui retourne celles de la famille.

Annonce de l'envoi d'un chèque à La Belle jardinière d'un montant de 113,50 F.

Envoie un chèque de 113,50 F pour la commande d'un chapeau amazone en feutre noir, d' une douzaine de mouchoirs en batiste, d'un jersey noir molletonné et d'une jaquette ; Marie Moret donne pour ces deux derniers vêtements les consignes de confection. Informe de l'envoi d'un jersey modèle et des modifications à apporter. Prévient que si l'une des recommandations indiquées venait à manquer, elle cesserait ses relations avec La Belle Jardinière.

Plusieurs points sur le service du journal Le Devoir : expédition du numéro de janvier 1893 à Guise ; abonnement de monsieur Loubris aux États-Unis ; réabonnement de Luigi Giudice, Augustin Sabaté ; cessation du service pour monsieur Delanoue à Bardonnèche (Italie) ; ne pas envoyer de traites aux abonnés ayant déjà réglé ni à ceux dont l'abonnement est supprimé. Madame Morisseau résidant au Familistère chez Bernardot en ce moment, lui demander si elle perçoit désormais l'abonnement de son mari décédé. Demande à Doyen de présenter à la famille Bernardot son meilleur souvenir et le prie de se faire remettre par François Bernardot un exemplaire de la feuille 3 du livre Le Familistère de Guise pour envoi à Marie Moret. Sur l'adresse de monsieur Martens. En post-scriptum, demande à Doyen de lui envoyer à Nîmes les correspondances autographiques du Bureau international de la paix et le rapport de la Fédération des sociétés féministes.