[En marge] Cours de M.
En titre : 1ère leçon
M.
Le cours, doit se diviser en 3 parties.
L’exposition, du mouvement des astres et de ses phénomènes généraux, soit qu’on l’étudie à l’œil simple, ou avec de bons instruments.
L’explication des lois de
La théorie des forces proportlles des masses et leur rapport inverse avec le quarré des distances.
En un mot les phénomènes apparents et réels que les astres présentent, et la recherche de leur cause physique
________________
La ligne droite a pour propriété d’être la plus courte entre deux points.
La surface a deux dimensions.
La surface plane est celle sur laquelle
Un plan a besoin de trois points pour être déterminé.
Une ligne courbe est un composé de lignes droites/
La courbe, est susceptible d’être appliquée sur un plan ? En ce cas, elle est simple.
La courbe n’est pas susceptible d’être appliquée sur un plan ? En ce cas, elle est à double courbure : comme l’hélyce.
La circonférence d’un cercle, est une courbe plane – ou simple.
Un point central égalt distant de tous ceux de la circonférence détermine le cercle.
Deux rayons, composent le diamètre.
Le cercle est divisé arbitrairt en 360 Parties appellées degrés. Quand on détermina les poids et mesures, selon le système décimal, on essaya de diviser le cercle en 400 parties nommées grades. L’usage ancien a prévalu.
Le degré se divise en 60 minutes la minute en 60 secondes. La seconde en décimales.
Le rapport du diamètre, et de la circonférence, amène l’égalité des rapports, entre les diamètres, et les circonférences, des différents cercles. Ainsi, où le diamètre est double, la circonférence, est double.
[En marge] dtre ;circonfce ::7 :22
le diamètre, et la circonférence d’un cercle. Si le diamètre est 1, la circonfce sera +3 et si Si le dtre est 10, la circonférence +31 et -32
d 100 circonfce +314 et – 315
d 1000 cce +3141 et -3142
d 10.000 circonfce +31415 et – 31416
d 100.000 circonfce + 314159 et + 314160.
La fraction se subtilise, et ne s’anéantit pas. Il n’y a point de mesure commune et voilà ce qu’on appelle un rapport incommensurable.
Dans le carré, le côté, et [mots barrés] la diagonale, n’ont pas, non plus, de mesure commune.
L’angle est formé par l’inclinaison respective de deux lignes, qui se touchent en un point. Sa mesure est entière dans cette inclinaison, et non dans celle [en marge : l’étendue] de l’arc sous-tendu. La longueur du rayon est indifférente ; et l’angle des étoiles entre elles, se mesure sur un cercle très petit.
La perpendiculaire a la propriété de former 2 angles droits, sur la ligne où elle tombe.
L’angle est droit, aigu, ou obtus.
Le triangle déterminé par trois points, sert entre autres, à mesurer la distance de la
Les angles sont dans le triangle, en rapport direct, avec les côtés.
On distingue le triangle équilatéral, isocèle, squalène, et rectangle.
L’hypothénuse est le côté opposé à l’angle droit de ce triangle.
Le quarré de l’hypothénuse est égal à la somme des quarrés, faits sur les deux côtés du triangle, qui en forment l’angle droit.
Les 3 angles d’un triangle sont égaux à deux droits ; et c’est ainsi que la mesure d’un angle, peut se déduire des deux angles connus.
La diminution de l’angle sous-tendu est proportionnelle à la distance .Quand la distance décuple, l’angle est dix fois moins grand. C’est ainsi qu’on parvient, et en retournant le rapport, à mesurer une bâse inaccessible. On mesure l’angle formé par un objet placé à l’extrémité de cette bâse, en prenant cette mesure de l’autre extrémité. On s’éloigne ensuite ; et la diminution de l’angle [en marge : nouveau] permet d’établir par une proportion la partie non mesurée de la bâse.
[en marge : un schéma et l’explication : Il s’agit de mesurer ab. Mais l’angle axb est double de l’angle bxc. Donc la distance ab, est double de la distance bc. Cette dernière étant connue, l’autre est facilt déduite]
C’est par la variation du diamètre du
t d’un million de lieues environ ; car la gde distance du
La variation des angles, est donc en raison inverse des distances.
Les parallèles, sont des lignes, à distance toujours égale dans un même plan.
La sécante, est la ligne qui les coupe. Les lignes de la
Les angles dont les côtés sont parallèles sont égaux. Ainsi les angles de suite ou correspondants doivent l’être. Les angles opposés au somment, les angles alternes internes sont de même égaux.
Le diamètre de la
C’est une illusion d’optique, qui nous fait croire ce diamètre plus grand au lever de la
En marge : Cours de M.
En titre : 2e leçon
Les étoiles sont fixes, relativt à leurs positions respectives. Les planètes sont des astres errants.
L’œil nu, a découvert, dans une haute antiquité 5 planètes
Les modernes armés de la lunette ont découvert
On nomme zodiaque la zône resserrée, où s’exécutent les mouvts des planètes.
Les grouppes d’étoiles, appellées constellations, ont été déterminés, en assez gd nombre, par les anciens. Les noms que les grouppes ont reçus, sont généralemt arbitraires ; et ne supposent point de rapports de configurations.
Les anciens ont classé les étoiles dans les constellations selon leur grandeur et ils en ont apporté 6 degrés à l’œil nu.
Maintt on distingue à la lunette, jusqu’à 11 et 12 grandeurs.
Les anciens ont compté 48 constellations 12 dans le zodiaque. 241 au nord et 14 au midi. Les étoiles intermédiaires ont été appellées informes, ou sans forme.
Les modernes ont déterminé 108 constellations en tout.
Je crois que c’est t à plusieurs étoiles et l’ordre de ces lettre connues des humains a été décidé par l’éclat comparatif des étoiles qu’ils désignent, dans chaque constellation.
Les noms donnés aux figures des constellations, sont d’ailleurs arbitraires, à peine, la Couronne, le Scorpion, qui ressemble au Cerf Volant, le Dragon figure si immense entre les deux ours, le Serpent peut être, offrent-ils, dans leur construction astrale, quelques rapports avec leurs noms.
L’intensité de la lumière que donnent les étoiles, n’est pas constante ; et le catalogue de
Dans les deux étoiles des gémeaux, l’alpha de Pollux, aurait dû passer à Castor.
L’étoile de 2e grandeur du dragon, selon e grandeur.
A ces changements d’intensité dans la lumière des astres, se joignent des circonstances de périodicité lumineuse. Dans le nord, on remarque une étoile de Persée, qui pâsse de la 2e grandr à la 4e et réciproqt en 2 jours 20 heures 49 minutes, et quelques secondes. Il en est une de la baleine, qui disparait
Changement de page périodiqt même dans le champ d’une lunette assez forte.
Il a paru passagèrement certaines étoiles, que l’on a cru nouvelles ; et qu’il faudrait autrement regarder, comme des astres dont les périodes seraient immenses.
t dix huit mois. Ses nuances s’altérèrent. Elle devint rougeâtre. Elle disparut.
t 12 mois. On la voyait avt le coucher des étoiles du
La couleur des clartés de certaines étoiles parait avoir subi de légères modifications. Syrius, dont la blancheur nous frappe, était rougeâtre, au rapport des anciens. Mais l’alpha d’Orion, et celui du Taureau sont restés rouges.
Pour se faire une idée de l’arrangt consacré des constellations dans le ciel, il faut d’abord retenir l’ordre des constellations zodiacales, le bélier, le taureau, les gémeaux, le cancer, le lion, la vierge, la balance, le scorpion, le sagittaire, le capricorne, le verseau, les poissons.
Il faut se souvenir que chacune occupe environ 30 degrés, d’espace dans la zone circonférence zodiacale terme moyen.
Il faut ensuite, choisir une constellation qui ne se couche point relativt à nous.
La grande ourse est remarquable et les lignes qui partiront de ses contours nous servirons de bâses, ou de repaires [sic]
[En marge sept étoiles de la Grande Ourse avec leur lettre grecque : alpha, bêta, etc. ]
Une ligne prolongée de Bêta alpha aboutit à l’étoile qui se meut le moins à l’œil ; et cette étoile est la polaire.
Cette étoile est encore la 3e de la queue de la petite ourse, où elle est appellée alpha.
[en marge, un demi-cercle ayant pour diamètre alpha-bêta]
La ligne AB prolongée intérieurt rencontre par le milieu un trapèze, c’est le lion. L’alpha du lion à son angle occidental est de 1ère grandeur. Le Bêta, à son angle oriental, est de 2e. Le lion est une constellation zodiacale, qui se lève et se couche relatt à nous.
En prolongeant B.a de la gde ourse au-delà de la polaire, cette ligne coupe un carré, appellé carré de Pégase. Les quatre étoiles sont à peu près égales. La plus australe, se nomme alpha de Pégase.
L’étoile opposée à cet alpha, appartient à Andromède, quoi qu’elle fasse partie du carré ; cette [plusieurs mots barrés] étoile, simple à l’œil nu, est double en effet. C’est-à-dire, qu’on observe au lieu de l’étoile simple, une étoile rouge, autour de laquelle tourne une étoile bleue. Aucune étoile simple n’est bleue. Celles qui sont bleues,
Changement de page sont toujours satellites, ou compagnes d’une autre étoile. Les étoiles doubles sont très nombreuses.
Il est à remarquer que la gde ourse, Pégase, Andromède, Persée, offriraient peut-être dans leur ensemble, un dessin en grand de la gde ourse.
L’étoile périodique dont j’ai parlé, plus haut, est le Bêta de Persée, et se nomme Algol. Une diagonale tirée dans le carré de la gde ourse y conduit. Une autre diagonale doit conduire à la vierge. Une autre direction, fait rencontrer la chèvre ou l’alpha du cocher. La lyre est opposée à la Chèvre ; et comme l’extrémité d’une ligne qui passerait par l’étoile polaire.
L’aigle est une constellation, dont les trois étoiles composent une sorte de triangle isocèle. L’alpha de l’aigle, à son sommet, est dans la Voie lactée. Les brillants des astres de l’aigle, ont changé déjà depuis
(Ne serait-ce pas un sujet d’études, que les astres qui ont changé, et ceux qui n’ont jamais changé d’éclat ?)
Au-delà de la polaire, et en opposition à la gde ourse, on distingue une sorte d’y grec, des chaises renversées, cassiopée enfin.
Les trois astres brillants du baudrier d’Orion mènent vers l’orient à Syrius.
On n’a pu déterminer avec précision les étoiles de 1ère et de 2e grandeur.
Les planètes ne peuvent pas se confronter avec les étoiles, à cause de leur course errante. t le lever et le coucher du
Le phénomène de la scintillation distingue surtout les étoiles.
La scintillation, est la destruction périodique et instantanée de la lumière.
La variation des nuances n’est pas la scintillation. La chèvre selon l’intensité des vapeurs atmosphériques, surtout vers l’horizon pâsse sans régularité, du rouge au vert, au violet, au jaune, etc.
Il faut supposer que des ondes ou des particules lumineuses, descendent par des routes égales à deux miroirs opposés, et se réfractent ainsi, au point y d’un écran. [schéma en marge avec y écran et miroirs] Le point y grec sera doublt éclairé, car il le sera à la fois, par deux rayons égaux.
Mais si l’un des rayons parcourt un chemin inégal. Le point y de l’écran au moment de la rencontre de ces rayons inégaux, sera privé de lumière ; et c’est là, ce que l’on appelle le phénomène de l’interférence.
Changement de page mais l’observation a prouvé que le terme de la différence des routes, ajouté progressivt, amène successivt la clarté, et l’obscurité au point y grec, de telle manière que si d est appellé le terme de la différence la progression d’intermittence lumineuse passe de 2d – 3d ou à d/2 l’expression de la lumière la plus vive [point d’interrogation en marge].
Le phénomène de l’interférence, ne se produit pas seulement, avec la lumière blanche, mais avec les rayons colorés, que le prisme sépare. Les quantités des différences, cessent seulement d’être les mêmes.
L’épaisseur des verres interposés, produit les mêmes phénomènes, selon la proportion dans les deux verres.
Si l’on plaçait deux tubes fermés, par deux verres égaux, au lieu des simples miroirs fixés d’abord sur les chemins égaux des rayons, et que dans les deux tubes, ou boites, on fit subir à l’air, par une machine pneumatique des raréfactions différentes, le phénomène s’apercevrait encore.
Dans une lentille, les rayons qui parviennent à l’œil, parcourent bien des routes inégales, mais la différence des épaisseurs du verre convexe parcouru compense la différence des routes. Et les rayons ne font que s’ajouter [plusieurs mots barrés]
L’œil humain est une lentille ; la
rétine est l’écran.
On peut varier l’aspect des étoiles et y produire des cercles d’ombres, et de lumière, par l’enfoncement plus ou moins grand de l’objectif.
Les Planètes ne scintillent pas, si leur diamètre est grand ; mais si ce diamètre est petit, tous les phénomènes d’interférence se réunissent, pour tromper, et séduire l’œil, et produire la scintillation.
Les lumières terrestres scintillent, lorsque le diamètre en est petit.
[en marge : Cours de M. e leçon]
Le ciel est cette voute surbaissées, qui repose sur l’horizon.
Hors en pleine mer, il se rencontre des élévations, qui interrompent la vue de l’horizon, mais on le retrouve aisément ou tout au moins, on y supplée.
Un fil à plomb, donne la verticale du lieu, où on le suspend. Le zénith est au-dessus, et le nadir, sous l’horizon.
La ligne horizontale, est perpendiculaire à la verticale.
L’observateur qui se trouve vers le midi, et regarde à l’orient, voit les astres monter chaque jour.
Il voit lever les étoiles, au même point de l’horizon chaque jour, et l’ensemble de ce mouvt est ce qu’on nomme mouvt diurne.
Le mouvt diurne, n’est point perpendiculaire à l’horizon. Il s’y incline.
Une seule étoile reste douze heures sur l’horizon dans nos climats. L’orbite que les autres décrivent, n’est pas partagé d’une façon aussi égale relativt à nous, quelques-uns de ces orbites, coupent notre horizon, et pâssent dessous ; d’autres lui sont entièrement supérieurs ; et les astres qui les décrivent, ne se couchent pas relativt à nous.
L’espâce à parcourir entre
Les astres sont dans un rapport si constant entre eux, (je parle des étoiles) que les anciens les ont jugés attachés à une voute de cristal.
L’angle que l’observateur mesure entre deux astres, n’éprouve jamais de variation.
Il est aisé de former une carte astronomique.
Syrius sera choisi arbitrairement pour point de départ. Sa distance à un astre également pris au hazard, sera mesurée. Si l’angle entre eux est de 15 degrés par exemple, un cercle avec un rayon de 15 dég, sera décrit autour de Syrius. Puis en mesurant la distance de Syrius à une 3e étoile et celle de cette 3e étoile à la seconde, les trois positions seront fixées, et seront la bâse de toutes les autres.
t l’ère chrétienne.
Aujourd’hui à l’œil nu, on a compté jusqu’à 4000 étoiles. Le télescope, en a découvert 40.000 et même 70.000.
Quoi qu’il en soit, le ciel de
Nous avons établi, que la mesure proportionnelle, d’un arc sous-tendu, correspondait à celle de la bâse qui avait servi, à sa mesure.
Le principe nous a enseigné, ce que n’était pas encore la distance des étoiles à la
Les plus grandes distances, celle par
Changement de page exemple de
[paragraphe barré et remplacé en marge par : ne donneraient pas un angle d’une seconde, dont une étoile quelconque put être le sommet.
Cette bâse, ou distance entre les deux points d’où une étoile peut être observée, ne permettra pas un angle apprétiable, entre les rayons visuels qui y seront dirigés. C’est-à-dire, selon ma pensée, qu’on ne peut former un triangle, entre une bâse quelconque et une étoile prise pour sommet.
Si l’angle formé entre une étoile, l’œil de l’observateur et l’horizon, pouvait varier de la moindre partie de l’extrémité d’une bâse à l’autre extrémité, par exemple, d’une seconde, sur un angle d’un degré, qui comprend 3600 secondes pour une bâse de mille lieues, mille lieues seraient la 3600e partie de la distance de la
En étendant la bâse de toute la portée du diamètre de l’orbite de la
On sait que la lumière du
L’arc sous-tendu par le
La lunette se compose de 2 verres l’objectif et l’oculaire. Ce dernier est une loupe.
Plus le grossissement est considérable et moins d’objets, la lunette peut présenter
à la fois.
Cet oculaire, ou cette loupe qui détermine le grossisst opère sur l’image, que la disposition de l’objectif réalise, dans le tube même de la lunette !
La distance de cette image à l’oculaire parait plus grande, ou moindre selon les facultés de l’œil de l’observateur.
C’est au moyen de fils habilt disposés sur l’objectif l’oculaire [en marge : l’objectif] qu’
Il fallait que le fil fut très léger.
Celui de l’araignée échappe par sa ténuité, à la tension lenticulaire ; mais il est hygrométrique, et cède aux impressions de l’atmosphère.
On y supplée par un fil de platine que l’on amène à une égale ténuité.
Après l’avoir porté au dernier degré du laminoir, on place le fil dans un cylindre de terre, on y coule de l’argent fondu. On passe le cylindre d’argent de nouveau au laminoir, et l’on dissous l’argent dans l’acide nitrique pour en extraire l’axe isolé.
On peut voir les étoiles en plein jour. C’est une manière habituelle de les observer pour une foule d’usages.
Le puits de l’observatoire ne montrerait s’il pouvait y servir, que des étoiles du zénith ; mais il ne peut y être employé.
Il est douteux que les mines les plus profondes permissent de plus heureuses observations.
Changement de page Le puits de l’observatoire sert à des expériences, sur la chute des corps.
C’est une combinaison d’ombres et de lumières, qui évoque l’étoile, et la fait apparaître.
Si l’on place une lumière dans la direction d’un corps opaque cette lumière, dessinera une ombre sur l’écran de papier qui sera au dessous. Si on place deux lumières à quelque distance l’une de l’autre, on verra deux ombres se projetter. Toutefois les rayons lumineux qui se répondent sur la partie ombrée, en éclaircissent la nuance ; et telle ombre n’est plus telle, que par la comparaison.
Une lumière n’est absorbée par une autre, que quand elle est 60 fois plus faible.
Une lumière reflétée reproduit, et en quelque sorte, retourne les ombres comme on le voit à certains moments où l’ombre du batiment de l’observatoire est comme éclairé par des reflets divers et reproduit ainsi quelques effets lumineux en recréant des ombres nouvelles.
Le rapport de la lumière atmosphérique [en marge : et de celle de l’étoile] est ce qu’il faut changer, pour voir apparaitre l’étoile. La lunette sert à cet usage, dans une certaine disposition.
Le mouvement donné à la lunette
Augmente l’intensité lumineuse de l’objet qui s’y peint. J’ajoute que la lunette rend nette la lumière de l’objet qu’elle transmue, parce qu’elle le rapproche. Les lumières vibrent de loin, et c’est la faiblesse de nos organes qui produit cette illusion.
Notre rétine est l’écran, que la lumière atmosphérique éclaire durant le jour, et sur lequel le verre concentre la clarté de l’étoile ; aussi l’étoile disparait-elle, quand l’oculaire n’est pas au point précis.
[en marge : Cours de M. e leçon]
Le mouvt diurne des astres, offre une suite de courbes rentrantes, selon lesquelles les étoiles se meuvent, et par conséquent se lèvent, ou se couchent.
C’est une question de savoir, si ces courbes sont des cercles ?
Un cercle a la propriété d’offrir un point central, à égale distance de tous les points de la circonférence.
On ne parvient guères à s’en assurer que par une sorte de tâtonnement. L’œil d’où partent vers les orbites un grand nombre de rayons visuels devient comme le point d’appui de l’une des branches d’un compas idéal, dont il faut supposer l’existence et l’usage.
Une verticale tirée, entre le point le plus haut, et le point le plus bas, d’une étoile circumpolaire, passera nécesst par le pôle. Le plan vertical de
Le plan méridien partout, est perpendiculaire à l’horizon. L’axe du monde passe par tous les points de la
L’observation correspondante, du mouvement des astres dans leur orbite, et de la marche d’un chronomètre a prouvé, que des espâces égaux, mesurés en degrés, étaient parcourus en des tems égaux. Et que cette marche était d’une heure, ou 60 minutes pour 15 degrés.
L’étoile polaire est elle-même éloignée du pole d’un degré ½. Il ne se rencontre point d’étoile, en ce moment, sur l’axe du monde.
Le plan qui coupe perpendt l’axe du monde est l’équateur céleste.
Les circonférences perpendiculaires à l’horizon, sont parallèles entre elles.
On nomme machine parallactique une lunette qui se meut, selon une courbe graduée [en marge : et dans tous les orbites, de l’horizon au méridien]. De sorte qu’en la dirigeant sur une étoile, au moment où elle se montre à l’horizon on peut [mot barré] faire monter l’instrument, jusqu’au point méridien, où doit parvenir l’étoile, et ainsi la retrouver dans sa course, même en plein jour ! Opération toujours assez difficile.
Si le plan méridien est celui, où les étoiles cessent de monter ; et même les circumpolaires de descendre, les étoiles paraitront se mouvoir moins vite, à mesure de leur élévation . et
Changement de page même rester presque immobiles, quand elles seront au méridien. Mais ce ne sera qu’une illusion ; les arcs égaux seront parcourus toujours en tems égaux.
Ce n’est qu’à l’aide du chronomètre qu’on peut déterminer le point du méridien avec une parfaite précision. L’œil a besoin de la garantie du tems [mots barrés] et par conséquent du concours de l’intelligence, pour fixer cette réalité.
Les anciens orientaient leurs monuments ; et comme ils ne pouvaient y parvenir que par l’observation des hauteurs des astres, ils ont dû éprouver d’excessives difficultés, ou commettre quelques erreurs. [en marge :
Nos astronomes adaptent aux lunettes un petit instrument qu’ils nomment réticule, et qui se partage, par cinq fils, espacés, minutieust égaux. Il s’agit de marquer l’instant, où l’étoile passe par le fil du milieu. 15 secondes d’espaces supposent une seconde de tems. On a porté la précision, jusqu’à un 10e de seconde ; et le célèbre t force à marquer un trait, sur un cercle subdivisé.
[en marge : Cours de M.e leçon]
Il a été dit que le méridien, était partout la verticale du lieu ; le méridien coupe en 2 parties égales, l’orbite de tous les astres : et c’est au méridien, que se font [mots barrés] ou se rapportent, toutes les observations astronomiques.
Trois instruments y sont spécialt employés
Une lunette dans le plan du méridien
Un cercle mural
Une pendule bien réglée.
On a pris des soins minutieux, pour établir les instruments en usage à l’observatoire. On les vérifie souvent au moyen de mires disposées au Luxembourg ou à
Le cercle mural, solidement appuyé est divisé de manière à correspondre et à la ligne horizontale, et à la ligne verticale qui la coupe. La latitude est l’arc formé décrit, entre l’horizon, et le pole de l’axe du monde.
Nous avons dit que l’équateur était le plan qui coupait verticalement l’axe du monde [en marge ; l’équateur, et l’axe du monde, forment dans leur rapport un angle de 90 degrés] [phrase barrée]
On distingue les étoiles, en boréales, équatoriales, et australes. Le passage des étoiles au méridien, détermine leur catégorie.
Au dessus de l’équateur, elles sont boréales, elles sont équatoriales dans l’équateur, australes au dessous.
Les tables, sont dressées ordinairt en trois colonnes ; la première qui donne leurs noms, et désignations ; la 2e qui marque leur ascension droite. La 3e leur déclinaison.
L’ascension droite, est une expression mal appliquée mais en usage. Elle se compte sur l’équateur [en marge : c’est la distance d’une étoile, quand elle passe au méridien, à un 1er méridien, choisi arbitrairement, par exemple celui de Syrius. C’est la longitude de l’étoile ] [trois lignes barrées]
La déclinaison d’une étoile, ou d’un astre, est sa distance de l’équateur à l’astre, quand l’astre passe au méridien.
Les plans, ou cercles horaires, passent par une étoile au méridien, par l’équateur, et par le pôle.
L’étoile qui pâsse au méridien une heure après une autre étoile, en est à 15 degrés d’ascension droite.
L’aggrandissement du champ, par le grossissement de la lunette, donne une telle rapidité apparente, à la marche des étoiles, dans leur orbite qu’il est très difficile, de noter la distance angulaire de deux étoiles avec une parfaite précision. Mais l’ascension droite fixe avec tant d’exactitude la situation d’une des étoiles, que la seconde, est bientôt marquée, et
Changement de page sa distance angulaire déterminée.
L’ascension droite, ou la distance angulaire de deux étoiles, est la même chaque jour. Mais la distance angulaire du
Observée par le méridien cette déclinaison solaire est tour à tour, australe, et boréale.
La courbe suivant laquelle, ce déplacement a lieu, est inclinée, maintt de 23 degrés 27 minutes, sur l’équateur.
Les observations chinoises, l’ont donnée plus considérable, environ 1100 ans avt J.C. Les observations plus tardives de t ces différences, ont des bornes, et ce n’est qu’une oscillation.
Le nom d’écliptique donné à la zone dans laquelle le
Le passage du
Le nombre de jours que le
Les intercalations sont devenues nécessaires, dans le calendrier civil.
L’écliptique n’est pas un cercle ; et les déclinaisons du
C’est à cause de l’ellipse que décrit l’orbite solaire, que lee de rayon de cet orbite ; que son diamètre, plus court ou plus allongé d’un 32e l’a démontré selon l’époque, à laquelle on l’observe, et c’est l’observation de ce curieux phénomène, qui a fait reconnaitre l’ellipse, et non le cercle, dans l’orbite que décrit le
Le micromètre avec deux fils, dont l’un, est mobile, et l’autre fixé ; et le secours d’un verre coloré pour le soulagement de la vue, a permis de mesurer avec exactitude les différences périodiques du diamètre du
Ces différences, donnent dans leur rapport, celui de la distance, où se trouve l’observateur qui doit mesurer l’angle, que le diamètre a sous-tendu. [en marge : Les rayons sont proportionnels aux cordes des arcs sous-tendus et réciproqt ou encore les rayons sont proportionnels aux angles.
[en marge : Cours de M.e leçon]
La courbe elliptique de l’orbite solaire, n’est point si immense. Mais le
Plusieurs loix ont été déduites de cette situation, de la
Les rayons vecteurs sont ceux qui partent de chacun des foyers d’une ellipse pour se réunir en un point de la circonférence.
Il est démontré, que leur somme est toujours égale à elle-même, ce de quelque manière que les rayons soyent dirigés ; [mot barré] cette somme équivaut toujours à toute la longueur du grand axe.
[plusieurs mots barrés] Les surfaces comprises, entre les rayons vecteurs étaient sont toujours égales entre elles ; ainsi les espâces ou les aires, que le
Et le quarré de la distance du
Le
Si nous voulons mesurer l’angle que la
Cette bâse de 1500 lieues prise entre deux observations ne donnera aucune variation, dans l’angle d’aucune étoile ! Nous l’avons reconnu, et tous les rayons seront parallèles.
Mais en fixant le [mots barrés] centre du disque du
Changement de page extrémités de la bâse de 1500 lieues l’angle s’inclinera jusqu’à 8 secondes 6/10.
Cet angle doublé, par le doublement de la bâse, qui est le rayon de la
J’avoue que je ne comprends plus pourquoi, le rayon du globe terrestre multiplié par 23 mille donnera le rayon de l’orbite solaire, ou plutôt la distance du t cela me semble vrai ?
Quoi qu’il en soit le diamètre du
Or le rapport des surfaces est comme le carré des diamètres.
Celui des [mot barré] volumes, comme le cube des diamètres.
Il en résulte que le globe solaire, est 1.300.000 fois plus gros que le globe terrestre.
Quelques philosophes, ont considéré le
D’autres, comme un corps obscur, revêtu d’un atmosphère lumineux.
D’importantes opérations, ont paru appuyer cette hypothèse.
Un rayon qui traverse un corps diaphane simple, en sort seul, comme il y est entré.
Le cristal, ou spath calcaire d’Islande, a la propriété, de partager le rayon qui le traverse en deux rayons, dits, ordinaire et extraordinaire.
L’intensité de lumière, dans les deux rayons réfractés, dépend des circonstances de leur bifurcation.
La découverte appartient à
Sous un angle de 35 degrés le cristal d’Islande ne laisse échapper qu’un rayon ; et c’est le phénomène que l’on nomme polarisation.
Le rayon n’est donc pas le même sous toutes les faces ; et à quelque égard, tout autour ?
Changement de page Le rayon direct, se partage en deux rayons. C’est le rayon ordinaire.
Le rayon polarisé est celui qui ne donne qu’une image.
Enfin le rayon peut être partiellement polarisé ; et en ce cas, il donne deux images, d’une densité unique.
Mais si l’on interpose une lame de cristal bien diaphane, entre le rayon polarisé, et le cristal d’Islande, les deux images reparaitront mais avec deux couleurs tranchées l’une rouge et l’autre verte, et en faisant tourner les images on les voit prendre successivt toutes les couleurs complémentaires.
Si l’on essaye de faire tomber sur le cristal d’Islande, les rayons émanés d’une barre de fer incandescente, on obtiendra deux images ; mais et en rendant la barre oblique, on produira une polarisation partielle.
Mais il faut remarquer que de la barre incandescente, émanent deux rayons ; l’un direct, qui provient de l’extérieur de la barre, l’autre qui vient de l’intérieur de la barre et qui se polarise par réflexion.
[mot barré] Une barre de fer, est diaphane, du moins jusqu’à un certain degré de son épaisseur.
Le verre fondu donne les mêmes résultats, que le fer incandescent.
Toute substance, solide, ou fluide incandescente, est donc susceptible de polarisation partielle.
Le gaz enflammé, ne polarise jamais ses rayons, quelque [sic] soit leur inclinaison.
Or les rayons solaires, ne se polarisent pas, soit qu’ils proviennent ou du bord ou du centre de son disque.
La lumière du
[en marge : Cours de M. e leçon]
La lumière directe est appellée naturelle. Et donne deux images.
Celle d’un gaz enflammé donne toujours deux images, et ne se polarise pas, quelque soit son inclinaison.
La lumière du
Le rayon qui se réfracte ou qui se réfléchit, se polarise.
Toute déviation est une cause de polarisation.
Dans le gaz enflammé, il n’y a point de densité, car il diffère, à peine, à cet égard, du milieu dans lequel il se trouve. Il n’y a point de réfraction. Il n’y a pas de polarisation.
J’ai dit comment l’interposition d’une lame simple de cristal ne changeait rien, aux deux images produites par le cristal d’Islande ? pour le rayon direct. Et comment elle en doit au rayon polarisé ses deux images avec des couleurs distinctes ; la polarisation partielle, ne fait qu’affaiblir les couleurs.
Le Soleil a des taches ; et ce fut en t que les astronomes s’en apperçurent.
Les Anglais en attribuent la découverte à
Alors
On remarqua une tache, qui se montre sur un des bords du disque, pâsse par le centre, et disparait à l’autre bord. Cette tache servit à reconnaitre la rotation du
On avait pris les taches pour des planètes. Mais ces taches se rompent. Quelquefois, elles se montrent subitement, et ne circulent pas.
Il est remarquable que les taches du
Changement de page ne coïncide pas entiert avec l’écliptique.
Les taches du
Il y a d’ailleurs des taches partt noires ; comment une scorie ne serait-elle pas incandescente ?
Cette surface serait une sorte d’atmosphère, plus ou moins loin du noyau du
Mais il convient, d’en supposer une autre intermédiaire, comme un voile, ou comme un écran contre cette écorce de feu, et le noyau solaire, et telle à peu près que les nuages, qui enveloppent notre globe.
Alors les taches seraient des fentes, quelquefois correspondantes des deux atmosphères. Celles-là seraient toutes noires, et présenteraient le noyau solaire à nu. Les autres laisseraient voir, l’atmosphère, ou
enveloppe intermédiaire.
Phénomène de forme, et nom superficiel, il en résulterait cette pénombre tranchée, qui frappe dans les observations.
Les ondulations d’une surface gazeuse doivent donner des différences d’intensité. La facule rayonne autour d’elle ; et il ne peut être étonné, qu’un déchiremt, ou une excavation, soit la suite de cette boursouflure.
L’observation a précédé la théorie, et les anciens ont représenté la surface du
C’est une remarque à faire qu’une substance gazeuse, donne la même quantité de rayons, qu’elle soit droite ou bien inclinée.
Les planètes peuvent être habitées. Leur constitution, se rapproche de celle de la
[en marge : Cours de M. e leçon]
Les variations dans la durée des jours résultent de la position du t à l’équateur.
Nous avons dit que l’horizon d’un lieu quelconque était perpendiculaire, à la verticale de ce lieu. Le point où se trouve l’observateur, est l’extrémité d’un rayon de la sphère terrestre, ainsi l’on peut toujours considérer l’observr comme placé au centre de la
[mots barrés] Aux deux extrémités d’une bâse de 1700 lieues, dimension du rayon de la
La verticale à
En marchant vers l’équateur, la verticale devient de plus en plus perpendiculaire à l’axe du monde comme vers
L’angle recommence à se rétrécir vers le pôle austral.
L’observateur, en toute place, n’occupe pas moins le centre de la sphère étoilée.
Si l’observateur est au Pôle, il voit tout l’hémisphère, au dessus de
La sphère l’équateur. Le jour du solstice d’été, il verra le
On comprend que le centre du t coupé par le plan de l’horizon et que le centre passe tour à tour au dessus, ou au dessous de notre horizon.
Dans les régions où la verticale forme avec l’axe du monde un angle de 23 deg. 27 minutes, égal à l’intervalle de l’équateur à chaque tropique, le jour du solstice
Changement de page d’été est de 24 heures. Et le jour du solstice d’hiver, il le
On n’a pas été jusqu’au cercle polaire austral.
Quand deux corps se touchent le contact établit entre eux, un équilibre de chaleur. Quand ils sont en présence, sans se toucher, c’est par le rayonnement que s’établit l’équilibre et ce phénomène a lieu, dans le vuide même.
La t le jour et se refroidit la nuit par rayonnement. La longueur relative, des nuits et des jours, détermine spécialt l’accroisst ou le décroissement de la température. Les rayons de lumière, et de chaleur, paraissent proportionnels.
En été, le ds espâces, à embrasser, devraient produire moins d’effet. La proportion de lumière, et de chaleur est toujours en raison inverse du carré des distances. Toutefois, comme les variations des distances solaires, seraient représentées
ici, par le carré de 31 et par celui de 32. La différence qui en résulte ne saurait être considérable.
L’inclinaison du t plus épaisses dans la direction de ses rayons. (C’est peut être une sorte de polarisation calorifique).
En hiver les causes de moindre échauffement, et de plus gd refroidt sont nombreuses.
Les seuls rayons, qui échauffent les corps, sont ceux qui en sont absorbés. Généralt une moitié des rayons, se perd, en se réfléchissant. Une moitié seult s’absorbe.
Un miroir poli, absorbe peu de rayons, et s’échauffe peu. Dépoli, il s’échauffe mieux. Noirci, il s’échauffe beaucoup, en absorbant bien davantage.
Plus les rayons sont obliques, et plus il s’en réfléchit, et moins il s’en absorbe.
Le
Les causes locales, ajoutent aux causes générales ; ainsi les deux hémisphères, austral, et boréal, l’orient et l’occident des continents, n’ont pas la même température, à latitudes égales.
Changement de page M. t à la composition du
On peut considérer les couches lumineuses, qui enveloppent le
Les taches du ts continuels. Leur apparition a donné l’idée de la rotation du globe solaire, sans en être une preuve absolue. Ces taches peuvent être cinq, ou six fois, plus grandes que la
Les facules, paraissent dans les régions polaires du
Le
Il doit s’y trouver une même quantité de rayons, soit obliques soit directs et le phénomène de la polarisation en décide relativt au
Un cristal d’Islande, interposé dans une lunette, y donne les deux images du
Il est à remarquer, que le prisme sépare les rayons, en les faisant dévier de quantités inégales. Leur réunion est blanche. Tous les rayons sans le rouge, donnent vert. Tous les rayons sans le vert donnent rouge. Mais pour que le rouge, et le vert donnent blanc, il convient que leur intensité soit égale. Le rouge du rayon de la
Si l’on vient à superposer les images verte, et rouge du
On demande comment la substance gazeuse du
Changement de page On a longtems trop restreint les idées, qu’on devait avoir sur la combustion, en la réduisant à la combinaison de l’oxigène, et des corps.
Les corps peuvent être incandescents sans cette condition. Deux charbons attachés, à la pile voltaïque, de zink, et de cuivre, se consumeront dans l’air, mais ne feront que briller dans le vuide ; et n’y perdront rien de leur substance, malgré tout leur éclat solaire.
L’atmosphère, ou plus convent la substance gazeuse du
[en marge : Cours de M. e leçon]
Chaque horizon, est soumis chaque jour, à deux influences distinctes. Celle du
Mais des causes secondes influent sur la température.
Les nuages, les vents, etc.
Toutefois, si l’on prend la moyenne d’un même jour, pour une suite de jours, pendt un grand nombre d’années, on y rencontre, une succession régulière de températures. Minimum vers le milieu de xbre maximum vers le milieu de juillet. [en marge : à
L’élévation aérostatique, abaisse en peu de minutes, les plus hautes températures.
160 à 170 mètres d’élévation enlèvent un degré à la température. Mais sans cause astronomique l’horizon s’échauffe. L’atmosphère s’échauffe peu, puisqu’il réfléchit, et absorbe peu de lumière. Mais quand les couches près du sol s’échauffent elles se dilatent, s’élèvent plus légères, et échauffent un peu l’atmosphère avec leurs courants ascendants !
L’air qui se dilate, se refroidit, car si l’on peut étendre, les parois d’une enveloppe, remplie d’air, le thermomètre
y baissera.
Nos thermomètres marchent lentement, et laissent à l’équilibre le tems de se rétablir en partie.
Il y a deux chaleurs – celle qui est thermométrique, que le thermomètre peut apprécier ; et celle qui est latente, c’est-à-dire inapprétiable, au thermomètre.
On peut avoir de l’eau solidifiée, ou de la glace, à zéro – de l’eau liquide à zéro – et une livre de chacune. Mêlez les, à 2 livres d’eau à 60 deg. Vos quatre livres d’eau arriveront – à zéro – il faut à la glace, 30 deg. d’absorption, pour devenir fluide.
L’air à une certaine température emprunte pour se dilater, de la chaleur, aux corps environnants. L’air échauffé se dilate, s’élève, et se refroidit.
Ainsi les régions, élevées, et diaphanes de l’atmosphère sont toujours refroidies, par le mouvt ascendant des couches d’air
Changement de page Si la température d’un jour devait se calculer par secondes, il faudrait dans un jour 86.400 observations. Le jour comprend 1440 minutes, et le thermomètre y serait apprétiable 96 observations par jour, en supposant une, par chaque quart d’heure. Elles ont, quelquefois, été faites.
Le lever du
On a imaginé des thermomètres où ces nuances se marquent d’elles mêmes.
Le thermomètre, est placé horizontt. Un petit cylindre d’acier, poussé par le mercure, reste, où il a été porté, et ne peut rétrograder, avec le liquide, il fixe le maximum. Un petit cylindre de verre creux placé dans l’alcool, ne peut en sortir, et recule avec lui. Tout liquide, a une surface, une épiderme en quelque sorte, et ce que
Huit heures ½ du matin, ou le coucher du t la température moyenne d’un jour.
La température moyenne de
La loi de décroisst de chaleur connue on peut déterminer pour chaque latitude, le zéro. Ainsi il faudrait s’élever à
Mais ce zéro n’est pas la neige perpétuelle. Il faut pour y assister que la température moyenne du mois le plus chaud soit zéro. Ce sera 500 mètres de plus, pour toute situation où la température moyenne, donne zéro. Ains à
Sous l’équateur, la température moyenne, est 28 deg. centigrades. Le zéro sera, à 4760 mètres. Les neiges perpétuelles, vers 5260.
La température moyenne n’est pas la même dans chaque zone, hors entre les tropiques. Il en est de même entre les côtes orientales, et occidentales des continents.
On sent ces différences pour les côtes de l’
Ce sont les lignes isothermes, de M.
On a été dans le nord, à 84 deg. Les glaces descendent rarement, à la latitude de
Changement de page
Le
Il faut ajouter, le peu d’étendue des continents dans l’hémisphère austral ; et dans l’autre, le peu d’étendue des mers.
Le
La température de la mer diffère à ce point de celle de la terre dans nos climats, que c’est comme 30 à 25.
Où il se trouve plus d’eau, il se trouve plus de vapeurs. Il faut que l’eau qui se vaporise, enlève 600 deg. de chaleur. Ainsi la chaleur solaire se perd, à former des vapeurs avec l’eau. Et elle se dissipe en rayonnement dans l’espâce, quand la vapeur redevient eau.
La température des sources, jusqu’à
10 pieds, suffit pour indiquer la température moyenne d’un lieu.
A 30 pieds, une source n’indique presque plus de variation, entre l’hiver, et l’été.
La température des sous-terrains est plus élevée, que celle de la surface de la
température chaleur centrale. On y revient.
La température des caves de l’observatoire, à 80 pieds, au dessous du sol, est de 11 deg. 6/10. Et à la surface 10 deg. 6/10 température moyenne.
C’est le résultat de 40 années d’expérience.
La température s’élève d’autant plus, que la profondeur des mines est plus grande.
La présence des ouvriers, l’existence des Pyrites, y ont peu de part ; dans les mines de
Dans l’atmosphère, au dessus du sol, il faut 500 pieds d’élévation pour baisser la température d’un
Changement de page degré. Dans les mines, elle s’élève d’un degré par 100 pieds.
Les fontaines artésiennes, jaillissent de dessous la glaise, après que la sonde l’a percée ; et quelquefois de 400 pieds. Ce sont des réservoirs où l’eau est descendue par des infiltrations, et d’où la glaise l’empêche de sortir. Cette eau jaillissante fait connaître la température du fond, d’où elle sort. Et l’élévation en est toujours remarquable. M.
[en marge : Cours de M. e leçon]
M.
On produit un refroidt de 30 deg. quand dans un récipient de 28 pouces de hauteur, où [mots barrés] l’on n’a laissé qu’un pouce d’air, on élève subitt le piston, de manière à laisser au pouce d’air, la capacité entière du récipient, à remplir.
Il n’est pas démontré que l’augmentation de lumière, augmente la température. Les rayons calorifiques, pour être réfrangibles comme les rayons lumineux, peuvent n’être pas les mêmes.
Les rayons chimiques constatés, en font concevoir l’existence.
Le prisme ne donne pas des propriétés nouvelles au rayon, qu’il divise. Le spectre solaire n’est que l’image dilatée du
Le rayon rouge fait monter le thermomètre qui s’abbaisse jusqu’au rayon violet.
Mais au dessus du rayon rouge, le thermomètre est plus élevé encore. Et il baisse au dessous du violet.
Le muriate d’argent, qui noircit à la lumière, éprouve peu d’effet du rayon rouge. Il en éprouve un effet croissant
jusqu’au violet, et noircit davantage au dessous.
La combinaison de deux gaz, qui se produit avec explosion, sous l’impression de la lumière, est nulle sous le rayon rouge, progressivt sensible, sous les autres jusqu’au violet ; et très forte au-delà.
Le jour sydéral, est l’intervalle du passage d’une étoile au méridien, à son nouveau passage. Cet intervalle est constt le même, et indique la même heure sydérale sur les pendules chargées de les marquer.
Le t propre d’occident en orient, un peu plus rapide pendt l’hiver, un peu plus lent, pendt l’été.
Si le t dans le plan de l’équateur, les jours solaires seraient égaux. C’est d’après cette fiction, que se règle le tems moyen.
On appelle équation de tems, ce qu’il faut ajouter, ou retrancher, au mouvt vrai, mais elliptique, et inégal pour chaque jour du
4 fois dans l’année, quand le
Changement de page les deux mouvts se trouvent presque d’accord ; c’est ce que les cadrans ont marqué par une X. Mais les intervalles n’est sont pas entt égaux.
Le calendrier est fondé spécialt sur la nécessité des intercalations.
La durée de l’année est 365 jours et 2422 dix millièmes de jours.
Les égyptiens ne comptaient l’année que de 365 jours. Il en résulte une année vague ; et une période de
Le calendrier de t les ides de février ; de là, le nom de bissextile.
Les romains comptaient avant les calendes, les nones, les ides. (C’était peut être un souvenir, des calculs par nuits.
Le concile de
En 1582 l’année solaire du calendrier julien, trop longue de quelques minutes, retardait, en effet, de 10 jours. Le Pape bre serait appellé 15. Les russes ne comptent point encore ainsi. Les anglais n’ont commencé qu’en
Toutefois, pour remédier à toutes les inexactitudes, des divisions absolues, une seule année séculaire, sur les 4 est bissextile.
Aujourd’hui le calendrier russe retarde de 12 jours sur le nôtre.
La semaine est antique : les noms des Planètes, en tous tems, ont été donnés à ses jours. On a figuré les désignations par des signes ; et les arabes ont appliqué ces figures aux métaux.
L’ordre dans les noms de nos jours n’est fondé ni sur la grandeur, ni sur les tems des révolutions, ni sur les distances des astres, que les anciens ne pouvaient apprétier. Il parait qu’ils rangèrent les Planètes, à peu près selon l’ordre de leurs révolutions.
Les heures avaient chacune des noms d’une de ces planètes. Chaque sept heures la liste recommençait, et chaque jour prit le nom de la Planète de sa 1ère heure. En comptant 24 sur les noms des 7 planètes ; on voit chaque jour, commencer, par la planète, qui nous le signale.
[en marge : 24e leçon de M.
J’ai eu le regret d’interrompre le cours de M.
La leçon de ce jour que j’ai entendue, a eu surtout pour objet, les marées.
Le flux, et le reflux, sont une perturbation de la figure de la
La mer a deux oscillations, entre les retours de la
La hauteur de la mer, n’est pas la même chaque jour. Elle [mot barré] peut varier comme de 18 pieds, au tems des sizigies, ou conjonction de la
La distance de la
Les déclinaisons du
L’heure de la marée, peut n’être pas la même, en des ports voisins, à cause des circonstances locales.
te mer, au
A
Partout, où une hauteur sera donnée on pourra la calculer pour tous les jours.
C’est dans une conjonction nlle lune que l’on fixe l’heure de marée.
La surface de la
Il en est de même de l’action du
C’est un principe reconnu par t se superposent dans sa mesure. Soit intumescentes, soit creuses, elles se propagent régulièrement.
Les ondes de l’océan produites par le
Aussi les gdes marées, dans les sizigies l’onde lunaire est la plus forte.
Presque point de marées dans les Isles de la mer du Sud. Et il y a un point du
Dans chaque port, la marée est calculée d’après un jour, et un moment fixés. Cette bâse, est ce qu’on nomme létablisst du port.
La marée qui a lieu les jours de nouvelle lune, est celle qui a été produite par l’action du
Le pendule a ensuite occupé le professeur.
La
C’est une chose singulière que l’action moléculaire dans un corps solide ; et en
Changement de page apparence inerte. Un ressort de montre n’a pas toujours la même énergie. Il a besoin de repos pour la reprendre.
Le pendule, allongé, a une marche lente. Raccourci, sa marche est rapide.
Toute force peut se décomposer en deux forces.
L’horloge que M.
La longitude est l’angle mesuré entre un méridien fixe, et un méridien quelconque.
Le même méridien, donne la même heure, ou le même instant phizique par tous ses points.
On a fait des signaux de
Le géographe n’a besoin que des faits. Le navigateur a besoin de tables.
C’est l’objet de la
L’observation rigoureuse est impossible en mer, à cause du champ de la lunette et du mouvt du vaisseau. En vain M.
L’occultation des étoiles est rare.
On observe la distance de la
La
Le miroir de réflexion, composé de deux verres, offre des ressources fondées sur ce principe que l’angle de réflexion est égal à l’angle de l’incidence. Les verres colorés éteignent au besoin une part des rayons du
[en marge : Cours de M. e et dernière leçon/
La
Cette atmosphère, est composée de 2 gaz l’oxigène, et l’azote.
Partout, les mêmes éléments ; partout les mêmes proportions. Au
A toutes les hauteurs, l’atmosphère, est constitué de même. Les deux gaz qui la composent, sont mélangés partout, et non combinés. Pourtant ils ne se superposent pas ; mais c’est que la loi de superposition, n’est vraie que des liquides. On a mis dans un tube, de l’acide carbonique au fond de l’oxigène au milieu de l’hydrogène en haut. Ces gaz se sont mélangés à proportions égales. On croyait les hautes régions abondantes, en gaz hydrogène, il y est distribué, comme ailleurs.
L’humidité est plus forte près du sol. Il y a plus de vapeurs, et la température y est plus élevée.
Remplissez un vâse de trois gaz dilués la température seule variera la vapeur ce ne sera pas la compression.
La découverte de la pesanteur, pourtant, est attribuée à
Le baromètre accuse le changt de poids de l’atmosphère. Sous l’équateur, il ne varie guères, que de deux lignes ; à
L’oscillation diurne s’observe, en toute région. Elle fut observée par
Cette oscillation, est de 3 millimètres et l’on est parvenu à évaluer 1/20 de millimètre.
Dans nos climats, on ne peut l’apprétier que les jours calmes. Mais sur 10 jours d’observations, la moyenne permet, de la calculer d’un millimètre ½. A
Ne serait-ce pas une marée atmosphérique ?
Toutefois les heures d’oscillation ne changent pas. On y réglerait une montre ; et les passages de la
On a voulu connaitre la hauteur de l’atmosphère. Elle serait infinie si on ne s’arrêtait, à son excessive rareté.
Changement de page En calculant jusqu’où les couches réfléchissent le crépuscule on peut la porter à 18 degrés au dessous de l’horizon. Mais c’est par une suite de réflexions que la lumière du crépuscule nous arrive. Cette atmosphère, est une lunette.
Les vents sont réguliers, ou bien irréguliers.
Les vents alysées, vont de l’est, à l’ouest.
Les couches équatoriales, sont plus échauffées que celle des poles. Il y a une fluctuation produite par l’élévation des couches ascendantes toujours chaudes, et le transport des couches des poles, vers l’équateur.
Ces transports des couches des deux pôles produisent l’illusion, du mouvt de l’est à l’ouest.
Les cercles de l’atmosphère parallèles à l’équateur n’ont pas d’égales circonférences. La résultante de l’inégalité des mouvts donne la direction des courants. Dans le nord la direction de l’alysée, est nord est. Dans le Sud, elle est sud est entre les équinoxes de printems et d’automne, la direction est tour à tour plus nord, ou plus sud.
Dans les plus hautes régions de l’atmosphère les alysées, ne seraient-ils pas de l’ouest à l’est, comme la rotation du globe ? Les aérostats, en feront décider. Déjà l’on a signalé le vent d’ouest au sommet du
Les vents de mer, ou de terre, ont de l’analogie, avec les alysées.
Le thermomètre, en contact avec la terre, est plus élevé que sur la mer, ainsi il en résulte un courant de la mer vers la terre. Mais la terre se refroidit plus vite que la mer, où les molécules sont solidaires ; et de là la brise de terre, vers la mer.
Dans les vents d’orage, le vent part dans toutes les directions, du point, ou tombe, ou la pluye, ou la grêle. Le centre de ce rayonnt des vents, change à chaque instant.
Le vent du nord est subit, et la marche de ses dégâts semble toujours, en sens contraire.
t la t
Aux
Un moulin à vent, se meut plus vite que le vent. Ses ailes sont placées
Changement de page perpendiculaires, aux directions du vent.
On fait mouvoir le moulin, en le faisant tourner par une levier atmosphérique.
Il y a toujours deux manières de concevoir les choses. L’espâce mesure le tems. Le tems l’espâce. Un cadran fait mesurer le mouvement.
La pluye n’est pas bien expliquée.
Les circonstances locales, ont de l’influence. Il y a plus de pluye vers l’équateur ; et toujours moins vers le pôle. A
La pluye varie selon les hauteurs, celle de la terrasse de l’observatoire de 86 pieds, au dessus de la cour, différencie les quantités. D’ailleurs les observations de l’observatoire, depuis 150 ans, en offrent chaque année un égal volume.
On avait cru la mer plus salée et plus pesante selon les régions. Elle est la même, d’un pôle à l’autre.
La hauteur de l’océan varie t’elle ? on ne peut le dire. Mais le niveau de t d’élévation sur les [mot barré] côtes de l’
Les courants de la mer, sont permanents, ou irréguliers. De l’
Un esquimau a été à la dérive jusqu’en
Les phénomènes magnétiques, sont fort curieux. Il faut en distinguer la déclinaison et l’inclinaison.
A
La déclinaison change avec le lieu de l’observateur. Il y a par le globe, deux lignes sans déclinaison. L’une traverse les
Changement de page On n’a pu encore expliquer les variations de l’aiguille.
L’inclinaison, est à
L’équateur magnétique, où cesse l’inclinaison, coupe l’équateur terrestre. Cette équateur [sic] se déplace, mais ne change pas de forme.
La déclinaison magnétique varie selon les heures. Plus gde vers 8 heures du matin ; moindre vers 1 heure plus forte en été qu’en hiver. Le mouvt oscillatoire de l’aiguille, est singulier, mais non expliqué.
L’aurore boréale se rapporte, aux phénomènes magnétiques.
Quelquefois elle est très élevée, et forme un arc. Quelquefois deux arcs. Elle n’est pas dans la direction du nord. On en a vu une à t à 22 deg. du nord, dans la direction du méridien magnétique. Ce phénomène suit la marche magnétique.