Tout eſtoitestoit nuit : &et la lune nouuellenouvelle
Les bruns cheuauxchevaux de ſonson char atteloit,
Et d’autre part le ſommeilsommeil m’apelloit
Pour aſſopirassopir ma douleur immortelle :
IeJe ſongeaysongeay voir (ô choſechose trop cruelle!)
VnUn dieu dont l’oeil ſursur tous eſtincelloitestincelloit,
Qui coup à coup tes beaux traitz martelloit,
Puis adiouſtoitadjoustoit : c’eſtest ton guerdonta récompense, rebelle.
LaLà balançant entre aiſeaiseplaisir &et doleancesouffrance,
En ceſtcest eſtrifestrifcette querelle ieje me reſueilleresveille en tranſetranse :
Mais au reſueilresveil d’vnun eſpoirespoir debutéécarté,
IeJe deſcouurydescouvry ton mal n’eſtreestre que ſongesonge,
Et celuy lá que dans mes os ieje ronge
EſtreEstre encor’ plus que n’eſtest la veriteverité.