FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 16 août 1889
Réponse à la lettre de Gaston Ganault en date du 15 août 1889. Remerciements adressés à Gaston Ganault, à sa femme et à ses filles pour leur hospitalité dans leur appartement parisien. Marie Moret évoque les prochaines élections législatives.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 17 août 1889
Accuse réception de la lettre de Gaston Ganault en date du 17 août 1889 contenant le bail conclu avec M. Duvoir pour une location d'écurie (voir lettre de Marie Moret à monsieur Chaumont, 26 août 1889).

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 30 août 1889
Marie Moret rend compte à Gaston Ganault de leur installation dans son appartement, lui adresse la liste du linge de maison qui s'y trouve (liste jointe à la lettre). Elle évoque les prochaines élections législatives dans l'Aisne.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 23 septembre 1889
Sur le résultat des élections législatives dans l'Aisne, défavorables à Gaston Ganault, et sur le départ de la famille Moret-Dallet de l'appartement de Ganault.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 25 septembre 1889
Marie retourne à Ganault la clef de son appartement parisien.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 17 octobre 1889
Réponse à la lettre de Gaston Ganault en date du 11 octobre 1889. Départ de Joseph et Isanie Ducruet au service de Godin et de Moret depuis 14 ans. Vente des chevaux Papillon et Boulanger. À propos d'un vase acheté à Marie Moret à l'Exposition universelle de Paris et offert à Ganault. Souvenirs du séjour de la famille Moret-Dallet chez Gaston Ganault à Paris en septembre 1889. Déménagement de Ganault de Paris après son échec aux élections législatives. Abonnement de Ganault au journal Le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 8 juillet 1893
Sur la visite du fils de Gaston Ganault au Familistère : visite les écoles en compagnie d'Émilie Dallet. Marie Moret remercie Ganault pour son mot du 7 juillet 1893. Sur l'hiver passé lors duquel Ganault a souffert de rhumatismes et le séjour de Marie Moret à Nîmes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 16 mars 1888
Au sujet de la nécessité de réunir une assemblée générale afin d'inscrire au règlement des modifications déjà mises en pratique, notamment en ce qui concerne les assurances mutuelles. Marie Godin insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas de modifications concernant le conseil de gérance de la Société du Familistère. Elle soumet le projet de modification à Ganault. Moret l'informe que Steüer va venir au Familistère au début du mois d'avril pour l'édification du mausolée de Godin et que Tony-Noël lui a déjà proposé quatre projets pour le mausolée de Godin. Dans le post-scriptum il est question d'un litige avec Patoux au sujet de fontes et de l'attente d'un jugement remis sous huitaine.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 19 mars 1888
Moret confirme sa lettre du 16 et transcrit l'avis de Flamant sur le litige avec Patoux. La question des fontes qui se trouvent en Angleterre doit être réglée rapidement. Elle compte sur la visite très prochaine de Ganault.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 20 janvier 1888
Marie Moret indique à Ganault qu'elle vient d'écrire à monsieur Flamant pour lui annoncer que lui-même va lui écrire. Elle le remercie pour son aide : « Vous m'êtes comme un rayon de mon bien aimé André, depuis surtout que dans vos adieux sur sa tombe, vous avez exprimé, touchant l'avenir de l'Association, des pensées qui étaient siennes ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 22 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault que la réunion d'inventaire de la succession de Godin sera probablement reportée au mercredi 1er février 1888 car le conseil de famille des enfants d'Émile n'est pas encore constitué et que la Société du Familistère ne pourra être représentée légalement par son administrateur-gérant qui sera élu le 29 janvier. Elle explique à Ganault que le juge de paix lui a conseillé de se faire assister par un ou deux conseillers de gérance, et elle lui demande si elle doit se faire assister par un avocat si les enfants mineurs d'Émile Godin en désignent un pour les représenter.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 janvier 1888
Elle annonce à Ganault qu'elle s'est entendue avec le juge de paix pour que la réunion d'inventaire de la succession de Godin ait lieu le mercredi 1er février. Elle demande à Ganault de prévenir Ringuier de la date de la réunion. Elle lui signale que la Société du Familistère a préparé le compte spécial de Godin au 15 janvier 1888. Sur les difficultés qui pourraient être soulevées au nom des enfants d'Émile sur la donation réciproque faite entre elle et Godin ou sur sa fortune personnelle : elle envoie à Ganault une copie de son contrat de mariage pour qu'il examine si les exécuteurs testamentaires ont la qualité pour faire respecter le testament ou bien si les services d'un avoué comme Falaize à Vervins ou d'un avocat comme Reitsch à Saint-Quentin sont nécessaires. Elle lui communique une copie du codicille du testament.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 27 janvier 1888
Marie Moret demande à Ganault à quel hôtel il descend à Saint-Quentin le mardi soir dans le cas où un des conseillers de gérance voudrait discuter avec lui avant la réunion pour l'inventaire du mercredi matin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 28 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault que le conseil de famille des enfants d'Émile Godin a été constitué et que Patoux, avoué à Saint-Quentin, les représentera à la réunion d'inventaire. Elle lui explique que Tisserant ne sera libre que le 3 février et qu'elle lui demande de lui dire quel sera le jour de son arrivée. Elle précise que si elle est nommée administratrice-gérante, un gérant désigné, probablement Dequenne, sera également nommé, qu'il pourra représenter la Société du Familistère à la réunion d'inventaire et se faire accompagner par monsieur André, le plus au courant des affaires générales de la maison depuis 30 ans. À propos de l'évaluation des meubles meublants et autres objets.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 30 janvier 1888
Marie Moret informe Ganault qu'elle a été nommée la veille administratrice-gérante par 86 voix sur 90 votants et qu'elle doit communiquer le procès-verbal de la réunion à Aimé Flamant avec qui elle a parlé de l'inventaire. La réunion se passera dans la salle du conseil de gérance, attenante à son appartement et qui peut accueillir 10 à 12 personnes ; chacun ira déjeuner à l'extérieur pour prendre l'air. Sur l'évaluation des meubles meublants et autres objets de la succession Godin : Picot, le tapissier qui avait dressé le catafalque de Godin dans le pavillon central, évalue à 25 000 F les meubles meublants et leur contenu ; Godin avait fait assurer pour 50 000 F l'ensemble du mobilier et des objets. Elle l'informe que Tisserant recommande de ne faire aucune déclaration compromettante au cours de l'inventaire et de protester contre toute prétention contraire aux conventions testamentaires.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 5 février 1888
Marie Moret demande à Ganault s'il est rentré en bonne santé « at home ». Elle lui communique le texte du télégramme qu'elle a envoyé à Tisserant lui demandant d'indiquer à Ganault le jour de son arrivée à Guise. Elle lui demande s'il écrit en ce moment à l'avoué Falaize. Elle transmet ses amitiés à Ringuier.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 15 février 1888
Marie Moret explique à Ganault qu'elle a la main fatiguée. Elle lui raconte qu'elle a reçu la veille un télégramme signé Cellier lui annonçant la mort de Ringuier, qui mangeait avec elle le jour précédent, qu'elle lui a envoyé un télégramme lui demandant le jour des obsèques de Ringuier pour que l'Association du Familistère s'y fasse représenter et qu'elle a envoyé un télégramme de condoléances à monsieur Cellier au 33, rue de Varenne. Sur la mort de Ringuier et la vie ultra-terrestre. Sur l'acceptation du legs de Godin par l'assemblée générale de l'Association du Familistère du 23 février 1888. Sur la désignation de représentants de l'Association du Familistère dans la succession de Godin. La lettre est suivie (folio 405r) d'un projet de résolution de l'assemblée générale sur l'acceptation du legs de Godin et la désignation d'un représentant de l'Association du Familistère distinct de son administratrice-gérante dans la succession de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 18 février 1888
Sur le choix de Dequenne en qualité de gérant désigné : Marie Moret demande à Ganault si le fait que Dequenne soit belge, qu'il n'ait obtenu que la petite naturalisation (le droit de séjour et les droits civils) et qu'il ait envoyé son fils de 20 ans en Belgique pour échapper au service militaire ne constitue pas un obstacle ; elle lui demande s'il ne faut pas désigner un autre conseiller de gérance pour accepter le legs de Godin. Elle lui explique que cette objection émane de la rumeur dans Guise et que la validité de son mariage a même été remise en question du fait que Dequenne était un témoin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 24 février 1888
Marie Moret remercie Ganault pour son information sur la possibilité qu'a Dequenne de devenir gérant désigné. Elle lui confie qu'elle songe à remettre la gérance au triumvirat composé d'Eugène André, Dequenne et Pernin, solution qui conviendrait aux « trois dissidents ». Elle lui communique la copie de la lettre qu'elle a écrite à Tisserant à ce sujet. Il est question de consulter Vavasseur, qui avait déjà été consulté pour la rédaction du pacte statutaire, bien qu'il ait été oublié à l'occasion de l'envoi du faire-part du mariage de Godin et de Moret et du faire-part de décès de Godin : elle demande à Ganault s'il peut aller le voir ; elle l'interroge sur le montant des honoraires et lui rappelle que Vavasseur avait demandé 4 000 F pour donner son avis sur la rédaction des statuts rédigés par Tisserant et que ce dernier lui apporta seulement 2 000 F ; elle se demande si Vavasseur leur en a gardé de la rancœur. Elle signale qu'elle pourrait aussi demander conseil à Georges Coulon, conseiller d'État, directeur général des Postes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 25 février 1888
Marie Moret avertit Ganault qu'il leur faut songer au mausolée de Godin. Elle l'informe que Ringuier avait évoqué le nom de Bernard Steüer, sculpteur recommandé par monsieur Mesureur. Elle demande à Ganault s'il peut transmettre une lettre à Steüer, dont elle n'a pas l'adresse.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret explique à Ganault qu'elle veut faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la perpétuité de l'Association, que Godin et elle convenaient que le poste de gérante n'était pas fait pour elle, qu'elle a confiance comme Godin en Eugène André pour la direction industrielle et commerciale, et qu'un triumvirat à la gérance permettrait de contrebalancer les décisions d'André. Elle indique qu'André doit obtenir le titre d'associé, même dans le cas où la gérance n'était pas modifiée, car Dequenne ne veut pas de la gérance définitive et que Pernin ne peut ni ne doit l'occuper. Elle lui soumet une proposition de modification des statuts, entendue avec Tisserant, pour accorder à André le titre d'associé sans qu'il soit obligé d'habiter au Familistère, ce que lui interdit l'état de santé de sa femme. La modification (devenir associé après 25 ans de travail consécutif en faveur de l'Association) profiterait également à quelques vieux travailleurs comme le père Damien. Elle s'interroge sur la réaction possible à cette modification des « dissidents » Donneaud, Sekutowicz et Bernardot, raccommodés avec le nouveau régime, mais qui « n'en cherchent pas moins à me tirer aux jambes après m'avoir poussé à accepter la gérance ». Elle informe Ganault que Donneaud est entré à l'économat du Familistère, où ses débuts sont prometteurs, et que Sekutowicz et Bernardot ont conservé leurs fonctions précédentes, mais que les ouvriers trouvent qu'ils sont trop payés ; elle espère que les esprits se calmeront à leur sujet. Dans le post-scriptum, elle transmet le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 29 février 1888
Marie Moret annonce à Ganault qu'elle envoie à Offroy et Cie des coupons de titres de rente pour en encaisser le montant et en créditer le compte de Godin. Sur la modification des statuts de l'Association du Familistère : Tisserant doit lui confirmer la légitimité de la modification de l'article relatif au titre d'associé ; elle le prévient qu'elle lui soumettra ainsi qu'à Tisserant le projet de lettre qu'elle va écrire à Vavasseur sur ce sujet. Elle l'informe que Bernardot est allé à Vervins et a vu Falaize à propos de la succession de Godin : elle a écrit à Falaize que seul Ganault, en qualité d'exécuteur testamentaire, a le pouvoir de lui donner des instructions sur la succession de Godin. Elle demande à Ganault s'il a reçu sa lettre du 25 février 1888 relative au mausolée de Godin. Sur le chantage exercé par Marcel Laporte : Marie Moret raconte à Ganault que Marcel Laporte, fils naturel prétendu d'Émile Godin, a demandé si une part lui avait été réservée dans le testament de Godin, qu'il est venu à Guise lui apporter une lettre de menaces en vue d'obtenir quelque chose ainsi qu'un article de lui contre Godin refusé par le Nouvelliste et qu'il a écrit une nouvelle lettre de menaces à son retour à Alger ; elle demande à Ganault comment empêcher le chantage exercé par Laporte ; elle rapporte que la veuve d'Émile Godin aurait proposé 1 000 ou 2 000 F à Laporte pour récupérer des lettres par lesquelles Émile lui aurait promis 10 000 F ; elle précise que Laporte est employé à la compagnie du chemin de fer Paris, Lyon, Méditerranée et se demande s'il faut saisir le procureur de la République ou avertir son employeur. Elle transmet à Ganault le souvenir d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 2 mars 1888
Marie Moret informe Ganault qu'Offroy et Cie ont encaissé les coupons de rente 2 % et en ont crédité le compte de Godin mais qu'ils sont soulevé la question d'une répartition. Elle remercie Ganault de ses indications sur ce qui se passe du côté de Falaize et sur Marcel Laporte et son article ignoble contre Godin ; elle lui annonce qu'elle pourrait transmettre un double des documents à la gendarmerie de Guise et au procureur de Vervins si Marcel Laporte revenait à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 1er novembre 1872
Godin informe Ganault que sa lettre au Journal de l'Aisne lui a valu une assignation à comparaître devant le tribunal civil de Vervins de la part de Delacourt qui réclame 60 000 F de dommages et intérêts. Il lui indique que les quatre journalistes également assignés pour avoir publié sa lettre se sont entendus avec lui pour souhaiter que Ganault et Turquet soient leurs défenseurs, dans l'intérêt de l'opinion républicaine dans le département.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 2 avril 1873
Godin explique à Ganault qu'il souhaite prendre la parole dans les discussions de la loi sur l'instruction primaire qu'Ernoul a inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale à la rentrée, mais qu'il a oublié son dossier à Versailles et ne peut l'étudier. Il le prie de lui envoyer la documentation relative à la loi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 8 août 1874
Godin informe Ganault qu'il a demandé à Levasseur de lui restituer les notes sur le Familistère qu'il lui avait prêtées, notamment un document sur les caisses de prévoyance, mais que ce dernier ne lui a pas répondu. Il demande à Ganault d'aller au Courrier de l'Aisne pour les récupérer.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 1er septembre 1874
Godin informe Gaston Ganault que la lettre d'un conseiller municipal suspendu qu'il a envoyée au Courrier de l'Aisne n'a pas été publiée par le journal. Il voudrait en connaître la raison sans avoir toutefois l'intention de mettre le journal dans l'embarras. Il indique qu'il lui semble important « en ce moment d'étouffement général que les républicains se tiennent au courant de la cause des obstacles qui leur sont opposés ». Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il apprend de la distribution du Glaneur sur la voie publique que la polémique qui le concerne serait plus acceptable si elle laissait de côté le préfet et ne mettait en cause que l'administration nouvelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 10 septembre 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin rappelle à Ganault qu'il lui avait écrit au sujet du refus d'insertion d'une lettre envoyée au Courrier de l'Aisne et qu'il n'a pas eu de réponse de sa part. Il explique que le silence des journaux laisse à l'administration la faculté de fermer complètement les écoles du Familistère. Il l'informe que le maire de Guise a dit aux maîtresses des écoles qu'il les surveillait et qu'elles ne seraient pas ménagées en cas de contravention, et qu'ainsi les écoles ne pourront pas rouvrir après les quelques jours de vacances données aux élèves, malgré le communiqué publié dans les journaux par le préfet. Godin souhaite savoir s'il peut encore espérer un concours du Courrier de l'Aisne. Il ajoute qu'il avait prévu les hésitations de Levasseur, qui avait promis de reproduire les débats du procès de Vervins, et qu'il pourrait les comprendre si on lui donnait des explications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 7 août 1875
Godin annonce à Ganault que son dernier ouvrage ne va pas tarder à paraître. Il lui explique qu'il lui manque beaucoup d'adresses dans les cantons de Ganault et qu'il a écrit en vain plusieurs fois au Courrier de l'Aisne à ce sujet : « C'est pourtant aux républicains qu'il appartient de travailler à faire vivre la République. » Il demande à Ganault de lui fournir au moins une bonne adresse dans chaque commune dans les cantons de Laon, Marle et Sissonne dont il lui communique la liste : « Il me paraît du plus grand intérêt de faire pénétrer la lumière dans les plus obscurs villages. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 3 janvier 1876
Godin explique à Ganault qu'il n'a pas souhaité se rendre à Saint-Quentin, « n'ayant pas le sentiment que ma présence y fut bonne à quelque chose en ce moment d'affaissement politique de la part de vos journaux et de ceux qui les dirigent. » Il lui annonce qu'il aura le plaisir de le voir à l'occasion de la session du conseil général convoqué le mercredi suivant sur la question des chemins de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 12 janvier 1876
Godin demande à Ganault de faire copier pour lui à la préfecture de Laon la liste des conseillers municipaux des cantons de sa circonscription, ceux de Guise, de Sains, de Wassigny et du Nouvion.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 22 janvier 1876
Sur l'admission d'Audoy, candidat aux élections, à une réunion électorale à Guise le lendemain : Godin explique à Ganault qu'il ne pourra pas y accéder pour une raison légale et qu'Audoy devra provoquer lui-même des réunions pour se faire entendre. Godin a l'espoir que Ganault sera réélu député à Laon. Il lui confie que lui ne se représentera pas : « Pour ce qui me concerne, quoi que je n'en dise, mon parti est pris de ne pas poser ma candidature ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 28 février 1876
Godin demande des nouvelles à Gaston Ganault : « La déconfiture Buffet est bien capable de ne pas vous laisser au calme de la vie privée. En vérité, le mouvement de l'opinion publique peut faire regretter un peu de ne pas être membre actif dans la lessive politique qui se prépare. » Il assure que la France est désormais républicaine. Il l'informe qu'il a repris ses doubles travaux d'industriel et de philosophe réformateur, qu'il achève la mise au point du moulage mécanique, qu'il met en ordre ses manuscrits et qu'il rêve de découvrir des mines de charbon dans le bassin de la Seine, mais qu'il doit aussi faire face aux « embarras inextricables dont ma vie est entourée depuis que j'ai voulu faire plus ou [moins] autrement que les autres ». Godin demande à Ganault s'il consent à être son avocat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 4 mars 1876
Godin propose à Ganault de venir deux ou trois jours chez lui à Guise pour examiner s'il peut se charger de ses procès. Il indique que ses affaires principales sont actuellement la liquidation de la communauté Godin-Lemaire et un procès en contrefaçon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 28 mars 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin explique à Ganault les réclamations d'Esther Lemaire et la prétendue conciliation tentée par Gauchet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 8 avril 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Ganault que sa lettre à Gauchet a déterminé Esther Lemaire à lui faire signifier le jugement de Vervins. Il souhaite voir Ganault à Guise pour parler de cette affaire et de l'affaire Boucher et Cie.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 11 avril 1876
Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin renouvelle son désir de parler avec Ganault à Guise sans attendre la session du conseil général de l'Aisne. Il lui transmet des pièces du procès. Il voudrait savoir comment tirer partir du procès en contrefaçon que lui a intenté Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 6 juin 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Sur une demande d'argent par Esther Lemaire. Godin demande à Ganault de venir passer quelques jours à Guise. Sur l'affaire Boucher et Cie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 13 juin 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin fait à Gaston Ganault un compte rendu de la réunion provoquée le samedi précédent par Gauchet, représentant Esther Lemaire avec maître [?], le nouveau notaire, Diet et Asseline, son avocat de Paris, en présence de maître Borgnon.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 20 juin 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin demande à Gaston Ganault de venir à Guise pour préparer la réunion qui aura lieu samedi sur le compte présenté par Gauchet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 25 juin 1876
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin regrette que Gaston Ganault n'ait pas été présent à la réunion du jour. Sur les comptes de Godin et d'Esther Lemaire. Sur le choix de Goblet en tant qu'avocat : Godin avoue qu'il ne s'est pas entendu avec lui pendant « notre long séjour à Versailles » et que sa « réputation de socialiste et de spiritualiste » devait impressionner Goblet.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 27 juin 1876
Sur le choix d'un avocat : Godin indique à Ganault qu'il préférerait Goblet à Dauphin pour avocat, mais qu'il a encore plusieurs affaires en cours avec Cresson. Sur l'affaire Boucher et Cie : Godin voudrait parler de son mémoire sur la question des boutons avec Ganault. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin espère voir Ganault prochainement, à propos notamment d'un incident qui a eu lieu chez les notaires qui ont décidé de renvoyer les parties devant le tribunal.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 17 juillet 1876
Godin informe Gaston Ganault qu'il se rendra à Amiens mercredi matin il lui propose de le retrouver à Tergnier pour voyager ensemble.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur les honoraires de Ganault. Godin rectifie à la hausse le compte d'honoraires de son avocat qu'il établit à 459,45 F, et il lui remet un billet de 500 F. Il lui communique une lettre d'Édouard Larue et une lettre de Delpech à Larue, et il l'invite à venir à Guise discuter à ce propos avec lui à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Ganault qu'ils avaient convenu de laisser Larue plaider à Vervins dans la première affaire avec la Compagnie du chemin de fer de Saint-Quentin à Guise, mais qu'il n'y a pas d'obligation de laisser Larue plaider le 8 août dans la nouvelle affaire. Sur la séparation des époux Godin et sur la liquidation de la communauté de biens : à propos des sommes revenant à Esther Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Ganault a annoncé à Godin qu'il viendrait à Guise avec des amis. Godin lui demande de le prévenir du jour de sa visite et il lui recommande de venir un jour autre que le dimanche s'il est accompagné d'un fondeur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin et sur la liquidation de la communauté de biens. Godin envoie à Ganault des lettres de Larue et il lui demande s'il va venir à Guise pour discuter avec lui du projet de conclusions.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens. Godin informe Ganault que le tribunal de Vervins homologue le compte d'Esther Lemaire et l'a condamné à lui payer 80 409,53 F avec intérêts à 6 % au 24 juin 1876. Godin demande conseil.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin se félicite du choix de Ganault pour avocat. « Quand on est posé devant l'opinion publique comme un républicain socialiste, il est dit qu'on doit toujours perdre ses procès devant des juges qui doivent sauvegarder ce qu'on appelle les saines doctrines et les idées conservatrices. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur un emploi à accorder à l'un des fils de Thillois : Godin ne croit pas qu'il ait des capacités pouvant lui être utiles. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire et la liquidation de la communauté de biens : sur le règlement du compte du notaire Diet ; Godin ne veut pas régler des frais dont Esther Lemaire est responsable ; il demande son avis à Ganault. Godin remet un pouvoir vierge pour l'affaire Odent.

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