FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Fabre, Auguste (1839-1922)
Auguste Fabre à Hector Malot, 9 mars 1894
Fabre écrit à Hector Malot après la lecture du roman En famille. Fabre met en rapport d'une manière critique des œuvres de la littérature avec les mouvements sociaux à leur parution : Le Juif errant d'Eugène Sue [1844-1845] et sa description de la participation dans l'usine de François Hardy avec la propagande socialiste des écoles saint-simoniennes, phalanstériennes et communistes de la première moitié du XIXe siècle ; Le roman d'un brave homme d'Edmond About [1880] et sa description d'un restaurant et d'un économat avec le renouveau de la coopération en 1865-1867 ; Germinal d'Émile Zola [1884] avec le mouvement syndical ; Looking Backwards d'Edward Bellamy [1889] avec le collectivisme. Fabre compare les institutions de protection ouvrière « très sommairement décrites » dans En famille de Malot [1893] avec celles du Familistère de Guise : il conseille au romancier la lecture de l'ouvrage de Bernardot sur le Familistère. La lettre est signée : « Ate Fabre, ancien économe du Familistère de Guise ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Demeur de son concours pour la diffusion de Solutions sociales, dont il espère que l'Office de publicité a reçu des exemplaires. Il l'informe qu'il envoie des exemplaires du livre à Eugène André, qu'il pourrait diffuser auprès de journalistes de Bruxelles. Il lui recommande d'avoir de la patience pour la lecture de la deuxième partie.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Adolphe Sabran, 2 avril 1848
Godin demande à Adolphe Sabran de faire savoir aux ouvriers de Bernot qu'il viendra leur présenter le programme arrêté par la commission des travailleurs de Guise en vue des élections législatives, et d'avertir également les habitants des communes voisines où il prévoit de se rendre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Adolphe Sabran, 2 avril 1848
Godin demande à Adolphe Sabran de faire savoir aux ouvriers de Bernot qu'il viendra leur présenter le programme arrêté par la commission des travailleurs de Guise en vue des élections législatives, et d'avertir également les habitants des communes voisines où il prévoit de se rendre également.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 2 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin adresse à Chaseray des exemplaires du manifeste électoral [en faveur de la candidature de Jules Favre], lui demande de lui en accuser réception pour vérifier si la poste les distribue de façon régulière, et le félicite pour son article paru dans le Journal de l'Aisne, dans lequel Chaseray semble avoir à nouveau confiance dans une candidature démocratique.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 17 décembre 1849
Godin répond à une lettre de Chaseray, dans laquelle celui-ci exprime avec franchise ses désaccords avec l'École sociétaire, en l'assurant qu'il n'est pas offusqué et qu'il souhaite poursuivre ses relations avec lui. Godin constate que Chaseray a une appréciation du problème social différente de celle de l'École sociétaire, mais exprime le voeu que les socialistes puissent se réunir autour de principes de justice communs. Godin lui fait part de sa satisfaction de pouvoir débattre avec lui de la question du crédit gratuit exposé par Proudhon, ne serait-ce que pour sortir « de l'isolement complet auquel je suis condamné à cause de mes opinions ». Godin affirme que la querelle entre Proudhon et Considerant n'est pas susceptible d'influencer son jugement dans l'examen de la théorie du crédit gratuit de Proudhon qu'il développe dans sa lettre. Godin fait valoir par un exemple que le droit de propriété est conforme au vœu de la nature et que la gratuité du crédit « n'est donc qu'un cri de guerre lancé contre les capitalistes » et ne peut être érigée en principe. Les disciples de Fourier reconnaissent que des abus monstrueux ont été commis par le capital, mais que dans la société qu'ils projettent, le capital sera le serviteur du travail. Godin exhorte Chaseray d'étudier la théorie fouriériste et promet de lire complètement Proudhon si ses idées reposent sur un principe vrai. Godin précise enfin qu'il est abonné au Paysan et qu'il est ainsi au courant de « votre polémique ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, après le 8 novembre 1849
Godin exprime le souhait qu'il avait d'entrer en relation avec Alexandre Chaseray après avoir lu les articles qu'il avait publiés dans La Démocratie pacifique et La Phalange. Il lui confie qu'il doutait de pouvoir le compter parmi les partisans de l'association intégrale de Fourier, qu'il a reconnu en lui au moment de la Révolution de Février un ami du prolétaire et un partisan des réformes sociales mais que sa ligne politique ne lui permettait pas alors de le considérer comme un phalanstérien. Godin explique à Chaseray qu'il a vu son nom dans le tableau général des actionnaires, donateurs et abonnés de la Démocratie pacifique en qualité d'actionnaire ayant souscrit 1 000 F sans pour autant y figurer en tant que donateur ou abonné du journal. Godin pense que si Chaseray a contribué ainsi à la propagation des idées fouriéristes tout en se tenant à l'écart des fouriéristes, c'est en raison d'un malentendu qu'il voudrait dissiper. Godin fait part à Chaseray de la volonté de l'École sociétaire et de Victor Considerant, qui vient de lui écrire depuis son exil, de rallier les amis de la cause phalanstérienne pour réaliser « l'expérience décisive ». Godin lui propose de lui écrire à nouveau ou de lui rendre visite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Desmasures, 1er mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin communique à Desmasures des exemplaires du manifeste électoral [en faveur de la candidature de Jules Favre], et lui en vante le succès. Sur la diffusion du manifeste : 5 000 exemplaires sont en circulation ; deux hommes sont employés à écrire les adresses d'expédition ; importance de dresser des listes de destinataires du manifeste. À propos d'une lettre de Chaseray au Journal de l'Aisne.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Desmasures, 5 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin fait un état précis des difficultés à organiser la propagande électorale : l'aide insuffisante du comité électoral ; la nécessité d'envoyer 3 000 à 3 500 manifestes à raison d'un manifeste pour 30 électeurs, alors que les bureaux de l'usine en envoient 500 par jour ; répartir les envois dans toute la circonscription au-delà du canton de Guise ; formalités à remplir pour la diffusion de la circulaire de Favre ; convaincre Favre de tenir des réunions publiques dans la circonscription. Godin informe Desmasures qu'il se rendra à Sains-Richaumont dimanche et lui demande s'il pourra le rencontrer à cette occasion.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Desmasures, 10 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Sur une polémique infondée avec le candidat Edmond Turquet : ses circulaires auraient été distribuées par un agent de l'administration. Sur l'envoi des bulletins et circulaires [en faveur de la candidature de Jules Favre] : le prix de leur affranchissement et la nécessité de disposer dans chaque commune de 60 adresses pour mille habitants.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Desmasures, 21 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin informe Desmasures qu'une réunion électorale réunissant 49 personnes organisée hier à Marle par Georges Coulon a été dissoute illégalement par la police, que Georges Coulon va porter plainte et que Godin écrit aux journaux à ce sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Anatole de Laforge, 26 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin sollicite d'Anatole de La Forge la communication de la liste des abonnés du journal Le Siècle dans l'arrondissement de Vervins et les cantons de Rozoy et de Marle, dans le but de soutenir la candidature de Jules Favre au Corps législatif.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 4 mai 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique son silence par ses déboires judiciaires. Il remercie Oyon de s'être fait le champion du Familistère à la rue des Saints-Pères et voudrait connaître les objections qu'on a pu faire à sa fondation. Il l'informe qu'on a parlé de sa brochure à l'Empereur, qu'on lui a demandé des notes pour le colonel Favé pour que celui-ci puisse éventuellement satisfaire la curiosité de l'Empereur. Il évoque la propagande du Familistère. Il demande à Oyon le montant de l'assurance du « second Familistère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 6 septembre 1866
Godin soumet à Oyon le manuscrit de son article à paraître dans l'Almanach de la coopération qu'il signera du pseudonyme A. Marie « qui ne sera qu'un demi mensonge » et qu'il utilisera pour d'autres articles et brochures à venir. Il demande à Oyon quelles sont les règles d'usage d'un pseudonyme par les auteurs. Il lui annonce qu'il va se rendre à Paris samedi prochain et il lui demande de lui écrire au Grand hôtel du Louvre pour lui dire s'il pourra le voir le dimanche. Il souhaite le rétablissement de la santé de madame Oyon. Il lui indique qu'il tient infiniment à son avis sur « le premier écrit que je vais livrer à la publicité sur le Familistère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 janvier 1865
Sur la visite d'Auguste Oyon au Familistère. Jean-Baptiste André Godin lui demande si, à l'occasion de son passage à Saint-Quentin, il pourra voir Calixte Souplet et l'inviter à venir avec lui passer deux ou trois jours au Familistère, et examiner si son institution « peut déjà avoir des titres aux sympathies des hommes de progrès et si elle peut trouver des défenseurs devant l'opinion ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin regrette d'être allé à Paris sans avoir pu saluer Oyon. Il trouve une lettre d'Oyon à son retour de voyage. La proposition d'Oyon d'un candidat à l'emploi d'économe arrive donc à point nommé. Un autre candidat vient en effet de renoncer à l'emploi car sa femme se trouve en danger. Godin explique à Oyon combien il est exigeant dans son choix, tout en ne proposant au candidat que 2 400 d'appointements par an en plus de l'honneur d'être administrateur en second du Familistère. Toutefois, bien que la brochure d'Oyon ait attiré l'attention sur le Familistère, Godin ne trouve personne qui veuille y travailler par adhésion à l'œuvre : « Aussi jusqu'ici, je n'y ai guère eu que des mercenaires ne voyant pas au-delà des appointements que je leur compte, et beaucoup plus préoccupés des moyens de les grossir que de s'élever à la hauteur de leur fonction. » À propos de Pagliardini : Godin explique à Oyon que Pagliardini est un partisan actif du Familistère qui suscite la publication d'articles dans la presse anglaise ; il mentionne l'International des 24, 25 et 26 octobre, ainsi qu'un journal de Francfort ; il évoque un article de Darimon dans la Presse qui voit un moyen d'exploitation dans les habitations patronales et leurs moyens d'approvisionnement, alors que selon lui, Oyon et Pagliardini voient dans le patronat bien compris une planche de salut ; il lui signale que Pagliardini a convenu que tout ce que décrit Oyon est la réalité. Il transmet à Oyon les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 15 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin demande à Oyon de lui donner des nouvelles de son candidat à l'emploi d'économe du Familistère. Il lui annonce que Marie Moret a fait une copie de la dernière lettre que lui a écrite Pagliardini, qui lui apprend que la presse anglaise « prend feu » à propos du Familistère tandis qu'en France elle garde le silence malgré l'intérêt suscité par la brochure d'Oyon.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 28 novembre 1864
Auguste Oyon est entré en contact avec Jean-Baptiste André Godin grâce à l'offre d'emploi qu'il a publiée dans Le Journal de l'Aisne. Sur le Familistère et le projet de publication d'Oyon sur le sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 1er mai 1863
Godin répond à la lettre du 24 avril 1863 de Souplet qui lui demande des renseignements sur le Familistère pour servir à Jules Simon dans une nouvelle édition de L'ouvrière. Godin pense que Jules Simon a une manière de voir éloignée de la sienne et qu'il appréciera peu ce qu'il fait à Guise. Il lui rappelle qu'il cherche à éviter la publicité : « Je la crains surtout incomplète et faite sous l'emprise des préventions de l'habitude et de la tradition, deux souveraines qui mènent le monde. » Il lui annonce qu'il se chargera lui-même de la publicité du Familistère le moment venu en publiant un ouvrage. Il souhaite que Jules Simon précise les points sur lesquels il voudrait être renseigné.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 4 novembre 1864
Godin annonce à Souplet qu'il répond avec retard au questionnaire de Duvergier de Hauranne qu'il lui a transmis. Il lui explique que s'il a demandé autrefois le silence sur son œuvre par crainte d'une critique prévenue contre lui, il n'en va plus de même aujourd'hui car il a obtenu des résultats. Il veut toutefois avoir un regard sur ce qui se publie sur le Familistère et il prie Souplet de lui indiquer quel usage veulent faire Duvergier de Hauranne et Jules Simon des informations qu'il communique, et pourquoi ils ne lui ont pas fait la demande directement. « Jusqu'ici à mon sens on a trop négligé l'étude des véritables conditions du progrès dans l'ordre matériel : car sans celui-ci le progrès dans l'ordre moral manque de base solide ; il n'est que passager, et est le privilège de quelques-uns. » Il exprime l'idée que l'architecture de l'habitation doit donner à tous les équivalents de la richesse « en leur faisant goûter les bienfaits des fruits du travail, sans péril pour le capital ». Sur les bienfaits de l'architecture nouvelle. Il l'informe qu'il a dû renoncer à l'inviter à la fête de l'Enfance mais il l'invite à venir passer une journée au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 29 septembre 1865
Godin annonce à Souplet que la fête de l'Enfance du Familistère a été l'événement le plus remarquable qui ait eu lieu en 1865 dans le département, ainsi que Sauvestre a dû lui dire. Il regrette que Souplet n'ait pu y assister et il craint que la presse du département garde le silence sur la fête : « Je craignais de la voir parler quand je sentais que je n'avais aucun fait à opposer au dénigrement qui s'attache aux innovations mais maintenant qu'il ne peut y avoir que du bien à dire, n'est-ce pas un devoir de lutter ensemble contre le silence ? » Bien qu'on vienne de lui annoncer que le Journal de Saint-Quentin a demandé un compte rendu de la fête au maître d'école du Familistère, Godin communique à Souplet un compte rendu de la fête destiné au journal Le Glaneur. Il lui signale que la presse anglaise a devancé la presse française et il mentionne un journal d'architecture de Londres, le Journal de Birmingham et la Social Science Review.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Charles Sauvestre, 7 février 1865
Jean-Baptiste André Godin explique à Sauvestre qu'il n'a plus de motif pour refuser de livrer le Familistère à la publicité. Il l'informe que des articles sont en préparation pour Le Siècle ou pour Le Journal de l'Aisne. Il l'invite à venir au Familistère. Il lui signale qu'un pèlerinage au Familistère depuis Paris est organisé par Cantagrel, et qu'il aura lieu probablement au printemps.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin suggère à Sauvestre de publier un article sur Solutions sociales dans L'Opinion nationale et propose de l'aider à le rédiger. Il lui envoie un billet pour retirer un exemplaire du livre chez Armand Le Chevalier.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sauvestre, 21 avril 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin communique à Sauvestre un exemplaire du manifeste électoral en faveur de Jules Favre et lui demande d'attirer sur celui-ci l'attention de la rédaction du journal L'Opinion nationale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Turquet du 20 septembre 1876 et lui signale qu'il n'a pas encore reçu le projet de loi relatif aux chemins de fer. Sur la diffusion d'une brochure de Terquem : Godin indique qu'il ne veut pas violer la loi sur le colportage qui entrave la propagande, et que la distribution doit se faire par la poste mais au prix de frais et d'une perte de temps considérables. Il se déclare partisan de l'abrogation de la loi sur le colportage et des lois sur le droit de réunion. Il l'informe qu'il a décidé de se faire libraire par le moyen d'une déclaration au ministre de l'Intérieur et que les brochures de Terquem sont en vente au Familistère de façon légale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 29 décembre 1865
Godin remercie Raoux pour sa lettre du 25 décembre et pour ses deux brochures, notamment celle sur la méthode Fröbel, qu'il va mettre à profit dans l'éducation de l'enfance au Familistère. Il assure Raoux que la brochure d'Oyon est fidèle à la réalité du Familistère. Il lui raconte comment Oyon en est venu à écrire sa brochure après s'être heurté au refus des journaux de publier ses articles. Il ajoute que, depuis, le Familistère a connu de nouveaux développements. Sur l'éducation de l'enfance au Familistère. Godin précise à Raoux qu'il n'a eu recours, pour l'édification du Familistère, à aucun moyen financier en dehors des ressources venues de son industrie et du concours des travailleurs. Il lui indique que les logements du Familistère sont tous occupés, que 39 familles sont sur une liste d'attente, que la plupart des ménages adaptent leur comportement au « ton général ». Sur les avantages de la concentration des familles : « Soyez certain, Monsieur, que c'est là où se trouve la solution véritable de toutes les difficultés sociales, c'est de suite le moyen de donner à l'ouvrier un palais pour maison et de lui faire goûter les équivalents de la richesse que rien ne pourra lui assurer dans son isolement. » Il concède toutefois que les débuts seront laborieux « tant que la phase de dégrossissement social ne sera pas passée ». Godin informe Raoux que l'Angleterre a donné récemment une publicité considérable au Familistère, par le journal The Builder en particulier qui a publié un plan et une vue du Familistère le 2 décembre 1865. Il propose de lui envoyer une photographie du Familistère entre deux planches par chemin de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Élie Reclus, 28 septembre 1866
Godin rappelle à Élie Reclus que sa lettre du 13 septembre 1866 promettait l'envoi d'une épreuve de son article sur le Familistère, qui a subi des retranchements. Godin souhaite rétablir certains passages en respectant les éliminations principales qui ont été faites, mais craint de ne pas avoir le temps suffisant pour le faire si l'épreuve tarde à arriver. Il remercie Reclus pour ses observations qui lui font voir « que les difficultés pour faire accepter un livre sont absolument les mêmes que pour faire accepter un produit d'industrie ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Beaudemont, 11 novembre 1874
Godin informe Beaudemont qu'il va publier un ouvrage sur la souveraineté et les droits du peuple, qu'il voudrait envoyer aux hommes les plus avancés du département de l'Aisne. Il lui demande de lui communiquer une liste des lecteurs les plus intelligents et les plus propres à faire de la propagande républicaine dans le canton de Saint-Quentin. Il lui annonce l'envoi des deux livres qu'il a déjà publiés en 1874.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 novembre 1875
Sur les élections sénatoriales. Godin explique à son fils Émile que Ganault et lui ne voient pas d'un bon œil que Waddington veuille introduire dans la liste le royaliste de Saint-Vallier à côté d'Henri Martin, plutôt que deux candidats moins conservateurs comme Joseph Soye ou François Malézieux. Il indique que la plupart des députés sont favorables à la liste Waddington, de Saint-Vallier et Henri Martin. Sur les élections législatives. Godin pense qu'avec le scrutin uninominal, les efforts de l'administration tourneront contre lui, aussi veut-il s'assurer s'il a des groupes sympathiques à sa candidature dans les quatre cantons. En ce qui concerne le canton de Sains-Richaumont, Godin veut attendre pour savoir si Turquet se présente contre lui. Il recommande de s'occuper avant tout des grandes communes. Sur l'envoi des brochures : Godin observe qu'elles n'ont pas été envoyées proportionnellement au nombre d'habitants des communes ; il recommande d'envoyer les 7 000 exemplaires restants de Au suffrage universel dans toute la circonscription, y compris le canton de Sains, proportionnellement à la population des communes. Sur une visite à faire à Maréchal : Godin laisse chacun faire ce qu'il pense devoir faire ; il précise que Waddington a été hostile à la candidature de Maréchal et que les articles de L'Argus contre celui-ci ont été inspirés par Waddington ; il conseille à Émile de dire à Maréchal qu'il ne doit pas compter sur l'appui de Waddington. Godin annonce que le plus important dans l'immédiat est de savoir si les électeurs de Guise et de Wassigny sont bien disposés à son égard.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 26 novembre 1875
Godin remet à son fils Émile un billet pour que monsieur François puisse faire l'envoi de brochures. Il lui annonce que le trépan du sondage [de la Nièvre] est débloqué. Sur les élections législatives. Les renseignements fournis par Émile et par Alphonse Grebel sur l'état de l'opinion incitent à la prudence. « Il ne faut pas chercher à faire croire que je sois excessivement désireux d'être député ; il ne faut pas faire croire davantage que je ne veux pas l'être, mais il faut éviter de faire de la correspondance à ce sujet. » Il lui rappelle qu'il a besoin d'obtenir des adresses supplémentaires des républicains ou des hommes intelligents dans les grandes communes, mais ne souhaite pas qu'on écrive au Courrier pour avoir communication de la liste des électeurs car « je ne me sens pas assez de penchant à la lutte électorale pour considérer que cette liste me soit nécessaire ». Il lui annonce que va commencer le jour même le débat définitif sur la forme du scrutin et que les conséquences de la loi électorale pourront ainsi être jugées. « Il me semble qu'il existe un grand état d'atonie dans l'esprit public. Je ne serais pas surpris que les petits livres que j'ai publiés au lieu de favoriser ma candidature pourraient être une cause d'exclusion pour moi. Le monde s'assimile la vérité petit à petit, mais il n'est pas toujours content de ceux qui la lui disent. À côté des quelques rares esprits qui comprennent, la grande masse est flottante et incertaine, elle se laisse entraîner par les faiseurs sans conviction. »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Mouttet, 28 septembre 1866
Godin répond à une demande de renseignements sur le Familistère de la part de Mouttet du 24 septembre 1866. Il lui indique qu'il n'a rien publié encore sur le Familistère car « je désire appuyer les idées que j'exposerai sur les faits de l'expérience ». Il signale à son attention les brochures d'Auguste Oyon, ancien rédacteur de L'Observateur de l'Aisne, éditée par la Librairie des sciences sociales au 13 rue des Saints-Pères à Paris ; il lui envoie une gravure exécutée d'après une photographie récente pour l'Almanach de la coopération qui doit prochainement paraître. « Certainement, Monsieur, les dessins peuvent servir utilement pour divulguer une fondation comme la mienne, mais il ne faudrait pourtant pas croire qu'ils puissent permettre de bien se rendre compte de l'œuvre. Elle a besoin de plus d'étude que cela, et si un jour elle doit avoir des imitateurs, ce ne sera pas trop pour eux de venir étudier et bien étudier sur le vif les détails de cette entreprise. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin envoie six exemplaires de son ouvrage à Eugène André. Un exemplaire est pour lui, l'autre pour Demeur. Il lui demande de garder les derniers exemplaires à sa disposition ou de les confier à Demeur s'il peut trouver des journalistes pour donner de la publicité à l'ouvrage.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin regrette le mariage de M. Demeur qui va retarder la propagande de son livre dans la presse belge. Il s'en remet à Eugène André pour régler les affaires de l'usine de Guise : il lui conseille de revendre un vieux cheval et lui fait confiance pour l'achat d'une voiture et d'un cheval. Godin se trouve à l'établissement hydrothérapique de Bellevue pour se soigner.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 mai 1850
Godin informe Cantagrel qu'il écrit aussi à Victor Considerant pour connaître le jour où ils pourront se réunir. Il communique à Cantagrel ses réflexions sur son projet de catéchisme, qui peut bien avoir ses mystères et se permettre d'imposer des croyances : « Le catéchisme est fait pour les masses, c'est dans ces conditions, je crois, qu'un catéchisme socialiste serait une œuvre d'actualité. » Il annonce à Cantagrel que le journal Le Démocrate socialiste va bientôt paraître grâce aux efforts de leur ami Lécarlier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre [1845]
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent ; monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier le théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 septembre 1845
Godin a oublié de renouveler ses abonnements à La Démocratie pacifique et à La Phalange pendant son séjour à Paris ; il adresse 35 F à son correspondant pour ce renouvellement. Il rend compte de ses visites à des sympathisants fouriéristes à Rouen et à Amiens : monsieur Lemaître était absent : monsieur Spineux craint d'être compromis par le nom de phalanstérien, mais Godin pense l'avoir convaincu d'étudier la théorie de Charles Fourier. Il annonce qu'il doit se rendre à Landrecies, au Quesnoy, à Valenciennes, à Mons, à Charleroi, à Maubeuge, à Avesnes, à Marle, à Laon, à La Fère, à Reims, à Montcornet et à Vervins, et demande à Cantagrel s'il connaît des personnes à visiter dans ces villes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 janvier 1866
Godin informe Cantagrel qu'il est constamment à l'étude des questions d'avenir, sociales et industrielle. Il lui annonce qu'il va lui envoyer la photographie du Familistère par le chemin de fer entre deux planches, car Cantagrel l'a oubliée à son départ de Guise et qu'Émile l'a oubliée également. Cantagrel a proposé à Godin de faire paraître un article sur le Familistère dans la revue de César Daly [Revue générale de l'architecture et des travaux publics] : Godin pense qu'il y aurait davantage de profit à publier un article dans Le Magasin pittoresque ou dans L'Illustration. Godin demande à Cantagrel qui est Maurice La Châtre et ce qu'est le Dictionnaire universel qu'il publie, et s'il est vrai qu'il a demandé à Oyon un article de 300 lignes résumant sa brochure. Il lui annonce qu'il a choisi son économe, A. Barry de Brest. Il l'avertit que la location du magasin de la rue de la Coutellerie n'a aucune utilité pour lui et qu'il voudrait l'abandonner ; il pense que pour écouler ses marchandises à Paris, il lui faudrait d'abord un homme capable, et que peut-être il pourrait organiser un concours comme il l'a fait pour trouver son économe. Il transmet ses vœux de nouvelle année à Cantagrel, à sa femme et à son fils Simon. Le post-scriptum est relatif à l'affaire Corneau frères.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 9 octobre 1865
Godin raconte à Cantagrel que la fête de l'Enfance a été splendide, que Sauvestre était le seul de l'École sociétaire à être venu mais que 2 500 personnes y ont assisté : « Le Familistère devient en vérité comme une espèce d'église que tous les jours on vient visiter. » Il l'informe que les journaux The Builder et The Social Science Review ont publié des articles sur le Familistère, alors qu'on cherche à l'étouffer en France. Sur l'emploi d'économe du Familistère : Godin prie Cantagrel de demander à Pernet-Vallier où il en est de l'examen des 12 candidatures que Godin a sélectionnées parmi 300 ; « Je dois vous avouer que je ne suis en définitive pas trop désireux de m'attacher à titre d'employés des hommes fort imbus de l'esprit de l'école phalanstérienne. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Frantz Dumas, 6 décembre 1865
Godin répond à la lettre de Frantz Dumas du 2 décembre 1865 qui sollicite des plans et dessins du Familistère. Il lui signale que le journal The Builder a publié le 2 décembre 1865 des plans du Familistère et les renseignements qu'il désire obtenir. Il ajoute qu'il se fera un devoir de lui communiquer les informations qu'il souhaite recueillir s'il vient visiter le Familistère. Il indique enfin qu'il juge fâcheux que le Familistère soit reconnu à l'étranger alors que la France est silencieuse voire hostile à son égard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gaston Ganault, 7 août 1875
Godin annonce à Ganault que son dernier ouvrage ne va pas tarder à paraître. Il lui explique qu'il lui manque beaucoup d'adresses dans les cantons de Ganault et qu'il a écrit en vain plusieurs fois au Courrier de l'Aisne à ce sujet : « C'est pourtant aux républicains qu'il appartient de travailler à faire vivre la République. » Il demande à Ganault de lui fournir au moins une bonne adresse dans chaque commune dans les cantons de Laon, Marle et Sissonne dont il lui communique la liste : « Il me paraît du plus grand intérêt de faire pénétrer la lumière dans les plus obscurs villages. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 9 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin informe Coulon que le comité électoral soutenant la candidature de Jules Favre accepte son intervention dans la campagne électorale, à défaut de réunions publiques tenues par Favre, et dans l'éventualité où Coulon deviendrait candidat à la place de Favre. Godin l'invite à venir le voir au plus vite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 26 mai 1869
À propos des élections législatives de mai et juin 1869 en France. Godin communique à Georges Coulon les résultats du premier tour des élections législatives dans la circonscription de Vervins, qui se conclut par la défaite de Jules Favre. Favre arrive cependant en tête dans les cantons de Guise et de Wassigny. Selon Godin, la publication par le journal le Nouvelliste de Vervins de la lettre de Jules Favre aux Lyonnais et la crainte inspirée par la réunion électorale manquée [de Marle], ont créé un climat défavorable à la candidature de Jules Favre. Godin fait le vœu d'une réforme du système électoral « pour donner au suffrage universel la possibilité de donner de meilleurs fruits ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 9 janvier 1869
Sur les projets du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin. Godin demande à Gilbert Stenger de publier dans son journal l'article qu'il lui a envoyé sur les chemins de fer dans l'Aisne avant la réunion du conseil général de l'Aisne. Godin informe Stenger qu'un rédacteur du Courrier de l'Aisne fait des démarches auprès de la municipalité de Guise au sujet du chemin de fer entre Guise et Saint-Quentin et que cela a peut-être à voir avec les élections.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 10 novembre 1866
Godin remercie Stenger pour l'envoi de 5 brochures réunissant ses articles sur Guise publiés dans le Journal de l'Aisne et l'informe qu'il en a déjà envoyé un exemplaire à New York : « Je vous félicite d'être au nombre des hommes qui voient dans le Familistère autre chose que les banalités débitées par l'ignorance ou la méchanceté publique. » Godin fait part à Stenger des objectifs du Familistère : « L'expérience du Familistère comportera certainement des erreurs, bien des améliorations y seront à introduire, mais elle n'en sera pas moins la première tentative de réforme architecturale effaçant les apparences de la misère, en appelant les familles les plus pauvres au confortable d'une habitation élégante, saine et digne de loger le roi de la création : d'une habitation qui rend l'oubli de l'éducation de l'enfance impossible car le Familistère la rend nécessaire, indispensable. » Godin demande à Stenger d'autres brochures et lui envoie une annonce d'offres d'emploi pour un directeur commercial de l'usine et un jardinier du Familistère à publier dans son journal. L'annonce est copiée à la suite de la copie de la lettre (folio 438r).

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 7 août 1875
Godin explique à Levasseur qu'il faut affirmer le sentiment républicain dans l'opinion et qu'il publie dans ce but un petit ouvrage qu'il voudrait envoyer à tous les républicains du département. Il demande à Levasseur de lui communiquer l'adresse de deux ou trois personnes dans chacune des communes dont il lui communique la liste. Il lui demande en outre par quel moyen il pourrait se procurer la liste de tous les journaux républicains de France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 4 novembre 1843
Sur le retard d'une livraison de poêles et une erreur d'expédition. Godin recommande de présenter une cuisinière au public dans une maison. Sur la doctrine phalanstérienne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 4 novembre 1843
Sur la réalisation de la doctrine phalanstérienne et sa propagande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 juillet 1848
Godin répond à la lettre de Jacques-Nicolas Moret du 2 juillet 1848 et lui exprime sa satisfaction d'apprendre qu'il a commencé à étudier la doctrine de Charles Fourier : « Vous aurez chaque jour à vous féliciter de vous être approché du fanal vers lequel le vaisseau de la civilisation vogue au milieu de la tempête pour entrer au port d'harmonie. » Il assure à son cousin, qui est allé à Paris, que les phalanstériens n'ont pas pris part aux tristes événements de juin 1848 : « Nous sommes loin d'espérer rien de bon des commotions sociales. » Godin affirme que les réformes politiques sont accessibles par le suffrage universel, que les réformes sociales ne peuvent s'opérer que pacifiquement, que les idées nouvelles peuvent subir des persécutions, et que les socialistes sont rendus responsables du mal qu'ils n'ont pas fait. Il l'informe qu'un congrès de phalanstériens, prévu le 9 juillet à Paris, a été ajourné en raison des événements. Il l'engage à répandre les idées de rénovation sociale mais avec prudence car les phalanstériens « ne sont pas en odeur de sainteté en ce moment », et lui suggère de souscrire à la rente de l'École sociétaire destinée à soutenir ses publications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 juillet 1848
Godin répond à la lettre de Jacques-Nicolas Moret du 2 juillet 1848 et lui exprime sa satisfaction d'apprendre qu'il a commencé à étudier la doctrine de Charles Fourier : « Vous aurez chaque jour à vous féliciter de vous être approché du fanal vers lequel le vaisseau de la civilisation vogue au milieu de la tempête pour entrer au port d'harmonie. » Il assure à son cousin, qui est allé à Paris, que les phalanstériens n'ont pas pris part aux tristes événements de juin 1848 : « Nous sommes loin d'espérer rien de bon des commotions sociales. » Godin affirme que les réformes politiques sont accessibles par le suffrage universel, que les réformes sociales ne peuvent s'opérer que pacifiquement, que les idées nouvelles peuvent subir des persécutions, et que les socialistes sont rendus responsables du mal qu'ils n'ont pas fait. Il l'informe qu'un congrès de phalanstériens, prévu le 9 juillet à Paris, a été ajourné en raison des événements. Il l'engage à répandre les idées de rénovation sociale mais avec prudence car les phalanstériens « ne sont pas en odeur de sainteté en ce moment », et lui suggère de souscrire à la rente de l'École sociétaire destinée à soutenir ses publications.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 mars 1848
Godin répond à une lettre de Jacques-Nicolas Moret. Il évoque les événements de février 1848, auxquels il a participé à Paris, qui « vont peut-être entraîner la transformation sociale et réaliser le bonheur pour tous sur la terre ». Godin exprime le regret que son cousin n'ait pas étudié la doctrine phalanstérienne et il lui recommande la lecture de L'organisation du travail de Mathieu Briancourt et du Nouveau monde industriel et sociétaire de Charles Fourier. Il l'assure qu'il est capable de comprendre les œuvres du Maître qu'on peut se procurer à la Librairie phalanstérienne au 25, quai Voltaire à Paris. Godin annonce à Moret qu'il souscrit pour lui un abonnement à La Démocratie pacifique : « Courage, peut-être serez-vous un des travailleurs qui vont être appelés à édifier le palais de l'avenir. » Il transmet le souvenir de son épouse [Esther Lemaire].
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