Le Thoré
De nombreux déplacements au cours de l'été font que je n'ai pu répondre plus tôt à votre si aimable carte du mois d'Août. Il est vrai que cela me vaut le plaisir de vous communiquer mes fiancailles. Je suis fiancé depuis le premier jour de septembre avec Mademoiselle
Mais le bonheur simple et profond où je vis presentement ne m'a pas si entièrement fermé l'esprit que je ne m'essaye à me représenter avec une bien vive et sympathique curiosité votre "avance raisonnable" à travers "la littérature considérée comme langage chiffré".– Merci de la petite note parue en septembre.– Mes "propos" avancent très lentement… Les derniers, écrits en juillet n'ont plus l'aigreur un peu romantique de certains des premiers. Je me transforme à mes propres yeux. Et c'est assez amusant.– Veuillez me rappeler, je vous prie, au bon souvenir de Madame Paulhan et lui présenter mes respectueux hommages.
Bien cordialement