PAreillement la fiction des Geans rabaiſſe l’orgueil de ceux qui s’appuyans en la force de leur bras meſpriſent ou la religion des Dieux, ou les Dieux meſmes, & de faict ceux qui ſont doüez d’vne extraordinaire force de corps, s’ils en ont d’autant moins d’eſprit. Eſtans doncques impudens, temeraires, cruels, & enclins à toutes meſchancetez, ils attirent aiſément l’ire & la vengeance de Dieu ſur eux ; comme ainſi ſoit que toſt ou tard nul malefice ne demeure impuny, pourtant terraſſez par la foudre celeſte ils furent condamnez aux Enfers ou ailleurs à des ſupplices & tourmens eternels.