IeJe ne m’en prens à ma temerité,
Ny à ceſtcest œil enchanteur que ieje vy,
Quand mon vouloir ſoubssoubs le tien ij’aſſeruyasservy,
Pour deſpouillerdespouiller de moy ma liberté.
IeJe ne me dueilsje ne me plains non plus de ta fierté,
Ny de mon cœur qui eſtest en toy rauyravy,
Ny du long tems ſoubssoubs lequel ij’ay ſeruyservy
D’vnun auertinavertinidée folle ta cruelle beauté.
IeJe ne plains encores de ma foy,
Ny de l’effort de mon eſtrangeestrange loy,
Ny qu’à mes vœuz oncjamais ne feus oportune.
Que ij’aye pris ton beau, &et chaſtechaste en butecible,
Ce n’est à toy ny moy que ieje l’impute,
IeJe me complains ſanssans plusexclusivement de mon Saturne.