Je viens de lire avec beaucoup de retard – mes travaux de « primum vivere » me tiennent trop – le « papier » essentiellement humain et d’une noblesse très lumineuse et simple (qui est, il me semble, assez votre genre) ;
consacré à Julien BENDA dans La N.R.F de JuilletLa N.N.R.F., 4è année, n° 45, 1er septembre 1956, pp. 545-546 (rubrique « Les revues, les journaux » dans « Notes ». Si le texte paraît non signé, le montage est de la main de Paulhan, à partir d’un article d’André Thérive dans La Revue des Deux-Mondes du 15 juillet 1956, au fonds Paulhan (cf. BAILLAUD Bernard, Bibliographie des œuvres de Jean Paulhan, site de la SLJP).
Certes Benda a défendu « les droits de l’intelligence » mais peut-être a-t-il aussi défendu sans que l’on s’en aperçoive autant, les droits de libération de chaque homme et ces sources d’où sourdra tout le bonheur futur : la pureté consciencielle et l’élan spontané (caractéristique du vrai pamphlétaire) par quoi le mensonge-mensonge est décapité.
En cela Benda était romantique élyséen (mais sans le savoir).
J’ai appris la mort d’Henri Calet
Cette mort m’a aussi attristé.
Nous partons - tous : si nous nous retrouvons au sein du Dieu incompréhensible (1), ce sera tout de même très joli ; (que d’étoiles immortelles acquises, et les autres que nous acquerrons !)… Je commence d’y croire !.....
Merci de l’Anthologie de la Deuxième décade
Les nouvelles récentes de Coaraze sont du cloche-pied, pour ne pas dire plus.
A mercredi, j’espère, nous en reparlerons.
Affectueusement
(1) Seul supposablement vrai et mien !