Comment peux-tu avoir la pensée que je pourrais rire, même amicalement, des Fleurs de Tarbes ? Si je ne t’en parle pas, c’est afin que tu ne te sentes pas obligé de me dire : « Mais oui, cela va bien. Dans un ou deux mois... » - J'ai pensé, dès le premier jour où j’ai aperçu un peu ton travail, qu’il ne pouvait être honnêtement fait ni en 2 ans ni en 3. Que tu ratures, recommences, modifies, je suis sûr que tu acquiers quelque chose chaque jour, et que c’est nécessaire non seulement à ton oeuvre, mais à toi.
Ce que je regrettes seulement parfois, c’est que tu ne te délasses pas un peu en écrivant, de temps en temps, un très court récit, par exemple, ou quelques remarques sans rapports avec les Fleurs. Mais tu me diras peut-être que les Fleurs t’occupent trop pour te permettre un ouvrage secondaire.