IeJe pouuoispouvois bien plus ſagesage diſcourirdiscourir,
Sus vnun proget d'vneune plus haulte eſtopheestophe,
Et me guidant au train ddans le sillage de'vnun philoſophephilosophe,
DeſſusDessus vnun ciel, deſſusdessus ce rond courir :
Mais ceſtcest erreur qui or' me fait mourir,
En vnun Daimon mes penſementspensements eſchauffeeschauffe,
Qui rend mon ſenssens ſisi bigarrementd'une manière bigarrée, variée goffesot,
Qu'ailleurs qu'au feu ieje ne me veux nourrir.
Du plus ingrat qu'vneune excellence couurecouvre,
De mon eſpritesprit le naïf ieje deſcouuredescouvre,
Pour moyennerprocurer à mes douleurs ſecourssecours.
Si en mes vers vnun diſcoursdiscours ieje n'embraſſeembrasse,
Si ſçaysçay ieje bien qu'en ce que ieje tracaſſetracasse,
IeJe ſeruirayserviray aux autres de diſcoursdiscours.