Transcription Transcription des fichiers de la notice - Bulletin de l'Association des anciens et des amis du CNRS n°4 CNRS chargé d'édition/chercheur Valérie Burgos, Comité pour l'histoire du CNRS & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-Sorbonne Nouvelle-ENS) PARIS
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Fiche : Comité pour l'histoire du CNRS ; projet EMAN Thalim (CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).
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ÉDITORIAL

 

Cet éditorial est le troisième que j'écris, celui du Bulletin No 3 ayant été écrit par Claude Fréjacques. Pour un certain nombre d'adhérents (de lecteurs?) ce sera le premier qu'ils liront puisque, depuis la parution du No 3, notre Association compte 96 membres de plus ( 1356 contre 1260). Ceci doit certainement être considéré comme un bon résultat: en effet, dans les toutes premières réunions du Conseil d'Administration, alors provisoire, l'un de nous affirmait que si l'on n'arrivait pas à dépasser 300 ce serait un échec. Nous en sommes déjà à un facteur 4 de cette limite fatidique, mais on devrait pouvoir faire sensiblement mieux. En particulier le problème des étrangers ayant travaillé dans les laboratoires du CNRS n'a pas progressé selon nos espoirs.

 Je suis très heureux que Monsieur Curien ait accepté de nous donner, maintenant qu'il le peut, l'article que l'on pourra lire plus loin, et je 1'en remercie vivement. Bien sûr, Monsieur Curien est Membre d'Honneur de notre association; il est même le premier auquel nous avons songé lorsque nous avons décidé de créer cette catégorie de membres. Pour moi personnellement, les lignes qu' il a écrites sont riches de sens. Nous avons, en effet tant de souvenirs communs du temps que nous avons passé ensemble à la direction du CNRS.  Nous sentions fortement un "esprit CNRS". Surtout pendant les jours sombres et pourtant exaltants de 68. Il y a quelque chose d'un peu sentimental dans cet "esprit",

comme d'ailleurs dans l'amour  (la passion) de la recherche. Mais, à  mon avis, cet aspect sentimental est probablement la justification la plus belle, la plus profonde et la plus

convaincante - peut-être pas pour tout le monde, hélas- de la recherche, cette aventure de l'esprit humain. Ce sont là, dira­ t-on des considérations bien vagues pour une activité qui prend tant de place -et coûte aussi cher- dans les sociétés modernes. Bien sûr, ce ne sont pas les seules, mais il ne faut pas avoir honte de les défendre.

 Le 17 Juin dernier a eu lieu au Groupe des Laboratoires de Bellevue la troisième assemblée générale de notre Association.

Elle n'avait attiré que peu de monde, environ 70 présents et on peut le  regretter. Certes 1'aspect statutaire, protocolaire et quelque peu routinier de ce genre de manifestation n'est pas particulièrement attractif: finances, rapport "moral", votes divers sans surprise, tout cela n'est pas follement excitant. Et pourtant il y eut des questions et des discussions intéressantes concernant le fonctionnement, 1'esprit et la vocation même de notre association. On trouvera plus loin, le procès-verbal officiel, et un compte rendu moins austère, rédigé par Monsieur Picard, en 1'absence de Monsieur Glénisson, qui n'avait pas pu assister à la séance. Mais le plus important dans de telles réunions est probablement ce qu'il y a autour, c'est-à-dire le plaisir de se retrouver, de prendre ensemble un apéritif et un repas dans une excellente convivialité. Ces deux derniers éléments furent fort réussis grâce aux talents du responsable de la restauration à Bellevue.

 

Pour moi, cette réunion dans ce lieu était un fait assez émouvant. C'est là, en effet, que je débarquai, un jour de I933, comme jeune chercheur pour travailler dans le laboratoire que le Professeur Aimé Cotton avait créé cinq ans auparavant autour du "Grand Electroaimant de l'Académie des Sciences". Cet instrument, qui paraissait       très grand         à     l'époque, avait été construit   à l'initiative d'Aimé Cotton        après       une longue         campagne  dont l'histoire mérite de figurer dans les annales du développement de la Science dans le premier quart de ce siècle. C'était le premier "grand instrument" d'intérêt national - et international- destiné à être utilisé par des chercheurs venus d'un peu partout dans la communauté scientifique.       Il    paraît  évidemment  bien   modeste comparé aux gigantesques installations consacrées aujourd'hui à la Physique des Hautes Energies ou à 1'Astronomie, mais on ne devrait pas oublier le rôle de précurseur qu'il a joué en son temps. Après quelques quarante ans de bons et loyaux services, l'électroaimant était devenu obsolète et il fut désaffecté. Il ne fonctionne plus, mais avec ses 120 tonnes il aurait été fort difficile et coûteux de le déménager. Son local a été aménagé en musée relatant son histoire et les nombreux résultats qu'il a permis d'obtenir. J'ai eu le plaisir de servir de guide à la visite que  quelques membres de l'Association   ont       faite dans

1'après-midi de ce 17 Juin et ce n'est pas sans émotion que,

ancien parmi les anciens, j'ai raconté l'histoire de ce qui fut

1'instrument principal de ma lointaine thèse. C'est à Bellevue aussi, alors que j'étais devenu directeur du laboratoire fondé

par Aimé Cotton (et qui était devenu entre-temps le premier "laboratoire propre" du CNRS) que, un jour de 1962, on vint me chercher pour devenir le directeur général de ce CNRS dont nous sommes tous des "anciens" bien que certains soient encore jeunes et en pleine activité

 

Un des gestes de cette Assemblée Générale a été de voter pour l'élection de quatre nouveaux membres du Conseil d'Administration ( le remplacement de Paul Mandel, décédé, et de

Evangelos   Bricas,   démissionnaire,  plus   la   création   de   deux nouveaux postes) en suivant les propositions du Conseil. Dans l'élaboration de ces propositions le Conseil avait tenu compte de certains regrets formulés assez fréquemment: pas assez de "non parisiens", pas assez de "catégories moins élevées" pas assez de femmes   (aurait-il fallu mettre   des   guillemets  ici  aussi?).Au moins le premier et le troisième point ont reçu une solution satisfaisante,  comme on   le verra    plus loin.   Nous   regrettons infiniment la perte de Monsieur Mandel. Monsieur Bricas a tenu à se consacrer plus complètement à son activité scientifique; il a été un membre très actif et très agréable du Conseil et je le remercie sincèrement pour le temps qu'il a passé avec nous. Je salue l'arrivée de Mesdames Ameller et Charnassé ainsi que celle de Messieurs Cannat et Rouzeau qui ont déjà œuvré dans leurs régions pour notre Association et qui vont nous apporter leur expérience régionale et un peu d'air du Sud. La prochaine réunion du Conseil se tiendra dans les nouveaux locaux du Siège. J'ai, pour ma part, toujours trouvé très sympathique 1'atmosphère des réunions du        Conseil.     En    plus de   1'agrément,  j'ai    même

1'impression que nous avons bien travaillé, mais après tout ce n'est pas à nous d'en juger. Des informations sur notre activité paraissent régulièrement dans le Bulletin, et nous sommes ouverts à toutes les critiques et suggestions qui pourraient nous être faites.

 Pierre Jacquinot.

 

REPONDANT    A    NOTRE    DEMANDE,    MONSIEUR CURIEN   A    BIEN   VOULU    NOUS ADRESSER  LES   LIGNES  QUI    SUIVENT  :

 

Parler du CNRS aux anciens et aux amis est un exercice agréable. Je rn'y     livre volontiers, à  1'aimable demande du Président de notre Association, Pierre Jacquinot.

 

C'est à lui que je dois, d'ailleurs, le privilège d'être entré au CNRS, en 1966, comme directeur scientifique pour la physique. Parmi   toutes les heureuses initiatives qui sont dues à Pierre Jacquinot, la création d'un collège de directeurs scientifiques sectoriels placés auprès du directeur général est l'une des plus marquantes. Elle a permis d'établir un contact direct entre le siège et les laboratoires, et des relations conviviales avec les sections du Comité National.

 

Me voilà donc introduit dans le haut-lieu du Quai Anatole France, au service des physiciens qui apprennent vite le chemin qui mène à       mon bureau. Vient le printemps 1968, riche en évènements parfois   étonnants.  Nos  couloirs  et  nos  escaliers  étaient

fréquentés assidûment par des visiteurs bruyants parce qu'ils estimaient avoir des choses à dire. Nous les recevions dans toute la mesure du possible et avec la courtoisie dont des directeurs ne doivent jamais se départir. Il m'est arrivé ainsi de m'entretenir avec beaucoup de collègues qui sont devenus à cette occasion de bons amis. Une aventure plus cocasse est celle que j'ai vécue avec un chercheur qui était 1'un des plus tapageurs dans les escaliers du siège toute la journée et qui me téléphonait inquiet le soir chez moi. Pourquoi inquiet ?    Parce que son fils n'était pas encore rentré des escapades sur les barricades du Quartier Latin, et qu'il soupçonnait fort l'un de mes propres enfants, assez actif, il est vrai, d'être à  la tête de la joyeuse bande.

 

Le tourbillon s'est calmé, le calme est revenu sur le Boulevard Saint-Michel et au Quai Anatole France. Nous avions tous appris quelque chose : les uns à   parler, les autres à   écouter. A l'écoute des chercheurs et de tous les personnels du CNRS et de leurs instances ou organisations représentatives, je me suis attaché d'autant plus que   Monsieur Jacquinot, souhaitant se retirer et retrouver les joies de la recherche sur le terrain, m'avait proposé de lui succéder dans les fonctions de Directeur Général.

 

J'ai un souvenir vif d'un conseil qui m'a alors été donné par un autre Directeur Général, plus ancien, Gaston Dupouy : "Ne soyez pas modeste, le CNRS mérite que son directeur ne le soit pas". Ai-je eu le courage de suivre scrupuleusement cette recommandation en toute occasion ? Mes collègues en sont meilleurs juges que je ne pourrais l'être.

 

L'un des exercices les plus gratifiants de la vie d'un directeur du CNRS dans les années 1970 était la présidence du Directoire. Une instance de grande qualité et d'une maniabilité délicate. Les avis y  étaient, sur bien des questions, contrastés et le jeu, le devoir, du président était de faire émerger les convergences. Je me suis livré avec délice, et, il me semble, avec un certain succès à  cet exercice. Ce qui est accompli dans la joie est rarement pernicieux.

 

Monsieur Jacquinot avait inventé le concept des "laboratoires associés" au CNRS. Cette innovation fut salvatrice tout autant pour le CNRS que pour les Universités. Mais quelques Doyens d'Universités    n'avaient pas réservé à  cette proposition un accueil enthousiaste. Tel ou tel y  voyait la marque de ce qui fut plus tard, désigné par les hommes de Finances sous le terme d'OPA. La main-mise du CNRS sur l'Université la perte de contrôle de 1'Université sur ses propres laboratoires   les critiques n'étaient pas toutes infondées. Elle étaient le plus souvent passéistes. Elles reflétaient aussi parfois la nostalgie de la perte apparente d'une responsabilité non exercée. Mon mandat de directeur m'a donc fait obligation d'expliquer et de rassurer,

et, surtout de persuader les interlocuteurs sceptiques qu'ils étaient  les          véritables       inventeurs et          promoteurs       de l'idée  nouvelle.  Ce            rapprochement, cette       osmose du          CNRS et de l'Université a été essentielle.

Elle a  permis une  autre     opération,  aussi       fondamentale        la connivence  avec   la      recherche     industrielle. Par      manque d'information, souvent     par manque   d'appétit,  parfois     par prévention, les laboratoires du secteur public n'entretenaient que rarement des relations suivies avec le milieu industriel. Or, il paraissait clair, il y       a vingt ans déjà, qu'une recherche publique puissante ne pourrait être politiquement soutenue que si, en plus de   l'intérêt intrinsèque de       l'accroissement     des connaissances, on    pouvait apporter la   preuve de      relations patentes avec une demande économique et sociale. Pierre Creysse! qui venait de prendre les fonctions de Directeur Administratif et Financier du CNRS m'a suggéré de créer un lieu de rencontre entre industriels et chercheurs où le désir de coopération pourrait être stimulé. C'est ainsi qu'a été créé le Comité des Recherches Industrielles, le CRIN, dont le succès n'a fait que croître, et dont 1'utilité est maintenant unanimement reconnue. Nous avons, dans cette aventure, bénéficié de 1'appui de personnalités de premier plan telles que Monsieur Doumenc, Monsieur Guillaumat, Monsieur Pecqueur, Monsieur Chambolle et bien d'autres encore. Dans   les   laboratoires,  les   relations  industrielles     sont maintenant considérées comme 1'une des composantes normales de1'activité et du rayonnement extérieur. La seule recommandationqui puisse être formulée, et qui n'est pas toujours inutile, est d'éviter comme en toutes autres circonstances, les excès.

 Chaque changement de cap gouvernemental donne l'occasion de réfléchir, au moins de disserter, sur toutes nos grandes institutions nationales. Le CNRS en est une, il nous est arrivé d'entendre des déclarations extrémistes, parlant de dépeçage, de partitian de ce qui est devenu le plus grand établissement de recherche d'Europe. Les arguments des "partitionistes"   ne résistent pas à une analyse calme, mais ils ne manquent pas d'un certain  pouvoir de séduction pour qui ne voudrait regarder les choses que de loin et vite. En grossissant, le CNRS s'est alourdi. Il est nécessaire de démontrer que 1'évolution de sa constitution en a préservé la souplesse. L'intérêt majeur de 1'unité  est,  bien  sûr,  la  facilité des  échanges  entre disciplines. La science moderne vit de ces rapprochements. Mais unité ne doit pas se traduire par uniformité. Le mode d'action d'un chercheur en anthropologie n'est pas celui du physicien des particules élémentaires, le biochimiste moléculaire ne travaille pas comme l'historien. Chacun doit pouvoir disposer d'un mode de gestion adapté et adaptable des moyens qui lui sont dispensés.

 Diversité de la gestion administrative au service de l'unité de la pensée chercheuse : tel est le programme qui s'est toujours

 imposé aux responsables du CNRS. C'est un plaisir pour moi de constater qu'à l'instar de mes prédécesseurs, mes successeurs ont su élégamment progresser sur cette corde raide.

Hubert CURIEN.

PROCES VERBAL DE L'ASSEMBLEE GENERALE DU JEUDI 17 JUIN 1993

 

La  séance   de   l'Assemblée   Générale   des  membres   de l'Association "Rayonnement du CNRS" est ouverte à  10h40 au groupe de laboratoires du CNRS de Meudon-Bellevue, sous la Présidence de Monsieur Pierre Jacquinot.

 

Présents   70 membres

Pouvoirs 277    "

 

Monsieur  Jacquinot  souhaite  la  bienvenue  aux  membres présents et remercie d'une part Monsieur Duval, Délégué Régional de Meudon,  grâce à  qui nous pouvons nous réunir aujourd'hui, d'autre part les provinciaux, pour leur présence à  1'Assemblée Générale.

 

Monsieur Jacquinot signale que Monsieur Kourilsky, Directeur Général du CNRS, le prie de l'excuser, ayant été retenu par une réunion en Ukraine, puis donne la parole à Monsieur Gabriel, Secrétaire Général de l'Association, pour la lecture du rapport moral, point I de l'ordre du jour.

 

L'association créée depuis un peu plus de trois ans comprend à ce jour 1 300 adhérents avec un pourcentage de 40 % de membres exerçant maintenant une autre activité. Les efforts au cours de l'année écoulée se sont portés notamment sur :

 

- l'envoi, toutes les fins de trimestre aux personnes ayant quitté le CNRS au cours de cette période, d'une lettre leur faisant connaître qu'ils peuvent rejoindre notre amicale. Les résultats sont corrects.

 

- la prospection des stagiaires étrangers. Il a été demandé aux directeurs de laboratoires de nous donner les noms de personnes qu'ils ont

accueillies. Cette démarche n'a pas reçu toute l'aide que nous espérions et seulement 70 stagiaires ont   adhéré.

 - la mise en route des pôles provinciaux ;

 - l'organisation des Conférences à Paris ;

 - l'illustration du Bulletin.

 Le rapport moral est approuvé à l'unanimité.

 Le Président invite Monsieur Bouquerel, Trésorier de l'Association à donner lecture du rapport financier, point 2 de l'ordre du jour.

 Le rapport financier concerne la période se terminant au 31.12.1992.

 

Monsieur Bouquerel présente la situation financière, le bilan et le compte de résultats joints en annexe. Ces documents font ressortir un excédent de recettes de 207 539,58 F.

 

  1. Girard, Rapporteur aux comptes, précise que les recettes ont augmenté de 8 % par rapport au dernier bilan de 1991 et conclut que les comptes sont conformes, sincères et réguliers.

 

Quelques questions sont posées par les membres

 

  1. a) L'Association n'est-elle pas trop riche ? a-t-elle assez d'activité ? la cotisation n'est-elle pas trop élevée ?

 

Monsieur Gabriel répond en indiquant que 1'Association met de l'argent de côté pour deux raisons ;

 

1°) pour pouvoir développer des actions en province.

 

2°) pour pallier le cas échéant   la cessation ou la diminution de l'aide du CNRS.

 

Le rapport financier est adopté à l'unanimité.

 

Monsieur Jacquinot appelle le point III de l'ordre du jour relatif au Bulletin de l'Association.

 

Monsieur Glénisson  étant   absent,  le Président donne la parole à Monsieur Picard.

 

Monsieur Picard rappelle que 3 bulletins ont été édités jusqu'à présent. Le dernier bulletin a été illustré. La parution du No   4    est      prévue     pour le    mois de    septembre      prochain.

Monsieur    Glénisson apprécierait   beaucoup   de   recevoir quelques suggestions.

Aucune question n'étant posée par les membres présents, Monsieur Fréjacques propose soit un bulletin plus court qui paraîtrait plus souvent, soit un bulletin plus étoffé avec dans l'intervalle des parutions, la publication des lettres d'informations.

Dans l'ensemble, les membres sont pour le maintien du bulletin actuel.

 Monsieur Bauchet soumet l'idée d'étoffer les circulaires actuellement envoyées.

 Bonne suggestion qui sera retenue.

 Le point IV concerne les manifestations et activités régionales.

 Monsieur Gabriel annonce que les activités régionales commencent à  se développer et invite Monsieur Connat à   venir s'exprimer sur les réunions organisées à ce jour dans sa région.

 Monsieur Connat expose son programme. Actuellement,

 .la création d'une organisation autour des établissements scolaires, ainsi que l'intervention dans les zones d'industrialisation, pour faire connaître le CNRS ;

 .un accord a été passé avec une association humanitaire, afin de prospecter dans les labos pour la récupération de matériel obsolète ;

 Il reste à  organiser des voyages et rencontres. Monsieur Jacquinot remercie Monsieur Connat.

Monsieur Rouzeau lui succède, il vient exposer ce qu'il a pu organiser dans la région Midi-Pyrénées.

 Il y  a une cinquantaine d'adhérents au total dans la région; une première réunion a eu lieu avec peu d'adhérents. La deuxième a eu plus de succès    une vingtaine de personnes se sont retrouvées au LAAS de Toulouse. Actuellement, il est difficile de mobiliser les personnes.

 

Monsieur Jacquinot remercie Monsieur Rouzeau.

 

A son tour, Mme Protas de Nancy prend la parole. Une visite

à l'INIST de Vandœuvre-les-Nancy a eu lieu. Une quarantaine de

lettres   ont   été   envoyées.         Seulement 8         réponses, dues  à  la dispersion des adhérents.

Monsieur Jacquinot remercie Madame Protas.

 Monsieur Gabriel annonce que Madame Pfrimmer a mis sur pied une réunion en Alsace.

 Monsieur Boulesteix expose qu'il a les mêmes difficultés, concernant la dispersion des adhérents    18 pour la région Poitou-Charentes-Limousin. Le nombre est limité la sélection des adhérents s'étendra à l'avenir sur l'Aquitaine. Prochainement une réunion au CEBAS est prévue avec une visite à  Chizé suivie d'un déjeuner.

 

Monsieur Jacquinot remercie Monsieur Boulesteix et ouvre la discussion.

 a) ne serait-il pas possible de faire une diffusion générale, afin que chaque membre soit informé des réunions, visites, conférences, etc...?

 

Monsieur Gabriel fera paraître dans le bulletin, une note pour que les intéressés se fassent connaître au secrétariat. Un courrier individuel leur sera envoyé.

 

 b)Ne pourrait-on pas organiser un congrès pour les étrangers ?

 

Monsieur Gabriel rappelle la demande faite dans le bulletin no 2 au sujet du déjeuner - débat avec le Directeur Général. Seulement 7 réponses ont été obtenues.

 

Une demande pourra être faite auprès des étrangers pour organiser, éventuellement, un congrès à  Paris.

 

  1. c) La date de l'Assemblée Générale n'est-elle pas un peu tardive ?

 

Monsieur Gabriel rappelle également la demande qui a été faite dans le bulletin pour le choix de la date de

l'Assemblée Générale. Peu de personnes ont répondu. Après concertation avec Monsieur Jacquinot, il est décidé que la prochaine Assemblée Générale pourra se tenir au mois de mai.

 

Monsieur Gabriel relate les différents problèmes concer­nant la médaille des anciens du CNRS. Il y  a eu une succession de

changements de personnes dans le service, chargé de s'en occuper.

Puis, une décision a été prise afin de donner aux délégués

régionaux, la liste des retraités ayant fait la demande. Au moment de la confection du diplôme, nouvel incident, le logo du

CNRS a changé, ce qui retarde le circuit mais les intéressés ne devraient pas tarder à recevoir les diplômes.

 

 

Récupération de matériel obsolète dans les laboratoires. Plusieurs suggestion sont faites :

- contacter le ministère des finances ;

- contacter le Directeur de Paris-Domaines.

 

 

Monsieur Gabriel rappelle qu'il ne peut pas faire une telle démarche mais se propose d'essayer d'en parler de nouveau avec Monsieur Dupont au mois de septembre, lorsque celui-ci sera libéré des problèmes de déménagement.

 

Monsieur Jacquinot appelle le point V de l'ordre du jour, relatif   à      la   fixation   du           nombre des           membres du           Conseil d'Administration.

 

L'Association prend de l'importance et le Conseil d'Administration propose de pourvoir 2 sièges supplémentaires.

 

Cette proposition est approuvée à  l'unanimité moins une abstention.

 

Le point VI de l'ordre du jour concerne l'élection de membres du Conseil d'Administration, Monsieur Jacquinot indique que 4 postes sont disponibles, à savoir : 1 en raison du décès de Monsieur Mandel, 1 par suite de la démission de Monsieur Bricas,

2 en supplément au nombre actuel. Il donne ensuite lecture des noms que le Conseil d'Administration propose à  l'Assemblée d'élire, soit.

 

 

Mme Ameller Mme Charnassé )   qui ont fait acte de candidature.

 

  1. Cannat
  2. Rouzeau

) proposés par le Conseil d'Administration  au titre de la représentation provinciale.

Monsieur Gabriel donne le résultat du vote.

 

Madame Ameller, 56 voix, élue ; Madame Charnassé 57, élue ; Monsieur Cannat 59, élu ; Monsieur Rouzeau 59, élu ; M. Roizen 1. -    1 bulletin nul.

 

Le Président ouvre la discussion sur le point 7 questions diverses.

 

Aucune question n'étant posée, Monsieur Jacquinot invite les membres à  se rendre dans la salle du restaurant où un apéritif est offert par Monsieur Duval.

 

La séance est levée à 13 heures.

 

LA VIE  DE  L'ASSOCIATION

NOUVELLE ADRESSE DE L'ASSOCIATION

 

 

Depuis   le   8  août   1993,   le   siège   et   le          secrétariat    de

1'Association ont été transférés sur le campus CNRS du 3 rue

Michel-Ange 75794 Paris Cédex 16 - Bât. F, 2ème étage.pièce 2.34. Tél. 44.96.44.56 ou 44.96.44.57.

 

Le secrétariat reste ouvert les lundi, mardi et jeudi de 9 h à

12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h

NOUVELLE COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

 

 

Suite à  l'Assemblée Générale du 17 juin 1993, la composition du Conseil d'Administration de l'Association a été modifiée. La liste des membres figure en page de couverture du présent bulletin.

 

REUNIONS A PARIS

 

Conseil d'administration du ieudi 18 mars 1993

 

Le Conseil s'est réuni sous la présidence de Monsieur Pierre

Jacquinot. Après 1'approbation du procès-verbal de la séance du

17 décembre et l'examen des adhésions, le conseil se pencAe sur

la   situation   financière  de   la  trésorerie   jugée   très

satisfaisante.

 

Puis, une discussion s'ouvre sur le contenu et la présentation du bulletin. Le conseil propose au Rédacteur en Chef de poursuivre les entretiens-souvenirs de personnalités scientifiques, de faire ressortir l'expérience et l'évolution des disciplines, de donner des "Centres d'intérêts" aux lecteurs.

 

Un échange de vues sur les manifestations, en Province et à

Paris, suit.

 

Une visite au Musée de l'air proposée par Monsieur P. Bauchet est acceptée et la liste des prochaines conférences est complétée par une proposition d'exposés relatifs à la gérontologie (biologie et sociologie)•

 

Le Conseil étudie ensuite la préparation de la prochaine

assemblée générale qui se tiendra à Bellevue le jeudi 17 juin. Il

propose la nomination de 4 nouveaux membres et décide de faire appel à de nouvelles candidatures, en conséquence.

 

Enfin, après l'examen de questions diverses, le conseil fixe sa prochaine réunion au 10 juin à  10h30.

Conseil d'administration en date du jeudi 10 juin 1993

La séance est ouverte sous la présidence de M. Pierre Jacquinot. Après approbation du procès verbal de la séance précédente,

Monsieur Jacquinot informe les membres de l'invitation faite à

Monsieur Michalowicz de venir quelques instants exposer une

proposition de partenariat entre le CAES du CNRS d'une part et

l'association des anciens et amis d'autre part pour des

rencontres au sein d'un club ou de centres de vacances, ainsi que la participation de nos membres à            des conférences.

 

Monsieur Michalowicz développe ensuite sa proposition qui sera étudiée par le Conseil.

 

Une assurance responsabilité civile est proposée par Monsieur

Gabriel et acceptée par le Conseil.

 

 

Puis, le bulletin fait 1'objet d'un court examen et  Monsieur Coppens  propose  une  visite  au  Musée  de  l'Homme,  sous  sa direction.

 

Le Conseil retient cette proposition et remercie M. Coppens qui, par ailleurs, fera une conférence en 1994.

 

Le Conseil poursuit, d'autre part, l'examen de la préparation de

1'Assemblée générale et suggère les noms de personnalités qui

pourraient prendre place en son sein, sous réserve de leur

élection par l'assemblée générale.

 

  1. Gabriel annonce le transfert du siège de l'association 3, rue Michel-Ange, à dater du 8 août et le Conseil fixe sa prochaine réunion au 30 septembre, à 10h30.

 

 

 

 

Assemblée générale de 1'Association tenue au siège de la région

Paris-Ouest â Bellevue, le jeudi 17 juin 1993.

 

Une réunion souriante autour du berceau du CNRS.

 

C'est avec un plaisir évident que 70 de nos membres, pour la plupart    anciens    chercheurs           ou         collaborateurs           de         notre Etablissement, se sont retrouvés dans la salle des conférences du groupe des laboratoires de Bellevue pour l'Assemblée Générale.

 

Après quelques mots de bienvenue du Président P. Jacquinot et la présentation des activités et des résultats de la gestion au cours de l'année passée par Monsieur Gabriel, Secrétaire Général# Messieurs Bouquerel, Trésorier et Girard Rapporteur aux compte ont   informé   l'assemblée   de   la   situation   financière.

L'assemblée a examiné ensuite les différents points inscrits à 1'ordre du jour. Elle a remercié en particulier les animateurs régionaux   pour   leur  participation   active   à    la  vie  de l'association et les initiatives diverses développées au bénéfice de celle-ci par chacun d'eux.

 Après quelques échanges de vues sur la date et le lieu de la prochaine assemblée générale les membres présents ou représentés se sont prononcés sur le choix des candidats aux 4 sièges vacants au Conseil d'administration.

 Mesdames Ameller et Charnassé, Messieurs Connat et Rouzeau ont été élus à la quasi-unanimité.

 Aussi,  après  les  félicitations  et quelques  mots  aimables  du

Président la séance a été levée à 13 heures.

 Les participants se sont alors retrouvés dans la grande salle du restaurant pour un apéritif qui précédait le succulent repas préparé à leur intention.

 

A 14h15, les personnes présentes furent invitées à participer à une projection cinématographique de présentation des laboratoires et des premières images scientifiques filmées en France ou à  une visite guidée du gros électro-aimant.

 

Monsieur Jacquinot qui participa aux côtés de M. Aimé Cotton à  la construction  dè  cet  appareil  complèta  très  utilement  les explications données par le guide et l'on se sépara, vers 17 h, après une journée passée dans ce lieu prestigieux où naquit le CNRS .

 

 

 

 

VISITES GUIDÉES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

REGION ILE DE FRANCE

 

Visite du Musée de L'Air et de l'Espace

 

Le 11 mai 1993, 75 adhérents ont participé à  une visite du Musée de 1'Air et de 1'Espace situé dans les bâtiments  de  1'ancien Aéroport du Bourget. Un accueil chaleureux nous a été réservé en présence du Général Maurin, Président de l'Association des Amis

du Musée de l'Air et du Général Dumas, Directeur du Musée.

 La visite effectuée par groupes, de 15 h à 17 h, sous la conduite de guides particulièrement compétents, a été très appréciée par l'ensemble des participants.

 

RÉUNIONS DES ADHÉRENTS

 

REGION PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR-CORSE

 

Réunis le 22 mars 1993 à la Délégation Régionale, les membres de l'Association ont tenté d'établir un inventaire des actions possibles.  Il  est  bien  entendu  que  toutes  les  activités envisagées ne sont pas rémunérées.

 

Maurice Cannat précise qu'il s'agit d'organiser des activités régionales dans le cadre de l'association "Rayonnement du C.N.R.S." dont le siège est à  Paris.

 

Ces activités doivent être ponctuelles et susceptibles de maintenir un lien avec le C.N.R.S. Elles devraient également compléter la retraite de chacun suivant son désir et sans créer de nouvelles contraintes.

 

De la discussion il se dégage les actions suivantes

 

1)Rayonnement du C.N.R.S.

 

- Ceux qui en ont les moyens pourraient proposer des conférences en relation avec leur centre d'intérêt. Ces conférences seraient plus spécialement proposées aux Municipalités ou Associations de villes de la région.

 

Marceau  Gast   accepte   de   se charger   de     cette     organisation          en collaboration avec Maurice Cannat.

 

Les personnes intéressées sont priées d'adresser une petite note à  Maurice Cannat comportant titre du sujet traité, résumé d'une dizaine de      lignes,    durée      et    préciser  avec ou      sans projet (matériel nécessaire)

- intervention dans les lycées et collèges de la région sur des sujets d'ordre scientifique.

 

André Rouquié accepte de prendre contact avec les responsables de l'Education Nationale. Il serait préférable que la demande vienne des établissements. Notre intervention n'étant que suscitée par les autorités académiques.

 

Coopération avec l'association EGEE pour une participation éventuelle  à  titre        de      consultant    auprès  d'entreprises  en difficulté.
Maurice Connat qui est membre de
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Nous n'avons certainement pas fait un inventaire complet des possibilités. Le plus difficile est de parvenir à  offrir, sans contrainte et  sans obligation,  des  activités présentant  un intérêt tout en permettant à  chacun de conserver une entière liberté.

 L'engagement pris n'est ni définitif, ni permanent. Il paraît donc souhaitable d'offrir des activités limitées dans le temps tout en permettant une activités intéressante.

 

CHACUN DOIT Y REFLECHIR.

 

Maurice CONNAT.

 

 

 

REUNION LORRAINE, CHAMPAGNE-ARDENNE, FRANCHE-COMTE, BOURGOGNE

 

Dès  sa  fondation en  avril  1990, notre  Secrétaire Général, Monsieur Charles Gabriel, a pensé que 1'effort de 1'Association devait porter sur la mise en route de pôles provinciaux.

 

A sa demande, j'ai proposé aux adhérents de la région Nord-Est (Lorraine, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Bourgogne) une première rencontre à  Nancy à  l'occasion de la visite de l'INIST (Institut de l'Information Scientifique et Technique) le vendredi 4 juin 1993.

 

Notre région est très étendue (de Reims à Besançon) et comporte une quarantaine de membres, dont la moitié réside dans l'agglomération nancéienne. Huit ont répondu à mon invitation.

 

Au cours de la visite de l'INIST, jumelée avec les journées de

;,La Science en Fête", nous avons vu la Bibliothèque qui renferme,

sur 34 kilomètres de rayonnages, 27 200 périodiques (dont 1 350 sont numérisée), 63 500 thèses françaises (essentiellement des thèses de  science soutenues depuis 1980), 36  000  rapports français collectés auprès des principaux organismes finançant la recherche dans le domaine public ou privé, 47 000 comptes rendus de congrès, principalement des actes des congrès français et des plus grandes manifestations scientifiques mondiales. Nous avons également assisté à la démonstration de l'interrogation des bases de données. Nous pouvions obtenir gratuitement une liste de dix références bibliographiques dans un domaine choisi et la photocopie d'un article scientifique

A l'issue de cette visite, les membres présents m'ont encouragée à   renouveler  ces rencontres  qui  se heurtent  néanmoins  à   la dispersion géographique de nombreux adhérents.

 

 

  1. Protas

Responsable de l'Association pour la

région Nord-Est

 

 

 

 

POITOU-CHARENTES

 

Réunion à Chizé le 14 septembre 1993

 

Ce devait être la réunion "Aguitaine-Limousin-Peitou-Charentes" et 56 invitations avaient été envoyées, couvrant le vaste espace de la Vienne aux Pyrénées-Atlantiques... Trop vaste espace, manifestement, puisque seuls quelques adhérents de Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne ont fait le déplacement à  Chizé.

 

Nous nous sommes donc retrouvés, six courageux pionniers, sous le pâle soleil d'un lendemain de tempête, devant les bâtiments du C.E.B.C.-C.N.R.S. (Centre d'Etudes Biologiques de Chizé) en plein milieu  d'une  splendide  forêt.  Etaient  présents  : Mrs  Elie Boulesteix, Robert Chemin, Daniel Combaud, Yves-Michel Gargouïl, Raymond Maure!t Jean-Claude Moreau.

 

  1. Jouventin, Directeur du C.E.B.C. et M. Jaulin, Représentant M. Brochet, Délégué Régional, ont participé à une partie de la réunion et au repas de midi, pris au restaurant du Centre (et

art apprécié!...).

 

Pendant   que   nous   discutions          des   possibilités          d'animation             et élaborions des projets pour 1994 - nous y  reviendrons à la fin de ce compte-rendu-,  nos épouses visitaient les mines d'argent de MELLE où, à l'époque carolingienne, un atelier monétaire frappait des monnaies royales.

 

La  fin  de  la matinée  fut consacrée  à   la  visite  de  trois laboratoires du C.E.B.C., sous la conduite de M. Jouventin et de ses collaborateurs ; tous les participants ont été passionnés par les  explications  fournies  et  par  les  activités  du  Centre, qu'elles s'exercent sur les chevreuils, sur les vipères-aspics ou sur les oiseaux de l'hémisphère austral (en utilisant les moyens les plus modernes de transmissions de données et de télémesure). On a particulièrement  apprécié  1'évolution du Centre qui, au cours des dernières années, a su se remettre en cause et élargir le domaine de ses recherches ; on comprend aisément que

chercheurs et techniciens aiment travailler dans ce décor sylvestre grandiose et on ne doute pas que l'excellence soit au bout de leur activité.

 

Après le déjeuner, visite du "Zoorama Européen", situé tout à côté  et  structurellement  lié  au  C.E.B.C.-C.N.R.S.  Ce  zoo présente, sur 25 hectares de forêt, plus de 40 espèces en semi­ liberté, dont certaines (aurochs par exemple), ont été reconstituées par "sélection à rebours". Plusieurs des animaux de Chizé ont eu les honneurs de la télé, notamment les petits renardeaux récemment mis au monde dans le parc•.•

 

 

PROJETS POUR 1994

 

Une journée aussi intéressante ne saurait rester sans suite et nous sommes convaincus que des minifestations peuvent être organisées avec succès dans nos régions, intéressant les membres de l'Association, mais aussi un public plus large.

 

Nous allons donc concentrer nos efforts sur trois projets

 

 

1°)Une réunion des membres de l'Association comme celle de cette année, aux environs de Pâques 1994, centrée cette fois sur Bordeaux.

 

 

2°)Une journée orientée "grand public", qui pourrait se tenir au

Futuroscope de Poitiers en juin 1994 et dont le thème,

proposé par Yves-Michel Gargouïl, serait "Science et Médicament". Yves -Michel Gargouïl assisté de Jean-Claude Moreau va d'ores et déjà prendre les premiers contacts.

 

 

 

3°)Robert Chemin va continuer son action d'animation en astronomie, sur le modèle et avec l'appui de l'association "PARSEC" (Nice). Son ambition est de développer cette action, en particulier en collaboration avec "l'Astrobe" de

La Rochelle. La rencontre de Chizé, notamment avec Yves-Michel Gargouïl, Raymond Maurel et Michel Jaulin devrait lui permettre de trouver des appuis auprès de divers milieux de la Région Poitou-Charentes.

 

 

Bien entendu, notre petit groupe va rester coordonné, en liaison avec le Bureau de l'Association.

 

 

Elie Boulesteix.

NOS DISPARUS :

 

 

Nous avons appris avec peine la mort de plusieurs membres de notre association : André Aniort, François Nysterakis.

 

 

 

DISTINCTIONS

ET PROMOTIONS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LEGION D'HONNEUR

 

 

Décret du 29 mars 1993(journal officiel du 11 avril 1993)

 

 

Au grade de Chevalier

 

Laurence Paye, secrétaire général de la recherche dans une société de construction automobile

 

 

Décret du 13 juillet 1993 (journal officiel du 14 juillet

1993)

 

A la dignité de grand officier

 

Hubert CURIEN, ancien ministre, universitaire

Au grade  d'officier

 

Pierre, René CHAUNU, professeur de l'Université de Paris­ Sorbonne.

 

 

ORDRE NATIONAL DU MERITE

 

 

Décret du 24 juin 1993 (journal officiel du 25 juin 1993)

 

Au grade  de commandeur

 

Jean, Robert DELHAYE, astronome, ancien président du bureau des longitudes.

 

 

Au grade  d'officier

 

Edouard BREZIN, président du conseil d'administration du centre National de la recherche scientifique ;

 

Jean-Jacques PAYAN, directeur de recherche dans une société de construction d'automobiles.

 

Toutes nos félicitations aux nouveaux promus ou nommés

 

 

INFORMATIONS

 

 

 Les   Membres de   l'Association   sont   informés   régulièrement     des manifestations   organisées   dans   la                  reg1on        â                                       laquelle      ils

appartiennent.  Ceux d'entre eux qui désireraient  cannaitre  les manifestations prévues dans les autres régions sont priés de se

faire connaître dès à  présent au secrétariat de 1'Association. Les informations utiles leur seront ensuite adressées en temps opportum.

 

CONFÉRENCES      

 

PROGRAMME DES CONFERENCES - 4ême TRIMESTRE 1993

 

Mardi 16 novembre

 

Monsieur Claude Collin-Delavaud

Professeur à l'Université de Paris VII, Directeur adjoint pour

l'informatique et l'audiovisuel de l'URA 111 (CREDAL)

 

 "Sur les pas de La Condamine".

-Ces hommes qui ont mesuré la forme de la terre.-

 

 

Mardi 21 décembre

 

Monsieur Alain Drouard Directeur de Recherche au CNRS Centre Roland Mousnier (URA 100)

 "Les enjeux démographiques mondiaux à  l'horizon de l'an 2000."

 

Les personnes désireuses d'assister à ces conférences sont priées, afin de leur établir un badge informatisé provisoire permettant d'accéder au Campus, de se faire inscrire au Secrétariat de l'Association une semaine ayant la date de chague conférence.

 

Ces conférences se tiendront dans la nouvelle salle de conférences du CNRS à 15 heures

3, rue Michel-Ange

75794 Paris Cedex 16 (Métro Michel-Ange-Auteuil)

Tél. :44.96.44.57

ÉCHANGES D'INFORMATIONS SCIENTIFIQUES                      23

 

 CERCLES SCIENTIFIQUES

 Suite à  l'avis dans le bulletin no 3 page 5, Monsieur Pierre ROUBERTOUX, Professeur de Génétique à l'Université Paris 5è, nous informe que son laboratoire organise des séminaires auxquels les adhérents à l'Association peuvent participer.

Les  membres   intéressés   peuvent  prendre  contact   avec  le laboratoire de Génétique Neurogénétique et Comportement UFR Biomédicale des Saints Pères 45, rue des Saints Pères 75270 Paris Cédex 06 Tél. : 42.86.21.51.

D'autre part Monsieur André BEAUGE, Biologiste, 142, rue Barras

83140 Six-Fours les Plages tél. : 94.25.53.25 propose les  sujets

de   débats   suivants   (thèmes non   exhaustifs)     Faut-il

 brûler DARWIN ou LAMARCK ? ; L'économie de marché, la sacre-sainte

moderne ; Comment sauver la forêt méditerranéenne ?

Ecrire ou téléphoner directement à Monsieur BEAUGE