Las, &et recreuépuisé d’vnun iournalierjournalier eſmoyesmoy,
De mon ſoleilsoleil ij’auoisavois ſentusentu l’eclipſeeclipse,
Dont la douleur qui dans ma teſteteste gliſſeglisse,
S’eſtoitestoit en moy transformée en requoyrepos.
Bien ieje fichois mes penſementspensements en toy,
Mais exerçant ton abſenceabsence l’officeobligation, charge,
Tu ne faiſoisfaisois de mon coeur ſacrificesacrifice
Comme tu fais en preſencepresence de moy.
IeJe m’aprestois de tenir pour vnun tems,
Mon coeur, mon ame, &et tous mes ſenssens cõtentscontents :
Quand tout à coup ieje t’aperceu ma dame :
Et lors ſentantsentant s’alterer mes esprits,
IeJe vey qu’au lieu du bien que ij’auoisavois pris
Se r’engregeoitaugmentait en cent ſortessortes ma flame.