FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Detrais, 19 août 1889
Sur la réparation de la citerne de la maison de Marie Moret à Lesquielles-Saint-Germain et la réfection du béton de sa cour d'entrée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Wilfrid Poulet, 19 août 1889
Sur la réparation de la citerne de la maison de Marie Moret à Lesquielles-Saint-Germain et la mise à disposition d'une pompe par la Société du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Amédée et Flore Moret, 30 octobre 1889
Marie Moret adresse sa lettre à ses « chers frère et sœur », son frère Amédée et sa belle-sœur Flore Moret. Sur l'acquisition d'un poêle pour le logement de Gaston Piou de Saint-Gilles au 72, rue de Seine. Projet de visite de François Dequenne à la clientèle de Paris en compagnie d'Amédée Moret. Nouvelles du Familistère : manœuvres de Pernin, gérant désigné, et André repoussées par le conseil de gérance ; André et Colin en concurrence à la direction des modèles ; incidents en assemblée générale des associés. Départ samedi prochain de Joseph, Isanie et Maria Ducruet, remplacés au Familistère par monsieur et madame Roger, eux-mêmes remplacés à Lesquielles par le garde-champêtre et sa femme ; vente des chevaux. Sur la rente italienne 3 %. Démission de Donneaud devenu veuf, qui part rejoindre ses enfants dans le midi de la France. Copie des lettres.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 26 novembre 1889
Réponse à la lettre d'Auguste Fabre en date du 13 novembre 1889. Rencontre de Gaston Piou de Saint-Gilles et Jules Prudhommeaux. La famille Moret-Dallet dans l'attente de rencontrer « ce jeune Prudhommeaux », peut-être à l'occasion d'une visite au Familistère pour voir sa famille. Sur le gérant désigné [Antoine Pernin]. Sur la question d'intéresser les acheteurs aux ventes de l'usine du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Emmanuel Épaulard, 9 août 1882
Moret répond à Épaulard à la place de Godin au sujet de son compte d'épargne dans l'Association du Familistère. Elle confirme les courriers de Godin du 25 janvier 1881 et de février 1881, et cite ce dernier. Elle évoque plusieurs personnes connues de son correspondant qui sont soit restées au Familistère, soit ont quitté Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 26 août 1891
Demande à Dequenne de lui confier les plans du pavillon central du Familistère pour qu'Antoniadès, en séjour à Lesquielles, puisse compléter ses relevés de la construction.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Bernard Steüer, 17 mai 1888
Notifie que le conseil de gérance de la Société du Familistère a validé la proposition de Pernin de confier à Doublemard et à Tony-Noël l'exécution des deux monuments élevés en hommage à Godin.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 21 janvier 1888
Marie Moret confirme la lettre d'Émilie envoyée la veille ainsi que son télégramme expédié ce jour. Elle explique à Tisserant qu'elle espérait ne pas avoir à assumer la charge de la gérance de l'Association et qu'elle avait accepté que Godin écrive dans son testament qu'elle aurait à publier ses manuscrits et éditer Le Devoir ; elle ajoute qu'elle doit achever le dernier ouvrage de Godin mais qu'on la presse de prendre la gérance pour éviter « l'inquiétude, l'insécurité, un trouble profond ». Elle exprime son inquiétude et sollicite les conseils de Tisserant. Elle explique qu'elle aurait voulu partir en Suisse ou à Jersey avec Émilie et Jeanne « pendant le retour de la période de 89 à 93 » : « J'ai une épouvante puérile, maladive du retour de ces terribles années. Guerres civiles ; guerres étrangères, bouleversements sociaux surtout, je redoute tout, et nous avons déjà eu les anarchistes ici ! » Elle imagine que Dequenne aurait été nommé administrateur-gérant et Pernin gérant désigné (car monsieur André est simple participant). Elle demande pourquoi il est besoin d'avoir une gérante fictive alors qu'elle voudrait se vouer à la publication des manuscrits inédits de Godin et à la rédaction d'une biographie de celui-ci. Elle affirme qu'à côté de la gérante fictive, André et Dequenne seront les gérants réels, déchargés de la responsabilité illimitée qu'elle devrait assumer. Elle précise que l'assemblée générale qui doit l'élire aura lieu le dimanche 29 janvier. Elle demande à Tisserant de l'éclairer sur sa responsabilité en tant que gérante, en particulier si l'Association devait subir des pertes financières, et exprime sa crainte de devoir être un jour à la charge d'autrui. Dans le post-scriptum, elle transcrit le télégramme qu'elle lui a adressé et l'informe qu'à la demande de Gaston Ganault, Aimé Flamant va organiser la réunion d'inventaire de la succession de Godin le mercredi suivant.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 17 février 1888
Marie Moret explique à Fabre qu'elle n'a pas répondu à trois lettres d'Édouard de Boyve : celle du 10 janvier 1888 annonçant à Godin qu'il avait rompu ses relations avec Fougerousse ; celle du 16 janvier 1888 présentant ses condoléances à Godin à la suite du décès d'Émile Godin ; celle du 22 janvier 1888 à Marie Moret dans laquelle il évoque son désir de voir le Familistère et rencontrer son fondateur. Marie Moret demande à Fabre d'accompagner de Boyve au Familistère. Elle l'informe qu'elle a écrit à Anseele à son propos et à celui d'Édouard de Boyve et de L'Émancipation. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; Fabre et Neale ont les mêmes idées sur son rôle ; sa gérance ne peut être que transitoire ; elle est une gérante fictive ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle fait référence à une lettre de Fabre à Émilie Dallet évoquant les photographies de la famille Godin-Moret-Dallet : elle lui explique qu'elle cherche à faire tirer de nouvelles épreuves d'un portrait photographique de Godin exécuté il y a une douzaine d'années, meilleur que le portrait paru dans Le gouvernement... « qui ne m'a jamais plu » ; elle lui enverra ce portrait avec les portraits d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 17 février 1888
Marie Moret répond aux lettres de Neale des 21 janvier et 16 février 1888. Elle le remercie pour la résolution du comité exécutif du Central Board [de l'union coopérative britannique] relative à Godin. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : il ne peut être que transitoire ; il faut un gérant actif doué de capacités industrielles ; elle ne peut être qu'une gérante fictive ; elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle remercie Neale pour ses articles sur Godin parus dans les Cooperative News et lui transmet les remerciements de Bernardot, dont Neale a reproduit une partie du discours [aux funérailles de Godin]. Elle lui demande de transmettre ses amitiés à Johnston qui lui a écrit le 20 janvier et à qui elle ne peut répondre en anglais au milieu des préoccupations qui l'accablent. Elle transmet à Neale le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 24 février 1888
Marie Moret remercie Ganault pour son information sur la possibilité qu'a Dequenne de devenir gérant désigné. Elle lui confie qu'elle songe à remettre la gérance au triumvirat composé d'Eugène André, Dequenne et Pernin, solution qui conviendrait aux « trois dissidents ». Elle lui communique la copie de la lettre qu'elle a écrite à Tisserant à ce sujet. Il est question de consulter Vavasseur, qui avait déjà été consulté pour la rédaction du pacte statutaire, bien qu'il ait été oublié à l'occasion de l'envoi du faire-part du mariage de Godin et de Moret et du faire-part de décès de Godin : elle demande à Ganault s'il peut aller le voir ; elle l'interroge sur le montant des honoraires et lui rappelle que Vavasseur avait demandé 4 000 F pour donner son avis sur la rédaction des statuts rédigés par Tisserant et que ce dernier lui apporta seulement 2 000 F ; elle se demande si Vavasseur leur en a gardé de la rancœur. Elle signale qu'elle pourrait aussi demander conseil à Georges Coulon, conseiller d'État, directeur général des Postes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, vers le 20 février 1888
Marie Moret informe Tisserant que le nécessaire se fait pour la publication de la nomination du gérant désigné, conformément à ses indications. Elle explique à Tisserant qu'elle a retrouvé un peu de sommeil en prenant définitivement le parti de transmettre la gérance, et que c'est pour elle une nécessité afin d'avoir le temps de publier les manuscrits de Godin. Elle donne l'exemple de Ringuier pour évoquer l'incertitude du lendemain. Elle explique ensuite qu'André, Dequenne et Pernin sont d'accord pour prendre ensemble la gérance de la Société et qu'une modification des statuts est nécessaire. Elle prend pour exemple le magasin Le Bon Marché, Veuve Boucicaut et Cie, qui vient de passer d'une commandite simple à une commandite par actions. Elle informe Tisserant qu'André, Dequenne et Pernin pensent consulter Vavasseur sur cette question, projet dont elle informe également Ganault. Elle lui transmet les compliments d'Émilie et de Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 26 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret explique à Ganault qu'elle veut faire tout ce qui est en son pouvoir pour assurer la perpétuité de l'Association, que Godin et elle convenaient que le poste de gérante n'était pas fait pour elle, qu'elle a confiance comme Godin en Eugène André pour la direction industrielle et commerciale, et qu'un triumvirat à la gérance permettrait de contrebalancer les décisions d'André. Elle indique qu'André doit obtenir le titre d'associé, même dans le cas où la gérance n'était pas modifiée, car Dequenne ne veut pas de la gérance définitive et que Pernin ne peut ni ne doit l'occuper. Elle lui soumet une proposition de modification des statuts, entendue avec Tisserant, pour accorder à André le titre d'associé sans qu'il soit obligé d'habiter au Familistère, ce que lui interdit l'état de santé de sa femme. La modification (devenir associé après 25 ans de travail consécutif en faveur de l'Association) profiterait également à quelques vieux travailleurs comme le père Damien. Elle s'interroge sur la réaction possible à cette modification des « dissidents » Donneaud, Sekutowicz et Bernardot, raccommodés avec le nouveau régime, mais qui « n'en cherchent pas moins à me tirer aux jambes après m'avoir poussé à accepter la gérance ». Elle informe Ganault que Donneaud est entré à l'économat du Familistère, où ses débuts sont prometteurs, et que Sekutowicz et Bernardot ont conservé leurs fonctions précédentes, mais que les ouvriers trouvent qu'ils sont trop payés ; elle espère que les esprits se calmeront à leur sujet. Dans le post-scriptum, elle transmet le souvenir d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 28 février 1888
Sur la gérance de l'Association du Familistère. Marie Moret remercie Tisserant pour sa lettre du 28 février 1888. Elle est résolue à réorganiser la gérance mais ne veut pas réaliser son projet en « casse-cou ». Elle lui explique que Ganault pense que le changement ne peut advenir qu'après le règlement complet de la succession de Godin. Elle veut, en attendant, conférer à Eugène André la qualité d'associé, projet auquel pourraient s'opposer les trois « dissidents » ; elle expose le projet de modification des statuts pour conférer le titre d'associé à ceux qui ont travaillé 25 ans consécutivement au service de l'Association ; elle demande à Tisserant s'il confirme son accord pour un tel changement ; elle l'informe qu'elle est résolue à accomplir cette modification car Dequenne ne veut pas être gérant définitif et que Pernin ne doit pas devenir gérant, et que l'idée d'un triumvirat pourrait faciliter l'acceptation de ce changement ; elle fait valoir que Godin était favorable à une gérance partagée, plus efficace qu'une gérance individuelle.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 16 décembre 1895
Réponse à la lettre d'Antoine Piponnier du 23 novembre 1895. Remerciements pour l'expédition des foyers économiques attendus, pour sa lettre à Émilie Dallet du 9 décembre 1895 et pour les informations relatives aux groupes et unions : « Dans "Le Devoir" de février vous verrez de quel intérêt tout cela est et comme il se dégage de cette tentative le grand enseignement fourni par tant d'autres essais : cultiver l'être humain et lui donner un très haut idéal ». Sur le numéro de décembre 1895 du Devoir>/em> : une conférence de Godin ; une conférence de monsieur Lelièvre qui n'a pas eu lieu. Sur la famille de Piponnier : succès scolaire de Marcel ; Antonia a joué un rôle dans Marie Stuart, opéra comique. Nouvelles du Familistère : départ d'Antoine Pernin et son remplacement ; sur Alizart frère mourant et sur Swedenborg ; sur monsieur Poulet : « va-t-il s'en tenir à la culture de son jardin ? ». Météorologie à Nîmes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, vers le 1er février 1874
Sur la fabrication de formatrices et les indications à donner à ce sujet à Pernin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 10 février 1874
Godin informe Émile qu'il ne faut pas accepter les propositions comme celle de monsieur Berlinguet et qu'il fait respecter les règles communes à tous les marchands. Il lui annonce qu'il a répondu à Amédée Moret sur l'affaire avec la maison Jouin et Cie. Il autorise à livrer dès maintenant aux clients les marchandises constituant la remise de fin d'année, dans la mesure où beaucoup de marchandises se trouvent actuellement dans les magasins. Sur une réponse à Vison. Sur un changement dans les heures de repas et de travail : obtenir l'assentiment des ateliers. Sur l'éclairage de la ville de Guise par Chenest. Sur le conseil donné aux voyageurs d'annoncer de fortes baisses, attribué à Delaruelle. Godin approuve l'augmentation des appointements de Dequenne à 300 F par mois et l'augmentation de 25 F par mois des appointements de Lesne ; il suggère à Émile d'annoncer à Lesne qu'un autre que lui doit prendre la place d'Alfred Denisart en qualité de chef de la comptabilité. Sur le tarif. Godin souhaite qu'Émile dise à Denisart qu'il s'occupera lui-même de la répartition concernant le personnel ; il demande que le compte de Denisart lui soit soumis en détail afin de savoir s'il est possible de lui faire cadeau d'un album avant son départ ; il demande à Émile s'il s'est entendu avec Denisart au sujet de ses jalousies. Dans le post-scriptum, Godin demande à Émile quel est le prix de location des logements de Denisart, de Grebel et de Pernin ; il indique que le logement de Denisart est demandé par plusieurs personnes et qu'il compte l'attribuer au plus offrant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 février 1874
Godin avertit son fils Émile qu'Amédée Moret va lui envoyer les brochures promises par Ernest Leroux, qu'il lui demande de distribuer avec prudence. Godin demande à son fils Émile d'informer Antoine Pernin qu'une lettre à son sujet lui a été écrite par la maison Chevrier, Laurent et fils à Chalon-sur-Saône. Sur le compte d'Alfred Denisart, sur son jardin à céder en partie à Duplaquet et sur ses jalousies.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 26 février 1874
Sur une amélioration de la pompe Lecoq. Godin annonce à Grebel qu'il a un nouveau motif d'être dégoûté des brevets car l'expertise dans l'affaire Boucher et Cie ne lui est pas favorable ; il ne veut pas payer le brevet Lecoq un prix excessif. Sur les conditions de distribution des pompes Lecoq : Godin demande à Grebel de s'entendre avec Antoine Pernin et avec Lecoq.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 février 1875
Sur un nouveau système de cubilot : Godin reproche à son fils Émile d'avoir commencé à exécuter un cubilot sans en avoir fait l'étude ; il le prie d'arrêter les travaux et de demander à Pernin de faire les plans et dessins du système ; il fait des observations sur le foyer à charbon du cubilot et joint un croquis à sa lettre. Sur le placement de fonds en Angleterre : Godin fait observer à Émile que l'avènement de la République pourra lui inspirer plus de confiance dans l'avenir. Il lui demande de donner satisfaction à Delaruelle pour un jardin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 18 avril 1875
Godin rappelle à André qu'il doit lui adresser son courrier poste restant à Corbigny (Nièvre). Il demande de remettre 1 000 F à l'avocat Bozérian au retour de son fils Émile. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Il souhaite que Chamolle et Lecaille se tiennent prêts à partir pour la Nièvre. Il rappelle qu'il avait demandé qu'on arrête à la gare de Bohain l'appareil de sondage envoyé de Belgique afin de prendre les mesures des trépans et des tringles et d'en faire de semblables à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 avril 1875
Godin informe son fils Émile qu'il a demandé à Antoine Pernin d'avancer l'exécution de tout le matériel de moulage mécanique et il lui demande de ne pas s'opposer aux commandes que Pernin voudra faire au-dehors. Il autorise Émile à faire faire des journées de 11 heures aux ouvriers s'ils le demandent. Il lui recommande de ne pas s'occuper de l'abattoir [de Guise] et de ne pas se préoccuper des cancans. Sur la recherche de minerais dans la Nièvre : Godin souhaite que Chamolle arrive bientôt et il veut savoir à quoi s'en tenir pour l'appareil de sondage ; il informe son fils qu'il a découvert un terrain houiller au sommet d'une montagne mais n'a rien trouvé dans les vallées de la Nièvre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 2 mai 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin annonce à son fils Émile que Chamolle est arrivé. Il l'informe que Delaroche a promis d'envoyer le matériel le 4 mai et il lui demande que celui-ci soit étudié à Bohain, pour que les pièces en fer et en fonte puissent être reproduites. Il l'avise qu'il a l'intention de commencer trois sondages à la fois et qu'il lui faudrait alors plusieurs appareils. Il prie Émile de demander à Pernin d'étudier la question. Sur l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures "Godin" : Godin demande à Émile s'il a des nouvelles de Colombet. Il lui signale qu'il a reçu les 500 F dans sa lettre du 28 avril, que Chamolle lui a remis les titres du Texas et qu'il a retourné à Bruxelles, signée, une lettre de change qu'il lui avait adressée le 27 avril.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 mai 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception de la lettre de son fils Émile du 1er mai, du plan de l'appareil de sondage et de la lettre d'Émile à Delaroche. Sur la reproduction d'éléments de l'outillage de sondage. Godin informe son fils qu'il forera à plus de 100 mètres et qu'il compte que Delaroche lui envoie davantage de tringles. Sur l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire : Godin demande à son fils et à Eugène André de montrer tout le mécanisme de la comptabilité à Colombet. Il l'avise enfin qu'il lui envoie un télégramme pour lui demander de l'argent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 15 mai 1875
Godin prie Eugène André de demander à Delaroche d'expédier un tube qui semblerait manquer dans le matériel expédié. Il souhaite qu'André s'entende avec Antoine Pernin pour vérifier si d'autres pièces ne font pas défaut dans l'expédition et pour se renseigner sur l'acquisition de tubes en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 31 mai 1875
Sur le nouveau cubilot de l'usine de Guise : Godin fait des observations sur son fonctionnement ; il remet à son fils Émile une lettre destinée à Antoine Pernin. Sur la reprise des affaires : Godin demande à Émile s'il ne faut pas allonger la journée de travail des ouvriers pour ne pas manquer de marchandises l'hiver suivant. Sur l'embauche de l'ouvrier Paul Louis : Godin aimerait mieux améliorer la situation des ouvriers déjà au travail plutôt qu'en embaucher de nouveaux ; il pense que si Paul Louis devait être accepté un jour, ce serait à l'atelier de montage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 2 juin 1875
Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. La machine de sondage est arrivée à Bohain : Godin informe Eugène André qu'il vient de télégraphier à Pernin pour qu'il aille examiner les pièces de la machine et prélever une paire de tiges pour pouvoir en faire de semblables à l'usine. Il demande à André de faire ce qu'il faut pour que la machine arrive le plus vite possible à Clamecy.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 10 novembre 1875
Godin informe Eugène André qu'il a signé et adressé à Laeken une lettre de crédit de 4 226,42 F. Il lui remet une lettre. Il lui demande de presser l'envoi à Chamolle du trépan fabriqué par Antoine Pernin. Il accuse réception de sa lettre accompagnant celle de monsieur Le Moine, qu'il verra le vendredi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 décembre 1875
Émile Godin a écrit à son père qu'il avait des griefs à l'encontre de Grebel et à Eugène André. Godin explique à son fils qu'il avait autorisé Grebel à faire le modèle en bois d'un produit nouveau, qu'il en avait informé Pernin mais personne d'autre. « Il me semble que je suis un petit peu directeur et que si l'on avait tant d'amour pour la vraie direction, on tiendrait un peu plus compte de mes avis qu'on le fait, et l'on n'adresserait pas aux autres des reproches que devraient m'être faits à moi-même s'il y avait lieu. » Godin reproche à Émile de se laisser emporter par la passion et de ne pas rechercher la concorde et la paix qui ramènent les choses à leurs vraies proportions. Godin explique également à son fils qu'il avait autorisé Eugène André à changer Edmond Louis et que si Pernin s'en est trouvé indisposé, c'est seulement parce qu'André a manqué de tact. Sur un litige de 20 F avec l'octroi : Godin reproche également à Émile de ne pas régler à l'amiable des affaires de minime importance. « Je veux bien que des demandes ne soient pas toujours fondées en tout point, mais nous avons de notre côté la fortune qui nous permet bien de faire des concessions à d'autres et il n'y a pas à toujours à être à cheval sur le dernier sou qui vous appartient. Ce qui est à soigner, ce sont les grands intérêts, mais il faut éviter de s'arrêter à des bagatelles dans lesquelles on perd son temps pour ne gagner qu'une fâcheuse réputation de mesquinerie. » Dans le post-scriptum, Godin évoque une lettre de Marle et lui demande si Picot a installé dans son futur cabinet de travail au Familistère la bibliothèque qu'il lui avait commandée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Eugène André qu'il doit s'absenter et il le prie de prendre la présidence du conseil et de proposer la résolution qu'en son absence, la présidence soit prise à tour de rôle par lui-même, Pernin, Dequenne et Grebel.

Mots-clés :

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Ganault de rendre à Pernin, ingénieur de l'usine qui lui remettra la lettre, le service qu'il lui demandera.

Mots-clés :

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Au sujet des 4% des bénéfices attribués par les statuts durant les cinq mois où Marie Moret a exercé la fonction d'administratrice gérante.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Informe que Doublemard laisse voir les deux figures du mausolée. Ne peut pas se déplacer car Jeanne est malade. Adresse Pernin et Pascaly à la place et demande une photographie de chacune des figures.
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