À l'occasion du centenaire que la
Beaucoup d'entre eux ont bien voulu accueillir favorablement notre démarche et nous transcrivons leurs réponses :
Madame,
Je vous supplie de ne pas me demander d'écrire sur
J'ai écrit deux articles sur lui dans le
Du reste, je suis l'homme qui ne change pas. Je suis aujourd'hui admirateur des poésies de
Veuillez agréer, etc.
On dit qu'en
Ce que je pense de
C'est avec joie, d’ailleurs, que j'exprime ici mon admiration, une fois de plus, pour un si haut génie, pour une vie si pure, pour un si noble caractère.
Ce que je pense de
J'avoue l'avoir peu lu, car il n'était déjà plus le poète de ma génération. Nous étions grisés par Hugo, et surtout par
Cordialement,
Madame,
Je me rends au désir que vous voulez bien m'exprimer, et je ne vous adresse qu'une phrase sur
Agréez madame, etc.
Vous me faites l'honneur de me demander ce que je pense de
Je n'écris plus, je ne parle plus, je pense à peine encore.
Je ne suis plus de ce monde que pour y achever de vivre. Voici, puisque vous y tenez, mon mot sur l'homme que j'ai le plus aimé, le plus admiré et le plus plaint. Poète, écrivain, orateur, la nature a tout fait pour lui, l'art rien ou peu de chose. En tout il a obéi à son inspiration. Si ce n'est pas là le propre du génie, ma philosophie n'y entend plus rien.
Je l'ai connu en ses heureux jours quand le matin il écrivait les harmonies poétiques et
J'ai gardé le souvenir de sa belle et noble figure, de sa séduisante courtoisie, de sa parole mélodieuse, de sa bonté de cœur.
Esprit élevé, âme généreuse, grand et doux poète.
En le lisant on l'admirait, en le voyant on l'aimait.
Après la mort de
Les myopes en esthétique disent que sa poésie est fuyante et insaisissable comme la vague et le nuage ; mais qu'importe si le nuage est doré par le soleil et si la vague réfléchit le pays des étoiles ?
Et d'ailleurs la nature, cette image de Dieu, ne resplendit-elle pas toujours dans les
Certes
Vous me faites l'honneur de me demander ce que je pense de
J'aime mieux lui appliquer, en le modifiant, ce mot qui a été dit, je crois, pour un autre grand écrivain : ne pas sentir et admirer
Pour clore, enfin, voici ce que nous envoie, de
Vous n'ignorez pas, madame, que
Et vous voudriez savoir ce que je pense de
Tout ce que je puis faire pour répondre à votre interview c'est de vous citer la dédicace que j'inscrivis, en reconnaissance, au frontispice de la deuxième édition de mon idylle provençale.
Je te consacre
Mireille :c'est mon cœur et mon âme, — c'est la fleur de mes années ; — c'est un raisin de Crau qu'avec toutes ses feuilles — t'offre un paysan.
Généreux comme un roi, lorsque tu m'illustras, — au milieu de Paris, — tu sais que, dans ta maison, le jour où tu me dis : — Tu Marcellus cris,
Comme fait la grenade, au rayon qui la mûrit, — mon cœur s'ouvrit, — et, ne pouvant trouver un langage plus tendre, — se répandit en pleurs.
Voici les lettres que nous avons reçues il y a quelques jours. Nous en faisons, à notre tour, hommage à la mémoire de