IeJe ne ſçauroissçaurois, quoy ququoyqu’en vain ieje le tente,
De ma triſteſſetristesse alambiquertirer tel heur,
Que du trauailtravail d’vneune longue douleur,
La nuit en moy quelque repos ieje ſentesente.
Telle eſtest l’aigreur du mal qui me tormente,
Que plus du iourjour ij’eſpreuueespreuve la rigueur,
Et plus la nuit vneune eſtrangeestrange langueur
En mes eſpritsesprits trouuetrouve nouuellenouvelle ſentesentevoie.
Heureux amants, heureux qui dans les nuits,
EnuelopezEnvelopez de ioyejoye vos ennuys,
Heureux qui morts en la mort prenez vie.
Et moy heureux ſisi mes ſongessonges auſteresausteres
(Apprehendez du dueil, qui me deuiedevie)
Ne m’engendroient mille &et mille Chimeres.