Guise Familistère 24
De la part de mon mari, je vous accuse réception de votre lettre du 15 ct, des trois volumes reliés et des deux brochés : The Store que vous nous avez fait le plaisir de nous envoyer et qui prouvent combien sérieusement vous travaillez pour la bonne cause de l’émancipation des travailleurs.
Nous vous félicitons cordialement mon mari et moi, de vos labeurs en ces matières.
Nous avons trouvé, outre les livres, le peigne que vous avez pris la peine de nous retourner.
Pendant votre séjour ici, vous avez vu M. Laurence Gronlund qui s’occupait à traduire en anglais le volume de mon mari : Le Gouvernement. Cette traduction touche à sa fin. Il s’agit maintenant de l’utiliser en la faisant paraître en Angleterre.
Mon mari avait prié, à ce sujet,
Monsieur Edward W. Greening.
M. Acland M. P. (que nous avons vu ici en septembre dernier avec notre excellent ami Neale) de voir la maison Sampson Low et Cie 188 Flette Street E. C. London, qui déjà tient en dépôt quelques ouvrages de M. Godin ; et la maison Swan Sonnenschein Le Bas et Lowrey, Paternoster Square, London, qui a édité le livre de M. Gronlund « The cooperative Commonwealth », pour savoir si l’une ou l’autre de ces maisons se chargerait de l’édition anglaise du volume de M. Godin « Le Gouvernement », et à quelles conditions elles consentiraient à le faire ?
Mais M. Acland n’habite pas Londres, ce à quoi nous n’avions pas réfléchi en le priant de faire ces démarches ; aussi, ne nous a-t-il pas encore répondu.
La pensée nous est donc venue de nous demander si vous pourriez, vous, nous rendre le service de voir les éditeurs : Sampson Low et Cie. – Swan Sonnenschein Le bas et Lowrey, pour savoir si l’une ou l’autre de ces deux maisons serait disposée à se charger de publier l’édition anglaise
du volume « Le Gouvernement », et à quelles conditions ?
Veuillez, chez Monsieur, présenter à Madame Greening et agréer pour vous-même, les meilleurs sentiments de mon mari et les miens