Guise Familistère 12 décembre 1889
Cher Monsieur Johnston,
Je vous confirme le mot hâté par lequel je vous ai accusé réception de votre lettre du 5
La question que vous me posez concernant la photographie des bâtiments, ateliers, etc. de l'association, est du ressort de l'administrateur-gérant, M. Dequenne. Ce n'est plus moi, vous le savez, qui suis à la tête de l'établissement. Aussi ai-je communiqué à M. Dequenne la partie de votre lettre qui le concerne, lui laissant le soin de vous donner lui-même sa réponse.
– Quant au portrait de mon mari, je vous en envoie par ce courrier deux exemplaires en gravure dans deux rouleaux. L'une des gravures représente
– La grande difficulté pour suivre entre nous une correspondance, c'est la langue. Je n'ai plus pratiqué l'anglais, absorbée que je suis dans la mise en ordre et la publication des manuscrits laissés par mon mari. C'est là une tâche sacrée à laquelle appartient tout mon temps. Je vous sais gré de votre bon souvenir et fais de mon côté les meilleurs vœux pour votre bonheur.
Cordialement à vous