Marie Moret demande à la banque l'envoi de 2 000 F en billets.

Marie Moret envoie à la banque son certificat de dépôt d'obligations Suez 5 % erroné pour vérification et correction d'un numéro d'obligation.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi de trois chèques : de 34,55 F à Fumouze frères à Paris, de 25 F à la Société des gens de lettres et de 17,60 F aux Grands magasins du Louvre.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly, à Paris.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 89 F au Printemps (Jaluzot et Cie) à Paris.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 32 F à Armand Colin et Cie à Paris. Elle accuse réception des 2 000 F demandés et prévient la banque de son retour au Familistère d'ici une huitaine de jours [le 26 mai 1900].

Marie Moret accuse réception de la lettre et du pli recommandé de la banque datés du 18 octobre 1899 et remercie Offroy, Guiard et Cie pour leurs renseignements concernant un numéro d'obligation erroné.

Marie Moret retourne à la banque l'accusé de réception de certificats de dépôt et la reconnaissance de l'exactitude de son relevé de compte au 31 mars 1900. Elle les prie de l'informer de l'encaissement des arrérages de ses obligations Suez 5 % et de ses titres de la rente italienne.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 27,60 F à Fumouze frères à Paris.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi de deux chèques : l'un de 75 F à La Belle jardinière (Bessand père et fils, Stasse et Cie), l'autre de 31,85 F à Fumouze frères.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly à Paris.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi de quatre chèques : de 110 F à Bessand, Stasse et Cie (La Belle Jardinière), de 4,70 F à monsieur F. Unzel, de 22,60 F au Bon Marché et de 13,85 F aux Grands magasins du Louvre.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 302 F à Jules Pascaly à Paris.

Marie Moret confirme avoir reçu de la banque l'accusé de réception du virement de 21 000 F depuis son compte de la Banque cantonale de Berne. Elle leur envoie des titres de rente française 3 % pour encaissement des arrérages arrivant à expiration et elle leur demande d'acheter en son nom 615 F de cette même rente.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi de deux chèques : l'un de 120 F à monsieur G. Camus, photographe à Paris, l'autre de 50 F à Adolphe Rainal.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 400 F à Jules Pascaly à Paris.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly, à Paris.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi de deux chèques : l'un de 300 F à Jules Pascaly à Paris, l'autre de 32 F à Alphonse Picard et fils à Paris. En post-scriptum, elle accuse réception d'un certificat de rente française.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 25 F à La Belle jardinière (Bessand père et fils, Stasse et Cie) à Paris.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 75 F à La Belle jardinière (Bessand, Stasse et Cie) à Paris.

Marie Moret confirme ses divers envois des 19 et 21 janvier 1900 et annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 50 F à Adolphe Rainal à Paris.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 60 F à G. Camus, photographe à Paris. Elle leur retourne l'attestation d'exactitude de son compte bancaire au 30 septembre 1899, créditeur de 28 078,32 F.

Marie Moret envoie à la banque plusieurs certificats de dépôt d'obligations Suez 3 % d'une valeur totale de 7 300 F pour l'encaissement des arrérages échus. Elle annonce l'envoi d'un chèque de 53,95 F à Henry Herth à Paris.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 25 F à la Société des gens de lettres à Paris.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly à Paris.

Marie Moret accuse réception des certificats de dépôts de ses valeurs boursières et retourne à la banque un récépissé de la Compagnie du Canal de Suez signé.

Marie Moret annonce à la banque l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly, à Paris.

Marie Moret envoie à la banque plusieurs certificats de dépôt d'obligations Suez 5 % d'une valeur totale de 3 000 F pour remboursement des valeurs et encaissement des arrérages échus. Elle demande également l'encaissement des arrérages des valeurs de la rente italienne, bientôt échus.

Marie Moret demande à la banque l'envoi de 2 000 F en billets.

Marie Moret prévient Sophie Quet que la famille Moret-Dallet a dû avancer d'un jour son départ en raison du manque de place dans le premier train choisi, pour une arrivée prévue le vendredi [10 novembre 1899] à Nîmes. Elle remercie Sophie Quet de sa lettre du 30 octobre 1899 et la prie de préparer de l'eau chaude pour leur toilette à leur arrivée. Elle la prévient de l'arrivée d'un colis d'articles de soin et d'hygiène de chez Fumouze frères et l'informe qu'elle prend toujours du chocolat le matin.

Marie Moret envoie un billet de 50 F pour régler les appointements de Sophie Quet du mois d'août 1899. Elle espère que le séjour de Sophie dans sa famille s'est bien passé. Sur la sécheresse exceptionnelle à Guise et les soins à accorder aux lainages. La famille Moret-Dallet se prépare à célébrer la fête de l'Enfance avec Auguste Fabre et la famille Cros.

Marie Moret envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour régler ses appointements de juin 1900. Elle lui demande de ses nouvelles, et des nouvelles d'Auguste Fabre à qui elle a écrit il y a deux jours et encore de madame Pintard. Le temps est mauvais à Guise depuis 15 jours. Marie Moret rappelle à Sophie Quet qu'elle compte sur elle pour entretenir leur appartement à Nîmes.

Marie Moret envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour ses appointements du mois d'octobre 1899. Elle prévient sa correspondante de l'arrivée prochaine de la famille Moret-Dallet et la remercie de ses bons souhaits pour leur voyage. Décès de la tante de la famille Pintard. Marie Moret demande des nouvelles du magasin Dalzon et de la provision de petit bois et de charbon pour leur arrivée ; elle prévient sa correspondante qu'elle écrit à Auguste Fabre.

Marie Moret envoie à Sophie Quet un billet de 50 F pour ses appointements du mois de septembre 1899. Sur le séjour de la famille Cros-Fabre au Familistère en début de mois et le retour d'Auguste Fabre à Nîmes. Les chaleurs diminuent à Nîmes et la pluie tue les moustiques. Marie Moret s'imagine Sophie Quet préparer les appartements pour l'arrivée de la famille Moret-Dallet. Demande des nouvelles de la tante des Pintard et du magasin Dalson. L'arrivée du facteur portant une lettre de Juliette Cros informe Marie Moret du retour d'Auguste Fabre à Nîmes le lendemain [29 septembre 1899] : elle prie Sophie Quet de demander à Auguste Fabre de signer une lettre qu'elle lui enverra en recommandé et de prévenir le facteur du retour de celui-ci.

Marie Moret accuse réception de la lettre de la bibliothèque de l'Université d'Amsterdam datée du 23 août 1899 l'informant de la bonne réception des numéros du Devoir. Elle leur fait parvenir d'autres ouvrages sur l'œuvre de Godin dont elle dresse la liste et elle détaille les articles et travaux contenus dans les divers numéros du Devoir.

Marie Moret remercie son correspondant pour ses lettres des 10 et 13 octobre 1899. Elle annonce envoyer en colis postal à la bibliothèque d'Aix-en-Provence le numéro de janvier 1897 du Devoir et les numéros des années 1896 et 1895, ceux de l'année 1894 étant épuisés. Elle précise à son correspondant que les « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin » de ces années traitent de « la Représentation libre du travail au Familistère » et qu'il s'agit pour certains des derniers exemplaires disponibles.

Marie Moret souhaiterait savoir si la bibliothèque de Clermont-Ferrand, à qui le service du Devoir est régulièrement et gratuitement adressé, est en mesure de collectionner et de relier le journal, ainsi que la date du premier numéro de la collection en leur possession.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 30 septembre 1899 et lui envoie les six numéros du Devoir qu'il a signalés manquants à la collection de la bibliothèque de Dijon.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 30 septembre 1899 lui signalant que seule la bibliothèque cantonale de Lucerne est à-même de conserver les collections du Devoir selon le désir de Marie Moret. Elle annonce écrire, sur sa recommandation, à la bibliothèque cantonale de Lucerne pour y servir Le Devoir à titre gratuit, en commençant par le numéro de septembre 1899 et le remercie d'avoir proposé de remettre à la bibliothèque cantonale les numéros reçus du Devoir de janvier 1899 à août 1899.

Connaissant les bons soins accordés au Devoir par son correspondant à la bibliothèque de Nîmes, Marie Moret envoie les collections des années 1893, 1894 et 1895 du journal dont elle détaille les articles et études publiés. Elle signale que le numéro d'octobre 1893 est son dernier exemplaire et que la dernière page est manquante. Si cela lui est possible, elle s'engage à envoyer à la bibliothèque la collection complète du Devoir depuis sa fondation en 1878, dont il ne reste qu'un nombre restreint et irrégulier d'exemplaires. Elle se propose également d'envoyer Solutions sociales, Le gouvernement et La République du travail si la bibliothèque ne les possède pas déjà.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 8 octobre 1899 et l'informe qu'elle envoie à la bibliothèque de Nîmes plusieurs ouvrages dont elle dresse la liste. Elle précise que l'Étude sociale n° 1 est actuellement épuisée mais qu'elle constitue le numéro 290 daté du 30 mars 1884 du journal Le Devoir dont elle pourrait envoyer une collection comprenant ce numéro à la bibliothèque.

Marie Moret rappelle à son correspondant l'envoi de plusieurs ouvrages et exemplaires du Devoir à la bibliothèque de Reims en 1897 ainsi que l'envoi du numéro 655 réclamé pour reliure en mars 1899. Elle propose de placer dans la bibliothèque une collection complète du journal depuis sa fondation en 1878 et souhaiterait s'assurer en premier lieu des numéros antérieurs à l'année 1896 déjà en possession de la bibliothèque et ceux qui seraient manquants.

Marie Moret rappelle à son correspondant leurs échanges en 1897 et 1898 et l'envoi de collections du Devoir remontant au numéro de janvier 1896. Elle propose de placer dans la bibliothèque de Mâcon une collection complète du journal depuis sa fondation en 1878 et envoie, dans l'attente d'une réponse, une collection des années 1894 et 1895.

Carte envoyée au Bureau des réclamations des Grands magasins du Louvre, à la suite de la réception d'un colis en souffrance à la gare de Guise adressé à « Godin industriel ». Elle explique ne rien attendre des Grands magasins du Louvre et qu'il y a plusieurs dames et veuves Godin à Guise.

Marie Moret remercie son correspondant pour sa lettre du 11 octobre 1899 mais ne peut combler les lacunes signalées dans la collection du journal Le Devoir conservée par le Bureau international de la paix, les renseignements demandés ayant trait à la complétion de collections suivies et déjà reliées.

Marie Moret demande au chef de la Gare de Lyon de Paris de mettre à sa disposition un omnibus de six places pour la transporter, sa famille et leurs malles, à la Gare du Nord le surlendemain 26 mai 1900 à l'arrivée du rapide n° 10 à 8 h 55 du matin.

Marie Moret demande l'envoi de la feuille des rapides quotidiens (et service de luxe) entre Paris-Nord et Nice-Vintimille. Si celle-ci n'est pas parue, elle souhaite connaitre la date de mise en fonction du rapide quotidien, l'heure de départ de Paris-Nord, son numéro d'ordre, si le prix par personne est toujours de 43,20 F jusqu'à Avignon et quel est le prix jusqu'à Tarascon si le rapide s'y arrête.

Marie Moret envoie un chèque de 129,60 F pour le règlement de trois places en wagons-lits dans un même compartiment pour dames seules dans le train rapide n° 9 partant de Gare du Nord à Paris le vendredi 10 novembre 1899 à 7 h 44 du soir et arrivant à Avignon le samedi matin 11 novembre 1899.

Marie Moret demande plusieurs renseignements au chef de l'Agence de la Compagnie des wagons-lits de Nice sur : le fonctionnement du service des rapides quotidiens Vintimille-Paris passant par Avignon et arrivant à 9 h 59 et 10 h 33 du matin à la Gare du Nord de Paris ; la date d'inauguration du service d'été sur les réseaux de chemins de fer P. L. M. ; la possibilité d'encombrements de voyageurs au moment de la transition entre les services d'hiver et d'été.

Marie Moret annonce l'envoi d'un mandat poste de 129,30 F pour solder l'achat de trois places en wagons-lits, compartiment pour dames seules, dans le rapide n° 10 du vendredi 25 mai 1900, au départ d'Avignon à 9 h 46 du soir, arrivée en Gare du Nord de Paris le samedi 26 mai 1900 à 8 h 55 du matin.