Je suis désolé, je n'ai point
le roman que vous me demandez, et
il n'y a rien absolument rien
d'amusant sur mes ttablettes.
Je n'ai pas en ce moment
les villenarin. Je v[ou]s prierai
de lire un peu vite M. Guizot
dont j'ai besoin.
Mes vœux pour votre bonne et
charmante mère, je partage toute
votre joie de la voir mieux : mais
j'en étais assuré, par son bon
docteur, qui m'en avait parlé
beaucoup et donné garantie
Renouard, dont v[ou]s me parlez est
un excellent & très généreux homme.
Je souffre de v[ou]s voir si affligée
ainsi sur des idées que v[ou]s
nous supposez. Il n'y a d'impatience que
contre la vieillesse de nos chambres
et de notre gouvernement qui
bien mieux que nous, retranche
de la vie, tout ce qui n'a pas
quarante ans, et régente avec
conduite ce qui est fort. P[ou]r les
prunes, jamais elles n'ont été
mieux aimées et ce n'est pas
à vous à vous plaindre [sous le cachet]
personne n'approche jeune ou
vieux sans emporter un culte p[ou]r
votre bonté.
Adrien ./.
Dans ses promenades M. de Chastenay
voudrait-il entrer au [???]. Voici
un billet p[ou]r lui & un autre pour
son fidèle Laurent. Mille choses
de la part de son petit constituant dégénéré
Madame
La comtesse Victorine de
Chastenay ./.