Pontigny -
Mon cher ami – décidement c'est impossible de quitter l'amas de ces manuscrits. J'en reçois ce matin – un entre autres – qu'il me faut d'urgence insérer dans un chapitre avant son départ pour Paris et l'imprimerie. Deux jours – au moins – de travail inattendu, en "rabiot" du reste (chapitre refait
Je serai donc à Paris en tous cas le 25, peut-être un ou deux jours avant. Je voudrais bien pouvoir
Pour la nouvelle, j'y ai encore refléchi. Decidément la publication séparée m'apparaît comme un manque de courage : je veux dire, de foi dans l'avenir. Je n'ai pas le droit de manquer de foi, vis à vis de L. M. Sans doute trouvera-t-il cet été, malgré tout, les semaines nécessaires au mûrissement de son recueil, et les nouvelles pourront-elles paraître groupés, sans mon intervention cette fois – ou avec une intervention allégée.
Donc, et d'un commun accord, suspendons toute la question de publication. Si, comme je le souhaite, vous n'en avez pas parlé, je vous demande comme un service de conserver un entier silence, et sur la nouvelle, et sur les circonstances qui m'ont conduit à vous la présenter. Enterrons toute l'histoire. Le printemps – tout neuf ce matin – nous apprend que les choses vivaces, même enterrées,