Transcription Transcription des fichiers de la notice - Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 26 janvier 1858 Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) 1858-01-26 chargé d'édition/chercheur Équipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle) PARIS
http://eman-archives.org
1858-01-26
FG 15 (5)
Godin répond à une lettre de Victor Calland du 3 janvier 1858 rédigée après la visite d'Albert Lenoir et de Carlotti. Il explique à Calland que Lenoir lui a soumis un plan de palais des familles conçu pour les besoins des classes moyennes et aisées, mais qu'il a reconnu qu'il devrait être révisé sérieusement pour répondre aux exigences de son projet. Il fait valoir que ce qu'il doit faire doit être facilement extensible et pouvoir commencer par un essai restreint puis se développer graduellement. Il lui indique qu'il a depuis repris des études sur la question et qu'il ne manquera pas de reprendre contact avec lui lorsqu'il les aura complétées. Godin donne à Calland une appréciation positive de son projet de suppression des loyers, de haute portée sociale. Français Godin répond à une lettre de Victor Calland du 3 janvier 1858 rédigée après la visite d'Albert Lenoir et de Carlotti. Il explique à Calland que Lenoir lui a soumis un plan de palais des familles conçu pour les besoins des classes moyennes et aisées, mais qu'il a reconnu qu'il devrait être révisé sérieusement pour répondre aux exigences de son projet. Il fait valoir que ce qu'il doit faire doit être facilement extensible et pouvoir commencer par un essai restreint puis se développer graduellement. Il lui indique qu'il a depuis repris des études sur la question et qu'il ne manquera pas de reprendre contact avec lui lorsqu'il les aura complétées. Godin donne à Calland une appréciation positive de son projet de suppression des loyers, de haute portée sociale.

Guise le 26 janvier 1858

Monsieur Calland

Quelques jours d'indisposition ont été cause du retard que j'ai mis à répondre à la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le 5 courant par suite de la visite que j'ai eu la satisfaction de recevoir de M. Albert Lenoir et de M. Carlotti. M Lenoir m'a bien soumis le plan du palais de famille conçu en vue des besoins des classes moyennes et aisées mais il a reconnu avec moi que cela ne pouvait répondre aux besoins exigences du projet que j'ai conçu sans des modifications sérieuses. Dans un tel projet tout s'enchaine et il est difficile dans [sic] modifier les parties sans perdre beaucoup des avantages de l'économie du projet ; d'un autre côté ce que je dois faire doit être facilement extensible et me permettre de commencer par un essai sur une cellule restreinte destinée à recevoir graduellement les développements ; c'est ce qui est assez difficile avec le projet que M. Lenoir m'a fait voir.

Depuis lors j'ai repris mes études sur cette question sans désemparer. Elles avancent et s'il vous est agréable quand elles seront complètes d'en recevoir communication, je me ferai un véritttable plaisir de vous les communiquer ; c'est alors seulement que nous pourrions voir ensemble dans quelle mesure vous pourriez m'aider.

Vous me faites l'honneur de me demander mes réflexions sur la valeur de vos [1 mot non déchiffré] ; à première lecture de votre brochure sur la suppression des loyers, je vous ai rangé au nombre des pionniers qui apportent leur des meilleures pierre à l'édification du monde nouveau et je trouve la vôtre une des meilleures. Je désire ardemment vous voir mis à même de réaliser vos projets et je ne mets nullement en doute les conséquences de leur haute portée sociale.

Quand j'irai à Paris, je me ferai un devoir et un plaisir de vous voir, nous en reparlerons.

Veuillez agréer l'assurance de ma parfaite considération et de mes sentiments dévoués.

Godin