FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Roger, 12 septembre 1889
Réponse à la lettre de monsieur Roger en date du 10 septembre 1889. Marie Moret le remercie pour les informations relatives à la carrière [à Lesquielles] et au cheval Boulanger ; elle évoque l'achat d'acide par Roger et un incendie en cours à Guise. Elle lui donne des nouvelles : le temps est superbe et le cheval Papillon va bien.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Amédée Moret, 30 septembre 1889
Nouvelles de la famille ; à propos de valeurs financières à acquérir suite à une nouvelle perte due à la chute de la rente italienne ; craintes de Marie Moret de subir d'importantes pertes de revenu en cas d'une guerre qu'elle sent imminente.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Pascaly, 17 mai 1891
Nouvelles météorologique : le temps est froid après de grandes chaleurs. À propos de « Ner » [Émilie Dallet], de « John » [Marie-Jeanne Dallet] et du jeune Vercamen. Elle envoie à Pascaly un imprimé de l'Union lombarde pour la paix, trop long pour être traduit, a fortiori sans dictionnaire. Elle a lu dans Le Temps un article traitant de l'arbitrage entre les États-Unis et l'Italie à la suite du lynchage d'Italiens à La Nouvelle-Orléans (Louisiane) soumis au tsar. Dans le post-scriptum elle signale qu'il neige et que le soleil fait son apparition.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 20 mai 1891
Réception d'une plume en verre offerte par Gaston Piou de Saint-Gilles. À propos d'une fausse information relative à une grève des mouleurs de l'usine du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 28 décembre 1891
Vœux de bonne année 1892 ; le temps est affreux et Pascaly souffre d'influenza. Question sur 1892 : les traités de commerce de la triple puis quadruple alliance sont-ils une avancée vers les États-Unis d'Europe ? Demande à Auguste Fabre s'il poursuit ses chasses. Nouvelles de l'Association coopérative du Familistère. Sur l'entente du journal L'Émancipation avec la Ligue pour le relèvement de la moralité.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 12 février 1892
Au sujet du conflit à Centrale, envoi d'un article du journal Le Temps.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 2 mars 1892
Au sujet des méthodes employées par les salutistes. Marie Moret suppose la bonne réception du nouveau numéro du Devoir. Elle s'interroge sur le passage des examens de Gaston et leur résultat et mentionne avoir reçu un ouvrage sur les expériences de William Crookes qu'elle doit lire. Dans le post-scriptum, elle le questionne sur la vraie définition d'une électrode.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, vers le 20 mai 1892
N'a pu envoyer à M. Boullanger tous les ouvrages qu'il lui a demandés. Prochain numéro du journal Le Devoir qui traitera de la fête du Travail au Familistère. Au sujet de son voyage au Familistère de Laeken. Avoue ne pas s'être occupée des actualités politiques depuis son retour. Refuse l'offre d'envoi du livre de Mme Audouard. Au sujet de l'admission de Ladislas Sekutowicz à Centrale. Recommandation de lieux à visiter à Bruxelles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur E. Martens, 29 octobre 1892
Lettre écrite lors du voyage de Marie Moret, Marie-Jeanne et Émilie Dallet sur la côte Atlantique, du 30 octobre au 5 novembre 1892. Le remercie de sa lettre du 25 octobre, de l'envoi de L’Écho de Guise et des informations concernant un départ de feu dans les greniers. Lui demande de transmettre son souvenir et ceux de sa sœur et sa nièce au couple Vercamen. Au sujet du retard de la parution du Devoir ce mois-ci.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 6 décembre 1892
Ne comprend pas la lenteur d'expédition du journal Le Devoir et va en parler à Roger et Laporte. Le remercie pour l'envoi de plusieurs documents, les comptes du Devoir et le prie de remercier Piponnier pour la modification suggérée suggérée par lettre du 1er décembre. Sur un vol commis au Familistère, l'effraction d'un coffre-fort. Sur la présence de Marcel Laporte dans les environs. Demande de lui transmettre également les salutations de Fabre. Qu'a-t-il prévu de faire pour M. Tarbouriech ? Sur la lenteur de la réédition du livre de Bernardot. Le prie d'envoyer des ouvrages à Roger et Laporte.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à monsieur Vallin, 9 septembre 1870
Émile Godin demande à Vallin s'il a reçu la lettre que son père lui a adressée le 1er septembre 1870 avec 10 F et lui envoie 15 F avec sa lettre. Il lui donne des nouvelles de la guerre dans l'Aisne : Laon est tombé aux mains des Prussiens, qui ont fait sauter la citadelle ; La Fère résiste ; les journaux de Paris ne parviennent plus à Guise ; le chemin de fer serait coupé à Chauny et à Compiègne. Émile Godin demande à Vallin de l'avertir en cas de changement d'adresse.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 août 1868
Godin espère la visite de Pagliardini et de sa femme, ainsi qu'il l'a laissé entendre à Émile Godin, et l'invite à venir assister à la fête de l'Enfance du Familistère le dimanche 6 septembre 1868. Godin évoque une « lanterne brisée » par le gouvernement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Journal de l'Aisne, 23 janvier 1869
Sur les projets du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin. Godin demande au Journal de l'Aisne de publier sa lettre en réponse à la lettre du Journal de Saint-Quentin sur les tracés du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 9 janvier 1869
Sur les projets du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin. Godin demande à Gilbert Stenger de publier dans son journal l'article qu'il lui a envoyé sur les chemins de fer dans l'Aisne avant la réunion du conseil général de l'Aisne. Godin informe Stenger qu'un rédacteur du Courrier de l'Aisne fait des démarches auprès de la municipalité de Guise au sujet du chemin de fer entre Guise et Saint-Quentin et que cela a peut-être à voir avec les élections.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 20 novembre 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin évoque la disparition de Lecoq de Boisbaudran. L'arrêt de la cour d'Amiens contraint Godin à verser 700 000 F à Esther Lemaire mais Favre lui a fait valoir qu'il serait imprudent de verser la somme « sans des garanties du remploi de la part de Mme Godin ». Godin craint qu'il n'obtiendra pas ces garanties ; à son avis et à l'avis d'Alphonse Delpech, il serait prudent de verser la somme. Godin demande conseil à Favre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 11 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin informe Chaseray que Desmasures s'est inquiété des propos qu'il a tenus sur Edmond Turquet dans le Journal de l'Aisne. Godin invite Chaseray et Desmasures à une réunion du comité électoral jeudi prochain à La Capelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 12 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin communique à Favre l'épreuve du manifeste électoral en faveur de la candidature de ce dernier. Il espère qu'il ne contient rien d'offensant à l'égard de l'Empereur, du gouvernement ou de la constitution. Godin pose à Favre une série de questions sur la distribution du manifeste ; il espère une réponse avant la prochaine réunion du comité électoral à La Capelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Anatole de La Forge, 27 septembre 1870
Sur l'organisation nouvelle des communes. Godin s'adresse à Anatole de La Forge, préfet de l'Aisne, en tant qu'ami politique. Godin juge insuffisant l'arrêté préfectoral sur les commissions administratives et plaide pour la formation d'administrations véritablement républicaines avant d'organiser des élections législatives qui favoriseraient la réaction.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Soye, 7 septembre 1870
Sur les élections législatives à l'assemblée constituante. Godin demande à Soye-Godelle, dont la candidature aux élections législatives a été annoncée par les journaux de Vervins, s'il se rendra à Saint-Quentin à la réunion des délégués des cantons de l'Aisne pour former une liste de candidats démocratiques et républicains.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Félix Achard, décembre 1870
À propos de la nomination d'un commissaire cantonal du 2e Bataillon de mobilisés de l'Aisne. Godin, qui préside désormais la commission municipale, informe le préfet de l'Aisne qu'il avait révoqué monsieur Castagny, commissaire cantonal nommé par le maire de Guise, que Castagny avait fait recours auprès d'Anatole de La Forge, alors préfet de l'Aisne, qui avait ordonné sa réintégration. Godin fait le récit de son entrevue à Saint-Quentin avec Anatole de La Forge et monsieur Gronier sur ce sujet : Gronier aurait abusé de la confiance d'Anatole de La Forge. Godin fait part des manœuvres qui ont présidé à la nomination actuelle de Castagny.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cyrenus Osborne Ward, 27 août 1871
Réponse à une lettre de Ward du 6 août 1871. Godin indique à Ward qu'il est député à l'Assemblée nationale depuis le mois de février, « mourant de dépit de la triste besogne que je suis obligé d'y voir faire » et qu'il n'a été que le spectateur des événements déplorables qui se sont déroulés ; il lui indique également que le Familistère n'a pas subi de bombardements de la part des Prussiens. Godin adresse à Ward à New York un exemplaire de son livre pour compléter la description qu'il en a faite dans le numéro de novembre 1870 de la revue Scientific American. Il évoque la crainte qu'inspire aux capitalistes en Europe l'Internationale, accusée d'être responsable de la guerre civile en France.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 9 février 1893
Accuse réception des envois de Doyen : « [Mouvement des] assurances », « État-civil », divers imprimés et journaux anglais illustrés. Prie Doyen de demander à Élise Pré la facture de monsieur Sabouret, marchand de graines, que Roger lui a remise. Le facteur de Guise demande des étrennes : comme l'année précédente, Marie Moret demande à Doyen de lui remettre 3 F bien que le « cher homme ne fait - pour ainsi dire - rien pour nous, puisque c'est vous je suppose qui allez à la poste et que autrefois c'était Roger. » Demande des nouvelles de différentes personnes de Guise : Baré en possession des épreuves du livres de Bernardot ; Martens au Familistère ; la marche des affaires industrielles. Temps superbe et climat favorable à la santé à Nîmes. Sur l'aide de Fabre apportée à Marie Moret dans son travail sur Le Devoir et la parution dans le numéro de février 1893 d'un article de Fabre sur « L'Assistance publique ». Demande des nouvelles de Sylvain Lefèvre et du père de celui-ci ainsi que de Marcel Laporte. En post-scriptum, Marie Moret indique qu'Émilie Dallet a chargé Flore Moret de remettre ses étrennes au facteur : Doyen vérifiera cette commission avant de lui donner les 3 F de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 4 juillet 1848
Godin informe Glatigny qu'il a écrit à Godon pour lui demander un service et qu'il écrit à nouveau à l'un et à l'autre pour leur demander de faire insérer dans les journaux une lettre rédigée à la suite de l'invasion de sa maison par la police ce jour du 4 juillet 1848.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, vers le 4 juillet 1848
Godin demande à Léon Magnier de faire insérer une lettre dans les journaux de la ville, Le Courrier et Le Guetteur : « Au train où marche la réaction, les phalanstériens de notre contrée manqueront bientôt de sûreté. Je forme des vœux pour vous voir échapper à cette réprobation générale des socialistes. » Godin remercie Magnier pour ses judicieuses observations contenues dans sa dernière lettre. Une mention finale précise que la lettre destinée aux journaux, non copiée dans le registre, a été insérée « au courrier » [ Le Courrier de Saint-Quentin].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 4 juillet 1848
Godin informe Glatigny qu'il a écrit à Godon pour lui demander un service et qu'il écrit à nouveau à l'un et à l'autre pour leur demander de faire insérer dans les journaux une lettre rédigée à la suite de l'invasion de sa maison par la police ce jour du 4 juillet 1848.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, vers le 4 juillet 1848
Godin demande à Léon Magnier de faire insérer une lettre dans les journaux de la ville, Le Courrier et Le Guetteur : « Au train où marche la réaction, les phalanstériens de notre contrée manqueront bientôt de sûreté. Je forme des vœux pour vous voir échapper à cette réprobation générale des socialistes. » Godin remercie Magnier pour les judicieuses observations contenues dans sa dernière lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 16 août 1843
Sur l'abonnement à La Démocratie pacifique de monsieur Michaud de Prisches. Récit de l'abandon d'un nouveau-né à Bergues, manifestation de la misère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1862
Godin accuse réception de la lettre d'Émile qui annonce son arrivée à Londres en bonne santé. Godin souhaite qu'Émile s'occupe du retour des marchandises exposées et qu'il rentre à Guise. Il lui transmet l'avertissement de monsieur Vigerie de prendre garde aux étrangleurs de Londres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 22 décembre 1870
Godin envoie à Émile des effets sur le Cateau et Solesmes d'une valeur de 392,20 F et des effets sur Lille d'une valeur de 663,85 F. Il demande à Émile de lui fournir un récépissé des fusils qu'il a déjà reçus et de ceux qui vont lui être envoyés. Il l'informe que les Prussiens ont tiré des coups de canon sur Marle, mais qu'ils ont rebroussé chemin après que des francs-tireurs aient tiré sur leur avant-garde : « Il n'a donc fallu que 40 Français pour arrêter 800 Prussiens. » Godin explique à Émile qu'il constate par ailleurs que 4 000 Français se tiennent à distance des Prussiens et qu'il ne sait lesquels ont le plus peur des autres ; il constate que les Prussiens ne sont pas venus à Guise, pense qu'ils n'ont pas dépassé Marle et qu'ils ne s'aventureront pas jusqu'à Guise dans les jours prochains en raison des forces qui se trouvent dans la région.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 décembre 1870
Godin donne à Émile des nouvelles de l'avancée des Prussiens. Les Prussiens ont quitté la veille Le Hérie à 7 km de Guise ; ils ont pris la route d'Origny après avoir envoyé trois cavaliers en reconnaissance pour savoir s'il y avait des francs-tireurs à Guise. Godin vient de faire l'interrogatoire d'un prisonnier polonais : la colonne ennemie se compose de deux régiments d'infanterie de 6 000 hommes, de deux régiments de dragons de 2 000 hommes et de 1 000 hommes d'artillerie équipés de 12 pièces de canon, soit 9 000 hommes ; ils devaient entrer à Guise la veille, mais un ordre les a obligés à se diriger vers Saint-Quentin, probablement à cause des combats des environs d'Amiens. « Il est certain que ces pauvres Allemands sont traités comme des chiens et que beaucoup d'entre eux ne sont guère plus désireux de la guerre que nos mobiles. Si le courage pouvait s'éveiller réellement dans le cœur des troupes françaises, les Prussiens seraient obligés bientôt de quitter le sol de la France car il n'y a plus de leur côté que la puissance de leur discipline. » Godin informe Émile qu'en raison de l'imminence de l'entrée de l'ennemi à Guise, on a fait partir dans la nuit 11 chariots de munitions avec les fusils de la Garde nationale, et qu'il reste ainsi peu de fusils dans la ville.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 décembre 1870
Godin signale à Émile qu'il a appris hier au Nouvion que son bataillon serait à Cambrai et que les Prussiens se dirigeraient dans cette direction. Il demande à Émile ce qu'il y a de vrai parmi les rumeurs contradictoires qui circulent tous les jours. Godin estime que la rumeur relative à Cambrai n'est pas plausible car il ne peut y avoir en ce moment que des batailles rangées dans le nord, l'armée du Nord commandée par le général Faidherbe s'y trouvant. Il explique à Émile que c'est le hasard qui décide des événements de la guerre actuelle « et c'est de la somme des courages réunis et de la haine de l'étranger que pourra sortir la délivrance de la France ». Il annonce à Émile qu'il vient de recevoir une lettre de Willermy datée du 22 décembre envoyée par ballon l'informant qu'une action considérable s'engageait à Paris : « Plût à Dieu que nous ayons un grand succès propre à relever les courages français et à jeter la démoralisation chez l'ennemi. » Godin adresse à Émile ses vœux de Nouvel An et lui indique qu'il se trompe en pensant que son bataillon est en disgrâce, car les mesures qui le frappent sont générales.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 janvier 1871
Godin informe Émile que Guise vit dans l'inquiétude de l'arrivée de l'ennemi, que 750 Prussiens se trouvaient à Origny la veille pour venir à Guise, mais qu'ils ont été détournés par un contre-ordre sur la route de Bohain. Godin reconnaît avec Émile que les Allemands sont hardis : il donne l'exemple d'éclaireurs venus jusqu'au faubourg de Guise défier les francs-tireurs. Godin exprime à Émile son inquiétude : il est sans nouvelles de lui malgré la réorganisation du service à Landrecies, et il ignore la situation de son bataillon, qu'on dit être à Maubeuge. Le post-scriptum, difficilement déchiffrable, est relatif à la fabrication d'épinglettes.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 janvier 1871
Sur l'échange de lettres entre Godin et son fils en décembre 1870 et en janvier 1871. Godin indique à Émile que sa lettre lui sera remise par madame Cottenest. Godin fait à Émile un récit détaillé de l'arrivée des Prussiens à Guise et de la manière dont il a été fait prisonnier. Godin interrompt son récit en espérant qu'Émile est en ce moment tranquille à Cambrai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 janvier 1871
Godin donne des nouvelles des événements à Guise. Les Prussiens viennent tous les jours en éclaireurs. Ils ont obligé Godin à aller à Saint-Quentin pour le contraindre à la réquisition de 10 000 F que la ville a dû payer en espèces. Il lui signale qu'il a des difficultés à l'émaillage car Émile n'a pas laissé la composition de l'émail blanc de poterie ni la recette de la mouture. Il écrit à Émile qu'il est d'accord avec lui sur ce qu'il faut faire avec les troupes, « mais que l'armée ne se formera que par l'expérience » et que le raisonnement n'est pas le fait des masses. Il lui conseille de ne pas compter sur le préfet Achard, qui se trouve à Maubeuge, car il n'a pas le caractère très militaire. Il préconise de lui écrire directement pour lui faire ses propositions sur le service sans lui parler de ce que les autres ne font pas. Il laisse Émile juge de ce qu'il doit faire pour le grade d'adjudant-major : si le bataillon est mis à la disposition du ministère de la Guerre, c'est l'administration militaire et non plus le préfet qui est censé le diriger ; toutefois, Émile pourrait écrire au préfet pour être fixé. Dans le post-scriptum, il est question du corps d'armée d'Antoine Alfred Chanzy dont Godin espère qu'il n'est pas perdu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 janvier [1871]
Godin incite Émile à prendre une décision sur son acceptation du grade de capitaine adjudant-major dont il parle à nouveau à son père dans sa lettre du 14 janvier 1871. Il lui fait part de la rumeur selon laquelle la ville de Saint-Quentin aurait été évacuée par les Prussiens ; il espère que cela pourrait être un succès pour l'armée du Nord du général Faidherbe, après beaucoup de revers subis par les troupes françaises. Godin évoque la manière qu'Émile devrait adopter pour faire accepter ses idées dans son bataillon et développer au profit de celui-ci les bonnes idées de ses supérieurs. Godin donne son avis sur la question des exercices de tir à la cible ou en peloton. Godin confirme à la fin de sa lettre que Saint-Quentin a été repris « à la baïonnette » le matin aux Prussiens, qu'on a fait des prisonniers et qu'on a saisi des munitions et des canons. Godin joint 125 épinglettes à sa lettre.

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Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Dolot
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 7 août 1858
Godin envoie à Brullé la somme de 5 000 F à débiter du compte de l'usine de Belgique. Il lui annonce qu'il va se rendre à Bruxelles mais qu'il est encore occupé par les constructions à Guise. Il indique qu'il est heureux que l'accident survenu à Forest n'ait pas causé de victimes ni de dégâts aux marchandises.

Auteurs : Dolot ; Godin, Émile (1840-1888)
Monsieur Dolot à Jean-Baptiste André Godin, 20 septembre 1858
Dolot communique à Godin l'offre de prix de la fonte Cleveland faite par Trystram et Crujeot : 13,90 F les 100 kg de fonte n° 1 supérieure et 13,25 F les 100 kg de fonte n° 1. Il précise que ces prix de la fonte Cleveland par l'intermédiaire de Trystram et Crujeot sont équivalents à ceux donnés directement par Bolkow et Vaughan. Dolot propose à Godin de régler une facture de Pinart avec un effet sur Allez frères. Il lui communique la copie d'un courrier de Pigé au sujet de l'essai d'un générateur. Il lui fait part de la bonne marche de la fabrication à l'usine de Guise et lui signale qu'il n'a pas de nouvelle de la lettre égarée. Émile Godin ajoute un mot à la lettre de Dolot à son père : il lui recommande d'écrire à Pigé s'il ne rentre pas prochainement à Guise ; il lui annonce que les gardes nationaux se relaient pour monter la garde à Guise, faute de soldats, et il conseille à son père de rester à Laeken s'il ne veut pas passer la nuit au fort [de Guise].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 17 octobre 1893
Réponse à une lettre d'Isanie Ducruet en date du 10 octobre 1893. La famille Ducruet de retour chez elle après avoir assisté à la fête de l'Enfance du Familistère de Guise le 3 septembre 1893. Prochain départ de Marie Moret pour le midi. Sur madame Lavabre et ses petits-enfants. Sur les ouvriers mineurs et l'École professionnelle de Charleroi. Compte rendu de la fête de l'Enfance dans le numéro d'octobre du journal Le Devoir. Sur les manifestations franco-russes à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 29 décembre 1893
Réponse à la lettre de Flore Moret en date du 27 décembre 1893. Sur la communication spirituelle. À propos de diverses personnes : madame Roger, Louise, monsieur Devillers, famille de Crécy, sœurs de Flore Moret ; décès de Blanche Duchâteau. Incendie de la tannerie Dezaux ; mistral dans le sud et tempête dans le nord.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 22 et 23 janvier 1894
Réception des exemplaires de Mutualité sociale et de La fille de son père. Envoi de mandats postaux pour réabonnement au Devoir et don à la Société de paix et d'arbitrage du Familistère : Gouté à Ouchamps (Loir-et-Cher) ; Crétien à Dallas (États-Unis). Réclamation faite à l'imprimerie pour les exemplaires manquants du numéro de janvier 1894 du Devoir. À propos du récit d'une cérémonie commémorative à Guise [anniversaire de la mort de Godin]. Compliments adressés à Élise Pré et à son mari.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 2 février 1894
Prolongement de l'abonnement d'Aldor Rohan au Devoir. Résiliation de l'abonnement au Devoir de L. Chevillon de Keokuk (États-Unis). Qui est Ovide Lommert qui a prononcé un discours à la manifestation [de l'anniversaire de la mort de Godin] ? Demande l'adresse de monsieur Caudron pour lui adresser un Almanach de la coopération.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 28 novembre 1894
Félicite Antoniadès pour l'obtention de son nouveau diplôme d'ingénieur de l'Intitut électrotechnique Montefiore de Liège. Sur le bonheur des parents d'Antoniadès de l'avoir de retour en Turquie. Souhaite continuer d'entretenir leur correspondance et lui adresse de nombreux compliments. Envoie trois brochures de Gide et de Fabre et l'informe qu'on a changé son adresse pour l'envoi du Devoir. Sur le voyage à Nîmes de la famille Moret-Dallet et leurs occupations. Émilie Dallet contente du mot d'Antoniadès sur la poudre de dentifrice et Marie Moret ravie qu'il soit dans un pays plus chaud et sec que la Belgique. Présente son bon souvenir aux parents d'Antoniadès.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 25 décembre 1894
Sur le chantage exercé par Laporte et son équilibre psychologique : « Quelle folie ! ». Sur l'arrivée dans la période des encombrements postaux et de ses désagréments. Sur le mauvais temps à Guise et à Paris et la santé de Pascaly et de son garçon, malade d'influenza.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 26 janvier 1895
A passé écriture conforme des finances du journal Le Devoir. État des abonnements au Devoir : 131 dans les départements compte tenu que Bazin de l'Isère a été effacé. Doyen conserve 20 exemplaires du journal du mois. Sur des questions financières liées à l'expédition du Devoir. Sur le changement d'adresse de Maurin. Rappelle à Doyen de refuser tout pli recommandé de Laporte. Informe qu'elle écrit à Élise Pré par le même courrier. Sur la météorologie à Nîmes. Sur la santé de Jules Pré. Au sujet des élections à Guise pour le remplacement de Paradis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 27 février 1895
Au sujet de la santé de Jules Pré et de la météorologie qui s'améliore à Nîmes. Envoie à Élise Pré un billet de 50 F et sa feuille de dépenses. Sur la lettre d'Élise reçue par Émilie Dallet, les paquets de journaux reçus de Doyen, le nouveau facteur, la disparition du thermomètre de l'appartement du Familistère à cause de la tempête et le décès de madame Poulet née Mortier, voisine de Marie Moret au rez-de-chaussée de l'aile droite du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Banque cantonale de Berne, 28 avril 1895
Sur des questions financières concernant la conversion des titres de ses obligations 3,5 % bernois en 3 %.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 16 mars 1865
Émile, ne sachant si son père est encore en sa compagnie à Paris, l'informe qu'un accident déplorable a eu lieu à l'usine de Guise le matin à 7 h 30 : une meule s'est brisée en trois, le meuleur Viéville a été tué sur le coup et Dacheux a été blessé grièvement. Émile Godin a prévenu le brigadier de gendarmerie et le commissaire de police. Il informe Cantagrel que l'enterrement de Viéville aura lieu le samedi à 10 h 00, et que selon Vigerie, le rapport du commissaire est conforme aux faits. Il ajoute que « 1 000 cancans se font dans Guise ». Dans le post-scriptum, Émile Godin signale qu'un incendie est survenu la nuit précédente dans le pavillon de monsieur Wateau et que les pompiers du Familistère étaient les premiers sur les lieux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Piette, 7 janvier 1868
Sur les effets de la crise industrielle et commerciale de 1867. Godin explique à Piette que son industrie repose sur la prévision et le calcul car il fait fabriquer pour des besoins éventuels. Il raconte qu'au début de 1867, l'apaisement de la guerre d'Allemagne avait créé un climat propice aux affaires et qu'il avait donné une grande activité à la fabrication de ses produits, mais que tout d'un coup l'affaire du Luxembourg a créé de l'incertitude et qu'ensuite les affaires de Rome ont effacé la confiance, si bien qu'un tiers de la production de l'usine est restée en magasin. Il poursuit en expliquant qu'avec la rigueur de l'hiver et la cherté des subsistances, il a résolu de maintenir l'activité de la fabrication pour permettre aux ouvriers de traverser la saison la plus dure. Il indique qu'il devra ensuite réduire le nombre des ouvriers et réduire les heures de travail : « Mais je ne baisserai jamais les salaires, cela est à mes yeux un grave abus dont malheureusement trop de chefs d'industrie profitent et qui dans tous les cas établit une concurrence dépréciative qui prolonge les crises et les souffrances de la classe ouvrière car les produits faits au rabais augmentent l'encombrement, ils peuvent plus tard être vendus à prix réduit, par conséquent, ils sont cause de la prolongation de l'avilissement des salaires. Ou s'il n'en est pas ainsi, ils tournent au profit du fabricant et ne sont cette fois qu'une spéculation sur la misère du travailleur [...] » Il mentionne un avis paru dans Le Journal de l'Aisne conseillant à l'administration et au préfet de créer des chemins de fer vicinaux, quitte à recourir à l'emprunt ; Godin déclare qu'il serait souscripteur.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 13 mars 1896
Émilie Dallet et Marie Moret accusent réception des lettres de Buridant et le remercient pour l'envoi du jeu de lawn-tennis. Suppression du journal Paris des services d'échange avec Le Devoir. Sur les précautions d'envoi de papiers administratifs et les recherches de Buridant dans les archives du Familistère concernant les groupes et unions. Les 300 exemplaires du Devoir de mars 1896 ont bien été expédiés. Envoie un exemplaire de la brochure de Roehrich mentionnée dans le journal. Inondations graves dans l'est et mauvais temps à Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Sophie Quet, 29 juillet 1896
Lettre remise à Sophie Quet par Auguste Fabre avec un billet de 50 F pour sa rémunération de juillet 1896. La famille Moret-Dallet se réjouit de la bonne santé de Sophie Quet. Informe qu'elle a joint 50 F à la lettre envoyée à Fabre afin de régler les dépenses faites pour le compte de Marie Moret. Sur les grandes chaleurs à Nîmes et à Guise et leurs conséquences sur la végétation et les cultures.
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