Chaque fois que M. Matsukata faisait un versement au Musée, c’était sous forme d’un chèque au nom du Conservateur Léonce Bénédite, qui contresignait ce chèque et le remettait aux mains de l’Agent comptable, M. Générès. M. Générès le passait en écritures et le versait au Crédit algérien. C’est donc dans les livres de comptabilité de l’Agent comptable du Musée Rodin, dans la comptabilité de la banque Crédit algérien, compta Administration – Musée Rodin et enfin, dans la comptabilité du Conservateur Léonce Bénédite lui-même que l’on trouve trace évidente des sommes versées par M. Matsukata.

Par exception, le 1er versement 160 000 fut fait directement par M. Matsukata à M. Bénédite, dans le courant de 1918, lors de la 1e commande acceptée par le Conservateur sur permission spéciale du Ministre Lafferre, art la constitution financière du Musée. Les autres versements suivent à intervalles irréguliers au fur et à mesure des livraisons faites par le fondeur. Le solde a été versé en juillet 1926 par M. Matsukata lui-même entre vos mains (200 000)