Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».
In Muntagna dédié à son ami Michele Susini, Loghi fatati[1], U me paese, Mezziornu in piaghja[2]filent une série de poèmes qui disent par la forme et par le fond, l'amour de la nature corse, sa campagne et ses décors champêtres, sans les empreindre systématiquement d'une poésie d'abandon ou de passé irrévocablement banni. Les images défilent en peignant tout le cours d'une vie pastorale à la noble sobriété, au sujet de laquelle Béatrice Elliott souligne avec justesse « de la douceur, de l'harmonie, une beauté attendrie toujours […] ce sentiment réussit à nous faire oublier l'époque matérielle à laquelle nous appartenons »[3].
[1] L'Annu Corsu, 1927, p. 49.
[2] L'Aloès, n° 17, juillet 1924 (repris dans L'Annu Corsu, 1925, p. 89).
[3] Béatrice Elliott, « Triptyque corse. Jean-Wallis Padovani, J.-A. Mattei Pierre Leca » in Les Cahiers du cyrnéisme, n°5, Marseille-Nice, Les éditions de l'Annu Corsu, 1935, p. 36.
]]>Béatrice Elliott, dans l'analyse qu'elle livre au fil du numéro 5 des Cahiers du Cyrnéisme, retient de la revue L'Annu Corsu qu'elle se démarque « par son indépendance absolue, par son amour du pays natal, sa compréhension profonde de tout ce qui est corse a fait beaucoup pour le développement de « l'Ile », pour le retour aux coutumes et à la tradition, et pour l'union, l'entraide et la fusion de tous ses enfants. Au point de vue littéraire, elle a su grouper d'excellents collaborateurs ».
In Muntagna dédié à son ami Michele Susini, Loghi fatati[1], U me paese, Mezziornu in piaghja[2]filent une série de poèmes qui disent par la forme et par le fond, l'amour de la nature corse, sa campagne et ses décors champêtres, sans les empreindre systématiquement d'une poésie d'abandon ou de passé irrévocablement banni. Les images défilent en peignant tout le cours d'une vie pastorale à la noble sobriété, au sujet de laquelle Béatrice Elliott souligne avec justesse « de la douceur, de l'harmonie, une beauté attendrie toujours […] ce sentiment réussit à nous faire oublier l'époque matérielle à laquelle nous appartenons »[3].
[1] L'Annu Corsu, 1927, p. 49.
[2] L'Aloès, n° 17, juillet 1924 (repris dans L'Annu Corsu, 1925, p. 89).
[3] Béatrice Elliott, « Triptyque corse. Jean-Wallis Padovani, J.-A. Mattei Pierre Leca » in Les Cahiers du cyrnéisme, n°5, Marseille-Nice, Les éditions de l'Annu Corsu, 1935, p. 36.