FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à François Cantagrel, 23 juillet 1867
À propos d'une médaille et de plaques émaillées à présenter aux visiteurs de l'Exposition universelle. Émile Godin informe Cantagrel que son père se porte mieux grâce au beau temps et à un traitement hydrothérapique.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 16 mai 1856
Esther Lemaire regrette de ne pas être allée avec Godin à Paris pour les fêtes de la Pentecôte, d'autant qu'Émile lui apprend qu'il a une semaine de vacances. Elle lui donne des nouvelles de la chèvre, du chevreau et des cochons d'Inde, de sa grand-mère Lemaire et de sa marraine. Elle lui apprend que son père est toujours souffrant de la poitrine. Elle le félicite pour son bulletin scolaire, meilleur que l'avant-dernier. « Le cousin Moret de Brie-Comte-Robert que nous avons vu à l'Exposition ensemble est venu rester à Guise. Il est arrivé il y a eu lundi 8 jours avec sa femme et ses deux filles. Son fils, que tu as vu, viendra dans quelques mois. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 1 août 1861
Approvisionnement en fonte des Fonderies Godin-Lemaire. Godin reproche à Alexandre Brullé de ne pas lui avoir rappelé qu'il avait attiré son attention sur la fonte que Cambier est susceptible de fournir. Godin regrette que l'on ne produise plus de fonte de bonne qualité en Belgique. Il signale à Brullé que l'exposition des produits de Guise à Londres suffira pour les deux usines. Godin accepte que Brullé fasse des annonces publicitaires mais à Bruxelles principalement, dans un ou deux des journaux les plus diffusés, à intervalle d'un mois. Il précise à Brullé que le compte de l'usine de Laeken est créditeur au 1er février de 14 035, 92 F et lui indique que le moulin à sable doit marcher à la vitesse du moulin à émail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 25 février 1861
Godin avertit Brullé que monsieur Vigerie arrivera le lendemain après-midi pour procéder à l'inventaire et à la clôture de l'exercice écoulé. Godin lui précise qu'il ne peut accompagner Vigerie en raison de la préparation de l'Exposition universelle de Londres et du train des affaires. Il annonce qu'il a traité un marché de fonte avec Cambier et demande à Brullé de lui communiquer le besoin en fonte de l'usine de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 29 décembre 1855
Godin demande à Bruler de lui transmettre les factures des marchandises qu'il a envoyées à « l'exposition ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception du télégramme de Tisserant. Godin prévient Tisserant qu'il ne veut pas engager Richon à diriger les opérations. Il explique à Tisserant qu'il a demandé 70 m² de surface pour exposer dans les classes 25 et 27 de l'Exposition universelle de 1878 et que Muller, ingénieur au 19 rue des Martyrs à Paris et président de la commission d'exposition de la classe 27, vient de lui apprendre qu'on ne lui accorde que 8 m². Godin demande à Tisserant de se rendre dans les bureaux de l'administration de l'Exposition universelle pour s'informer sur la place accordée à Boucher et Cie ; Godin soupçonne que Boucher et Cie a obtenu bien plus de surface que lui pour exposer les contrefaçons de ses produits. Godin annonce à Tisserant que, fort de ce renseignement, il pourra intervenir auprès de Krantz, son ancien collègue à l'Assemblée nationale. Godin demande à Tisserant de se renseigner également sur le sort réservé à sa demande d'exposer des tables d'école dans la classe n° 6 consacrée à l'enseignement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 19 novembre 1872
Sur l'exposition de Lyon et une proposition d'achat de tous les appareils présentés. Sur une affaire soulevée dans une lettre par monsieur Maréchal. Sur le receveur de l'octroi et monsieur Geoffroy. Sur un projet de délibération et la rente Carlier. Sur une estimation de chevaux. Sur le règlement des prudhommes de la ville de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'exclusion du Familistère de l'anarchiste Duplaquet. Godin donne à Falaize des renseignements sur Duplaquet destinés au rapporteur du bureau de l'assistance judiciaire : Duplaquet perçoit des appointements de 140 F par mois, il possède dans l'association un titre d'épargne de 1 370 F pour lequel il a perçu au mois de novembre 63,20 F, et il a quatre enfants. Godin indique à Falaize qu'il se rend à Vervins le mardi suivant pour l'Exposition universelle de 1889.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 15 juin 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie. Godin envoie à Delpech des lettres et un mémoire relatifs au procès en appel de l'affaire Pinart et Cie. Il lui demande de lui faire connaître l'époque de la tenue du procès car l'Exposition universelle de Londres peut réclamer sa présence au Royaume-Uni. Il lui signale dans le post-scriptum qu'il avertit monsieur Dauphin de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 20 février 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin communique à Delpech la copie d'une dépêche liée à l'Exposition universelle de Londres de 1862. Il lui signale qu'il attend la lettre de Demeur qui doit lui servir contre sa femme. Il l'informe qu'il ne peut séparer les dépenses de la fondation du Familistère de la comptabilité générale de l'usine et que Marie Moret comme tous les locataires du Familistère paie ses loyers sur son salaire d'inspectrice de l'éducation, mais que celui-ci lui est versé directement par Godin sans donner lieu à des écritures.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Grebel une copie de sa lettre à Dietz-Monnin, directeur de la section française de l'Exposition universelle de 1878 au Champ de mars. Il lui demande de faire des démarches auprès de lui au sujet de l'emplacement attribué aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Dans le post-scriptum, Godin indique à Grebel qu'il lui envoie la copie d'une lettre à Guettier et lui demande d'aller le voir le lendemain pour obtenir une réponse.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin rappelle à Amédée Moret qu'il devait lui signaler les appareils de chauffage contrefaits que l'on peut trouver dans les maisons de Paris. Il lui remet une invitation à retirer un diplôme de médaille d'argent et le prie de demander dans les bureaux pourquoi il n'est pas question de la médaille d'or.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin autorise Amédée Moret à recevoir le diplôme pour rappel de médaille d'argent dans la classe 43 et la médaille d'or dans la classe 27 de l'Exposition universelle de 1878.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Amédée Moret qu'il lui envoie par le chemin de fer un album à remettre au Comité d'admission de la classe 27 de l'Exposition universelle.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Durenne, 26 février 1862
Godin rappelle à Durenne que Poirier, son représentant à Paris, lui a demandé s'il pouvait obtenir des fontes d'ornement qu'il revêtirait d'émaux pour leur présentation à l'Exposition universelle de Londres, et qu'il avait accueilli favorablement cette demande. Sans nouvelles de Durenne, Godin exprime sa crainte de subir un nouvel échec après celui de Barbezat et Cie, mais il l'informe qu'il vient de recevoir de Poirier un avis d'expédition de rosaces. Godin informe Durenne qu'il n'a plus le temps d'émailler des grandes pièces et il lui demande de lui communiquer le poids et les dimensions des pièces d'un candélabre, de vases et de coupes qu'il souhaite lui envoyer. Il précise que les modèles seront exposés sous le nom de Durenne et qu'il aurait plaisir à entrer en relations d'affaires avec lui.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin recommande à Pernin de voir les pulvérisateurs de liquides à l'Exposition universelle. Il l'informe qu'un grave accident est survenu au moulage mécanique, dont l'arbre vertical du plateau tournant des tables à réparer s'est brisé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Ballue a fait à Godin l'offre de lui envoyer gracieusement quelques articles sur des sujets à son choix. Godin demande à Arthur Ballue s'il peut traiter la question de l'art à l'Exposition universelle au point de vue : du progrès social accompli depuis l'Antiquité ; des idées utiles à l'émancipation des peuples ; de la paix des nations.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Barbezat et Cie, 6 février 1862
Godin informe Barbezat et Cie qu'il prévoit, par le moyen de son représentant à Paris, Poirier, d'acheter un certain nombre de leurs articles pour exposer des procédés d'émaillage de la fonte sur un mur de l'exposition de ses produits à l'Exposition universelle de Londres. Godin demande à Barbezat s'ils ne sont pas opposés à une telle présentation de leurs modèles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benham and Sons, 22 février 1864
Godin rappelle à Benham et fils qu'il lui avait présenté ses produits l'Exposition universelle de Londres en 1862 et qu'ils n'avaient pas voulu se charger de la vente des marchandises Godin-Lemaire qui n'entraient pas dans les usages de la clientèle anglaise. Godin explique qu'il a perfectionné ses appareils depuis et fabriqué des cheminées analogues aux cheminées anglaises. Il demande à Benham et fils s'ils veulent distribuer ses appareils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benham and Sons, 24 septembre 1862
Sur l'ouverture de relations d'affaires avec Benham and sons. Godin rappelle à Benham and sons qu'à l'occasion d'un récent voyage à Londres, il leur a fait examiner les produits exposés à l'Exposition universelle pour apprécier les émaux dont il recouvre la fonte de fer. Godin explique qu'il a conscience que ses appareils ne sont pas appropriés aux habitudes anglaises, mais qu'il a conduit des artistes à Londres qui ont commencé l'exécution de modèles conformes au goût anglais sur lesquels il prévoit d'appliquer des émaux. Il leur demande s'ils consentent à recevoir des échantillons de ces produits et leur signale qu'il présente dans le palais de l'Exposition universelle des calorifères qui pourraient convenir au chauffage de magasins et lieux publics en Angleterre comme en France. Il les informe qu'il va se rendre à nouveau à Londres et qu'il recevrait leur réponse avec plaisir avant son départ.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Désiré Mariolle-Pinguet, 3 septembre 1862
Godin répond à Mariolle-Pinguet qui lui a demandé une note sur les appareils de chauffage et de cuisson présentés à l'Exposition universelle de Londres. Godin fait valoir l'importance que les Anglais ont donnée, contrairement aux Français, à leur exposition d'appareils de chauffage et de cuisson. Il explique que la manufacture de Guise a exposé 16 des 17 appareils présentés dans la section des constructions civiles. Il indique que les appareils anglais présentaient des surfaces métalliques polies et sont vendus à un prix accessible seulement aux grandes fortunes, tandis que la manufacture de Guise a exposé des appareils accessibles à toutes les fortunes, étudiés pour économiser le combustible, et pour certains d'entre eux recouverts d'émaux vitrifiés à l'imitation de la porcelaine ou du marbre avec des reflets métalliques d'or, d'argent et d'acier polis. Il juge que les appareils de Prusse et de Norvège ont exposé des appareils similaires qui se sont inspirés de ceux de la manufacture de Guise par l'emploi de la fonte de fer en remplacement de la tôle de fer. Godin souhaite, non par vaine gloriole, mais pour la réputation du département de l'Aisne, qu'il fasse en sorte que la commission internationale n'oublie pas la manufacture de Guise qui est la première du monde en son genre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 8 février 1862
Godin autorise Armengaud à faire les modifications entendues avec Vigerie pour la régularisation d'un brevet. Il lui demande quand il sera en règle en Angleterre et s'il est nécessaire d'être patenté pour éviter que ses produits ne tombent dans le domaine public du fait de leur présentation à l'Exposition universelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Armengaud, 23 janvier 1862
Godin demande à Armengaud s'il se porte garant de la régularité de la demande de brevets en France et à l'étranger. Il précise qu'il veut protéger les procédés qu'il présentera à l'Exposition universelle sans risque que ses droits soient contestés pour vice de forme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Dietz-Monnin, 4 janvier 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin répond à la demande d'information sur le Familistère que lui a envoyée Dietz-Monnin le 2 janvier 1867 par le moyen d'un formulaire qui l'oblige à la concision. Il l'avertit qu'il demande à Cantagrel, 33 rue de Rivoli à Paris, de lui fournir des renseignements complémentaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur l'emplacement alloué aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire dans l'Exposition universelle de 1878. Godin fait une réclamation relative à un changement d'emplacement. Il indique à Dietz-Monnin qu'il s'est rendu récemment au Champ de mars pour s'en entretenir avec lui.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à des inconnus, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin communique à Edmond Turquet des renseignements sur les récompenses qu'il a obtenues en qualité d'industriel et de fondateur du Familistère depuis 1855.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 mai 1862
Godin répond à la lettre d'Émile Godin du 3 mai 1862. Il lui recommande de suivre le conseil de Le Play de faire une seule affiche pour l'exposition : les mots « Usine et manufacture » seraient en anglais et « de Godin-Lemaire à Guise (Aisne) en français ; la liste « cuisinières, cheminées, calorifères, appareils et ustensiles, chauffage en tout genre - marbres factices et émaux sur fonte en toute couleur applicable à l'ameublement et à la décoration » figurerait en français en regard de sa traduction en anglais. Godin attire l'attention d'Émile sur la traduction de cuisinière « qui en anglais doit signifier fourneau de cuisine ». Il lui recommande enfin d'observer si les autres exposants indiquent le prix des marchandises qu'ils présentent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 8 mai 1862
Godin demande à Émile de rentrer à Guise et de faire le nécessaire pour que monsieur Lacarole s'occupe de ses intérêts en son absence, sans oublier de faire mettre son adresse sur l'affiche de l'exposition des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il l'informe qu'il a adressé hier un mémoire à Frédéric Le Play. Godin demande également à Émile d'aller voir Richard Archibald Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 116 Fleet Street, pour savoir s'il peut s'occuper de la cession de sa patente en Angleterre, lui que monsieur Armengaud avait chargé de remplir les « formalités ». Il lui annonce qu'il va lui envoyer le tarif des marchandises. Dans le post-scriptum, Godin avertit Émile qu'il a oublié d'indiquer son numéro d'exposant sur le mémoire adressé à Le Play.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 mai 1862
Godin adresse à Émile le prix de vente des marchandises exposées à Londres, à afficher sur les appareils en francs et en monnaie anglaise. Il lui demande de fixer un album sur une planche pour que le public puisse le consulter sans l'emporter, et de laisser à monsieur Lacarole la liste des prix des marchandises. Il lui signale qu'il a écrit à nouveau à Frédéric Le Play pour lui communiquer son numéro d'exposant. Godin demande à Émile de s'assurer des conditions qu'exigerait pour la cession de sa patente Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 166 Fleet Street, le correspondant d'Armengaud. Godin croit que l'argent manquera bientôt à Émile et qu'il aura bientôt le plaisir de le voir à Guise. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 11 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin explique à son fils Émile que, contrairement à ce que pense Cantagrel, il ne veut pas abandonner les 1 200 F qu'il a déjà versés sans exposer les produits de la manufacture, même dans de mauvaises conditions. Il prie Émile de demander à Frédéric Le Play, s'il en a l'occasion, pourquoi il est exclu du palais de l'exposition alors qu'il est la tête de l'industrie du chauffage. Il lui demande d'essayer d'intervenir auprès de Le Play lui-même pour obtenir une place dans le palais, notamment pour y placer le panorama du Familistère et de l'usine auquel il joindra des plans. Il indique à Émile qu'il fait faire des photographies du Familistère prises du côté de Courcelles et de l'usine ; il lui recommande de s'adresser à Fossillon après avoir vu Le Play ; il évoque le transport des produits de la gare de Bohain ; il lui remet une lettre destinée à Le Play et la copie des lettres qu'il lui a adressées auparavant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 13 mars 1875
Godin informe son fils Émile que ses collègues du Loir-et-Cher à l'Assemblée nationale lui ont demandé d'exposer les produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il lui demande si un client à Blois pourrait se charger de l'installation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 17 novembre 1862
Godin accuse réception de la lettre d'Émile qui annonce son arrivée à Londres en bonne santé. Godin souhaite qu'Émile s'occupe du retour des marchandises exposées et qu'il rentre à Guise. Il lui transmet l'avertissement de monsieur Vigerie de prendre garde aux étrangleurs de Londres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 novembre 1862
Godin demande à Émile de ne pas se préoccuper des cuisinières de Lavigerie, de peu de valeur. Il lui recommande de ne pas hésiter à dépenser quelques shillings pour bien emballer les marchandises et l'autorise à les vendre à prix réduit selon ses indications, étant donné le risque qu'elles se brisent dans le transport et leur valeur secondaire, les marbres ne valant pas davantage que le vernis noir. Il lui recommande également de se défier de Lavigerie, le compère de Lacarole auquel Godin pense ne rien devoir. Il l'avertit que le prix demandé pour une caisse est un coup monté par Lacarole.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 février 1867
Godin annonce que les essais pratiqués sur la fonte de Mineur et Demoustier ne sont pas satisfaisants et que cette fonte ne diffère pas d'une fonte n° 2. Il lui indique qu'il vaut mieux qu'il reste à Paris pour s'occuper des préparatifs de l'Exposition plutôt qu'aller voir la fonte. Il transmet ses amitiés à Cantagrel et à sa famille.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 19 juillet 1855
Godin demande à Émile de lui dire quand seront les vacances du collège, de manière à organiser un voyage à Paris pour qu'il puisse aller visiter l'Exposition universelle avec Esther Lemaire en sa compagnie.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 mars 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin évoque une expédition pour l'exposition. Il informe Émile que Le Play lui a répondu et qu'il va lui écrire pour lui demander les 3 mètres qu'on lui avait promis dans le Palais de l'Industrie pour y présenter des produits remarquables et des vues et plans du Familistère : « Si on ne le fait pas, c'est que le Familistère sera mis hors de concours, alors ce sera drôle. » Il demande à Émile d'aller chez un fabricant de parapluies voir sa fabrication pour savoir si le Familistère ne pourrait pas en vendre : P. Bétaille au 418, rue Saint-Honoré, Ant. Bétaille au 53, rue Richer ou Boulzaguet au 92, boulevard Sébastopol.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1862
Godin recommande à Émile de ne pas quitter le palais de l'exposition sans avoir inscrit les caisses auprès de la compagnie impériale et de trouver qui se porte garant du retour de la marchandise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 23 avril 1862
Godin, qui craignait qu'Émile ait rencontré une mer agitée pendant sa traversée [de la Manche], exprime sa satisfaction de recevoir de ses nouvelles : « Tu es ainsi fait que la peur te fera souvent plus de mal que le mal lui-même. » Sur une caisse égarée contenant des planchers pour l'exposition : Godin demande à Émile de faire réclamation à l'administration française.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 25 octobre 1867
Godin demande à Émile, qui se trouve à Paris, de le représenter pour recevoir le 27 octobre 1867 une récompense de la Société de protection des apprentis et des enfants employés dans les manufactures. Il précise que l'adresse de la société n'était pas indiquée dans la lettre qu'il a reçue et qu'il ne sait pas de quoi il s'agit. Il demande à Émile de s'informer sur la remise des médailles aux exposants [de l'Exposition universelle de 1867]. Il transmet ses compliments à la famille Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 avril 1862
Godin signale à Émile qu'il lui manque des informations pour comprendre où en est l'installation des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à l'Exposition universelle : Émile avait écrit pour avertir que le plancher était égaré et sa dernière lettre semble indiquer qu'il a commencé l'installation, mais sans dire si les produits sont en bon état. Émile se plaint du mercantilisme anglais, « mais tu ferais mieux d'en étudier les causes et les raisons en faisant du mieux possible en te concertant avec l'administration française ». Sur l'inauguration de l'exposition. Godin demande à Émile de lui écrire « comme l'on s'écrit en affaire », en lui donnant des détails sur l'installation, les concurrents ou les inscriptions à placer. Il lui demande s'il s'est entretenu avec monsieur Lacarole de son intention de céder ses brevets en Angleterre, et s'il sait si celui-ci parle anglais ; monsieur Lacarole s'est proposé de représenter Godin et pourrait se charger de veiller au stockage des caisses. Godin souhaite qu'Émile n'attrape pas le « splinn » et l'encourage à bien faire et à profiter du voyage pour étudier les hommes et les choses. Il lui fait des recommandations pour obtenir ce qu'il faut de l'administration de l'exposition. Il lui demande de prendre des informations sur les travaux du jury, en particulier sur l'opportunité de déposer un nouveau mémoire «sur nos cuisinières et nos marbres factices sur fonte ». Il transmet à Émile les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 29 avril 1862
Godin renseigne Émile sur les constructions en cours à Guise : 6 halles sont couvertes, 7 sont chevronnées et 8 pignons sont élevés, toutes les charpentes sont en place. Il lui indique que les commandes de marchandises sont satisfaisantes. Sur l'affiche de l'exposition : Godin s'en remet à Émile pour faire comme les autres exposants ; il propose le texte suivant en français et en anglais : « Usine et Manufacture de Godin-Lemaire à Guise (Aisne). Procédés de marbres factices et émaux sur fonte. Patente à céder pour l'Angleterre ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie à Muller le plan et la coupe des cuvettes des toilettes du Familistère. Godin a appris que Muller faisait partie de la commission d'admission de la classe 27 de l'Exposition universelle de 1878 : Godin lui demande s'il est vrai que des réductions importantes d'emplacement vont être proposées aux exposants ; il précise que les appareils présentés dans sa demande ne représentent que le nécessaire et qu'il s'agit uniquement de modèles nouveaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 4 décembre 186[6]
Sur l'affaire Jacquet. Godin avertit Cantagrel qu'il enverra le lendemain aux experts ses observations sur le dire de Jacquet, lui demande de communiquer son mémoire à Lecoq de Boisbaudran et à Barreswil et l'informe qu'il a écrit à Juette pour le prévenir. Sur l'Exposition universelle : Godin regrette de n'avoir pas communiqué à Cantagrel sa lettre au commissaire général de l'Exposition pour faire avancer sa demande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 janvier 1867
Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin communique à Cantagrel la note qu'il avait adressée à Frédéric Leplay au sujet du nouvel ordre de récompenses, afin qu'il aille démarcher Dietz-Monnin, qui lui a écrit à ce propos, et lui remettre des brochures sur le Familistère et son article « pitoyablement écourté » de l'Annuaire de l'Association.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1866
Sur l'affaire Jacquet. Godin indique à Cantagrel que l'affaire Jacquet l'empêche de s'occuper de la question de l'Exposition universelle de 1867. Il lui explique que l'affaire peut lui donner l'occasion de remplacer ses émaux à base de plomb par des émaux sans plomb, surtout pour préserver la santé des ouvriers. Sur l'Exposition universelle de 1867. Godin annonce à Cantagrel qu'il va essayer de rédiger une note pour Frédéric Le Play afin d'obtenir une place qui lui permette de disputer un prix à l'Empereur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 7 janvier 1865
Godin remet à Cantagrel 1 066,65 F en paiement de ses émoluments et pour des annuités de quatre brevets et d'une patente anglaise. Godin explique à Cantagrel qu'il n'est pas sûr de devoir proroger la patente anglaise. Il demande à Cantagrel de soumettre à monsieur de Fontaine-Moreau la patente anglaise et le brevet français qui l'a précédée, ainsi que les brevets sur la cheminée et celui sur l'application des émaux pour voir s'ils pouvaient être patentés en Angleterre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 20 novembre 1866
« Le diable se déchaîne contre moi » : Godin recense ses démêlés avec Jacquet, avec sa femme qui fait appel d'un jugement qu'il croyait définitif, avec Corneau frères, avec son « triste frère », et avec le maire de Guise qui s'oppose à son projet de locomotive terrestre. Il lui remet la lettre destinée à la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, mais ne se fait pas d'illusions sur l'effet de sa lettre. Il lui annonce que son exposition industrielle à l'Exposition universelle de 1867 est toujours en attente : Le Play lui a écrit au sujet de sa demande pour le nouvel ordre de récompenses mais ne lui a rien dit au sujet de ses produits. Il lui envoie une brochure dont il vient de recevoir plusieurs exemplaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 janvier 1867
Godin explique à Cantagrel qu'il n'est pas satisfait de la place qui lui est faite pour exposer les produits de son industrie, qui n'est pas proportionnée à son importance. Il demande à Cantagrel d'aller voir Focillon pour tenter d'obtenir de meilleures conditions, et il l'autorise à prendre tous les engagements nécessaires pour son emplacement dans l'Exposition ; il lui demande s'il est nécessaire qu'il fasse une démarche personnelle auprès de Le Play et s'il est utile qu'Émile se rende bientôt à Paris pour s'occuper des préparatifs de l'exposition de ses produits.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 27 janvier 1866
Godin envoie trois photographies du Familistère à François Cantagrel ainsi que le « tableau » de son exposition [de l'Exposition universelle de 1867]. Il précise à Cantagrel qu'il n'exposera pas si l'on réduit, comme l'indique la circulaire reçue, à 1/8e la place demandée par les exposants. Sur le procès opposant Godin à Corneau frères : Godin demande à Cantagrel pourquoi il n'a pas reçu la réponse de Corneau frères à ses arguments.
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