IeJe m’eſtoisestois loing du peuple retiré
Vers celle part ouoù ma dame cachée,
Vouloit ſanssans plusexclusivement d’elle eſtreestre careßéecaressée :
Et lá m’eſtantestant en ſesses beaux yeux miré,
De mon eſpargneespargneréserve vnun ſouſpirsouspir ieje tiray,
Que le profond d’vneune triste penſéepensée
AuoitAvoit en moy de long tems amaßéeamassée
Tout alentour de mon coeur martiré.
IaJà deffailloit dolentement mon ame,
Et peu à peu donnoit ſignesigne de paſmepasmepamoîson, évanouissement,
Tant ieje m’eſtoisestois en ceſtcest obietobjet eſprisespris :
Mais elle vnun peu de mon mal aſſouuieassouvie,
Voyant ainſiainsi s’eſperdreesperdre mes eſpritsesprits,
Me r’adreſſaadressaredressa d’vnun clin de l’œil la vie.