mon cher Jean, veux-tu bien corriger attentivement ma note sur Mauriac (supprime ou change ce que tu veux).
A moins que tu ne me l’envoies à Varennes. Mais aurais-je le temps ? Et je quitte Varennes vendredi matin.
Nous irons 1 ou 2 jours à Colmar, nous serons à Paris dimanche, lundi, mardi et mercredi.
Je viens d’écrireébaucher une longue note sur Gide : elle a pris, un peu à mon étonnement, presque une allure de panégyrique. J'espère que tu ne m’en veux plus, des querelles de ces derniers temps. Je te jure que tu aurais tort. - Nous embrassons Germaine.
Sais-tu où a paru naguère Siddharta, de Hermann Hesse ? Je souhaiterais le lire, afin de parler de Demian.
Je songe tout de suite que tu as peut-être été fâché que, après avoir reçu de toi l’offre de passer ensemble qqs. [quelques] heures chaque mois, pour y parler du n° en cours, je sois parti le 12, [vous?] le 13. C'est que je n’y ai plus du tout songé, sans quoi j’aurais reculé mon départ.
Veux-tu me faire envoyer, rue Marbeuf (ou, si tu l’as reçu, me l’envoyer à Varennes avant Vendredi) : Un père et sa fille, de Bove (Emile-Paul).
Monsieur Jean Paulhan
nrf.
rue de Beauve 43
Paris 7ème.