Transcription Transcription des fichiers de la notice - Marie Moret à James Johnston, 12 décembre 1889 Moret, Marie (1840-1908) 1889-12-12 chargé d'édition/chercheur Équipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle) PARIS
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1889-12-12 Familistère de Guise et Bibliothèque centrale du CNAM ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).
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<div style="text-align: justify;">Réponse à la lettre de Johnston en date du 5 décembre 1889 : la question relative aux photographies des édifices et ateliers du Familistère est du ressort de l'administrateur-gérant actuel, François Dequenne ; envoi de deux portraits gravés de Godin ; faute de pratiquer l'anglais, Marie Moret a des difficultés pour correspondre avec Johnston.</div> Français <div style="text-align: justify;">Réponse à la lettre de Johnston en date du 5 décembre 1889 : la question relative aux photographies des édifices et ateliers du Familistère est du ressort de l'administrateur-gérant actuel, François Dequenne ; envoi de deux portraits gravés de Godin ; faute de pratiquer l'anglais, Marie Moret a des difficultés pour correspondre avec Johnston.</div>

Guise Familistère 12 décembre 1889

Cher Monsieur Johnston,

Je vous confirme le mot hâté par lequel je vous ai accusé réception de votre lettre du 5 courantct arrivée au moment où une affaire urgente m'appelait à Paris. De retour, je reprends votre lettre.

La question que vous me posez concernant la photographie des bâtiments, ateliers, etc. de l'association, est du ressort de l'administrateur-gérant, M. Dequenne. Ce n'est plus moi, vous le savez, qui suis à la tête de l'établissement. Aussi ai-je communiqué à M. Dequenne la partie de votre lettre qui le concerne, lui laissant le soin de vous donner lui-même sa réponse.

– Quant au portrait de mon mari, je vous en envoie par ce courrier deux exemplaires en gravure dans deux rouleaux. L'une des gravures représente MonsieurM. Godin en 1872, l'autre dans les dernières années de sa vie terrestre.

– La grande difficulté pour suivre entre nous une correspondance, c'est la langue. Je n'ai plus pratiqué l'anglais, absorbée que je suis dans la mise en ordre et la publication des manuscrits laissés par mon mari. C'est là une tâche sacrée à laquelle appartient tout mon temps. Je vous sais gré de votre bon souvenir et fais de mon côté les meilleurs vœux pour votre bonheur.

Cordialement à vous

Marie Godin