voici une note, qui m’a fait beaucoup de peine. Tu me diras peut-être que je suis vaniteux. Je le suis ; mais cela ne dure presque jamais plus de quelques heures ; aussitôt après, c’est une vie même la plus humble, la plus décriée, que je réclame, pourvu qu’elle soit vraie. - Si cette note me touche tant, c’est parce que je m’y sens moi-même atteint, non pas mon livre ; je suis près de la reconnaître exacte (à un détail près : la N vlle Eurydice [Nouvelle Eurydice]
Ecolier, je me sens l’être encore en ceci : la seule pensée d’être regardé, de ne pas être compris immédiatement,
Pardonne-moi de t’ennuyer quand tu as déjà ta part d’ennuis.
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Je ne ferai sans doute plus de critique ; je ne veux pas faire éprouver à d’autres ce que j’éprouve. Si j’ai la faiblesse d’écrire encore des histoires, je songe à ne plus les signer (C'est ce que je voulais faire, pour plus d’une raison, pour mon livre actuel).
Nous partirons vendredi samedi matin, sans doute. Nous passerons d’abord à douze jours à Cusset, 8 rue de la Révolution.
Au revoir Jean. Je t’embrasse et j’embrasse Germaine.