Je viens de lire l’astronomie ancienne et hist[oire] indienne et orientale de
L’ouvrage de e siècle n’ait, ce me semble, parlé de ce livre important. Il est plein d’apparents lumineux. Il contient des réflexions d’une saine et douce philosophie, cependant à quelques égards, il porte le caché de son époque. Pas assez de simplicité et d’accord dans ses réflexions, dans les figures dont elles sont ornées, par conséquent quelque affectation, quelque défaut de goût, quelque peu de déclamation, aujourd’hui, tout cela blesse les yeux. Le clinquant philosophique n’est plus de mode, mais aucun clinquant n’y est désavantage. Il faut que la vérité soit bien elle-même pour avoir quelque grâce, et quelque consistance. Mais à l’époque où écrivait
Rempli des systèmes de son peuple instructeur, e siècle l’a produite.
L’objet de l’ast[ronomie] est de faire le dénombrement des astres, d’en déterminer la marche, ou la fixité, les situations relatives, la grandeur, la densité, les apparences, les phénomènes célestes, dont l’observation est nécessaire pour fonder une théorie. Toutes les lumières manquent aux faits, et tous les faits aux sciences. La théorie est l’explication des phénomènes célestes par les lois du mouvement. La précision mathématique ne peut pas se trouver toujours dans les sciences physiques.
Il me semble que le commerce des savants nous donne l’étude mieux et plus que la science, mais l’étude embrasse l’univers, la science circonscrit ses conquêtes. Les sciences de
L’ast[ronomie]. est la science du repos, de la solitude, et de la jouissance de soi-même.
Uranus et Atlas passent pour les guides des Atlantes, Athéna ou Mercure en Égypte, Zoroastre et Belus dans la Perse et à Babylone. On doit respecter la tradition sans toujours l’adopter toute entière.
Je pense que
Mais ce qui est beau et philosophique dans l’ouvrage de
Ce qui est assez remarquable, c’est que même les deux calculs, faits sur l’hébreu ou les septante, donnent près ou plus de 2000 ans au monde avant le déluge. Les hommes avaient eu le temps d’agir et de penser. Le système de
dont les 1ers hommes ont reçu la clarté avec l’existence, et les facultés intellectuelles mises en action dès leur berceau [illisible] les priver de leur honte, et sublime moralité fondent sur la connaissance de Dieu et sur la communication directe et intime, de leur âme avec lui.
L’hébreu, selon er âge des indiens à 2364 ans.
La durée du monde av[ant] notre ère se compte selon l’ancienne chronique égyptienne de 6128 ans, selon
ère celle du 4e jour à dû arriver dans la H[aute] Égypte, 2550 ans av[ant] J. C. Il paraîtrait que la g[rande] année des égyptiens, ou période sothique (c’est-à-dire celle qui devait faire concourir les mouvements du Soleil, et de la Lune en calculant alors) de 1460 ans, devait remonter à l’an 2782 av[ant] notre ère, ce qui ferait supposer l’astronomie connue et cultivée longtemps d’avance.
Au reste, je me persuade que les savants modernes ne doivent pas mesurer d’après leur marche, celle des observations des 1ers âges. La sagesse de ceux-ci était écrite aux cieux, leur naissance, leur religion, leur grandeur, ils y lisaient tout, et je suis convaincu que leurs idées avaient d’autres liaisons, leurs procédés avaient une autre simplicité, un autre genre de sûreté, une autre hardiesse.
Les observations des chaldéens, conservées par précise des fables vagues que comme conjecture.
Les anciens perses avaient une forme d’intercalation qui suppose une période de 1440 ans, qui a dû commencer 3209 ans av[ant] J. C. On lit dans leurs livres qu’il y avait ancienn[ement] 4 étoiles qui indiquaient les 4 points cardinaux, et l’on trouve en effet que 3000 av[ant] J. C. l’œil du taureau et le cœur du scorpion étaient dans les deux équinoxes, le cœur du lion et le poisson austral étaient près des deux solstices. J’observe ici que les 4 étoiles dont a parlé le Dante se trouvent au pôle antarctique, et je demande s’il y a aussi quelques rapports entre ces notions ?
Les indices comptent 4 âges, les 3 premiers ont des milliers ou millions d’années. Le 4ème en 1762 comptait 4863 ans. Leur époque historique remonte donc a l’an 3101 av[ant] notre ère.
Les chinois ont la mémoire d’une éclipse observée l’an 2144 av[ant] notre ère. Ils ont la tradition de cinq planètes dans une même constellation, phénomène qui se rapporte à 2249 av[ant] notre ère.
L’époque de 3000 ans est à peu près la même pour tous.
Je ne citerais point les beautés pratiques du style dont elles naissent de son sujet et sont graves, modestes, et comme une vierge antique.
La division des semaines est de la plus haute antiquité.
Régler l’année est un des résultats les plus nécessaires et les plus difficiles de l’astronomie. Il est curieux pour les savants de suivre pas à pas l’incertitude et les tentatives des hommes à cet égard. Même à présent le calendrier n’est pas abs[olument] parfait. L’accord des mouv[ements] de la Lune et du Soleil a occupé dans tout les temps. Les périodes antiques plus ou moins longues n’ont pas d’autre objet, et le besoin de quelques intercalations a été senti chez tous les peuples.
Les années chez les plus anciens peuples n’ont été réellement que des révolutions plus ou moins longues. Un jour, un mois, plusieurs mois, comme
Le gnomon pour la hauteur du Soleil, la clepsydre pour la mesure du temps, sont à peu près, en ces genres, les seuls moyens dont les anciens aient fait usage. On reconnu peu à peu les limites des tropiques et les solstices.
Les hommes ont toujours été portés à croire que la cause inf[iniment] sage ou inf[iniment] puissante n’agissait que par les voies les plus uniformes et les moins compliquées.
La connaissance de l’écliptique est d’une h[aute] antiquité. La sphère avec l’équateur, le méridien, les tropiques, les [illisible] cercles qui passent par les pôles, et les points des solstices, et des équinoxes, est d’une haute antiquité. Voilà le modèle de la sphère armillaire d’Alexandrie. Fût-elle en effet donnée par Atlas ou par Chiron ?
Le zodiaque, remarqué très ancienem[ent], comprend 27 ou 28 constellations, selon le cours de la Lune. L’année solaire mieux connue fit diviser le zodiaque en 12 parties.
Le nom de zodiaque en grec vient d’animés car il paraît que dans le principe, les const[ellations] reçurent des noms d’animaux, peu à peu on y mit des hommes, mais
Les éclipses occupèrent l’antique astronomie mais dans celles des chaldéens que
Il paraît que dans une très h[aute] antiquité quelques philosophes reconnurent que Mercure et Vénus avaient un mouv[ement] autour du Soleil, mais l’ancienne astronomie ne donna pas de suite à cet apparent. Il paraît constant que les anciens n’ont jamais pu avoir l’idée de l’anneau de Saturne, ou des lunes de Jupiter, mais la connaissance des planètes leur appartient, les jours de la semaine en ont reçu les noms. Le Soleil, la Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus et Saturne.
La mesure du temps est une chose bien difficile. Notre
pendule n’a encore que deux petits siècles d’existence. La période de 600 ans est très antique et assez juste. La division par 60 a toujours été consacrée en orient et dans l’antiquité. Ce nombre sexagésimal paraissait avoir beaucoup de propriétés c’est qu’il est commode au calcul.
La division du zodiaque et ses 27 ou 28 const[ellations] se [illisible] partout, à la Chine, aux indes, en Égypte, chez les arabes.
Il paraît que les Chaldéens et les égyptiens ont observé sans conclure de système, mais l’auteur soupçonne que les indiens pouvaient bien avoir conservé en dépôt l’opinion du mouv[emen]t de la Terre et que
Je suis désolé que
Il faut lire les mémoires de M.
filias traditiones, sont ce qui a arrêté tout progrès. M.
assemblent des machines montées pour calculer les éclipses. Les règles sont en vers qu’ils récitent en opérant, ils se servent de cauriz, espèce de coquille qui sert de monnaye dans l’Inde. Leurs tables calculs ont donné à M.
Les brames considèrent les étoiles se meuvent dans l’éther comme des poissons, les grecs les attachaient comme des clous à la calotte sphérique, des miss[ionnaires] danois croyent même qu’ils ont une tradition du m[ouvemen]t de la Terre.
Il faut lire le Père Soucier. Les brames qui placent la Lune plus loin que le Soleil, appliquent leur science à l’astrologie, mais ils ne communiquent point leur savoir et n’envient celui de personne. Séparés jadis par leur supériorité ils ne le sont plus que par leur orgueil.
Le tribunal astronomique et historique des chinois si vanté et que l’auteur vante encore, est justement l’écueil de toute philosophie, et de tout progrès. Chez les anciens chinois c’était les grands qui étaient savants, ou les savants qui devenaient grands, mais qu’est-ce que toute la science acquise sinon un degré pour atteindre au-delà ? Le chinois en font leur compliments.
La sciences des Chaldéens paraît avoir été toute comprise dans l’habitude de l’observation.
Il paraît qu’ils ne divisaient le zod[iaque] qu’en 12 const[ellations] présidées par 12 g[ran]ds dieux, le reste du ciel formait 24 const[ellations].
Le Père
Il paraît que les Chaldéens eurent quelque idée de mesurer la Terre, ils disaient qu’un homme l’achèverait en un an, et en marchant une lieue par heure. 8766 lieues ou heures pour une année de 365 jours un quart. Cassini, de lui-même faisait à peu près la même évaluation. Ils eurent des notions assez vraies sur les comètes, et leur retour, que
Ils furent entêtés d’astrologie, mais
Les phrygiens se disaient plus anciens que la Lune.
Les égyptiens se disaient enfants de la Terre, et ses 1ers habitants.
L’auteur croit que quand les grecs eurent maîtrisé l’Égypte, ses prêtres se firent une religion de cacher leur savoir aux savants d’alexandrie.
L’auteur dit que les observations du lever des étoiles rapportées par
Il paraît que l’ancienne italie avait des mois de convention.
er ast[ronome] grec.
On dit qu’
Il considéra le Soleil comme un feu.
Le mystère qui rendait les Prêtres d’Ég[ypte] respectables rendit les pythag[oriciens] suspects : quand le petit nombre méprise la multitude, quand il a l’imprudence de le laisser voir, tôt ou tard, il est opprimé, ou détruit.
Les Pythag[oriciens] mettaient le Soleil au centre comme plus noble substance.
e créateur de la géométrie dont
L’auteur traite dans un discours de l’origine de l’astrologie. L’astrol[ogie] est une maladie de tous les temps. L’auteur regarde l’ast[rologie] naturelle comme antérieure à l’ast[rologie] judiciaire. Les anciens ont beaucoup travaillé sur la 1ère, nos almanachs qui prédisent la pluye, et le beau temps, sont un vestige de ce désir inné à l’homme, l’ast[rologie] judiciaire naquit de certaines réflexions, de certains rapprochements. Ce fut enfin selon moi, un délire raisonné. Beaucoup d’hommes célèbres y ont crû.
Cassini a retrouvé la période de 19 ans dans l’ast[ronomie] siamoise, quelques traits de
Les noms des années de la Période de 12 ans répandue en asie, sont en général, le rat, le taureau, le léopard, le lièvre, le dragon, le serpent, le cheval, la brebis, le singe, la poule, le chien, le porc.
Il paraît par un passage de
Il est assez remarquable que la sphère qu’
Les iroquois ont appelé comme nous le chariot, l’ourse. La voie lactée des grecs est chez les chinois, le fleuve céleste, les sauvages d’Amérique le chemin des âmes.
Les Pleyades et le taureau sont très anciens.
Notre zodiaque ressemble à beaucoup d’égard à celui de l’Inde. C’est une chose étrange à mon avis, que l’idée antique des signes du zodiaque, de leurs figures supposées, de leurs signes indicatifs [illisible].
Les volumes sur l’ast[ronomie] orientale et indienne, est le complément du 1er. La 1ère connaissance de l’ast[ronomie] indienne vint du Siam par M.
Les siamois ont une année civile, et une année lunaire. Leur zodiaque a 12 signes et 27 constel[lations].
L’époque de tous est la même 3102 ans av[ant] notre ère, on pourrait aussi la compter de 1491 depuis notre ère.
Notre nom vulgaire des Pléiades est la poussinière, les indiens la nomment la Poule et ses petits.
Il faut lire les vies et moeurs des bramines par
Les ind[iens] paraissent à l’auteur beaucoup plus savants que ne l’ont jamais été les égypt[iens]. Ils ont une année fictive de 360 jours. Les ind[iens] ont cette fable sur les 4 âges, tradition consacrée partout. La vertu représentée par une vache, a perdu un de ses pieds à chaque âge et n’est plus portée que sur un seul, ces pieds étaient la vérité, la pénitence, la charité, l’aumône.
Le zodiaque des perses et celui des indiens ne part pas de la même époque. L’un avance d’un signe sur l’autre. Les indiens n’ont copié aucun peuple des ast[ronomes] qui leur sont étrangers. Leurs méthodes sont nombreuses.
Tout ce volume, et les pièces originales qu’il contient, me paraissent très prétieux pour la science et pour l’histoire de l’esprit humain. Les méthodes sont exprimées en préceptes didactiques, sans explication. Les résultats en sont justes, n[otammen]t Page 216, 1er vol[ume]
Les formes et les figures inf[inimen]t variées réellement existantes, c’est un instrument, et rien de plus.
M.