voici quelques passages d’Antarès sur lesquels je voudrais attirer ton attention (mais rien ne presse, et je sais combien tu es occupé).
Pl. 6 « D'une maison voisine, des soupirs etc... » Est-ce bien utile ?
Pl.6 « la France a beau être petite depuis les guerres etc... » N'est-ce pas un peu trop gentil ?
Pl.14 « Un curé qui se roule à terre “en aboyant” » N'est-ce pas forcé ?
Pl.15 ou 16 – La conversation, la nuit, entre Angèle et Mlle Aimée ne dit-elle pas trop ? Si tu le penses crois, veux-tu songer à ce que je pourrais en ôter ? (Je l’ai déjà fort allégée).
Pl. 16 ou 17 – Tout de suite après cette conversation, de l’autre côté de la page, le début : « Ainsi, toute la matinée, reprenais-je mes souvenirs etc. » Tout le paragraphe. N'est-ce pas un peu trop appuyé, chanté ?
Pl. 17 – Scène où l’on « me » dit que cette étoile n’était pas Antarès. Grammatici [certant?], tu te rappelles ; Crémieux pour, Fernandez contre. Et toi ?
Un peu après, scène où un de mes camarades et moi, dans un collège, disons : « Qu'importe que ce ne soit pas Antarès, etc. » N'est-ce pas trop appuyé ?
Je détache du Propos Horticole de Novembre, sous le titre : « Plantes à feuillage panaché – les choux frisés d’appartement »,
« Une fleur est forcément fugace. Comme l’a dit un auteur moderne, Marcel Arland “le destin veut que toutes choses passent et ne soient belles que parce qu’elles passent” Tout de même, pour qu’une corbeille soit d’un effet constant et durable, le feuillage panaché présente des avantages réels sur les fleurs... »
Je me suis attristé de de tes ennuis. Je le suis d’autant plus que tu ne dois presque plus travailler « pour toi ».
Dès que vous le pourrez, venez donc vous reposer quelques jours au Couvent. Tu emporterais ton travail.
Amitiés à Marcel Henry. Lui non plus ne songe guère à venir !