Notre Association entre maintenant dans son régime de croisière. Témoin ce Bulletin, qui porte le numéro 1. Il y est tenu compte de certaines remarques faites dans les quelques réponses reçues au questionnaire qui figurait dans le précédent numéro. Mais il peut encore beaucoup se perfectionner, et nous comptons pour cela sur les talents et le dévouement de M.
Témoin aussi le nombre de nos adhérents, qui va bientôt atteindre le millier, mais croîtra probablement beaucoup moins vite ensuite, quoique la prospection ne soit pas encore complètement terminée. Mais d’ores et déjà, le chiffre atteint aujourd'hui dépasse largement les espoirs d’il y a un an. Evidemment
ce succès, numérique n'est pas le seul but à atteindre : il reste à l'Association à démontrer son utilité, tant pour les satisfactions
qu'elle peut apporter à ses membres que pour le "rayonnement du CNRS". La liste des 910 membres actuels est intéressante à étudier car on y voit un mélange de catégories fort sympathique. De plus, un pointage montre que 35% des membres sont âgés de moins de 65 ans, ce qui prouve que "anciens" du CNRS n'est pas synonyme de "retraités" et que 300 au moins de nos adhérents sont en activité ailleurs qu'au CNRS, et en sont restés des "amis". L'un d'eux s'exprime aujourd'hui dans ces pages. J'espère que
son exemple sera suivi, et que cette catégorie de membres pourra aussinousapporter des concours sous d'autres formes.
Il est une autre catégorie -potentielle pour le moment -d'adhérents, qui a été évoquée par Monsieur François KOURILSKY lors de la visite dont il a honoré l'Assemblée Générale de Saint-Germain, et qui est envisagée très sérieusement par le conseil d'administration. Il s'agit des étrangers qui, au cours de séjours plus ou moins longs en France, ont été en rapport d'une
manière
ou d'une autre avec le CNRS, par exemple par leur rémunération, ou en travaillant dans une formation
au CNRS. Le plus souvent ils restent en relations avec leurs collègues français, mais ils ne reçoivent plus de nouvelles du CNRS en tant
qu'organisme et ils peuvent arriver à oublier son existence. S'ils étaient adhérents à notre association, ils recevraient régulièrement les divers documents que nous envoyons à nos membres, et en particulier les "Lettres des Départements" qui contiennent beaucoup
d'informations intéressantes. Un lien avec le CNRS serait ainsi maintenu,
ce qui contribuerait grandement à assurer à l'étranger ce "Rayonnement du CNRS" qui est l'un de nos objectifs. Une action de prospection va être entreprise auprès de ces adhérents potentiels. Ce ne sera pas facile, mais l'administration est disposée à nous aider.
Pierre JACQUINOT