Jean Arabia
Lundi 22 Août 55J’ai un oubli à me faire pardonner : voici fort longtemps j’ai acheté Les Premiers TempsTribune de Lausanne, Lausanne. Voir la note de Bernard Baillaud dans Bibliographie des écrits de Jean Paulhan, site de la SLJP, p. 225.Billion.
Trop tenu par mes divers travaux – et ce plaisir impuni du lire, n’étant que mon dernier plaisir (hélas) ! –
Je n’ai ouvert cet exemplaire qu’aujourd’hui et j’ai lu d’abord, à la page de garde, sous votre signature, plus beau que les plus beaux voiliers des salons de lecture, et combien plus appréciable, cette exhortation, toute merveilleuse en sa simplicité :
« Pas un romancier
n’avait eu, depuis Dickens,
cette joie du récit. »
(Jean Paulhan)
J’ai cette joie, et merci d’elle. Il se peut que celle-ci en appelle beaucoup d’autres ;
Comme notre MONDE est toujours terraqué
Mes mains fraternelles