Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Jean Arabia à Jean Paulhan, 1956-11-27 Arabia, Jean (1898-1975) 1956-11-27 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1956-11-27 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
IMEC, fonds PLH, boîte 91, dossier 096843 – 27 novembre 1956
Français

Jean ARABIA

67, rue de Billancourt

BOULOGNE (Seine)

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Mardi 27 Novembre LVI
Cher ami,

Votre Lettre à un jeune PartisanPAULHAN Jean, « Lettre à un jeune Partisan », La N.N.R.F., 4è année, n° 47, 1er novembre 1956, pp. 769-784 [« I. – Le mariage, l’incendie et autres incidents », « II. – Les partis contre le premier venu », « III. – Petit projet d’architecture » ; en tête de sommaire, texte signé : « Jean Paulhan » (cf. BAILLAUD Bernard, Bibliographie des œuvres de Jean Paulhan, op. cit.). m’a paru merveilleuse, pleine d’enseignement, très objective ; et quant aux Partis, d’une Vérité-Vérité, qu’il sera pendant très longtemps encore, très difficile de faire admettre aux partisans en général – c’est de cette minorité que sortent les gouvernements et les malheurs des Peuples –

et aux imbéciles généralisés et adipeusement coagulés sous le titre aguicheur de MASSES.

Je voulais vous complimenter de cette Lettre, mais vous étiez à Vence.

J’espère que là-bas vous avez eu un peu plus de soleil qu’à Paris, et un séjour agréable.

Je regrette ne pouvoir venir demain.

Je vous joins la correspondance que j’ai eue avec Coaraze, ces derniers temps.

Bien sûr (pas encore de manuscrit en retour !) Ce qui m’ennuie, c’est d’être obligé d’en préparer un autre que je destine à Mr de Obaldia.

Pour Coaraze, je crois que nous avons à inscrire qu’il s’agit (parmi d’autres genres d’escrocs) d’un scaphandrier au [grain ?] salopaillant.

Ce Monsieur a beau se croire très fort,

il a vu et verra que nous ne sommes pas des enfants de chœur.

Nos bonnes pensées et affections.

Vôtre.

Jean ARABIA