FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 17 juillet 1874
Sur un accident mortel survenu à « La Sallière ». Godin estime qu'il est dû à la négligence des victimes. : « Mais j'aime infiniment mieux que le comité de la caisse se préoccupe d'accorder avec justice les secours mérités en pareille circonstance que de s'occuper à ériger en principe que tout ouvrier aurait droit à une pension après 20 ans de travail, sous prétexte qu'on m'aurait entendu dire cela. La sage prévoyance consiste à prévenir le malheur et à le secourir, et non pas à accorder des avantages à ceux qui n'en ont pas besoin. » Godin explique qu'il est absurde de devoir considérer qu'un apprenti engagé à 12 ou 13 ans ait droit à une retraite à l'âge de 33 ans.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 29 juin 1874
Godin avertit Grebel qu'il n'a pas de temps à consacrer à l'examen des procès-verbaux des séances du conseil municipal. Il préfère obtenir l'explication des faits saillants qui se produisent à chaque séance. Il lui demande s'il est vrai que le maire ait préparé un arrêté de suspension du conseil municipal. Il le remercie pour les notes relatives aux débats du procès [de l'affaire Boucher et Cie].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 29 juillet 1896
Lettre remise à Sophie Quet par Auguste Fabre avec un billet de 50 F pour sa rémunération de juillet 1896. La famille Moret-Dallet se réjouit de la bonne santé de Sophie Quet. Informe qu'elle a joint 50 F à la lettre envoyée à Fabre afin de régler les dépenses faites pour le compte de Marie Moret. Sur les grandes chaleurs à Nîmes et à Guise et leurs conséquences sur la végétation et les cultures.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 16 mai 1897
Remercie Buridant pour sa lettre du 14 mai 1897. Au sujet de l'assemblée générale extraordinaire des associés du 13 mai 1897. Remercie Buridant de lui avoir communiquer des documents relatifs à l'affaire Albert Louis et lui demande de recueillir d'autres pièces, comme le numéro du 13 mai de L'Écho de Guise. Marie Moret prévoit de partir de Nîmes vendredi prochain [21 mai 1897] pour arriver à Guise le samedi suivant dans l'après-midi ; demande à Buridant de prévenir madame Louis ; indique qu'elle paiera à son retour monsieur Pourrier pour le démontage et remontage des rideaux de son appartement au Familistère. A pris note des encaissements réalisés sur le compte du Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 14 mai 1897
Remercie Piponnier pour sa lettre du 12 mai 1897. Marie Moret discute les articles 99 des statuts et 53 du règlement de l'Association coopérative du capital et du travail, relatifs à l'expulsion d'un associé ; se réfère à l'exemple de Barbary, congédié sans approbation de l'assemblée générale des associés ; l'article 53 du règlement s'applique sans restriction à tous les travailleurs, employés ou fonctionnaires de l'Association. Incertitude sur la solution de l'affaire Albert Louis : un tribunal pourrait condamner l'Association à verser plusieurs milliers de francs à Albert Louis et créer un précédent que d'autres pourraient imiter ; Marie Moret pressée de connaître le résultat du vote. Sur les nouvelles de Guise : décès de monsieur Flamant ; Marie Moret plaint « la famille Charade et le cocher ». Marie Moret informe Buridant que le jour de son départ de Nîmes n'est pas encore fixé. Marie Moret termine sa lettre après la réception d'une dépêche de Piponnier donnant le résultat du vote de l'assemblée générale des associés : 157 voix contre l'exclusion d'Albert Louis et 111 voix en faveur de son exclusion ; demande à Piponnier de la tenir informée.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 13 mai 1897
Marie Moret indique à Buridant que son départ de Nîmes est retardé, mais souhaite qu'il dise à madame Louis que son appartement au Familistère et celui d'Émilie Dallet doivent être prêts à les accueillir. Remercie Buridant pour l'envoi du Journal de Vervins du 9 mai 1897 ; elle a pu lire aussi Le Réveil de Guise, où se trouvait un compte-rendu de la fête du Travail. Assemblée générale extraordinaire des associés de l'Association coopérative du capital et du travail [du 13 mai 1897] : demande à Buridant de lui télégraphier le résultat du vote (ratification ou rejet [de l'exclusion d'Albert Louis]) ; demande à Buridant de lui procurer des exemplaires des journaux qui traiteraient la question.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 14 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin revient sur son engagement à la mairie de Guise depuis 1870. Il proteste contre les conditions de sa révocation et reproduit le texte de sa lettre au préfet de l'Aisne du 10 février 1874. Godin indique à Levasseur qu'en l'absence de réponse de l'administration, il souhaite la publication de sa lettre dans le journal [Le Courrier de l'Aisne].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 3 mai 1897
Complément à la lettre à Buridant du 1er mai 1897 : Marie Moret demande à Buridant d'acheter pour son compte tout journal qui évoquerait l'affaire Albert Louis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 19 avril 1897
Remercie Buridant pour ses lettres des 12 et 17 avril 1897 et ses envois. Émilie Dallet a écrit à Buridant à propos de son jardin. Diverses questions touchant au Devoir : arrêt d'abonnement de Manuel Navarro ; remercie Buridant pour les informations sur la fête du Travail et en attente de la liste des récompenses exceptionnelles ; succession d'événements au Familistère ; départ d'Albert Louis du Familistère : cesser de lui donner Le Devoir ; départ de François Bernardot du Familistère : lui donner le numéro d'avril du journal puis lui envoyer au titre des services gratuits au 3, place de la République à Nantes. Sur l'indisponibilité de monsieur Rousselle et la charge supplémentaire de travail que doit assumer Buridant. Transmettre son meilleur souvenir à la famille Rousselle et à mesdames Roger, Louis et Allart.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 13 mars 1896
Émilie Dallet et Marie Moret accusent réception des lettres de Buridant et le remercient pour l'envoi du jeu de lawn-tennis. Suppression du journal Paris des services d'échange avec Le Devoir. Sur les précautions d'envoi de papiers administratifs et les recherches de Buridant dans les archives du Familistère concernant les groupes et unions. Les 300 exemplaires du Devoir de mars 1896 ont bien été expédiés. Envoie un exemplaire de la brochure de Roehrich mentionnée dans le journal. Inondations graves dans l'est et mauvais temps à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 décembre 1875
Godin informe son fils Émile qu'une institutrice viendra prochainement au Familistère pour tenir la classe des filles. Il lui demande de lui réserver les chambres occupées auparavant par Chatelais et de s'entendre avec le comité d'administration du Familistère pour y faire la propreté nécessaire et pourvoir à son ameublement. Sur un succès de la gauche et la division des partis de droite à l'Assemblée. Le premier point du post-scriptum porte sur le calcul par Émile du prix de revient des marchandises produites dans un nouvel établissement : un établissement aux portes de Paris serait celui qui produirait aux conditions les moins économiques, compte non tenu de l'économie de transport ; « Mais avec l'établissement de Guise dans le nord de la France, il est de plus en plus apparent pour moi que pour s'assurer le marché du Midi, il conviendrait de porter un établissement nouveau au moins sur les confins du départ de la Nièvre, ce qui peut permettre de desservir la ligne de Marseille et la Suisse avec économie. » Le deuxième point du post-scriptum porte sur la visite par Pernin d'un haut-fourneau de construction nouvelle. Le troisième point du post-scriptum est relatif à l'envoi par François de La richesse au service du peuple à monsieur Cacheux avec la mention « Envoi de M. Godin, député de l'Aisne ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Petit Moniteur universel, 15 novembre 1875
Godin constate que le Petit Moniteur universel a publié dans son numéro du 13 novembre 1875 le nom de Godin parmi ceux des députés qui se sont abstenus dans le scrutin secret sur l'amendement de Lefèvre-Pontalis. Il demande au rédacteur de rectifier l'erreur : il a toujours été présent aux séances de l'Assemblée et a voté en faveur du scrutin de liste.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 novembre 1875
Godin explique à son fils qu'il a déjà rectifié auprès de L'Événement et du Figaro l'information selon laquelle il se serait abstenu dans le vote sur le scrutin de liste, et qu'il va le faire auprès du Petit Moniteur. Il lui demande de le prévenir si des journaux de province publiaient la fausse nouvelle et lui indique qu'il n'a encore rien lu de tel dans L'Impartial de l'Aisne. Il l'informe que les circonscriptions électorales ne sont pas définitives et qu'il ne faut pas encore envoyer des brochures. Il lui annonce que Lecloux, architecte à Paris, demande à visiter le Familistère et il lui demande de l'accueillir. Il joint une lettre destinée à Eugène André.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur du Figaro, 13 novembre 1875
Godin constate que le journal Le Figaro a publié dans son numéro du 12 novembre le nom de Godin au nombre des députés qui n'auraient pas pris part au vote sur le scrutin de liste pour cause de maladie. Godin demande à Edmond Magnier de rectifier l'erreur : il n'a pas été absent des séances de l'Assemblée et il a voté en faveur du scrutin de liste.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au rédacteur de L'Évènement, 13 novembre 1875
Godin constate que le journal L'Événement avait publié dans son numéro du 13 novembre le nom de Godin au nombre des députés qui se seraient abstenus par calcul sur le vote sur le scrutin de liste. Godin demande à Edmond Magnier de rectifier l'erreur : il n'a pas été absent des séances de l'Assemblée et il a voté en faveur du scrutin de liste.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 29 décembre 1896
La famille Moret-Dallet et Fabre envoient leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année à Piponnier et sa famille : Marie-Jeanne Dallet sensible au mot d'Antonia Piponnier ; Marie, Jeanne et Émilie embrassent madame Piponnier et espèrent qu'elle a reçu les fleurs peintes par Marie-Jeanne. Marie Moret remercie Piponnier pour les renseignements sur la banque Offroy et Cie. Piponnier en voyage à Laeken en janvier 1897. Marie Moret occupée à la correction des épreuves du journal Le Devoir de janvier 1897. Sur les élections municipales à Guise : Fabre du même avis que Piponnier sur les difficultés de la nouvelle municipalité à se soutenir. Analogie faite par Piponnier entre météorologie et politique ; Marie Moret fait référence aux immeubles de 29 étages [de New York].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, vers le 20 mai 1892
N'a pu envoyer à M. Boullanger tous les ouvrages qu'il lui a demandés. Prochain numéro du journal Le Devoir qui traitera de la fête du Travail au Familistère. Au sujet de son voyage au Familistère de Laeken. Avoue ne pas s'être occupée des actualités politiques depuis son retour. Refuse l'offre d'envoi du livre de Mme Audouard. Au sujet de l'admission de Ladislas Sekutowicz à Centrale. Recommandation de lieux à visiter à Bruxelles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 24 avril 1897
Accuse réception de la lettre de Buridant du 21 avril 1897. Marie Moret en accord avec Buridant pour sa réponse aux demandes de monsieur Le Soudier et du Groupe d'études socialistes de Beaune. Marie Moret va envoyer au Groupe d'études socialistes de Beaune des brochures, dont Contrat de salaire et Concurrence asiatique. Adresse à Buridant les remerciements d'Émilie Dallet pour les informations touchant monsieur Bertrand (au Cateau) et son jardin. Sur « l'affaire Albert Louis » : demande si le ménage Louis est encore au Familistère et questionne Buridant sur une plainte pour menace envers un supérieur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 9 janvier 1869
Sur les projets du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin. Godin demande à Gilbert Stenger de publier dans son journal l'article qu'il lui a envoyé sur les chemins de fer dans l'Aisne avant la réunion du conseil général de l'Aisne. Godin informe Stenger qu'un rédacteur du Courrier de l'Aisne fait des démarches auprès de la municipalité de Guise au sujet du chemin de fer entre Guise et Saint-Quentin et que cela a peut-être à voir avec les élections.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Adolphe Hourdequin, 11 décembre 1875
Godin informe Hourdequin qu'il ne pourra se rendre à Saint-Quentin à cause du débat sur les élections sénatoriales à l'Assemblée. Il lui explique que la principale difficulté [pour le camp républicain] est l'absence de candidat face à la combinaison présentée par Waddington soutenue par les royalistes. Dans le post-scriptum, il lui signale qu'il n'a pas reçu les numéros annoncés du Glaneur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 1er juillet 1874
Godin informe Levasseur qu'à Guise, le maire de l'Ordre moral et la police, en accord avec le préfet, cherche par tous les moyens à provoquer des conflits avec le conseil municipal, et que par ailleurs des mesures vexatoires visent les écoles du Familistère. Il explique qu'il voudrait mettre l'opinion de son côté sans intervenir personnellement dans l'exposé des faits. Il compte sur l'appui du Courrier de l'Aisne : il le prévient que le premier article va paraître dans Le Glaneur de Saint-Quentin, lui demande de reproduire celui-ci et lui suggère une introduction à cette publication.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 1er décembre 1896
Accuse réception des différents documents envoyés par Buridant, notamment des périodiques demandés par lettre du 17 novembre 1896. Inscription au registre des services gratuits madame Gurney à Oxford (Angleterre) à qui Marie Moret a déjà envoyé le numéro de novembre du Devoir. Demande l'état du compte du Devoir. Sur le temps froid à Nîmes et le rhume que tout le monde a attrapé. Marie Moret absorbée par son travail sur les documents de 1842 à 1853 de la biographie de Godin : « Je suis tellement plongée dans l'étude de document datant de la période de 1842 à 1853 que je ne sais plus si réellement je me trouve en 1896. » Demande si le conseil municipal de Guise est reconstitué. Remercie Buridant des nouvelles de mesdames Louis et Roger et de Marie Buridant. Adresse l'Almanach de la coopération française pour l'année 1897 à mesdames Louis et Roger ainsi qu'au frère et au père de Buridant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 16 décembre 1874
Sur la tenue d'une réunion des habitants le jour de l'an. Godin explique à Grebel qu'il avait accepté ces réunions car elles avaient un caractère de spontanéité, mais qu'elle avait eu un caractère officiel l'année dernière. Il préfèrerait qu'elle n'ait pas lieu, mais s'en remet à la décision du conseil. Il prie Grebel de dire à de Sobirats qu'il cherche à sauvegarder ses intérêts. Il lui recommande de ne pas envoyer au Journal de l'Aisne son article sur les institutions de bienfaisance.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 19 avril 1897
Marie Moret signale à Piponnier deux articles du numéro d'avril 1897 du Devoir : l'article p. 204-205 sur le but social de la comptabilité selon Godin et « M. de Rochas et la vie future ». Demande à Piponnier si les récompenses exceptionnelles seront nombreuses à la prochaine fête du Travail. Sur une série d'incidents au Familistère, qui doivent y provoquer des discussions nombreuses. Sur les mesures que devraient comporter les statuts pour le classement des membres de l'Association dans les différentes catégories. Remerciements pour la lettre écrite par Piponnier au milieu de lourdes occupations, « si vive, si alerte et si bien documentée qu'elle nous a transportées comme par magie au Familistère même ». L'histoire en cours de l'Association du Familistère méritera d'être rapportée comme ce fut fait pour les essais sociaux aux États-Unis ou comme Marie Moret le fait dans Le Devoir pour les travaux de Godin, « parce que sur ce terrain nouveau, il faut éclairer la marche pour ceux qui suivront ». Sur la famille de Piponnier : études de Marcel, Robert et Antonia, à l'École de ménage.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 16 mars 1865
Émile, ne sachant si son père est encore en sa compagnie à Paris, l'informe qu'un accident déplorable a eu lieu à l'usine de Guise le matin à 7 h 30 : une meule s'est brisée en trois, le meuleur Viéville a été tué sur le coup et Dacheux a été blessé grièvement. Émile Godin a prévenu le brigadier de gendarmerie et le commissaire de police. Il informe Cantagrel que l'enterrement de Viéville aura lieu le samedi à 10 h 00, et que selon Vigerie, le rapport du commissaire est conforme aux faits. Il ajoute que « 1 000 cancans se font dans Guise ». Dans le post-scriptum, Émile Godin signale qu'un incendie est survenu la nuit précédente dans le pavillon de monsieur Wateau et que les pompiers du Familistère étaient les premiers sur les lieux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Chenest et les pompiers de son usine d'être intervenus pour éteindre le début d'incendie qui s'est produit dans la nuit de lundi dans l'usine du Familistère en son absence. Il souhaite offrir aux pompiers de Chenest une gratification par l'entremise de monsieur Trezé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin recommande à Pernin de voir les pulvérisateurs de liquides à l'Exposition universelle. Il l'informe qu'un grave accident est survenu au moulage mécanique, dont l'arbre vertical du plateau tournant des tables à réparer s'est brisé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin explique comment il entend commencer la publication du journal du Familistère : une feuille hebdomadaire « pour tâter le terrain », entre la revue et le journal ; trouver des lecteurs en donnant de la variété et en se mettant à la portée de leur intelligence ; se placer sur le terrain de l'expérience des choses de la vie sociale. Il envisage que le journal comprenne : un bulletin politique ; un exposé des réformes à introduire dans la législation ; une rubrique des faits relatifs à la liberté de conscience et au mouvement des opinions religieuses ; une rubrique consacrée à l'association du capital et du travail, à l'organisation du Familistère et à l'organisation du travail en Europe et en Amérique ; une chronique locale et départementale des faits d'intérêt public ; les nouvelles scientifiques et industrielles ; un bulletin des affaires de l'Association du Familistère ; les annonces [publicitaires}. Godin imagine que Champury soit le rédacteur en chef et le gérant du journal, mais avec un comité de direction pour éviter que le journal représente une personnalité plutôt que des idées et des principes. « Chaque numéro doit, en toute circonstance, comprendre le bulletin politique, la chronique et les nouvelles intéressantes dans le mouvement des idées » et Champury devrait en assumer la rédaction. Les articles de fond, ajoute Godin, seraient rédigés par Champury ou un collaborateur du journal. Champury n'a jamais été journaliste, aussi Godin lui demande s'il peut s'astreindre à un travail régulier.

Auteur : Fabre, Auguste (1839-1922)
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Auguste Fabre dément qu'une grève ait eu lieu dans les Fonderies et manufactures du Familistère. Il indique que l'installation de l'Association coopérative du capital et du travail a donné lieu à un échange d'explication avec le personnel. Il demande au Temps d'insérer un rectificatif.

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Auteur : Fabre, Auguste (1839-1922)
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Auguste Fabre dément qu'une grève ait eu lieu dans les Fonderies et manufactures du Familistère. Il indique que l'installation de l'Association coopérative du capital et du travail a donné lieu à un échange d'explication avec le personnel. Il demande au Temps d'insérer un rectificatif.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Ganault à quelle heure il arrivera à Saint-Quentin à l'occasion de l'inauguration du monument commémoratif de la défense [de Saint-Quentin en 1870]. Il lui explique qu'Anatole de La Forge l'a invité à l'inauguration alors qu'il se trouvait en Suisse, mais qu'il n'a rien reçu depuis.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Bernardot, 18 avril 1897
Réponse à la lettre de François Bernardot du 16 avril 1897 annonçant son départ du Familistère : Marie Moret regrette ce départ ; souhaite à Bernardot succès pour l'entreprise de tonnellerie qu'il va diriger [à Nantes] et où il pourra « appliquer les principes dont vous êtes l'apôtre » ; promet de lui envoyer Le Devoir à sa nouvelle adresse. Nouvelles diverses : réception par Bernardot du portrait de Godin ; « licenciement » des élèves de l'École des arts et métiers de Châlons-sur-Marne ; sur la famille de Bernardot.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à monsieur Vallin, 9 septembre 1870
Émile Godin demande à Vallin s'il a reçu la lettre que son père lui a adressée le 1er septembre 1870 avec 10 F et lui envoie 15 F avec sa lettre. Il lui donne des nouvelles de la guerre dans l'Aisne : Laon est tombé aux mains des Prussiens, qui ont fait sauter la citadelle ; La Fère résiste ; les journaux de Paris ne parviennent plus à Guise ; le chemin de fer serait coupé à Chauny et à Compiègne. Émile Godin demande à Vallin de l'avertir en cas de changement d'adresse.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 janvier 1871
Godin informe Émile que Guise vit dans l'inquiétude de l'arrivée de l'ennemi, que 750 Prussiens se trouvaient à Origny la veille pour venir à Guise, mais qu'ils ont été détournés par un contre-ordre sur la route de Bohain. Godin reconnaît avec Émile que les Allemands sont hardis : il donne l'exemple d'éclaireurs venus jusqu'au faubourg de Guise défier les francs-tireurs. Godin exprime à Émile son inquiétude : il est sans nouvelles de lui malgré la réorganisation du service à Landrecies, et il ignore la situation de son bataillon, qu'on dit être à Maubeuge. Le post-scriptum, difficilement déchiffrable, est relatif à la fabrication d'épinglettes.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 janvier 1871
Sur l'échange de lettres entre Godin et son fils en décembre 1870 et en janvier 1871. Godin indique à Émile que sa lettre lui sera remise par madame Cottenest. Godin fait à Émile un récit détaillé de l'arrivée des Prussiens à Guise et de la manière dont il a été fait prisonnier. Godin interrompt son récit en espérant qu'Émile est en ce moment tranquille à Cambrai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 janvier 1871
Godin donne des nouvelles des événements à Guise. Les Prussiens viennent tous les jours en éclaireurs. Ils ont obligé Godin à aller à Saint-Quentin pour le contraindre à la réquisition de 10 000 F que la ville a dû payer en espèces. Il lui signale qu'il a des difficultés à l'émaillage car Émile n'a pas laissé la composition de l'émail blanc de poterie ni la recette de la mouture. Il écrit à Émile qu'il est d'accord avec lui sur ce qu'il faut faire avec les troupes, « mais que l'armée ne se formera que par l'expérience » et que le raisonnement n'est pas le fait des masses. Il lui conseille de ne pas compter sur le préfet Achard, qui se trouve à Maubeuge, car il n'a pas le caractère très militaire. Il préconise de lui écrire directement pour lui faire ses propositions sur le service sans lui parler de ce que les autres ne font pas. Il laisse Émile juge de ce qu'il doit faire pour le grade d'adjudant-major : si le bataillon est mis à la disposition du ministère de la Guerre, c'est l'administration militaire et non plus le préfet qui est censé le diriger ; toutefois, Émile pourrait écrire au préfet pour être fixé. Dans le post-scriptum, il est question du corps d'armée d'Antoine Alfred Chanzy dont Godin espère qu'il n'est pas perdu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 janvier [1871]
Godin incite Émile à prendre une décision sur son acceptation du grade de capitaine adjudant-major dont il parle à nouveau à son père dans sa lettre du 14 janvier 1871. Il lui fait part de la rumeur selon laquelle la ville de Saint-Quentin aurait été évacuée par les Prussiens ; il espère que cela pourrait être un succès pour l'armée du Nord du général Faidherbe, après beaucoup de revers subis par les troupes françaises. Godin évoque la manière qu'Émile devrait adopter pour faire accepter ses idées dans son bataillon et développer au profit de celui-ci les bonnes idées de ses supérieurs. Godin donne son avis sur la question des exercices de tir à la cible ou en peloton. Godin confirme à la fin de sa lettre que Saint-Quentin a été repris « à la baïonnette » le matin aux Prussiens, qu'on a fait des prisonniers et qu'on a saisi des munitions et des canons. Godin joint 125 épinglettes à sa lettre.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 décembre 1870
Godin envoie à Émile des effets sur le Cateau et Solesmes d'une valeur de 392,20 F et des effets sur Lille d'une valeur de 663,85 F. Il demande à Émile de lui fournir un récépissé des fusils qu'il a déjà reçus et de ceux qui vont lui être envoyés. Il l'informe que les Prussiens ont tiré des coups de canon sur Marle, mais qu'ils ont rebroussé chemin après que des francs-tireurs aient tiré sur leur avant-garde : « Il n'a donc fallu que 40 Français pour arrêter 800 Prussiens. » Godin explique à Émile qu'il constate par ailleurs que 4 000 Français se tiennent à distance des Prussiens et qu'il ne sait lesquels ont le plus peur des autres ; il constate que les Prussiens ne sont pas venus à Guise, pense qu'ils n'ont pas dépassé Marle et qu'ils ne s'aventureront pas jusqu'à Guise dans les jours prochains en raison des forces qui se trouvent dans la région.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cyrenus Osborne Ward, 27 août 1871
Réponse à une lettre de Ward du 6 août 1871. Godin indique à Ward qu'il est député à l'Assemblée nationale depuis le mois de février, « mourant de dépit de la triste besogne que je suis obligé d'y voir faire » et qu'il n'a été que le spectateur des événements déplorables qui se sont déroulés ; il lui indique également que le Familistère n'a pas subi de bombardements de la part des Prussiens. Godin adresse à Ward à New York un exemplaire de son livre pour compléter la description qu'il en a faite dans le numéro de novembre 1870 de la revue Scientific American. Il évoque la crainte qu'inspire aux capitalistes en Europe l'Internationale, accusée d'être responsable de la guerre civile en France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 décembre 1870
Godin donne à Émile des nouvelles de l'avancée des Prussiens. Les Prussiens ont quitté la veille Le Hérie à 7 km de Guise ; ils ont pris la route d'Origny après avoir envoyé trois cavaliers en reconnaissance pour savoir s'il y avait des francs-tireurs à Guise. Godin vient de faire l'interrogatoire d'un prisonnier polonais : la colonne ennemie se compose de deux régiments d'infanterie de 6 000 hommes, de deux régiments de dragons de 2 000 hommes et de 1 000 hommes d'artillerie équipés de 12 pièces de canon, soit 9 000 hommes ; ils devaient entrer à Guise la veille, mais un ordre les a obligés à se diriger vers Saint-Quentin, probablement à cause des combats des environs d'Amiens. « Il est certain que ces pauvres Allemands sont traités comme des chiens et que beaucoup d'entre eux ne sont guère plus désireux de la guerre que nos mobiles. Si le courage pouvait s'éveiller réellement dans le cœur des troupes françaises, les Prussiens seraient obligés bientôt de quitter le sol de la France car il n'y a plus de leur côté que la puissance de leur discipline. » Godin informe Émile qu'en raison de l'imminence de l'entrée de l'ennemi à Guise, on a fait partir dans la nuit 11 chariots de munitions avec les fusils de la Garde nationale, et qu'il reste ainsi peu de fusils dans la ville.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 décembre 1870
Godin signale à Émile qu'il a appris hier au Nouvion que son bataillon serait à Cambrai et que les Prussiens se dirigeraient dans cette direction. Il demande à Émile ce qu'il y a de vrai parmi les rumeurs contradictoires qui circulent tous les jours. Godin estime que la rumeur relative à Cambrai n'est pas plausible car il ne peut y avoir en ce moment que des batailles rangées dans le nord, l'armée du Nord commandée par le général Faidherbe s'y trouvant. Il explique à Émile que c'est le hasard qui décide des événements de la guerre actuelle « et c'est de la somme des courages réunis et de la haine de l'étranger que pourra sortir la délivrance de la France ». Il annonce à Émile qu'il vient de recevoir une lettre de Willermy datée du 22 décembre envoyée par ballon l'informant qu'une action considérable s'engageait à Paris : « Plût à Dieu que nous ayons un grand succès propre à relever les courages français et à jeter la démoralisation chez l'ennemi. » Godin adresse à Émile ses vœux de Nouvel An et lui indique qu'il se trompe en pensant que son bataillon est en disgrâce, car les mesures qui le frappent sont générales.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Anatole de La Forge, 27 septembre 1870
Sur l'organisation nouvelle des communes. Godin s'adresse à Anatole de La Forge, préfet de l'Aisne, en tant qu'ami politique. Godin juge insuffisant l'arrêté préfectoral sur les commissions administratives et plaide pour la formation d'administrations véritablement républicaines avant d'organiser des élections législatives qui favoriseraient la réaction.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Félix Achard, décembre 1870
À propos de la nomination d'un commissaire cantonal du 2e Bataillon de mobilisés de l'Aisne. Godin, qui préside désormais la commission municipale, informe le préfet de l'Aisne qu'il avait révoqué monsieur Castagny, commissaire cantonal nommé par le maire de Guise, que Castagny avait fait recours auprès d'Anatole de La Forge, alors préfet de l'Aisne, qui avait ordonné sa réintégration. Godin fait le récit de son entrevue à Saint-Quentin avec Anatole de La Forge et monsieur Gronier sur ce sujet : Gronier aurait abusé de la confiance d'Anatole de La Forge. Godin fait part des manœuvres qui ont présidé à la nomination actuelle de Castagny.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques Philippe Delorme, 11 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin informe Delorme que le gouvernement n'a pas laissé hier la possibilité de poser à la tribune de l'Assemblée nationale la question concernant les maires dont la situation est irrégulière, et qu'il a écrit au préfet de l'Aisne que les instructions de monsieur le sous-préfet étaient contraires à la loi, et qu'il resterait maire de Guise jusqu'à ce que le gouvernement ait procédé à son remplacement. Il demande à Delorme de veiller à l'apurement des comptes de leur gestion et de mandater tout ce qu'il sera possible pour éviter aux personnes ayant travaillé pour eux des démêlés avec la nouvelle administration. Il lui demande également de prendre avec lui une copie des budgets et autres documents financiers de la ville, si besoin avec l'aide d'Alfred Denisart.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 10 février 1874
Sur la révocation de Godin maire de Guise. Godin annonce au préfet de l'Aisne que Delorme, son premier adjoint de la municipalité de Guise l'a averti qu'il avait reçu une lettre du sous-préfet de Vervins du 6 février 1874 , qu'il cite intégralement : en l'absence de maire ou d'adjoint nommé par le gouvernement, le premier conseiller municipal, c'est-à-dire Godin, se trouve à la tête de la municipalité en vertu de l'article 4 de la loi municipale de 1855 ; il faut substituer la signature « Le conseiller faisant fonction de maire » à celle-ci : « Le maire » ; Delorme doit désormais signer « Pour le premier conseiller municipal absent (ou empêché), le conseiller municipal faisant fonction d'adjoint » ; le sous-préfet demande à Delorme d'en avertir Godin. Godin juge que la demande du sous-préfet est maladroite et illégale et considère qu'il ne doit pas s'y conformer : il estime qu'il restera maire de Guise tant que le gouvernement ne l'aura pas remplacé.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Roger, 12 septembre 1889
Réponse à la lettre de monsieur Roger en date du 10 septembre 1889. Marie Moret le remercie pour les informations relatives à la carrière [à Lesquielles] et au cheval Boulanger ; elle évoque l'achat d'acide par Roger et un incendie en cours à Guise. Elle lui donne des nouvelles : le temps est superbe et le cheval Papillon va bien.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 26 janvier 1895
A passé écriture conforme des finances du journal Le Devoir. État des abonnements au Devoir : 131 dans les départements compte tenu que Bazin de l'Isère a été effacé. Doyen conserve 20 exemplaires du journal du mois. Sur des questions financières liées à l'expédition du Devoir. Sur le changement d'adresse de Maurin. Rappelle à Doyen de refuser tout pli recommandé de Laporte. Informe qu'elle écrit à Élise Pré par le même courrier. Sur la météorologie à Nîmes. Sur la santé de Jules Pré. Au sujet des élections à Guise pour le remplacement de Paradis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 6 décembre 1892
Ne comprend pas la lenteur d'expédition du journal Le Devoir et va en parler à Roger et Laporte. Le remercie pour l'envoi de plusieurs documents, les comptes du Devoir et le prie de remercier Piponnier pour la modification suggérée suggérée par lettre du 1er décembre. Sur un vol commis au Familistère, l'effraction d'un coffre-fort. Sur la présence de Marcel Laporte dans les environs. Demande de lui transmettre également les salutations de Fabre. Qu'a-t-il prévu de faire pour M. Tarbouriech ? Sur la lenteur de la réédition du livre de Bernardot. Le prie d'envoyer des ouvrages à Roger et Laporte.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Pascaly, 17 mai 1891
Nouvelles météorologique : le temps est froid après de grandes chaleurs. À propos de « Ner » [Émilie Dallet], de « John » [Marie-Jeanne Dallet] et du jeune Vercamen. Elle envoie à Pascaly un imprimé de l'Union lombarde pour la paix, trop long pour être traduit, a fortiori sans dictionnaire. Elle a lu dans Le Temps un article traitant de l'arbitrage entre les États-Unis et l'Italie à la suite du lynchage d'Italiens à La Nouvelle-Orléans (Louisiane) soumis au tsar. Dans le post-scriptum elle signale qu'il neige et que le soleil fait son apparition.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 30 décembre 1896
Marie Moret contente d'avoir fait plaisir à Marie Buridant par son cadeau. La famille Moret-Dallet et Fabre envoient à Buridant et sa famille leurs vœux de bonheur pour la nouvelle année. Marie Moret, sa famille et Fabre compatissent à la douleur de madame Buridant. Remercie Buridant pour les nouvelles de mademoiselle Demolon, le mot concernant la facture, les divers envois. Au sujet des cartes de visite : demande à Buridant de lui faire un envoi tous les 3 jours à partir du 2 ou 3 janvier 1897. Suspendre le service du Devoir avec le journal Il Secolo et auprès d'Aimé Flamant. Quatre exemplaires du Devoir sont déposés à la mairie de Guise, il n'y a pas lieu d'inscrire également le maire dans les services du journal. Attend avant de prendre une décision concernant Le Saint-Quentinois. Refus d'échange de service du Devoir avec trois autres journaux et suppression du service avec La Revue mutualiste qui a cessé de paraitre. Demande l'envoi du nouveau numéro des Annales des sciences psychiques. À propos des élections municipales : « il semble que la ville est coupée en deux et que la marche des choses doit être à la fois difficile et précaire. » En post-scriptum, demande à Buridant de transmettre ses meilleurs vœux à madame Roger.
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